Accueil Archives
Archives quotidiennes

décembre 2, 2022

For of the UAE National Day, today December 2nd, which mark the 51st anniversary of its creation, HOLA Maroc met Sheikh Musallam Salem Bin ham. This man, who is also Sheikh Salem Ben Ham Bin Al Ameri’ son , a close friend of Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, embodies perfectly UAE’ success and achievement, as much on the social, economic, and technological levels.  Exclusive interview.

 

We are so  glad to have the chance to meet you,  your honor Sheikh Musallam Bin Ham. It’s an honor for HOLA Maroc.  Tell us your honor, who is Sheikh Mussalem Salem Bin Ham ?

A simple and humble man who grew up and was raised in a good, benevolent land. His affiliation and loyalty to the Emirates and its wise leadership…One of the loyal men to the late Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, the founder of the UAE, may God rest his soul in peace. I learnt from him wisdom, patience and altruism.

 Your father is an icon who counts in History. What can you say about him ?

Sheikh Salem bin Ham Al Ameri, may God have mercy on him, is one of the witnesses to the tireless work of the late Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, may God rest his soul. He experienced with the late Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan all the stages of development, and he was the brother and friend who was never absent from his councils, and he surrounded important details in the stage of establishing the state.

 

SHEIKH MUSALLAM SALEM BIN HAM WITH HIS FATHER SHEIKH SALEM BEN HAM BIN AL AMERI

 

In your book,  you talk about a strong friendship between your father and Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan (may god rest their souls in peace) . Why ? What message do you wanted to give ?

A global leader and change-maker, Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan was a world renowned humanitarian and conservationist who advocated respect, sustainability, education and female empowerment, and his relationship with Sheikh Salem is full of many lessons and lessons that I wanted to put in the book to be a reference for future generations.

You seem to be a great leader, your foundation is very active on social aspects, what accomplishment  are you most proud of ?

We always seek, through our institutions and companies, to promote the principle of goodness and continuous humanitarian action stemming from our belief that the good effect is what remains.

 Can we know a little more about your recently inaugurated museum ?

The establishment of the Salem Bin Ham Cultural Center comes to be a cultural and knowledge beacon in the city of Al Ain that completes the cultural renaissance march experienced by the emirates, which is rich in various arts.

What is the secret to have such a success story ?

Work based on honesty is destined for success !

 What is your vision of the future for UAE ?

UAE has a bright future !  It has unique geographic location ,wise leadership, Stable financial system. We are always focus on business and trading. In UAE, we seek to turn challenges into opportunities.

 

SHEIKH MUSALLAM SALEM BIN HAM WITH EAU’ PRESIDENT, SHEIKH MOHAMMED BIN ZAYED AL NAHYAN AND  DUBAÏ’ EMIR, SHEIKH MOHAMMED BEN RACHID AL MAKTOUM

 

 

 It’s the anniversary of the constitution of United Arab Emirates,  what does National Day means to you ?

Union Day is an immortal and historical station and a symbol of glory and pride in the efforts made by the great people of the Emirates, in order to reach what it is now in terms of progress and prosperity that increases year after year.

What do you want to say to the Imarati youth ?

Always strive to raise the name of the Emirates high. Persevere in education because the educated person is the basis of developed
societies.

Your group seems to operate in several sectors of activity, what is still missing from the puzzle ? 

In Bin Ham Group we are working to strengthen our patience and absorb the great transformations internally and externally, through entering into new areas of investment offered by the growing economic activity for the UAE.

You are an important group in the business world, conceived exclusively as a family, why this choice ?

Family businesses in the UAE represent about 90% of the total number of private companies in the country, and this stems from our customs and traditions that put the family in the first place and we seek to strengthen family ties through family businesses.

Your sons are very present in your professional and societal life, What values do you share together ? 

Charity work, education, sports, and heritage preservation are principles we grew up on and passed down from generation to another. It’s really important for us !

 

[slide-anything id=’16678′]

0 commentaires
0 PinterestEmail

À l’occasion de la fête Nationale des UAE, ce 2 décembre, qui marquera le 51 ème anniversaire de sa création,  HOLA Maroc a rencontré Sheikh Musallam Salem Bin hamCet homme, fils de feu Sheikh Salem Ben Ham Bin Al Ameri, proche accompagnateur de route de feu Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, incarne à ce jour parfaitement le succès et la réussite des UAE,  autant sur le plan social, économique, et technologique.  Interview exclusive.

 

Nous sommes très heureux et ravis d’avoir la chance de vous rencontrer votre Excellence, Sheikh Musallam Salem Bin Ham. C’est un véritable honneur pour HOLA Maroc. Dites-nous votre Excellence, qui est Sheikh Musallam Salem Bin Ham ?

Je suis un homme simple et humble. J’ai été élevé et  j’ai grandi dans un pays bon et bienveillant. J’ai une loyauté sans limite envers les Émirats et ses sages dirigeants, tel que l’un des hommes les plus avisés,  feu Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, le fondateur des EAU, que Dieu accorde la paix à son âme.  J’ai appris de lui la sagesse, la patience et l’altruisme. 

 Votre père est une icône qui compte dans l’Histoire. Quels souvenirs gardez-vous de son parcours ? 

 Sheikh Salem bin Ham Al Ameri, que Dieu ait pitié de lui, est l’un des témoins du travail inlassable de feu Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, que Dieu accorde la paix à son âme. Il a vécu avec feu Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyane toutes les étapes cruciales et importantes  du développement du pays.  Il était le frère et l’ami toujours présent pour l’accompagner et le conseiller au mieux. 

 

SHEIKH MUSALLAM SALEM BIN HAM, ACCOMPAGNÉ DE SON DEFUNT PÈRE, FEU SHEIKH SALEM BEN HAM BIN AL AMERI

 Dans votre livre « Sheikh Zayed et Salem Bin Ham » vous évoquez beaucoup de passages sur la relation quasi familiale de votre défunt père avec feu Cheikh Zayd « Que Dieu accorde la paix à leurs âmes ». Pourquoi avez-vous écrit ce livre et quel message fort voulez-vous faire passer ? 

Leader mondial et artisan du changement, Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan était un humaniste et un défenseur de l’environnement de renommée mondiale qui prônait le respect, la durabilité, l’éducation et l’émancipation des femmes. Sa relation avec Sheikh Salem est riche d’enseignements que j’ai tenu à mettre en lumière dans ce livre afin d’inspirer les futures et nouvelles générations. 

Vous semblez être un grand leader, votre fondation est très active.  Quels sont  les projets et réalisations dont vous êtes le plus fier aujourd’hui  ? 

Nous cherchons toujours, à travers nos institutions et nos entreprises, à promouvoir le principe de la bonté. Nous sommes convaincus que les différentes actions humanitaires que nous menons aujourd’hui auront un impact et un effet positif sur le long terme. C’est ce à quoi nous croyons intimement.

 Peut-on en savoir un peu plus sur votre musée récemment inauguré ?

La création du centre culturel Salem Bin Ham a pour but de renforcer les piliers du patrimoine émirien authentique et ses dimensions culturelles, présentes et futures. Il incarne la construction sociale avec toutes ses valeurs et attributs spirituels qui forment son tissu cohésif dans lequel les nobles significations de la tolérance renouvelée apparaissent à travers les époques successives de l’Histoire. 

La culture fait partie de votre quotidien, mais l’homme qui connaît une success story dans son entreprise est aussi un exemple pour la jeunesse, quel est votre secret ? 

Un seul secret : le travail basé sur l’honnêteté est voué au succès ! 

Comment voyez-vous l’avenir des EAU ? 

Les EAU ont un avenir radieux. Nous avons ont une situation géographique unique, un leadership avisé, un système financier stable avec un grand intérêt pour les affaires et le commerce. Nous cherchons toujours à transformer les défis en opportunités. 

 

SHEIKH MUSALLAM SALEM BIN HAM EN COMPAGNIE DU CHEF DE L’ETAT DES EMIRATS ARABES UNIS, SHEIKH MOHAMMED BIN ZAYED AL NAHYAN ET L’EMIR DE DUBAÏ, SHEIKH MOHAMMED BEN RACHID AL MAKTOUM

 

 

 C’est l’anniversaire de la constitution des Émirats Arabes Unis…  Que représente la fête nationale pour vous ?

Cette fête est un symbole de gloire et de fierté. Une fête qui rend hommage aux efforts déployés par le grand peuple des Émirats Arabes Unis, qui grâce à lui, les progrès continuent d’évoluer dans la prospérité d’année en année. 

 Quel message voulez-vous transmettre à la jeunesse Imarati ? 

Efforcez-vous toujours de faire grandir le nom des Emirats Arabes Unis. Continuez de persévérer dans l’éducation, dans l’apprentissage, dans la culture. Un peuple instruit et éclairé ne peut que faire avancer positivement les choses.  

 Votre groupe semble opérer dans de nombreux secteurs d’activité, que manque-t-il encore au puzzle ?

Au sein du Groupe Bin Ham, nous travaillons sur de  grandes transformations internes et externes, en entrant notamment dans de nouveaux domaines d’investissement offerts par l’activité économique croissante des EAU.

 Comment expliquer l’engouement autour des entreprises familiales aux EAU (family business) ? 

 Les entreprises familiales aux EAU représentent environ 90% du nombre total d’entreprises privées dans le pays, et cela découle de nos coutumes et traditions qui placent la famille au premier plan. Nous renforçons ainsi les liens familiaux. 

  Vos fils sont très présents dans votre vie professionnelle… Quelles valeurs partagez-vous ? 

L’humanitaire, l’éducation, le sport et la préservation du patrimoine…Ce sont des valeurs qui ont été transmises de générations et auxquelles nous tenons particulièrement.

 

[slide-anything id=’16678′]

 

 

 

0 commentaires
0 PinterestEmail

Photographe à la sensibilité à fleur de peau, Christian Mamoun sillonne de sentiment en sentiment, d’émotion en émotion , et fige l’instant selon ce que lui dicte son coeur. Après « Home », il s’expose à Paris avec un nouveau projet : « I want him to be Ocean ». Un océan de plaisir pour les yeux. Découverte. 

1. Pourquoi « I want him to be Ocean »?

J’étais allongé dans mon appartement parisien au 6 eme etage sans vis a vis, un 5 a 7 de jeudi pluvieux, avec une femme que je connaissais à peine.  Entre nous il n’ y avait que du désir, peut être un prétexte de plus pour ne pas être seul. Nous étions d’accord qu’il n’y avait pas d’amour pourtant l’amour était au coeur du sujet.  Après un long silence, elle dit dans le calme: « if i ever fall in Love i want him to be ocean and i want to be ocean for him » (si un jour je tombe amoureuse je veux qu’il soit la mer et je veux être l’océan pour lui). On ne s’est pas revus beaucoup de fois après cet après midi. Mais sa phrase m’accompagne, je la trouve à la fois romantique et menaçante. L’amour qui peut te noyer quant il y en a trop et sans lequel tu ne peux pas vivre. La métaphore avec l’eau est bien trouvée et l’eau de la mer non buvable mais avec tellement de bienfaits, me semble une bonne image.

2. Comment vous viennent les envies d’exposition ? Du thème, des photographies ?

Les expositions sont des suites logiques à mon travail d’artiste. Une photo existe seulement si elle est regardée et l’exposition est la façon la plus classique de faire vivre mes images. Pour ce premier solo show nous avons décidé de regrouper plusieurs extraits de séries sous le nom de « I want him to be ocean ». Dans le futur, je dévoilerai toutes les séries  au public. Mon travail tourne toujours autour de l’intimité et la recherche d’identité, que ce soit a travers la décorations d’appartements avec un vrai partie pris en terme d’aménagement ou des corps en pleins questionnement de genre sur des statues parisiennes.

3. D’où vient l’inspiration ? Qui sont vos modèles ?

Mon inspiration vient de la vie quotidienne, le réalité dépasse de loin la fiction quant on garde un oeil attentif. J’existe dans la photographie entre réalité et fantasme du fait que je choisi mes sujets et cadres bien ancrés dans la réalité mais qu’une fois le cadré et les diverses paramètres choisi je laisse liberté absolue au model. D’ailleurs je tiens à ce que les personnes qui sont sur les photos aient l’opportunité de s’exprimer par rapport à la photo que nous avons fait ensemble. Ces conversations sont à voir sur mes réseaux sociaux et je recommande vivement à toute personne qui s’intéresse à mon travail d’y jeter un coup d’oeil et d’écouter.

4. Qu’est ce que vous aimez capturer avec votre appareil?

Je crois , dans le fond que toutes mes images , sont en fait des auto portraits, la photo est bonne seulement quant je deviens miroir de mon modèle et que le modèle devient mon miroir. En se reflétant ainsi l’un dans l’autre et en profitant du coup de foudre temporaire qui ne peut avoir lieu seulement le temps du déclenchement de la prise de vu, il nous est parfois possible de vivre des moments de grâce dont la photo témoignera.

5. Comment est né votre amour pour la photographie ?

La photographie est l’outil les plus puissant que nous avons à disposition pour raconter une histoire car elle condense une réalité en une seule image. Une bonne photo se comprend sans avoir besoin d’ajouter des explications.
C’est en cela que j’y ai trouve mon médium de prédilection dans mon d’expression artistique.
je raconte l’histoire de ma génération de nos questions, fêtes excessives et recherches comme le faisait les peintres a leur époque et me joint a la tradition picturale avec les moyens visuels de mon époque.

6. Quelle est la photographie parfaite selon vous ?

Une bonne oeuvre d’art est suffisamment attirante visuellement pour qu’elle me donne envie de la regarder et suffisamment profonde pour qu’elle nourrit mon âme et mon esprit une fois que je l’ai plus devant mes yeux.
Il y’as pas de vérité absolue a ce sujet, juste différentes approches qui sont tout autant respectables. Pour moi le contenu et la théorie jouent un rôle aussi important que l’aspect esthétique. Ça doit se tenir en équilibre.

7. Quels sont vos projets ?

La grande partie de mon oeuvre est un travail dans la continuité que j’expose de façon ponctuelle en galerie, ça permet de faire le point, d’aller à la rencontre du public et d’avoir des retours parfois étonnants. Mes projets sont donc en évolution constante si vous avez envie de leur rendre visite de temps à autre je vous invite à me suivre sur les réseaux pour être au courant des prochaines points de rendez-vous .
0 commentaires
0 PinterestEmail

Hashtag le cinéma c’est tout, voilà la signature de cette édition du festival Red Sea Films de Jeddah en Arabie Saoudite, qui a déroulé son tapis rouge depuis hier et jusqu’au 10 décembre. Le cinéma c’est tout et tout Hollywood et Bollywood ou presque a fait le déplacement pour fouler ce tapis flamboyant par essence.

Sharon Stone, sublime en robe de tutu
L'actrice indienne Priyanka Chopra
Mohammed Al Turki et Shah Rukh Khan
L'icone du cinéma égyptien Youssra
L'actrice française Mélanie Laurent
L'actrice Hispano-tunisienne Hiba Abouk
La légende du cinéma égptien Houcine Fahmi et son épouse

Sharon Stone, Priyanka Chopra, Freida Pinto, Andy Garcia et bien d’autres célébrités du cinéma ont fait le déplacement jusqu’à la capitale saoudienne pour présenter des films ou représenter le cinéma américain. L’actrice et activiste américaine de 64 ans a enflammé le majestueux Ritz Carlton de Jeddah, dans une robe nude en tutu, la crinière toujours ébouriffée et le visage éclatant, face à Oliver Stone qui lui a livré un discours on ne plus engagé, « Vous voyez les changements qui arrivent ici, les réformes. Je pense que les gens qui jugent trop sévèrement devraient venir visiter cet endroit et voir par eux-mêmes ». L’acteur indien Shah Rukh Khan, le réalisateur américain Guy Ritchie, l’icône égyptienne Youssra et la cinéaste libanaise Nadine Labaki ont foulé l’étonnant tapis rouge.

A sa seconde édition seulement ce jeune festival porté par Mohammed Al Turki entre autre relève un gros défi cette année après une première édition menée difficilement en plein covid. Red Sea Film festival s’est ouvert hier sur la comédie romantique de Shekhar Kapur  » What’s love got to do with it ?  » incarnée par Lily James et mettra son clapet de fin avec le film saoudien « Khaled Fahd ».

Le cinéaste Oliver Stone et son épouse avec Le CEO du Red Sea film festival Mohammed Al Turki et la présidente du conseil d’administration de la Fondation du festival Jumana Al-Rashed

 

0 commentaires
0 PinterestEmail

 

 

Jury de la 19ème édition du Festival International du Film de Marrakech, la réalisatrice Laila Marrakchi a choisi de célébrer le courage des jeunes cinéastes et les gestes de cinéma en décernant des prix pointilleux, sous le regard bienveillant d’un Président au supplément d’être : Paolo Sorrentino et aux côtés d’acteurs et réalisateurs du monde. Rencontre avec une cinéaste de l’image et de l’émotion pour parler des coulisses d’un Jury.

1.En tant que cinéaste à la vision bien précise, réalisatrice aux films viscéraux, comment regardez-vous un film aujourd’hui ? Est-ce le regard de la professionnelle ou de la spectatrice qui l’emporte ?

Je regarde toujours le film en tant que spectatrice. Je regarde un film avec une certaine curiosité et toujours avec une certaine forme d’émerveillement. Comme une adolescente ou une petite fille qui regarde un film ! Après, j’avoue que mes goûts ont changé. Avant j’étais à l’aise avec le cinéma de divertissement. Aujourd’hui, je cherche des films qui me font réfléchir, des films qui me font découvrir de nouvelles expériences, qui sont dans une certaine forme de radicalité. Je cherche autre chose dans l’expérience du cinéma. C’est charnel le cinéma, ce n’est pas intellectuel. C’est avant tout l’émotion qui parle. Sensitif.

2. Est-ce que vous avez toujours eu une idée précise du genre de cinéma que vous vouliez faire ?

« J’aime les tournages, c’est là où est la vie »

Les courts métrages sont un exercice. C’est vrai. Après, quand j’y pense, dans « 200 dhs », c’est l’histoire d’un petit garçon qui veut partir de chez lui, d’aller explorer le monde. Il y a toujours quelqu’un qui part, il y a toujours quelqu’un qu’on laisse. Il y a des thématiques inconscientes qui reviennent, sous des formes différentes. Les courts métrages parlaient de milieux qui n’étaient pas le mien. « Marock » était vraiment un cahier de souvenirs de mon adolescence. Je pense qu’on évolue, que la vie nous fait grandir, nous change. Entre « Marock », « Rock the Kasbah » et maintenant, je ne suis plus la même. Je suis enrichi par plein de choses.

3.Il y a l’image mais il y a l’histoire. Quel est votre rapport à l’écriture, est-ce que vous écrivez tout en amont ou vous permettez vous de cherche et d’improviser pendant le tournage ?

 

J’ai du mal avec l’écriture. J’aime bien mais je n’aime pas ! (Rires). Ce n’est pas l’étape que je préfère, l’écriture pour moi est juste une base. J’aime fabriquer, filmer, j’aime être avec les acteurs, je suis quelqu’un qui écrit par l’image, c’est là où je me sens le mieux. Les mots, l’écriture me rappelle l’école. J’aime écrire des choses, j’en ai besoin mais à un moment donné, l’écriture scénaristique m’enferme. J’ai l’impression d’être dans une prison et j’aime casser cette prison pour revenir à une intuition première, celle de faire un film. Quand on me demande d’écrire et réécrire, je perds confiance, je m’éloigne de mon intuition première ! C’est vraiment une étape douloureuse pour moi, cette solitude. Aujourd’hui je travaille avec des scénaristes, je préfère écrire à plusieurs, être dans ce ping-pong contant. J’aime les tournages, c’est là où est la vie. Aujourd’hui ça ne m’intéresse pas de filmer mon scénario, j’ai une base et je vois quoi en faire, où je vais pousser les limites, où trouver quelque chose de nouveau.  Un jour, on m’a dit quelque chose de très vrai : « On ta paye pour chercher ». Et c’est vrai, on n’est pas censés tout savoir.

4.Vous avez réalisé quelques épisodes de séries à l’image du Bureau des Légendes ou The Eddy`. Comment on s’approprie une histoire qui n’est pas la nôtre, comment vous laissez votre emprunte dans une expérience à plusieurs ?

J’y trouve toujours mon compte, quelque chose de beau. Déjà je sors de mon statut de réalisatrice marocaine. Je ne suis pas juste une réalisatrice marocaine, je suis réalisatrice tout court qui peut raconter des histoires qui se passent en France ou aux Etats-Unis. Je m’attache à l’humain. Je me raccroche aux émotions avant l’identité. On est dans une époque où on ne parle que d’identité. Il faut arrêter avec ça, il faut sortir de son identité parce que l’identité est multiple. Faire des séries a été un vrai affranchissement. Je me suis dit que j’étais capable de raconter des histoires ailleurs, de diriger en français et en anglais.

5.C’est comme cela qu’est née l’envie de réaliser une série ?

Oui et mon documentaire aussi. J’ai eu envie d’explorer la sexualité de femmes casablancaises. On est une belle équipe, on écrit à plusieurs et Sofia Alaoui réalise. Je trouvais que ça avait du sens, elle a l’âge des protagonistes, elle vit au Maroc. C’était important de partager nos regards. Je suis toujours à l’affût de regards authentiques.

6.« Casa Girls » est le prochain projet. Comment on passe de l’écriture d’un film à celui d’une série à plusieurs épisodes ?

 

J’adore travailler en groupe. L’égo ne m’intéresse pas. J’aime l’effervescence que ça fait. L’avantage des séries c’est qu’on est en collectif. J’aime écrire avec une française et un tunisienne, qui ne connaissent parfois rien à la réalité marocaine. Cela permet de débattre, discuter, aller vers l’universel.

7.Comment donnez-vous naissance à des personnages aussi forts et loin des clichés ?

J’aime les gens ! Je passe ma vie à regarder les être humains, à parler aux gens. J’apprends des gens. J’ai la chance d’être traversée par plein de cultures. De voyager. Depuis que je suis petite, j’observe les gens. C’était mon jeu préféré. Je regarde, je ressens. Et je prends. C’est comme ça que je me nourris.

8.La musique est un personnage à part entière dans vos films. Est-ce que le choix de la musique est présente dès l’écriture ?

 

Je me pose la question de la musique très tôt dans le processus d’un film, absolument. Je suis en train de changer. J’ai moins envie de travailler de cette manière-là. Je trouve que la musique est trop présente dans mes films. Jeune, la musique était omniprésente et c’est ce qui m’a permis de rêver, d’imaginer. J’écoute de la musique constamment. Aujourd’hui, j’ai envie d’utiliser la musique plus subtilement.

0 commentaires
0 PinterestEmail

Le nouvel ambassadeur de la France a été nommé. Il s’agit de Christophe Lecourtier qui prendra ses fonctions après l’approbation de Rabat.

Christophe Lecourtier vient ainsi remplacer Hélène Le Gal, qui a quitté depuis septembre dernier son poste.
Sa nomination pourrait réchauffer les relations entre Paris et Rabat et relancer la coopération dans le domaine de la technologie et des énergies renouvelables.
Avant le Maroc, Christophe Lecourtier avait été ambassadeur de France en Australie, entre 2014 et 2017. Il a ensuite dirigé le Cabinet de l’ancien ministre des Finances sous le gouvernement du Président Macron. Son parcours de formation est d’un très haut niveau universitaire. Christophe Lecourtier a fréquenté les prestigieuses  instituts de formation à savoir, l’École Normale Sup, l’ENA en passant par Sciences Po Paris.
Décidément l’Élysée aura sélectionné pour sa Représentation diplomatiquement, un profil d’ambassadeur aux multiples casquettes, entre un grand Expert de la Finance de gouvernance et son expérience pointue dans le monde de la Politique et la diplomatie de grande
envergure.
Le nouvel ambassadeur en attente de son Accréditation officielle de Rabat est âgé de 60 ans.
0 commentaires
0 PinterestEmail
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter Lire Plus

Politique de confidentialité & de cookies
-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00