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Yasmina Ksikès

« J’aimerais développer une chaine de restaurants marocains très healthy à travers les Etats-Unis »

Sourire charismatique et énergie à revendre Yasmina Ksikes est à l’image de sa cuisine : chaleureuse et colorée. Ayant activement participé au Morocco Kingdom of taste, à New York, la Chef et femme d’affaires habitant à LA a brillé par sa présence.

Yasmina Ksikès en vraie ambassadrice du patrimoine culinaire marocain, inspire sa communauté internationale sur l’artisanat et le made in Maroc dans toutes ses dimensions

De Casablanca à Los Angeles ou le rêve américain à la sauce marocaine. Passionnée de bonne cuisine, Yasmina Ksikès en a fait sa vocation. Installée aux USA depuis plus de 20 ans, elle est devenue Chef Privé et créatrice d’une marque marocaine de Delicatessen homemade. C’est donc logiquement, qu’elle a été choisie comme exposante lors de l’événement organisé par le Ministère de l’agriculture et de la pêche dans la Grande Pomme. Entretien avec une femme pleine de ressources. 

  • La cuisine est votre grand amour, comment êtes vous tombée dedans ?

Je devais avoir 5 ans quand j’ai commencé à trainer dans les cuisines familiales. J’adorais regarder ma mère et mes grands-mères préparer des mets plus succulents les uns que les autres. C’était un pur bonheur d’apprendre à leurs côtés et de goûter ensuite à ces plats concoctés avec amour. Elles faisaient le marché tous les jours pour que les ingrédients soient extrêmement frais, s’en suivaient des rituels pleins de générosité dans lesquels j’ai évolué avec un immense plaisir. Je le dis aujourd’hui, c’est une carrière qui m’a choisie et qui m’a ramenée dans ses filets alors même que j’avais entrepris des études de mode.

  • Vous êtes installée à Los Angeles actuellement. Parlez nous de votre parcours ?

J’ai quitté Casablanca à l’âge de 21 ans pour changer de vie. Je connaissais les Etats-Unis à travers mon frère ainé qui y étudiait. Je suis tombée folle amoureuse de ce pays, du melting pot américain, de la liberté et de la créativité qui prédominaient là-bas. Arrivée en Philadelphie en 1996, j’ai travaillé dans la mode et dans la torréfaction du café où j’ai découvert énormément de choses. J’ai développé un vrai engouement pour le contact humain, l’échange. Je me suis ensuite rendue à Washington DC pour gérer le management d’un restaurant, puis à Miami dans un hôtel en phase d’ouverture dont je devais assurer les RP, le développement, l’élaboration des menus etc. Retour à Philadelphia après cela et  rencontre avec mon futur mari qui avait un restaurant à Chicago. J’y ai déménagé (logiquement !) et me suis mise à gérer la plus veille crêperie des USA. La responsabilité est énorme et l’expérience des plus riches. Douze ans plus tard, on déménage enfin à Los Angeles. LA m’avait déjà séduite auparavant et je m’y voyais très bien ouvrir un établissement à moi, sauf que dix jours après notre arrivée, mon mari est décédé. J’étais dévastée. Nous avions tellement de projets en tête et du jour au lendemain, la donne a changé. J’ai repensé ma carrière par la force des choses. Il était temps de mettre en avant mon amour pour la gastronomie marocaine. Cela m’a pris quelques mois  de réflexion et suite à un rêve prémonitoire, J’ai créé Lalla Mina du nom de ma grand-mère. C’était un label de produits marocains qui commercialisait du citron confit, du Zaalouk, du Sellou et plein d’autres délicatesses. Il s’agissait d’un projet très personnel que je menais à partir de chez moi. Ce fut un succès presque immédiat. Les gens ont accroché. Petit à petit, des particuliers m’ont demandé d’animer des ateliers, des show culinaires. J’y ai mis toute mon énergie et cela a très bien fonctionné.

  • Vous faites partie des marocains qui ont réussi à l’étranger. Quelle est la recette du succès quand on ne vit pas dans son pays d’origine ?

Je dirais un dévouement total envers ce que l’on désire entreprendre. Il faut se donner à 100%, y mettre son cœur, sa passion et son temps. Plus on s’investit dans quelque chose, plus on se démarque. Le succès se construit progressivement, il faut être patient. Après, je suis partie favorisée par ma culture, parce qu’ici le Maroc séduit. Il symbolise l’exotisme, la joie, l’authenticité, les valeurs ancestrales et donc je n’ai fait que devenir une fière ambassadrice de ces éléments-là.

  • Vous avez participé à l’événement « Morocco Kingdom of taste » organisé par le Ministère marocain de l’agriculture. Comment a été accueilli l’événement par le public New Yorkais?

Les gens étaient très enthousiastes et curieux de découvrir les produits du terroir marocain. Nous avons initié ceux qui ne connaissaient pas notre gastronomie mais je dois dire que 80% des personnes ayant assisté aux ateliers de tasting avaient une idée de la cuisine marocaine et souhaitaient en apprendre davantage. Ils ont aimé les saveurs proposées et le côté très sain de nos plats. L’événement était cousu de bonheur et de partage.

  • Des projets « sur le feu » ?

Il y en a pas mal ! D’abord un livre de cuisine qui devrait sortir très prochainement. Il retrace en 55 recettes mon parcours de Casablanca à Los Angeles et relate mon histoire en parallèle. On y trouvera mes recettes préférées et adaptées à ma manière. J’enchaine ensuite avec un show télévisé reliant musique et cuisine, mes deux grands dadas. Enfin à long terme, j’aimerais développer une chaine de restaurants marocains très healthy à travers les Etats-Unis. Le but est de rendre la gastronomie de mon pays accessible à tous. Voilà vous savez tout !

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