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octobre 19, 2023

La 14e édition du Marathon International de Casablanca prend d’assaut la ville le dimanche 29 octobre 2023, prête à animer les rues de la métropole depuis le départ du complexe sportif Al Amal.

 »Nous essayons d’avoir plus de participants à la course que les années précédentes en faisant participer de nombreux athlètes »

L’événement, fruit d’un partenariat entre la commune de Casablanca et un ensemble de partenaires majeurs, dont la Wilaya de la région de Casablanca-Settat, le Conseil de la Région de Casablanca-Settat, le Conseil Préfectoral de Casablanca, la Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme à travers la ligue d’Athlétisme de Casablanca et la société de développement local, Casablanca Events & Animation, promet d’être une journée de célébration sportive et d’engagement citoyen.

« Le Marathon International de Casablanca vise à mettre en lumière les atouts de la ville dans un cadre sportif et citoyen, et est l’aboutissement d’une collaboration institutionnelle remarquable« , indique un communiqué des organisateurs. Selon le communiqué, le choix de la date de cette manifestation annuelle a été minutieusement planifié pour garantir des performances optimales des coureurs, tout en prenant en compte les conditions climatiques favorables du mois d’octobre. Dans cette optique, les épreuves du Marathon International de Casablanca sont diversifiées et ouvertes à tous, comprenant le Marathon, le Semi-marathon, le 10 Km et la Kids Run. Les parcours, certifiés par un expert catégorie « A » de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF), débuteront et se termineront au Complexe Sportif Al Amal. 

Le Marathon, le Semi-marathon et le 10 Km sont ouverts à tous les participants âgés de 17 ans et plus, licenciés ou non. La Kids Run offre également aux jeunes coureurs âgés de 6 à 14 ans la chance de montrer leurs talents et compétences dans le quartier des sports de la ville, sous les regards fiers et les encouragements des parents.

 »Marathon Citoyen »  soutien symbolique pour les victimes du séisme d’Al Haouz

Dans ce contexte,  Mohammed Jouahri le Directeur Général de Casablanca Events & Animation» a expliqué que l’expression de  »Marathon Citoyen » est hautement symbolique en soutien aux victimes du séisme d’Al Haouz.

 

Mohammed Jouahri a également appelé les Casablancais à ne pas gêner le marathon et à éviter d’utiliser les voitures ce jour là.  »Nous essayons d’avoir plus de participants à la course que les années précédentes en faisant participer de nombreux athlètes » a affirmé le Directeur Général de « Casablanca Events & Animation».

 

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La reine Rania de Jordanie partage un post sur Instagram pour dénoncer l’escalade du conflit entre Israël et Gaza, exprimant que les actions israéliennes ne sont pas une légitime défense. D’un autre côté, les membres de la famille royale britannique décrivent les actes qui ont frappé la région de terrorisme.

La reine Rania de Jordanie a exprimé son opposition aux actions d’Israël via sa story Instagram le 12 octobre 2023. En réponse aux opérations à Gaza, qu’Israël considère comme de la légitime défense, la reine Rania a écrit que cette défense ne pouvait être légitime pour une puissance occupante. Née au Koweït de parents palestiniens, la reine a partagé des vidéos et des images déchirantes montrant les souffrances causées par les bombardements à Gaza.

Le conflit en cours a eu des conséquences dévastatrices, entraînant la perte de nombreuses vies. Plus de 2 300 Palestiniens ont perdu la vie lors des frappes aériennes israéliennes en représailles. De l’autre côté, 1 400 Israéliens ont été touchés. Aujourd’hui, Gaza est soumise à un blocus total, ce qui a entraîné une pénurie de carburant, de nourriture et d’eau. Cette situation a eu un impact humanitaire sévère sur la population civile, dont la vie quotidienne est gravement perturbée. Israël a affirmé que les restrictions ne seront levées que lorsque le Hamas libérera tous les otages. Cette impasse aggrave encore la situation et suscite des préoccupations quant à la crise humanitaire qui sévit dans la région.

 

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Queen Rania Al Abdullah (@queenrania)

 

Les membres de la famille royale britannique ont aussi réagi à la situation. Le roi Charles a condamné les actes du Hamas et exprimé ses condoléances pour les victimes de la violence. Il a qualifié ces actes de terrorisme de manière claire et sans équivoque. De même, le prince William et la princesse Kate ont également adopté une position ferme contre les actions du mouvement islamiste et nationaliste palestinien.

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Barceló Hotel Group investit plus de 80 millions d’euros dans l’acquisition et la rénovation complète de deux établissements situés à Casablanca et Rabat. La chaîne hôtelière espagnole la plus présente au Maroc, gère actuellement huit hôtels implantés dans six villes.

Barcelo Casablanca

Barceló Hotel Group annonce un investissement de plus de 80 millions d’euros dans l’acquisition et la rénovation future de deux hôtels 5 étoiles à Casablanca et Rabat, anciennement commercialisés sous la marque Farah, offrant respectivement 279 et 192 chambres. Au cours des prochains mois, un projet ambitieux sera mis en œuvre pour transformer complètement les deux hôtels, qui devraient potentiellement être commercialisés sous la marque Royal Hideaway, dans le cas de l’hôtel de Casablanca, et sous la marque Barceló pour l’hôtel de Rabat. Le groupe hôtelier Barceló introduirait ainsi la marque phare de luxe Royal Hideaway au Maroc et devrait prochainement être présent dans le pays avec ses quatre marques : Royal Hideaway, Barceló, Occidental et Allegro. Ce plan d’expansion confirme l’engagement de l’entreprise en faveur du développement touristique et économique du Maroc, la positionnant en tant que leader de l’industrie hôtelière espagnole dans le pays, avec actuellement 8 hôtels répartis sur 6 villes avec plus de 1 600 chambres.

Barceló Palmeraie

Un engagement d’expansion stratégique au Maroc

Barceló Hotel Group poursuit son plan d’expansion au Maroc avec en plus de l’acquisition de deux établissements 5 étoiles situés dans les villes de Casablanca et Rabat. l’ouverture d’un troisième hôtel du Barceló Hotel Group à Casablanca, où la chaîne hôtelière gère déjà deux établissements : Barceló Anfa Casablanca 5* et Barceló Casablanca 4*. Depuis l’arrivée de Barceló Hotel Group au Maroc en 2006, la société a investi plus de 150 millions d’euros dans l’acquisition, la rénovation et le repositionnement de plusieurs hôtels en collaboration avec ses partenaires locaux. Actuellement, Barceló Hotel Group est la société hôtelière espagnole la plus présente dans le pays, gérant 8 hôtels répartis sur 6 villes – Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès et Agadir – avec plus de 1 600 chambres. Cela a un impact significatif sur le développement économique et social de ces villes, créant plus de 1200 emplois directs et de nombreux autres indirects.

« Le Maroc est un pays stratégique pour l’expansion de notre société. Nous sommes très heureux de l’acquisition de ces deux nouveaux hôtels qui nous permettent d’être présents à Rabat, la capitale du pays, et de renforcer notre leadership à Casablanca. Notre objectif est de continuer à nous développer dans le pays et d’ajouter de nouveaux hôtels à notre portefeuille, principalement des établissements 4 et 5 étoiles, tant dans le segment vacances que dans le segment urbain, là où nous sommes déjà présents, ainsi que dans de nouvelles destinations. » Raúl González, CEO de la région EMEA pour le Barceló Hotel Group 

Barceló Tanger

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Ariana Grande pose pour une photo

Après deux ans de mariage, le couple se sépare, et pour Ariana Grande, il était aussi question de céder un montant de 1,25 millions de dollars à Dalton Gomez. Au moment de leur union, les deux célébrités se sont mis d’accord sur des termes qu’Ariana Grande et Dalton Gomez doivent honorer après le divorce.

Ariana Grande pose pour une photo suivant son partenariat avec une marque de produits de beauté

Ariana Grande pose pour une photo suivant son partenariat avec une marque de produits de beauté

L’histoire entre Ariana Grande et Dalton Gomez est terminée, l’ancien couple a mis fin à son mariage en février 2023. Ce divorce, dont toutes les procédures se sont déroulées sans aucune animosité entre les deux personnages, a coûté plus d’un million de dollars à Ariana Grande. Les termes de ce divorce ont été définis lors d’un accord prénuptial signé au moment de l’union. Le couple qui s’est formé en janvier 2020 a rencontré des épreuves et des difficultés au niveau personnel, comme le soulignent des proches de de l’actrice et chanteuse née en Floride.

Rester de bons amis, c’est l’objectif d’Ariana Grande et Dalton Gomez qui avaient pensé aux moindres détails en signant leur accord prénuptial. Aujourd’hui, les deux personnages semblent réussir à tourner la page de leur précédente union. L’actrice derrière le rôle de Cat Valentine dans la série « Victorious » et l’agent immobilier de luxe, après avoir annulé leur alliance suivant une décision commune, relancent leurs vies amoureuses chacun de son côté. Ariana Grande sort avec l’acteur Ethan Slater depuis plusieurs mois, et de son côté, Dalton Gomez a été aperçu avec l’actrice Maika Monroe.

En plus des 1,25 millions de dollars que son ex-mari reçoit, l’accord prénuptial qu’ils avaient signés, donne à Dalton Gomez le droit de 50% de la valeur de la maison dans laquelle ils vivaient à Los Angeles, et Ariana Grande a dû également couvrir les frais administratifs de ce divorce. Les deux personnages peuvent garder possession des biens personnels que chacun aurait acquis avant et durant les deux ans de mariage qui les ont liés, en ce qui inclut, pour Ariana Grande, ses précieux bijoux, sa voiture et un tableau peint par Yoshimoto Nara. L’actrice et chanteuse dont la richesse s’élève à plus de 240 millions de dollars a aussi accepté de partager la décoration de la résidence avec l’agent immobilier qui détient, de son côté, un patrimoine dont la valeur est estimée à plus de 20 millions de dollars.

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Dans le monde glamour et éblouissant de la pop musique, une tendance émergente suscite l’émerveillement du public et des fans : les performances mère-fille sur scène. C’est un phénomène qui gagne en popularité, réunissant les générations autour de la passion commune pour la musique, la danse et le spectacle. Des icônes mondiales telles que Madonna, Jennifer Lopez et Beyoncé ont ouvert la voie, créant ainsi un héritage musical vivant à travers la scène.

Alors que Madonna vient de donner le coup d’envoi de sa tournée mondiale intitulée « The Celebration Tour », le show a été marqué par une performance spéciale à  Londres, dans laquelle la star de la pop a invité ses filles Lourdes et Estere sur scène, offrant au public un spectacle époustouflant. À seulement 11 ans, Estere a impressionné les fans de la queen de la pop, avec une chorégraphie de voguing sur le titre emblématique de sa mère, « Vogue », vêtue d’un total-look Versace.

En février 2020, lors du Super Bowl, Jennifer Lopez a créé l’événement en invitant sa fille, Emme, sur scène pour chanter avec elle le tube « Let’s Get Loud ». À 11 ans seulement, elle s’est retrouvée à performer devant près de 110 millions de téléspectateurs. Les coulisses de ce show inoubliable ont été partagées dans une vidéo émouvante, montrant les liens forts qui les unit.

NFL Football – Super Bowl LIV Halftime Show – Shannon Stapleton – UP1EG23057MUX

Notre chère Queen Bee a également intégré sa fille, Blue Ivy, à sa dernière tournée. Lors du show « Renaissance World Tour », Beyoncé a invité son aîné à se joindre à elle sur les chansons « My Power » et « Black Parade ». À l’âge de 11 ans, Blue Ivy a ébloui le public avec sa présence scénique et sa chorégraphie impressionnante. Cette collaboration mère-fille a capturé l’essence de l’unité familiale à travers la musique.

ATLANTA, GEORGIA – AUGUST 11 – (Photo by Kevin Mazur/WireImage for Parkwood)

À travers ces performances mère-fille, une nouvelle génération de talents se révèle au monde, apportant un vent de Girl Power à travers ces représentations légendaires. On est fan ! Alors que ces jeunes artistes continuent de se développer et de s’épanouir, le monde attend avec impatience de voir comment elles façonneront leur avenir, dans l’industrie musicale – ou dans un autre domaine.  

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La capitale belge a été témoin d’une soirée empreinte de grâce et de mélancolie, alors que le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa a offert au roi Philippe et à la reine Mathilde un voyage envoûtant dans le monde du fado. La deuxième journée de la visite d’État du président portugais en Belgique s’est conclue par ce geste de courtoisie, soulignant ainsi l’importance de l’amitié entre les deux nations.

Le roi Philippe et la reine Mathilde assistent au concert de fado organisé par le président portugais (Photo : Frederic Andrieu/Agencepeps/Content Curation/ABACAPRESS.COM)

Environ 50 000 ressortissants portugais ont élu domicile en Belgique, créant ainsi des liens culturels et sociaux forts entre les deux pays. La visite d’État du président Rebelo de Sousa a été l’occasion idéale de renforcer ces liens et de célébrer la richesse de la culture portugaise.

Mercredi soir, les Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles se sont transformés en un havre de mélodies mélancoliques, le fado remplissant l’air de son charme unique. Le président portugais a choisi de faire découvrir ce genre musical emblématique aux souverains belges. Accueillis chaleureusement, le couple royal a été conduit dans une atmosphère de romance et de passion, des émotions qui sont au cœur du fado.

Ce genre musical portugais imprégné de tristesse et de nostalgie, a été interprété par des artistes renommés, captivant l’audience par des voix et des mélodies envoûtantes. Cet échange culturel témoigne de l’importance de la compréhension mutuelle et de l’appréciation des héritages culturels respectifs.

 

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Le forum Wexchange vient de tenir sa seconde édition à Casablanca sous le thème de l’innovation sociale. Trois questions à Tarik Maaroufi, Directeur Général de la Fondation Abdelkader Bensalah, initiatrice de l’événement. 

« Parmi nos priorités sont les nouvelles générations de projets portés par des faiseurs de changement partout au Maroc »

Lorsque le progrès économique est strictement lié au progrès social, l’innovation sociale, par définition, devient un moteur de croissance économique. La Fondation Abdelkader Bensalah, consciente des défis de ce processus de changement de pratiques et de ses opportunités, consacre le Forum WeXchange 2023 à l’éducation, la santé, l’inclusion, la culture et l’environnement, des secteurs à transformer grâce à l’innovation sociale. Le Directeur Général de la fondation, Tarik Maaroufi, explique les causes de l’élaboration du Baromètre de l’Innovation Sociale au Maroc (BISM) et de la célébration des acteurs inspirants avec la remise des prix de la Moroccan Social Innovation Awards Ceremony, note l’importance de considérer l’innovation sociale en tant que culture, et cite l’exemple du drame d’Al Haouz pour souligner l’importance de celle-ci.

Plusieurs actions ont conduit la Fondation Abdelkader Bensalah à livrer le BISM et à organiser la cérémonie des remises de prix. Selon Tarik Maaroufi, l’étude de l’évaluation de l’état du développement social au Maroc a été lancée par la fondation durant sa première année d’activité, en 2000. Cela a permis de relever les grands défis de l’innovation sociale au Maroc et de reconnaître le rôle du secteur privé afin d’accélérer ce processus. Cette étude, explique Tarik Maaroufi, a aussi permis de travailler sur les priorités comme l’élaboration des programmes d’intégration des nouvelles générations de projets qui essaient de nouveaux business models, la création d’espaces d’échange pour partager des données sur les bilans d’actions et des enseignements afin de créer plus de collaborations, et la reconnaissance des innovations sociales qui doivent être récompensées afin de multiplier les partenariats.

Le Directeur Général de la Fondation Abdelkader Bensalah explique, par la suite, que la transformation durable des problématiques sociales dans tous les secteurs dépend principalement de la multiplication des espaces d’échange, notamment, en produisant des outils comme le BISM. Puis, en insistant sur la construction de dynamiques durables pour transformer les causes des problématique sociales en des opportunités de développement, Tarik Maaroufi cite l’exemple du séisme d’Al Haouz pour démontrer que l’approche caritative n’est pas suffisante, malgré sa capacité à répondre aux urgences et à instaurer de la confiance entre les différents acteurs de l’innovation sociale.

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Sherika De Armas, le mannequin élue Miss Mundo Uruguay en 2015 pour représenter son pays au Miss Monde de la même année, est morte d’un cancer du col de l’utérus, une maladie qu’elle avait combattu pendant deux ans. L’uruguayenne avait 26 ans.

Le vendredi 13 octobre 2023, la mort a emporté Sherika De Armas qui avait attrapé un cancer du col de l’utérus il y a deux ans, une maladie qu’elle a combattu jusqu’au moment où elle a perdu sa dernière bataille. Son décès a provoqué une grande émotion dans l’entourage de l’ancienne Miss Mundo Uruguay.

En apprenant la disparition de Sherika De Armas, plusieurs personnes de son entourage, dont d’autres candidates à Miss Monde, partagent leurs témoignages. Mayk De Armas, le frère de la défunte, souhaite la paix à l’âme de sa sœur en partageant un message sur les réseaux sociaux : « Envole-toi très haut, petite sœur, et à jamais ». La Miss Uruguay actuelle, Carla Romero, rend également hommage à l’ancienne candidate à Miss Monde. Sur Instagram, elle écrit que Sherika De Armas était « l’une des plus belles femmes » qu’elle n’ait jamais rencontrées dans la vie. 

 

Ses actions de bénévolat auprès de nombreuses associations luttant contre les cancers infantiles font d’elle une femme engagée. Dans sa vie, en plus de ses engagements, Sherika De Armas donnait de l’importance aux concours de beauté. Elle n’avait que 18 ans, lorsqu’en 2015, elle a représenté son pays en tant que candidate à Miss Monde, et elle était l’une des plus jeunes candidates à entrer en compétition cette année-là. Bien qu’elle était en dehors des Top 30 des finaliste de ce concours, Sherika De Armas ne s’est pas arrêtée à la compétition à Miss Monde 2015. Elle a tenu à poursuivre ses rêves et ses volontés, notamment, dans la mode et le mannequinat. Auparavant, celle qui possédait un institut de beauté avait expliqué comment elle aimait « tout ce qui touche à la mode » et qu’elle était très heureuse de son expérience qui a toujours été pleine de défis.

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Le 17 octobre 2023, un voyage fascinant a débuté au Barceló Anfa de Casablanca. Ce voyage a plongé les invités au cœur de l’innovation sociale, mais sans philosophie ni poésie. Au lieu de cela, il s’est concentré sur les faits, les défis et les opportunités. Le forum WeXchange a été l’épicentre de cette exploration.

Un des panels du Forum Wexchange pour l’innovation sociale initié par la fondation Abdelkader Bensalah

L’éducation, la santé, l’inclusion, la culture et l’environnement ont été au cœur des discussions lors de WeXchange 2023. Des personnalités éminentes ont partagé leurs visions pour transformer ces domaines, invitant les panélistes à s’engager dans ce débat crucial. Parmi les intervenants figuraient des leaders de divers secteurs.

L’Innovation Sociale au Maroc : Un Voyage au Cœur des Défis et des Solutions

Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a connu des avancées significatives dans divers domaines. Cependant, ces progrès s’accompagnent de défis persistants qui ne peuvent être ignorés. C’est l’un des points communs de la vision partagée par les participants du premier panel de WeXchange.

La Voix de Mohammed Benmoussa

Mohammed Benmoussa, économiste et ex-membre de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), s’est exprimé avec une clarté éloquente sur les inadéquations entre les politiques publiques et le nouveau modèle de développement. Il a identifié des défis majeurs, notamment la croissance économique et l’équité sociale. Mohammed Benmoussa a souligné que « la main invisible du marché n’était pas suffisante pour assurer une répartition équitable des richesses ». Il a mis en avant l’indice de Gini, mesurant l’équité sociale, et a noté que malgré des avancées, le Maroc a encore du chemin à parcourir pour réduire cet indice.

Le Plaidoyer d’Abdellatif Kissami pour la Concertation Nationale

Abdellatif Kissami, membre du bureau de la Commission RSE et Diversité à la CGEM, a plaidé pour une concertation nationale afin de résoudre les problèmes dans l’éducation et la santé. Il a pointé du doigt des problèmes tels que l’écart entre l’université et le monde du travail, le budget insuffisant du ministère de la santé, et des taux élevés d’abandon scolaire. Il a appelé à un changement de la vision sectorielle qui prédomine sur l’éducation et à la professionnalisation de ce secteur.

Petra Krylova : La Redéfinition du Succès Sociétal

Dans une vidéo enregistrée, Petra Krylova, Directrice des Recherches Globales de Social Progress Imperative, rend hommage aux progrès réalisés par le Maroc. Elle a aussi souligné que le succès économique et le succès social sont intrinsèquement liés et que l’un ne peut exister sans l’autre. Elle a posé la question essentielle : « À quel point le peuple est-il éduqué et en bonne santé ? » Elle a rappelé l’importance de ne laisser personne derrière dans la quête du progrès.

Salma Kabbaj et la Co-construction du Futur

Salma Kabbaj, Co-fondatrice et Manager d’Impact Lab, a plaidé pour la co-construction du futur. Elle a souligné que la massification de l’éducation, de la santé, de la greentech, et d’autres domaines ne peut se faire sans rupture, innovation et convergence. Salma Kabbaj a mis en avant le rôle des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle dans ces secteurs, tout en appelant à une collaboration efficace entre le secteur public et privé pour relever les défis du nouveau modèle de développement.

Ce premier panel a posé les bases d’une discussion riche et passionnante sur l’innovation sociale au Maroc. Ces leaders et experts ont jeté un éclairage puissant sur les défis, mais aussi sur les opportunités qui se présentent pour bâtir un avenir meilleur pour tous. La suite du forum, avec son deuxième panel et ses discussions simultanées, a continué à explorer les voies de l’innovation sociale au Maroc, créant un espace pour des idées audacieuses et des solutions novatrices. 

L’Innovation Sociale au Maroc : Un Regard sur les Solutions Pratiques

Après un premier panel riche en réflexions et en discussions, le forum WeXchange a continué à plonger dans l’univers de l’innovation sociale lors de son deuxième panel. Au cœur des discussions se trouvaient des solutions pratiques, des approches concrètes, et une vision claire pour un Maroc plus équitable et inclusif.

L’Appel d’Aimane Cherragui et Manal El Abboubi à la Construction d’un Arsenal Théorique

Aimane Cherragui et Manal El Abboubi ont ouvert le deuxième panel avec un appel à la construction d’un arsenal théorique solide pour une meilleure compréhension de l’innovation sociale. Ils ont souligné que la clé pour aborder les défis complexes de la société marocaine réside dans une compréhension approfondie des diverses visions des parties prenantes. Pour y parvenir, ils ont mené des recherches empiriques approfondies, dont les résultats seront disponibles en novembre 2023 sur le site de la Fondation Abdelkader Bensalah.

Le Baromètre de l’Innovation Sociale au Maroc (BISM)

Un point fort de leur présentation était la mise en avant du Baromètre de l’Innovation Sociale au Maroc (BISM), un outil qui vise à évaluer et promouvoir l’inclusion des populations fragilisées. Le BISM se concentre sur les 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, en traçant le progrès réalisé et en identifiant les défis restants.

Des Défis et des Accélérateurs

Aimane Cherragui et Manal El Abboubi ont mis en lumière les défis qui se dressent sur la route de l’innovation sociale au Maroc. Parmi ces défis figurent la mobilisation des ressources humaines et financières, un enjeu critique pour le développement de projets sociaux.

Ils ont également identifié des accélérateurs qui peuvent propulser l’innovation sociale vers de nouveaux sommets. L’un de ces accélérateurs est la nécessité pour les porteurs de projets sociaux de « sortir du discours de la victime et d’adopter des arguments socio-économiques solides ». En mettant l’accent sur l’impact économique positif de leurs initiatives, ils peuvent mobiliser un soutien accru et élargir leur portée.

Cantal Bakker présidente de l’association Pikala grande gagnante de cette édition de Wexchange, reçoit son prix des mains de Kenza Bensalah, en présence d’un diplomate Hollandais

Bouchra Rahmouni et Hicham Khassal : Le Professionnalisme Entrepreneurial

Bouchra Rahmouni et Hicham Khassal ont complété cette vision en encourageant les porteurs de projets sociaux à adopter un professionnalisme entrepreneurial. Ils ont fait valoir que l’innovation sociale est « une formule magique » capable de produire des résultats extraordinaires, notamment dans la promotion des droits des femmes et de l’éducation. Ils ont souligné l’importance de considérer l’innovation sociale comme un outil puissant pour le changement, tout en rappelant que nous devons travailler ensemble parce que nous partageons un destin commun en tant qu’êtres humains.

Le deuxième panel de WeXchange a mis en lumière l’importance de la théorie, de l’évaluation, et de la professionnalisation pour renforcer l’impact de l’innovation sociale au Maroc. Les présentations inspirantes de ces experts ont montré que l’innovation sociale ne se limite pas aux idées, mais qu’elle repose sur des actions concrètes et des solutions pragmatiques. En fin de compte, elles ont renforcé l’idée que l’innovation sociale peut être un catalyseur puissant de progrès, d’inclusivité, et d’un avenir meilleur et plus équitable pour tous.

La co-fondatrice de l’ONG We Speak Citizen, gagnante du prix Inclusion remis par une représentante de LafargeHolcim

WeXchange 2023 : Célébration de l’Innovation Sociale au Maroc et de ses Acteurs Inspirants

Les discussions simultanées sur les thèmes centraux de WeXchange 2023 ont non seulement été le point d’orgue de cet événement, mais elles ont également révélé l’engagement profond des leaders et acteurs dans le domaine de l’innovation sociale au Maroc. Parmi les participants notables se trouvent des figures éminentes telles qu’Asmaa El Hajji, Hamid Bouchikhi, Hassan Ghazal, Karima Mikka, Reda Benjelloun, Nabil Ayouch, Nesma Jrondi et Sarah Diouri. Leur présence a témoigné de l’importance de l’innovation sociale et de la nécessité de rassembler les esprits brillants pour aborder les défis sociétaux actuels.

Lors de la clôture de WeXchange, la remise des prix de la Moroccan Social Innovation Awards Ceremony a eu lieu. Cet événement a mis en lumière et récompensé les projets qui se sont démarqués par leur impact positif sur la société marocaine. La Fondation Abdelkader Bensalah a récompensé l’association Pikala qui a décroché le grand prix. L’Institution Taher Sebti a été distinguée pour l’éducation grâce au soutien des Eaux Minérales d’Oulmès. La coopérative BioZahra a reçu le prix de la santé, parrainé par Atlantasanad Assurances. L’association We Speak Citizen a été honorée pour l’inclusion grâce à LafargeHolcim Maroc. Par ailleurs, l’association Asounfoul a été récompensée pour sa contribution à la culture, avec le soutien de la Fondation Crédit du Maroc, tandis que l’entreprise Ecodôme a été distinguée pour son engagement envers l’environnement, grâce à la Fondation Amane. En outre, l’association Loop for science and technology a reçu un prix spécial du jury offert par Hit Radio.

Associations et ONG primées des Awards de WeXchange de la Fondation Abdelkader Bensalah

Ces récompenses ont non seulement honoré les lauréats, mais elles ont également encouragé d’autres acteurs à continuer leurs efforts en faveur de l’innovation sociale. Elles ont servi de rappel puissant que l’innovation sociale est une force vive au Maroc, prête à créer un changement durable.

En conclusion, WeXchange 2023 a offert un aperçu précieux de l’innovation sociale au Maroc, mettant en évidence à la fois les défis auxquels sont confrontés les acteurs du changement et les opportunités qui s’ouvrent à eux. Ce voyage au cœur de l’innovation sociale s’est révélé à la fois informatif et inspirant, rappelant que l’innovation sociale est un impératif pour le Maroc et, en vérité, pour le monde entier. Le Maroc a montré la voie, et il revient désormais à chaque citoyen, à chaque leader, à chaque innovateur de poursuivre cette mission essentielle. Le forum a clairement établi que l’innovation sociale n’est pas une option ou un choix secondaire. Au contraire, elle promet une richesse partagée par tous.

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