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Yves Saint laurent

Très attendue, la série sur Karl Lagerfeld vient d’être dévoilée par Disney. « Becoming Karl Lagerfeld » plonge dans la jeunesse tumultueuse du célèbre couturier allemand. Sortie ce vendredi, cette série fascinante et ultra-documentée explore la seule histoire d’amour de Lagerfeld avec Jacques de Bascher, tout en retraçant son ascension dans le monde impitoyable de la mode.

En 1972, Karl Lagerfeld, alors âgé de 38 ans, ambitionne de devenir le couturier français le plus reconnu, rivalisant avec Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, les géants de la maison de couture. Lors d’une soirée parisienne, Lagerfeld, décrit comme un « mercenaire du prêt-à-porter », rencontre Jacques de Bascher, un jeune dandy dont il tombe éperdument amoureux. Cette rencontre marque une étape cruciale dans la vie de Lagerfeld, influençant profondément son parcours personnel et professionnel.

La série, adaptée de la biographie « Kaiser Karl » de Raphaëlle Bacqué, ne suit pas les conventions d’un biopic classique. Isaure Pisani-Ferry, créatrice de la série, rejette l’idée d’une évocation linéaire et sans aspérités de Lagerfeld. « Becoming Karl Lagerfeld » se concentre sur un Lagerfeld méconnu, avant son ascension chez Chanel, dépouillé de ses artifices emblématiques comme le catogan et les lunettes noires.

MET GALA 2023 : KARL LAGERFELD EN 10 DATES

Au début de la série, Lagerfeld habite encore avec sa mère stricte et collabore avec Gabrielle Aghion, fondatrice de Chloé. Mal à l’aise avec lui-même et souvent maladroit dans sa quête de gloire, il est un homme nerveux et tendu, en quête d’un succès qui lui échappe. L’arrivée de Jacques de Bascher dans sa vie, incarné par Théodore Pellerin, agit comme un catalyseur, révélant un Lagerfeld plus vulnérable et humain.

« Becoming Karl Lagerfeld » est avant tout l’histoire de deux couples rivaux: Karl et Jacques, et Yves Saint Laurent (Arnaud Valois) avec Pierre Bergé (Alex Lutz). La série illustre leur rivalité intense, mettant en lumière les conflits personnels et professionnels qui secouent le monde fermé de la mode parisienne des années 70.

La reconstitution soignée de l’époque, avec plus de 2 200 figurants et près de 3 000 costumes, transporte les spectateurs dans un Paris vibrant, sans tomber dans les clichés. La série évite également de simplifier la complexité de ses personnages en jouant la carte de la psychologie facile.

Daniel Brühl incarne magistralement un Lagerfeld fragile et en lutte avec lui-même. Conscient du défi, Brühl confie avoir hésité avant de se lancer, craignant de tomber dans la caricature. Son interprétation offre une profondeur inattendue à un personnage souvent perçu comme distant et mystérieux.

DERNIER DÉFILÉ DE KARL LAGERFELD, UNE MINUTE DE SILENCE POUR 36 ANS DE BONS ET BEAUX SERVICES RENDUS À CHANEL

« Becoming Karl Lagerfeld » promet de captiver le public avec une vision intime et émouvante d’un homme qui, derrière les apparences, était pétri de doutes et d’insécurités. Une série à ne pas manquer pour tous les amateurs de mode et les curieux de découvrir le véritable visage du « Kaiser ».

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Après son incroyable podium posé au coeur du désert marocain pour son défilé printemps/été 2021, la maison Saint Laurent dresse son podium mode pour présenter son défilé Homme 2023 en plein Marrakech ce 15 juillet. La magie va opérer au coeur du désert d’Agafay. Voici les trois teasers de l’événement.

YVES SAINT LAURENT FAIT SA CROISIÈRE AU ROYAUME DU MAROC

 

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LE SAHARA MAROCAIN SACRÉ PODIUM DU DERNIER DÉFILÉ DE YVES SAINT LAURENT

 

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Le 15 juillet prochain, la marque française Saint Laurent va présenter sa collection croisière sous le ciel de la ville ocre. Si le lieu est tenu secret, les iconiques pièces du couturier français ne le soit point. Top 5 des premières révolutions modes orchestrées par le styliste le plus inspiré par le royaume et son exotisme si africain.

La petite robe pop

Depuis 1966, Yves Saint Laurent est tombé en amour du Maroc, de ses couleurs et ses formes. Tout juste un an avant, le natif d’Oran a créé la petite robe inspirée par Mondrion. Si cette pièce très moderne qui épouse le courant de liberté de l’époque, elle célèbre également la couleur dans un jeu géométrique si artistique hymne à la relation extraordianaire qui lie la mode à l’art.

Le costume féminin

Cela nous parait si commun aujourd’hui mais en 1966, réussir à imposer le costume d’homme dans un esprit extremement féminin et sexy ou tout autant la veste que le pantalon épousent les courbes féminines est une prouesse signé Yves Saint Laurent et un gage d’émancipation de la femme dès les années 70.

La saharienne

Tout aussi fonctionnelle que le costume, la saharienne est passée par les laboratoires d’Yves Saint Laurent qui en a fait une pièce phare de ses défilés et des dressings de l’époque et a surtout donné un coup de projecteur à la beauté du continent. Le cinéma a d’ailleurs bien épousé cette tendance vestimentaire qui n’en est absolument pas une dans des longs métrages de renommée.

La combinaison

La petite nièce de la saharienne, la combinaison pantalon a tant fait déambuler de top models depuis son invention par le couturier français. Jusqu’à aujourd’hui, la marque française ainsi que d’autres griffes comptent la « jumpsuit » dans leur collection à chaque saison ou presque.

La cape XXL

Qui n’a pas vu Carla Bruni fouler le podium de Saint Laurent dans une cape incroyable couleur jaune canari? L’épouse de Nicola Sarkozy, muse du couturier à ses années de podium, arborait cette longue étoffe en soie aux manches ballon et aux finition arrondis. Une des pièces phares d’YSL qui constituait son vestiaire de plus jeunes styliste haute couture de l’époque et celui qui a libéré la femme.

YVES SAINT LAURENT FAIT SA CROISIÈRE AU ROYAUME DU MAROC

LE SAHARA MAROCAIN SACRÉ PODIUM DU DERNIER DÉFILÉ DE YVES SAINT LAURENT

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Après son incroyable podium posé au coeur du désert marocain pour son défilé printemps/été 2021, la maison Saint Laurent compte orchestrer son show de mode pour les collections croisière 2022 en plein Marrakech le 15 juillet prochain.

Rien d’étonnant à l’idée de voir le Directeur artistique de Saint Laurent choisir la ville ocre comme écrin de son prochain défilé, vu la place très spéciale que portent le patrimoine et la culture marocaine dans le coeur du fondateur de la griffe française de luxe. Le natif d’Oran s’est pris en amour du Royaume, de ses couleurs, de ses parfums et de ses aromes en 1966 et n’aura jamais cessé de s’enivrer de son exotisme.

Nul doute que le créateur belge continuera de dessiner l’histoire d’Yves Saint Laurent avec le Maroc et l’imprimer sur papier glacé pour demeurer éternellement dans les mémoires de la mode internationale.

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Un tapis d’or et de paillettes du désert du Sud du Maroc pour le vestiaire estival de la griffe française

Sur les réseaux sociaux de la marque française on voyait marcher de jolies pieds de rouge chaussées, arpenter les allées colorées des Jardins Majorelle, pour annoncer le défilé de la saison chaude de l’année prochaine. Et c’est sur le sable doré du Sahara marocain que les muses de Yves Saint Laurent ont planté leurs talons pointus. Renversant et enivrant!

Émouvante scénographie que celle imaginée par les équipes de Anthony Vaccarello pour orchestrer les défilés printemps-été 2021. Le directeur artistique de la marque a dressé son podium sur les dunes merveilleuses du désert marocain et le résultat est presque historique.

« J’ai eu envie de me concentrer sur l’essentiel, vu l’époque actuelle. Mais je voulais rester positif, sans lourdeur. Le décor de désert évoque pour moi ce besoin de sérénité, d’espace, de rythme moins effréné. Les vêtements sont aussi plus souples, il y a un état d’esprit apaisé dans cette collection » confie le créateur belge qui rompt totalement avec l’esprit de sa dernière collection, empreinte d’extravagante et d’audace.

La majesté des dunes du Sahara marocain a servi d’écrin parfait pour l’élégantissime vestiaire de l’été prochain qui s’annonce épuré et vaporeux malgré les pièces maitresse de la marque comme le fameux costume dont les vestes sont droites, les pantalons amples. Les robes jouent le court sixties ou le long rehaussé de capes très sophistiquées, le tout orné d’une ligne minérale de bijoux bruts tels des lingots d’or et harmonisé d’une poésie créative qui appelle aux codes de la griffe française en ces temps de retour aux sources.

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