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Ilham Benzakour

Ce 3 février 2025, Lalla Oum Keltoum, épouse de SAR le Prince Moulay Rachid, célèbre son 38ᵉ anniversaire, entourée de l’affection de son époux et de leurs deux fils, le Prince Sidi Moulay Ahmed et le Prince Sidi Moulay Abdeslam.

Depuis son mariage, en novembre 2014, Lalla Oum Keltoum incarne une élégance naturelle et un raffinement discret qui ont conquis le cœur du Prince Moulay Rachid. Ensemble, ils forment un couple princier rayonnant et inspirant, symbole d’harmonie et de modernité. Leur union, scellée lors d’une cérémonie grandiose, pendant trois jours de festivités mémorables au palais royal de Rabat, a été couronnée par la naissance de leur premier fils, le Prince Sidi Moulay Ahmed, né le 23 juin 2016, suivi six années plus tard par son cadet, le Prince Sidi Moulay Abdeslam, venant ainsi perpétuer la lignée royale avec noblesse et fierté.

En ce jour spécial, HOLA! Maroc adresse ses vœux les plus chaleureux à Lalla Oum Keltoum, lui souhaitant bonheur et prospérité auprès de SAR Moulay Rachid et de leurs deux jeunes princes.

SAR le prince Moulay Rachid et son épouse Lalla Oum Keltoum, lui tenant leur petit dernier Moulay Abdeslam et elle avec leur cadet Moulay Ahmed (Photos MAP – DR)

Souhaitez un joyeux anniversaire à SAR Lalla Oum Keltoum et partagez vos impressions sur son élégance et son rôle au sein de la Famille Royale !

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Découvrez comment le Maroc associe football et patrimoine avec la Coupe d’Afrique des Nations 2025. À l’honneur : l’art du zellij marocain, héritage arabo-andalou, qui sublime cet événement sportif.

En décembre 2025, le Maroc sera l’hôte de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), un événement qui promet d’être aussi spectaculaire sur le plan sportif que culturel. Parmi les nombreuses initiatives pour célébrer cet événement, une vidéo promotionnelle a retenu l’attention, mettant en lumière l’art du zellij marocain, véritable joyau du patrimoine national. Ce subtil mariage entre football et tradition artistique offre une opportunité unique de découvrir l’histoire de cet art ancestral, emblématique du Maroc.

Le zellij, un patrimoine au service de la modernité

La vidéo promotionnelle de la CAN 2025 ne se contente pas d’exalter l’engouement pour le sport roi, elle tisse également un lien profond avec le patrimoine culturel marocain. Dans ses images vibrantes, des motifs en zellij ornent les stades, les terrains et les paysages marocains. Les carreaux colorés et les motifs géométriques complexes s’entrelacent pour raconter l’histoire du Maroc, entre tradition et modernité. Cette intégration artistique ne relève pas du hasard : le zellij est un symbole fort de l’identité marocaine. Il reflète non seulement le raffinement artisanal, mais aussi l’esprit d’un pays qui valorise ses racines tout en se tournant vers l’avenir.

Mosquée Al Quaraouiyines à Fès, la plus ancienne université au monde érigée par une femme Fatima Al Fihryia, construite entre 857 et 859, symbole de la civilisation islamique (Photo Getty Images)

Les origines du zellij marocain : un héritage arabo-andalou

L’histoire du zellij remonte à plusieurs siècles. Si ses origines sont souvent attribuées à la civilisation arabo-andalouse, c’est au Maroc que cet art a trouvé son apogée, particulièrement sous les dynasties Almoravide, Almohade et Mérinide. Introduit au Maroc au XIᵉ siècle, le zellij a évolué pour devenir un élément central de l’architecture islamique marocaine. À l’origine, ces mosaïques d’argile émaillée étaient utilisées pour décorer les palais, les mosquées et les médersas. Les artisans, appelés maâlems, façonnaient à la main chaque carreau, avant de les assembler avec une précision mathématique pour créer des motifs hypnotiques. Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, est aujourd’hui reconnu comme un trésor national.

La Medersa Ben Youssef au coeur de la Médina de Marrakech, joyau du patrimoine architectural islamique du Maroc (Photo Getty Images)
Ben Youssef Madrasa, Marrakech, Morocco. (Photo by: Giovanni Mereghetti/Education Images/Universal Images Group via Getty Images)

Des monuments emblématiques du zellij

Le Maroc regorge de lieux où l’on peut admirer l’art du zellij dans toute sa splendeur. Parmi eux, la médersa Bou Inania à Fès, avec ses murs recouverts de motifs élaborés, demeure un chef-d’œuvre incontournable. À Marrakech, le Palais de la Bahia enchante les visiteurs avec ses mosaïques vibrantes qui reflètent l’essence de l’artisanat marocain. Plus moderne, la mosquée Hassan II à Casablanca incarne un parfait exemple de la façon dont le zellij continue de rayonner dans les grandes réalisations architecturales du Maroc contemporain. Ces lieux, chacun à leur manière, rappellent que le zellij est bien plus qu’une simple décoration : il est une expression vivante de l’âme marocaine.

Fontaine du palais Bahia à Marrakech (Photo by: Andia/Universal Images Group via Getty Images)

Un pont entre tradition et sport

En choisissant d’incorporer le zellij dans la promotion de la CAN 2025, le Maroc fait preuve d’une ingéniosité culturelle. Ce n’est pas simplement une compétition sportive que le pays met en avant, mais aussi une vitrine de son héritage unique. Les stades et les espaces qui accueilleront les équipes et les supporters seront, à travers cette campagne, des témoins d’un savoir-faire ancestral qui inspire toujours admiration. Cet hommage souligne également la capacité du Maroc à conjuguer modernité et authenticité. Alors que le football rassemble des millions de personnes à travers le monde, le choix du zellij comme symbole témoigne de l’engagement du pays à partager son histoire et ses traditions avec le reste du continent et au-delà.

Mélita Toscan du Plantier à la Mamounia à Marrakech lors du Festival international du film de Marrakech dont elle est la directrice (Photo BP-Photographe)
Robert De Niro à la Mamounia lors du 17ème FIFM en décembre 2018 à Marrakech (Photo Getty Images)
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La journaliste et ex animatrice de télévision a réuni famille, amis et personnalités proches autour d’une soirée mémorable marquant les quatre ans de la mort de son mari.

Nour-eddine Sail immortalisé par Khalil Nemmaoui, photo accrochée au Cineatlas

C’est au cinéma Ex Colisée, rebaptisé Cineatlas, à Rabat, que Nadia Larguet a rendu un bel hommage à son mari défunt, Noureddine Saïl. Le 15 décembre, date symbolique marquant l’anniversaire de son décès, elle a organisé une cérémonie en toute simplicité, à l’image de l’homme qu’il était. « J’avais besoin de temps pour le faire sereinement », explique-t-elle, ajoutant qu’elle souhaitait une célébration sobre, fidèle à sa mémoire. « Nour-Eddine n’aimait ni les récompenses ni les remerciements, mais je tenais à lui rendre hommage en souvenir des 20 ans passés ensemble. »

Nadia Larguet au micro de la MAP lors de l’hommage qu’elle a organisé pour son mari au Cineatlas

La cérémonie a été un moment fort, où chaque détail a été pensé avec soin. « C’était une salle pleine avec un public de qualité venu rendre hommage à ‘Monsieur cinéma’. Nous avons embarqué le spectateur pour un très beau moment chargé d’émotions. » Dans une atmosphère empreinte de respect, aucun téléphone n’a sonné durant l’heure et quart que dura l’événement. « Le respect absolu jusqu’au bout », se souvient Nadia.

Le choix du lieu était évident pour elle. « Une salle de cinéma s’imposait. » Le Cineatlas, chargé d’histoire et magnifiquement restauré, a offert un cadre parfait pour cet hommage. « Le rendez-vous a eu lieu le jour même du décès de Nour-Eddine, dans un lieu bien connu des rbatis. ». Rayonnante et apaisée, Nadia confie que son optimisme l’a toujours aidée à surmonter les épreuves. « Faire les choses avec sincérité aide à se sentir bien. Le public perçoit cette authenticité. » Elle souligne également l’importance de son entourage : « J’ai la chance d’avoir une famille formidable, un garçon exceptionnel et un cercle rapproché fidèle. J’ai un socle très solide qui me rend sereine. »

Son fils, Souleymane-Alexandre, âgé de 15 ans, a impressionné par sa maturité et sa prestance. « Je suis extrêmement fière de lui. Il a conquis le public par son calme et sa sérénité, s’adressant à eux parfaitement en arabe. » Son intervention, accompagnée d’un montage touchant de moments avec son père, a profondément ému l’assistance.

Nadia Larguet et son fils Suleïman Saïl.

Pour Nadia, cet hommage était essentiel pour préserver la mémoire de Noureddine Saïl. « Il faut rappeler que Nour-Eddine était un homme connu pour son courage, son engagement et sa liberté d’expression. Se souvenir de lui est un devoir. » La réédition de L’ombre du Chroniqueur, un roman lipogramme unique, traduit en arabe, fut l’un des moments marquants de la soirée.

Quant à ses projets futurs, Nadia continue de se consacrer à des initiatives éducatives, notamment la sortie du volume 3 des Étoiles du sport. Avec humour, elle conclut : « Et je prépare aussi mes 52 ans… et peut-être chercherai-je un amoureux qui le vaut bien ! »

Crédit photos : Client Boost Agency

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« Du Cœur à la Main », une spectaculaire exposition qui témoigne de la passion des couturiers milanais et sicilien pour l’artisanat de leur pays. Une Immersion dans le Monde Haute Couture de Dolce & Gabbana au cœur de Paris.

Une scène des créations de la maison de luxe italienne Dolce & Gabbana dans la salle “Fait Main” lors de la visite de presse de l’exposition “Du Cœur à la Main : Dolce&Gabbana” au Grand Palais à Paris, le 9 janvier 2025. L’exposition offre du 10 janvier au 31 mars 2025, une exploration immersive de l’histoire derrière les collections de couture de Dolce & Gabbana. (Photo Getty Images)Images)

Du 10 janvier au 31 mars 2025, le Grand Palais de Paris devient l’écrin majestueux de l’exposition “Du Cœur à la Main : Dolce&Gabbana”. Cet événement unique transforme ce lieu emblématique en un sanctuaire dédié à l’art de la haute couture italienne. S’étendant sur 1200 m², l’exposition est un véritable parcours immersif à travers 10 salles thématiques, où plus de 200 pièces issues des collections Alta Moda, Alta Sartoria et Alta Gioielleria sont exposées. Chaque salle est conçue comme un univers sensoriel distinct, mêlant décors somptueux, projections vidéo, lumières et ambiances sonores. Les visiteurs sont invités à plonger dans un dialogue harmonieux entre l’art et la mode, où chaque création devient une œuvre d’art, révélant l’essence du savoir-faire artisanal italien. Les vêtements, bijoux et accessoires présentés témoignent de l’excellence et de l’audace créative qui ont fait la renommée mondiale de la maison. Les archives, croquis, et vidéos de coulisses enrichissent l’expérience, offrant un aperçu captivant des coulisses de l’univers Dolce & Gabbana.

Une scène des créations de la maison de luxe italienne Dolce & Gabbana dans la salle “Fait Main” lors de la visite de presse de l’exposition “Du Cœur à la Main : Dolce&Gabbana” au Grand Palais à Paris, le 9 janvier 2025. L’exposition offre du 10 janvier au 31 mars 2025, une exploration immersive de l’histoire derrière les collections de couture de Dolce & Gabbana. (Photo Getty Images)
Une scène des créations de la maison de luxe italienne Dolce & Gabbana dans la salle “Fait Main” lors de la visite de presse de l’exposition “Du Cœur à la Main : Dolce&Gabbana” au Grand Palais à Paris, le 9 janvier 2025. L’exposition offre du 10 janvier au 31 mars 2025, une exploration immersive de l’histoire derrière les collections de couture de Dolce & Gabbana. (Photo Getty Images)

La Genèse de la Marque : Un Héritage Sicilien et Milanais

Fondée en 1985 par Domenico Dolce et Stefano Gabbana, la maison de couture puise ses inspirations dans les racines siciliennes et milanaises de ses fondateurs. Dès leurs débuts, Dolce & Gabbana se distinguent par des collections qui célèbrent la femme dans toute sa splendeur, avec des références constantes à la culture italienne. Leurs premiers défilés, comme celui de 1986 où la collection intitulée “Real Women” mettait en avant des silhouettes inspirées de la Sicile, ont immédiatement séduit par leur authenticité et leur sensualité. Le duo continue de marquer les esprits avec des shows grandioses tels que le défilé Alta Moda 2018 au Lago di Como, où les créations somptueuses rendaient hommage à la Renaissance italienne. Le vestiaire de Dolce & Gabbana, reconnaissable par ses corsets sculpturaux, ses imprimés léopard audacieux, et ses robes de dentelle noire, incarne une vision de la mode où l’élégance côtoie la passion. Chaque pièce reflète un attachement profond à l’artisanat, avec un souci du détail et une quête incessante de perfection. Cette exposition au Grand Palais célèbre cet héritage et invite les visiteurs à découvrir le parcours exceptionnel d’une maison de mode devenue icône.

Une scène des créations de la maison de luxe italienne Dolce & Gabbana dans la “sicilien room” lors de la visite de presse de l’exposition “Du Cœur à la Main : Dolce&Gabbana” au Grand Palais à Paris, le 9 janvier 2025. L’exposition offre du 10 janvier au 31 mars 2025, une exploration immersive de l’histoire derrière les collections de couture de Dolce & Gabbana. (Photo Getty Images)
Une scène des créations de la maison de luxe italienne Dolce & Gabbana dans la “Opera room” lors de la visite de presse de l’exposition “Du Cœur à la Main : Dolce&Gabbana” au Grand Palais à Paris, le 9 janvier 2025. L’exposition offre du 10 janvier au 31 mars 2025, une exploration immersive de l’histoire derrière les collections de couture de Dolce & Gabbana. (Photo Getty Images)

De la Vision à la Réalisation : Un Parcours d’Excellence

Depuis leurs débuts, Dolce & Gabbana ont bâti un univers esthétique unique, célébrant l’art de vivre italien. L’exposition “Du Cœur à la Main” au Grand Palais reflète cet engagement envers la beauté et la perfection, avec des pièces d’une qualité exceptionnelle, réalisées à la main. À travers des archives, des croquis originaux et des collaborations artistiques, les visiteurs découvrent l’essence de la marque : un hommage vibrant à la culture italienne et à l’artisanat d’exception. Cette rétrospective au Grand Palais devient ainsi un passage incontournable pour quiconque souhaite s’immerger dans l’univers Dolce & Gabbana.

VisUne scène des créations de la maison de luxe italienne Dolce & Gabbana dans la salle “Art et artisanat de la verrerie” lors de la visite de presse de l’exposition “Du Cœur à la Main : Dolce&Gabbana” au Grand Palais à Paris, le 9 janvier 2025. L’exposition offre du 10 janvier au 31 mars 2025, une exploration immersive de l’histoire derrière les collections de couture de Dolce & Gabbana. (Photo Getty Images)
Une scène des créations de la maison de luxe italienne Dolce & Gabbana dans la salle “baroque” lors de la visite de presse de l’exposition “Du Cœur à la Main : Dolce&Gabbana” au Grand Palais à Paris, le 9 janvier 2025. L’exposition offre du 10 janvier au 31 mars 2025, une exploration immersive de l’histoire derrière les collections de couture de Dolce & Gabbana. (Photo Getty Images)
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Lorsqu’elle parle de son art, son visage s’illumine. Une passion née dans un contexte difficile, mais qui l’a aidée à transformer l’isolement en une aventure artistique inspirante. Installée au Maroc depuis près de dix ans, cette artiste d’origine palestinienne et jordanienne utilise la peinture pour tisser des ponts entre ses racines et son présent.

Une belle pause artistique chargée d’émotion et de profondeur avec l’artiste-peintre Maha A Shanableh, que la galerie Artspace, qui a l’art de savoir exposer les plus belles histoires de création d’oeuvres, accueille avec son exposition “Bab Al-Salam”. Une expo qui célèbre les deux identités du Maroc et d’Al Qods, entre diversité, paix et vivre-ensemble. Une exposition d’oeuvres merveilleuses, fruit de son identité de Jordanienne aux profondes origines palestiniennes, cette Palestine qu’elle n’a jamais vue ni approchée, mais qu’elle touche de son cœur et de son âme d’artiste. Des oeuvres qui mettent en scène le Maroc où elle vit depuis près de dix ans, avec ce souffle d’Al Qods que seuls les grands esprits peuvent saisir.

L’artiste-peintre Maha A Shanableh lors de son exposition « Bab Assalam » à la galerie Artspace Casablanca

L’appel de la peinture : une révélation en pleine pandémie

C’est durant la pandémie que tout a changé. « L’enfermement m’a poussée à explorer ce que j’avais au fond de moi », confie-t-elle. Déjà attirée par la mode et le design – elle a d’ailleurs étudié le design d’intérieur –, elle décide alors de se lancer dans la peinture. « L’appel était si fort que j’ai commencé à suivre cinq heures de cours chaque jour à Rabat. C’était comme une méditation. Mon professeur lui-même était surpris par mes progrès. »

Son parcours artistique est aussi ancré dans son environnement familial. « Mes sœurs pratiquent le design et le dessin, et mes parents, bien que jordaniens, ont toujours cultivé nos racines palestiniennes. C’est cette connexion à la Palestine et à mes années au Maroc qui guide mon art. »

Le Maroc, source d’inspiration et d’éveil spirituel

Le Maroc a marqué un tournant décisif dans sa vie et son art. « Quand je suis arrivée, après avoir quitté Bahreïn où j’avais vécu longtemps, j’ai tout de suite ressenti une connexion avec cette terre. La diversité culturelle, les paysages, les couleurs – tout inspire ici. » Ses œuvres célèbrent cette fusion entre les cultures. Son exposition “Bab Essalam” (La Porte de la Paix) en est un exemple éloquent. « J’ai peint une porte marocaine ornée de feuilles d’or, symbolisant le lien entre la Palestine et le Maroc. Ces deux territoires partagent une richesse culturelle et un esprit de paix et de coexistence. »

L’art comme voix pour les femmes et la paix

Sa peinture est aussi un hommage à la femme arabe. « Pendant la pandémie, j’ai compris ce qu’est le vrai “women empowerment”. J’ai osé sortir de ma zone de confort et croire en mes capacités. À travers mon travail, je veux montrer que chaque femme peut se dépasser et trouver sa vocation. » Ses origines palestiniennes imprègnent également son œuvre. « Peindre la Palestine, c’est exprimer la résilience et la quête de paix. Mon art reflète cet espoir universel, celui d’un monde réuni et apaisé. »

L’artiste-peintre Maha A Shanableh lors de son exposition « Bab Assalam » à la galerie Artspace Casablanca

Entre vie de famille et passion artistique

Mère de trois enfants – Farès, Omar et Maya –, elle concilie avec brio sa vie personnelle et sa carrière artistique. « Ma famille est ma plus grande source d’inspiration et de soutien. Mon mari et mes enfants croient en mon travail, et même ma fille envisage de poursuivre des études en mode grâce à l’exemple de persévérance que je lui donne. »

L’artiste comme messager de paix

Alors que le monde traverse des crises et des conflits, elle voit dans l’art un moyen de rassembler. « Les artistes ont un rôle à jouer : celui de nettoyer le monde de ses tensions et de répandre l’amour et le vivre-ensemble. » Aujourd’hui, elle collabore avec Art Space et continue d’exposer ses œuvres, notamment en vue d’une exposition à Istanbul organisée par son frère, ancien ambassadeur. Chaque toile raconte une histoire, mêlant ses racines palestiniennes, sa vie au Maroc et son engagement pour la paix.

L’artiste est le fruit de son environnement”, conclut-elle. “Mon art est une passerelle entre mes origines, ma vie de femme et mon aspiration à un monde meilleur.”

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Le réalisateur et l’actrice se livrent avec une complicité inégalée et une alchimie hors du commun, une métamorphose artistique rappelant le duo mythique Bradley Cooper et Lady Gaga dans « A Star is Born ».

Dans une rencontre empreinte de confidences et d’émotion, Nabil Ayouch et Nisrin Erradi ont illuminé le Festival International du Film de Marrakech avec « Everybody Loves Touda ». Ce long-métrage, véritable hommage à l’art ancestral de l’Aïta, porte en lui une fabuleuse histoire entre le réalisateur et l’actrice, née d’une complicité artistique hors du commun, rappelant l’alchimie du duo Bradley Cooper et Lady Gaga dans A Star is Born.

À l’image de l’histoire de transformation racontée dans A Star is Born, où Bradley Cooper a révélé toute l’âme de Lady Gaga en tant qu’actrice, Nabil Ayouch a su, lui aussi, puiser dans les profondeurs de Nisrin Erradi pour sublimer son talent. La jeune actrice, déjà saluée pour ses rôles précédents, s’est métamorphosée sous la direction du réalisateur, devenant l’incarnation parfaite de Touda, une figure emblématique de l’art de l’Aïta.

Pour moi, Nisrin était déjà une actrice exceptionnelle,” confie Nabil Ayouch. “Mais je voulais aller plus loin, explorer l’intensité de son jeu et la douceur cachée de la femme qu’elle est. Cela nous a pris plus d’un an de travail ensemble.”

C’est Maryam Touzani, l’épouse de Nabil Ayouch, qui a perçu en premier l’intensité du jeu de Nisrin Erradi. “Maryam a été frappée par sa profondeur et sa sensibilité lorsqu’elle a dirigé Nisrin dans Adam,” raconte Nabil. Séduit par cette aura, il a décidé de bâtir « Everybody Loves Touda » autour d’elle. Mais ce rôle n’est pas arrivé sans travail. Pendant une année entière et six longs mois, Nabil Ayouch a accompagné Nisrin dans une exploration intime de son art, révélant à la fois sa puissance émotionnelle et sa douceur.

J’ai tout de suite su qu’elle avait quelque chose d’unique. Elle est extraordinaire, une actrice rare,” confie le réalisateur. “Touda, c’est elle, et personne d’autre. Ce personnage ne pouvait exister qu’à travers Nisrin.

Everybody Loves Touda : un hymne à l’art de l’Aïta

Avec ce film, Nabil Ayouch ne se contente pas de raconter une histoire. Il rend hommage à l’Aïta, ce patrimoine musical marocain qu’il souhaite voir réhabilité. Dans « Everybody Loves Touda », le réalisateur et son actrice nous transportent dans un univers où les rythmes ancestraux rencontrent la modernité du cinéma.

Nous avons rencontré Nabil Ayouch et Nisrin Erradi à la Mamounia, QG du Festival par excellence à chaque édition. Et c’était sans aucune hésitation, une interview presque à bâtons rompus sur la majestueuse et centenaire allée des oliviers, une après-midi ensoleillée de décembre, baignée de lumière et de douceur, sous le son feutré du gravier sous nos pas. Une scène presque cinématographique, à l’image de leur collaboration unique.

Touda n’est pas qu’un personnage : elle est une déclaration d’amour à l’art, à la culture, et à la passion qui unit un réalisateur à son actrice. Un duo qui a fait vibrer le FIFM et au-delà.

  • Nabil Ayouch. Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez croisé des Cheikhattes dans la vraie vie ?

Je me souviens très bien de ma première rencontre avec les Cheikhattes. C’était en 1999, au château de Versailles à Paris. On m’avait proposé de mettre en scène la cérémonie d’ouverture de l’événement « le temps du Maroc ». Dans la salle des Batailles du château, qui fait 110 m de long avec un public varié, marocains et français, j’ai éteint les lumières et j’ai mis une Cheikha à chaque bout de la salle, dans le noir et je leur ai dit « envoyez-moi votre « Aïta ». Ça a donné un frisson à toute l’assistance et ça été le début de mon histoire avec les Cheikhattes, qu’on a retrouvé dans certains rôles de mes films, « Les Chevaux de Dieu » et « Razzia », jusqu’au moment où ce vieux rêve de faire un film qui leur serait complètement consacré, se réalise en rencontrant Nisrin.

  • Nisrin. Vous connaissiez évidemment cette histoire !

Oui Nabil m’a raconté cette histoire au tout début de notre travail sur le film. Nous avons passé tellement de temps ensemble à échanger.

  • Nisrine Erradi. Quel rapport entretenez-vous avec l’univers des Cheikhates ? Vous chantez ?

Non, je n’ai jamais chanté et ça a été plutôt difficile pour moi de chanter pendant le tournage. Mais Nabil a fait appel à trois Cheikhattes des plus connues et des plus intéressantes selon moi, Khadija El Beidaouiya que Dieu ait son âme, elle était présente au tout début des préparations de l’aventure du film « Every body loves Touda ». D’ailleurs, j’ai joué avec sa « Taarija » pendant tout le film. Elle me l’avait offerte », « Siham El Messfiouiya » et « Houda Nachta », qui grâce à elles, j’ai pu incarner Touda dans le film et transmettre fidèlement son message.

  • Pourquoi Nisrine ? en quoi elle est l’interprète idéale ? et que dites-vous de la comparaison de votre travail pour ce rôle de Touda à celui de Bradley Cooper avec Lady Gaga dans « A Star is born » ?

J’ai vu en Nisrin une force, une puissance de jeu phénoménale et c’est ma femme, Maryam Touzani qui me l’avait dit auparavant, quand elle a achevé le tournage de son film « Adam ». Nisrin a un caractère en acier trempé, sans compromis et sans concessions. C’est l’actrice que j’attendais pour lancer ce film. À partir de là, il fallait juste un contrat moral entre Nisrin et moi, afin qu’elle accepte de me donner du temps, un an et demi de sa vie, sans rien faire d’autre, du temps pour se coacher, pour apprendre à chanter, à danser, à parler et à marcher comme les Cheikhattes. Et c’est ce qu’elle a fait, elle m’a dit « je suis avec toi Nabil sur ce film, le temps qu’il faudra, je ne prendrais aucun autre film ». C’est ce travail préparatoire, aussi long et aussi précis qui fait que vous voyez toute cette transformation en Nisrin.

  • Oui, cette force est une étiquette chez Nisrin, mais depuis l’annonce du film, on ressent cette douceur et cette sensibilité que l’on ne voyait pas en elle avant ? 

Ce qui rend Nisrin exceptionnelle, c’est qu’elle est une actrice aux multiples facettes. Elle n’est pas seulement forte ou puissante : elle incarne une sensibilité profonde et une fragilité émouvante, comme on peut le voir dans le film. Elle a cette capacité rare de se glisser dans la peau de n’importe quel personnage, en explorant différentes nuances et approches, toujours avec une authenticité saisissante.

  • Quel directeur est Nabil ?

Le meilleur ! Le meilleur réalisateur avec lequel j’ai travaillé jusque-là. Beaucoup de réalisateurs ne seront pas contents. Je vous avoue que je rêvais de travailler avec lui et je me disais pourquoi il ne m’a jamais sollicité. J’ai fini par comprendre qu’il me réservait un grand rôle comme celui de Touda.

  • C’était difficile d’intégrer l’esprit des Cheikhates dans votre jeu ? Pourtant, on pourrait penser que toutes les Marocaines maîtrisent les codes du Chaâbi…

Nabil Ayouch : Ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Cela demande à une actrice une concentration énorme et une volonté d’incarnation exceptionnelle. Nisrin possède ces qualités, et ce qu’elle a accompli dans ce film est unique. Elle m’a surpris à de nombreuses reprises : elle a su puiser en elle des ressources insoupçonnées, bien au-delà de ce que j’imaginais au départ. À force de travail, nous avons construit un lien et une relation qui allaient au-delà des mots. À un certain moment, les non-dits suffisaient : nous nous comprenions sans avoir besoin de parler.

Nisrin Erradi : Nous sommes effectivement allés très loin dans le travail de direction d’acteurs. C’était difficile pour moi au début, car je connaissais très peu le monde des Cheikhates. Mais tout le travail préparatoire avant le tournage m’a permis de prendre confiance en moi. Grâce à cela, j’ai pu plonger totalement dans le rôle et incarner Touda avec authenticité.

  • Incarner des personnages puissants et nuancés, cela devient votre spécialité ?

Nisrin. J’ai toujours voulu incarner des femmes fortes et puissantes. Grâce à Nabil, jouer Touda m’a résolument permis de tout donner et de tout sortir du plus profond de moi-même.

Nabil. Touda, c’est un rôle qui attendait Nisrin. Il était là, posé dans un coin depuis quelques années. J’y pensais, j’en parlais avec Maryam souvent et j’attendais de trouver mon actrice. C’est vraiment en voyant Nisrin dans « Adam » et en apprenant à la connaitre que je me suis dit « c’est elle, ce sera elle ».

  • Des similitudes avec votre film Whatever Lola Wants, qui explore également la danse au féminin ?

Oui, il y a des similitudes, notamment parce que les deux films intègrent la danse et mettent en lumière des personnages féminins. Cependant, Whatever Lola Wants s’intéresse davantage au lien entre l’Orient et l’Occident à travers la danse orientale. Avec Touda, c’est différent : on plonge dans une année de la vie d’une femme, une année dans la vie de Touda. Le film suit son parcours intérieur, son voyage géographique, et sa quête d’élévation sociale dans une société comme la nôtre. À travers son art, l’Aïta, il aborde des thématiques universelles. En voyageant avec le film, que ce soit aux États-Unis ou en Europe, j’ai réalisé à quel point le parcours de Touda, cette femme marocaine, résonne avec celui d’autres femmes à travers le monde. Ce chemin vers l’émancipation et la reconnaissance, cette lutte, trouve un écho universel.

  • C’est finalement un film pour la condition de la femme Cheikha marocaine ?

Non. C’est un film qui suit le parcours d’une femme, avec ses rêves, ses espoirs, ses déceptions et avec sa volonté farouche, d’y arriver coûte que coûte pour elle et pour son fils.

  • Vous vous sentez à chaque fois investi d’une mission en faisant des films ?

Nabil. Il y a plutôt un devoir de vérité : dire et exprimer des choses qui me semblent cruciales à entendre, donner un visage à un personnage qui doit être vu et regardé, ouvrir les consciences, ouvrir les âmes sur une manière de voir ces femmes, ces Cheikhattes, dont l’image s’est pervertie avec le temps. Ces femmes sont des artistes, mais aussi des héroïnes qui ont joué un rôle très important au XIXᵉ siècle dans l’histoire de notre pays. Nous avons tendance à l’oublier. Depuis les années 1950 et 1960, avec l’exode rural, elles ont quitté leurs villages pour les grandes villes. Là, elles ont été obligées de chanter et de danser dans des lieux où circulaient l’alcool et l’argent. D’un coup, elles sont passées du statut d’héroïnes à celui de prostituées ou de femmes de mauvaise vie. Cheikha est ainsi devenu une insulte. C’est une injustice majeure. Il est important de se rappeler que s’amuser en écoutant l’Aïta, puis insulter celles qui la chantent le lendemain, est un paradoxe que je ne peux accepter. J’ai eu envie de faire ce film pour dire aux gens : allez-y, écoutez-les, regardez-les pour ce qu’elles sont vraiment. Leur redonner un statut et une dignité, c’est essentiel.

Nisrin Erradi : À travers ce rôle, je voulais vraiment faire passer le message que les Cheikhattes sont de véritables artistes.

  • Quelle Cheikha vous a inspirée pour mieux plonger dans le rôle ?

Nisrin. C’est Khadija ElBidaouiya !

Nabil. Khadija ElBidaouiya, c’est une de nos dernières grandes Cheikhattes que l’on avait en vie jusqu’à présent, elle faisait partie des trois cheikhattes qui ont coaché Nisrin. Elle est morte pendant la préparation du film.

  • Le film traite ce devoir de valoriser la notion de transmission ? 

Tous les arts se perdent s’il n’y a pas de transmission. Aujourd’hui « l’Aïta » ne se transmet plus, à part de rares Cheikhattes que l’on a citées comme El Mesfiouiya qui est dans l’orthodoxie de « l’Aïta » qui connait tous les registres, il y a très peu de Cheikhattes de 25 ou 30 ans d’âge qui continuent à perpétuer cet art. C’est comme nos artisans, nos artistes Maalams, s’il n’y a pas de jeunes générations qui peuvent prendre le flambeau, ça aussi ca va se perdre ce patrimoine culturel immatériel est si important il faut le préserver et le mettre dans les conditions pour le protéger. L’art de « l’Aïta » est un vrai patrimoine.

  • Démocratiser « l’Aïta » au point que le film inspire des jeunes de s’initier à cet art ?

Nisrin. On ne décider pas du jour au lendemain de devenir une Cheikha, ce n’est pas comme dans le film. Il faut avoir un talent, une voix de Cheikha, et une âme de Cheikha.

Nabil. Pour moi si le film permet que l’on change le regard que l’on porte sur les Cheikhattes, ce serait un premier pas.

  • Vous avez effectué une grande tournée dans le monde, le film a-t-il été bien perçu et compris ?

Absolument. J’ai assisté à une projection à Los Angeles et j’ai compris que « Touda » est un personnage qui parle au monde entier, ce n’est pas un film uniquement adressé au public marocain. Des gens à Los Angeles après la projection, m’ont affirmé qu’après avoir vu le film, ils ont compris le monde des Cheikhattes, ils s’en sont plus rapprochés.

  • Une académie de chikhattes en vue, pour poursuivre le travail sur la réhabilitation des Chikhattes au Maroc ?

Nabil. Ce qui est bien dans le cinéma, c’est que les êtres partent et disparaissent mais les films et les personnages restent ! J’espère que le personnage de Touda va rester, va traverser les années qui viennent. En tous les cas c’est un personnage fort, puissant et qui s’impose.

Nisrin. Je me souviens après le tournage, je voyageais beaucoup pour oublier le personnage, le rôle … et j’appelais Nabil pour lui dire que Touda est toujours en moi. J’ai vécu longtemps avec elle et je pense que le film va vivre longtemps avec les gens. Touda n’est pas un personnage que l’on va vite oublier.

  • Les femmes marocaines et arabes en général vont-elles, selon vous reprendre goût à l’Aïta ?

Nabil. On espère que des femmes vont s’en emparer et qu’elles vont y voir ce que j’ai voulu y dire et y raconter.

Nisrin. Lors du festival El Gouna, une femme est venue me voir après la projection pour me dire « Nisrin, je veux te dire que nous sommes toutes Touda »

Entretien réalisé par Ilham Benzakour Knidel

Allée des Oliviers à la Mamounia Marrakech

Captation et montage B-Photographe

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« La place de la femme dans le cinéma marocain est en train d’évoluer », déclare Nadia Kounda, étincelante de grâce et de conviction lors de cette 23ᵉ édition du Festival international du film de Marrakech. Membre du jury international, l’actrice marocaine installée au Canada a marqué les esprits par sa présence magnétique.

Nadia Kounda, membre du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech

Une apparition d’une élégance ravissante

Diablement glamour et sexy, Nadia Kounda a illuminé le tapis rouge dans une robe sublime au double esprit couture. Ce chef-d’œuvre de mode, à la fois fashion et près du corps, mettait en valeur son buste galbé avant de s’ouvrir sur une jupe très évasée en satin de soie, frôlant avec délicatesse le sol. Une ceinture en cuir soulignait sa taille fine, ajoutant une touche rock parfaitement en harmonie avec sa chevelure bouclée et délicieusement naturelle. Résolument, Nadia Kounda a incarné la princesse du cinéma marocain, alliant audace et élégance.

Nadia Kounda, membre du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech

Une ambassadrice du cinéma marocain

En tant que membre du prestigieux jury international, Nadia Kounda a remis l’un des prix les plus attendus, célébrant des œuvres cinématographiques qui transcendent les frontières. Son rôle lors du palmarès souligne non seulement son talent, mais aussi la reconnaissance internationale de son parcours. Lors de son discours, elle a salué les nouveaux récits portés par des voix émergentes, tout en rappelant que « le cinéma est un miroir des sociétés, et il doit refléter la diversité et la force des femmes ».

Nadia Kounda, membre du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech

Un portrait de femme engagée

Originaire du Maroc, Nadia Kounda a su imposer son style et son talent, que ce soit dans des productions marocaines emblématiques telles que L’Amante du Rif ou dans des œuvres internationales. Installée au Canada depuis plusieurs années, elle incarne une double culture qu’elle met au service d’histoires universelles. Actrice, productrice et militante pour une meilleure représentation féminine, elle s’attache à redéfinir les standards du cinéma marocain. Sa vision est claire : « La femme marocaine n’a jamais cessé d’être forte ; il est temps que le cinéma la reflète pleinement. ». Cette soirée, à la croisée de la mode, du glamour et de l’engagement, marque une étape importante dans le parcours de Nadia Kounda, véritable icône du cinéma contemporain.

Nadia Kounda, membre du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech
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Couple de perfection, en quête du renouveau et du sensationnellement artistique, Nadia Benzakour et Soufiane El Khalidy nous rappelleraient presque Ema Stone et Ryan Goslin dans La La Land ! Fusionnels et passionnés l’un pour l’autre et pour le cinéma, ils se livrent aux jeux des témoignages croisés.

Nadia Benzakour et Soufiane El Khalidy sur le tapis rouge du FIFM 2023
  • « Arrivée par avion » est en représentation depuis plusieurs mois, jusqu’à quel point aimez-vous le théâtre ?

J’ai toujours aimé les deux, la scène, la respiration, la puissance du moment et puis la caméra : le détail du mouvement, de la subtilité de l’action.

  • Le FIFM pose déjà ses podiums à Marrakech, qu’avez-vous préparé pour le tapis rouge ?

Tout dépend de la température ! Même si les spotlights nous font oublier la fraîcheur des nuits de Marrakech, ce que je peux vous dire c’est que ce sera soit du rouge glamour ou bien une tenue noir velours…

  • Et votre mari, il est enthousiasmé de défiler à vos côtés en smoking ?

Soufiane. Notre première fois au festival de Marrakech, j’avais voulu rendre hommage à mes héros d’enfance que sont Steve Mcqueen, Paul Newman et Tom Cruise, ainsi que des films cultes comme Top Gun, Winning, Rush, Grand Prix et Le Mans, en portant une jumpsuit blue. Je voulais annoncer la couleur aux yeux du monde sur qui j’étais et quelles sont mes inspirations. Cette année, je vais peut-être me mettre au smoking (rires) En espérant qu’un jour un producteur anglais ou américain me remarque et m’offre un rôle principal dans les prochains James Bond, Mission Impossible, Ocean’s Eleven et John Wick (Rires).

« Même si les spotlights nous font oublier la fraîcheur des nuits de Marrakech, ce que je peux vous dire c’est que ce sera soit du rouge glamour ou bien une tenue noir velours… »

Nadia Benzakour sur le tapis rouge du FIFM 2023
  • Quelle question auriez-vous voulu qu’on vous pose et quelle en serait la réponse ?

A quand la production sur grand écran de votre pièce « Arrivée par Avion » le film écrit par Soufiane « The Arab Stuntmen » ainsi que son nouveau roman fantastique, inspiré de son scénario primé « Juke Box Zero »? Réponse : “work in progress” le rendez vous marocain y aidera certainement!

Soufiane. T’étais nominé comme meilleur jeune réalisateur, acteur et scénariste dans plusieurs pays à travers le monde, ce Novembre à Toronto au Widescreen Film Fest pour ton scénario « Just Like You Imagined » Quand vas-tu le produire ? Réponse : le CCM (Centre cinématographique marocain) et le ministère de la culture ont les clés. J’attends pour l’instant, mais je n’attendrais pas toute ma vie.

Soufiane El Khalidy
  • Une question anecdotique inoubliable sur un tapis rouge ?

Soufiane. J’ai été invité en 2017 au CineFashion Film Awards à Los Angeles en tant que jeune talent prometteur. Après la fin de la cérémonie, j’ai pu saluer et échanger avec plusieurs stars dont Carmen Elektra d’Alerte à Malibu, Samuel L. Jackson et Akon. Nous étions tous les deux invités au 25ème anniversaire de la fête du trône et sa Majesté le Roi Mohammed VI était à 1 mètre de moi, c’était épique et digne de la fin du film culte de Tom Cruise « Le Dernier Samourai ». Je n’oublierai pas aussi notre fameux bisou sur le tapis rouge de Marrakech juste après notre mariage à Tanger en octobre 2022.

  • Et si vous étiez arrivée par bus ou alors par un jet privé ?

Nadia. Ah les bus…! Même confort, j’avoue que ce n’est pas mon mode de transport préféré. En jet privé, ultra privé, je ne peux pas vous dire, pas encore fait ! (haahahha)

Soufiane. Si c’est en bus, je resterai chez moi.  Je pense que nous deux étant des ambassadeurs du cinéma à l’international, on mérite le même traitement que nos confrères étrangers. On a étudié dans les meilleures institutions d’Hollywood et on s’est sacrifiés à des milliers de kilomètres loin de nos familles pour faire ce beau métier qui est d’ailleurs une compétition permanente. On a tourné avec les plus grands, on n’a plus rien à prouver !

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Interview exclusive avec la star internationale et l’icône du cinéma marocain dans un tandem unique

Retour sur un événement cinématographique qui a marqué la rentrée culturelle, celui du premier film de Redone « Lbatal », marquant la naissance d’un duo très prometteur pour le cinéma marocain. Interview croisée et émouvantes de la star mondiale et de l’icône nationale du 7ème art, Omar Lotfi.

L’enfant prodige du Nord du Maroc rentre dans sa peau de pur Chamali, nous faisant presque oublier sa face de monstre sacré de la production musicale internationale, ayant contribué à l’éclosion de grands noms de scène musicale mondiale, à l’instar de Lady Gaga. RedOne nous parle de Nadir Khayat, de son pays, de sa femme, de ses enfants, de sa maman et de son Roi…  Le producteur nous raconte sa rencontre avec Omar Lotfi, son nouvel ami, frère et associé pour le meilleur et pour le cinéma !

« Le Roi est incontestablement ‘Lbatal’, notre Batal à nous tous »

Pour nous, il est The One & the only et, justement, c’est ainsi que l’enfant chéri du Nord a décidé de nommer son aventure à ses débuts. Mais c’était sans compter sur l’humilité et la grandeur de l’âme de celui qui a collaboré avec Jennifer Lopez, Michael Jackson, Madonna …  Il s’était dit que « The One c’était trop prétentieux ! » Il finit par s’inspirer du prénom d’un de ses proches amis : Redouane. « Alors, ce sera RedOne, le rouge du drapeau », qu’il vénère tant.

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca

« HOLA ! Maroc me rend fier ! », c’est ainsi que démarre cet entretien tenu au Four Seasons Casablanca, à quelques heures de l’avant-première du film « Lbatal », qui veut dire « héros » et qui nous sert de thématique si forte pour mener cette interview. RedOne, ce géant de la musique mondiale, humble et discret, ne se reconnait pas être un héros, mais nous parle de ses trois héros : sa mère, sa femme et son Roi!

« Ma mère nous répétait toujours qu’il faut écouter le Roi, suivre le Roi et aimer le Roi », nous déclare avec cœur Nadir. Et le destin a fait que RedOne a pu se rapprocher du Roi et confirmer la véracité flagrante de ce que lui inculquait sa mère dans sa tendre jeunesse concernant le Roi. « Le Roi est incontestablement ‘Lbatal’, notre Batal à nous tous ». Dans la vie, être Lbatal, selon le producteur, c’est faire preuve de rigueur comme ligne de conduite : dans sa vie, dans son travail, c’est la valeur clé pour la réussite. Cette même valeur qu’il a trouvée chez Omar Lotfi et qui a permis cette association et cette aventure d’une nouvelle entreprise de production cinéma, qui compte aussi l’adhésion d’Adil Khayat, l’heureux frère de RedOne. « Nous avons plusieurs projets qui arrivent, ‘Lbatal’ est un premier film qui aura d’autres frères et sœurs ». Ce concept de sérieux à toute épreuve est une véritable valeur qui le lie à sa femme et à ses deux enfants. « Ma femme et moi nous nous complétons, j’ai besoin d’elle ! Ma femme est mon héros. » Avec une modestie manifeste, Nadir finit par reconnaître les spécificités de tout le Nord du Maroc, « Il est vrai que chez nous au Nord, tout le monde respecte l’environnement et les devoirs civiques élémentaires du quotidien« .

« Ma femme et moi nous nous complétons, j’ai besoin d’elle ! Ma femme est mon héros. »

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca

Nous comprenons maintenant cette incroyable amitié et complicité, basées naturellement sur des idéaux communs de leur éducation forgée dans le fin fond des montagnes du Maroc, de part et d’autre de l’Atlas : oui, le Nord de RedOne et le Sud de Omar Lotfi. Cette trame bien marocaine caractérise le Made in Maroc, sur le plan humain aussi.

« Je suis persuadé qu’il y a toujours un calendrier divin qui orchestre les rencontres, elles opèrent ainsi par magie. Dans ce cas, c’est un cœur qui parle à un cœur avec cœur et l’être vivant devient profondément pénétrable ! »

  •  Votre collaboration avec RedOne semble marquée par une grande complicité. Comment décririez-vous cette relation ?

Dans la vie courante, les belles rencontres ne se font jamais par hasard. Je suis persuadé qu’il y a toujours un calendrier divin qui orchestre les rencontres, elles opèrent ainsi par magie. Dans ce cas, c’est un cœur qui parle à un cœur avec cœur et l’être vivant devient profondément pénétrable ! Cette rencontre avec RedOne est pour moi une osmose énergétique dont je reconnais la puissance, la force, la générosité de cet homme. Et quand cela se produit alors que nous sommes à bout de souffle dans notre vie, la rencontre se traduit comme un don du ciel. Je pense que Dieu m’a envoyé RedOne ! Il est bien plus qu’un collaborateur, c’est un partenaire au sens profond du terme. Il a cette capacité unique de comprendre une personne mieux qu’elle ne se comprend elle-même. Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous avons immédiatement ressenti cette connexion créative. Mais nous avons décidé de prendre notre temps pour bâtir cette relation, ce qui nous a permis de nous connaître réellement. C’est grâce à lui que j’ai pu réaliser mon premier long métrage quatre années après notre première rencontre. C’est le temps de Dieu !

  • Vous avez mentionné que RedOne vous a vu comme un réalisateur avant même que vous vous en rendiez compte. Comment cette reconnaissance a-t-elle influencé votre parcours ?


L’ironie fait que, dans la vie d’artiste, nous sommes touchés par cette fragilité humaine à tel point qu’on devient comme une trame blanche, prête à être imprimée. Et cette rencontre avec RedOne a imprimé une nouvelle page dans mon histoire après celle du chapitre avec Noureddine Lakhmari pour Casanegra. Ce projet de film Lbatal a eu lieu sous forme d’un partenariat, alors que j’étais venu juste lui proposer un film et avoir son égide. Il a su voir un potentiel en moi que je n’avais jamais envisagé. Il possède une expérience, une vision et une générosité qui vous donnent des ailes. Il m’a encouragé à donner le meilleur de moi-même. Cette confiance qu’il a placée en moi a été un moteur essentiel pour me dépasser et concrétiser ce projet.

« Il a cette capacité unique de comprendre une personne mieux qu’elle ne se comprend elle-même »

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca
  • Avant cette collaboration, vous avez eu un parcours atypique, notamment dans le théâtre. Quelle place a-t-il eu dans votre développement personnel et professionnel ?


Je ne viens pas du monde du cinéma, et je n’ai encore moins l’envie de devenir un jour comédien ! L’expérience des planches fut pour moi une sorte de thérapie pour combler tous les manques que je ressentais dans ma vie de jeune de 18 ans, alors que j’évoluais dans une autre vie professionnelle. Je viens du monde de l’hôtellerie. Ce fut ça, ma chance : passer par le conservatoire de Casablanca durant six années et être impacté par de fortes personnalités de la comédie marocaine, avec lesquelles j’ai eu cette opportunité incroyable de me forger dans les tournées des villages. L’acteur devient tout à la fois guichetier, décorateur, acteur… Et sans transition, laissez-moi vous dire que ma carrière aujourd’hui dans le cinéma tenait à 20 dirhams près ! J’ai été appelé pour le film Casanegra pour un rôle de figurant, et je n’avais même pas d’argent pour faire des allers-retours au studio d’enregistrement. Et encore une fois, c’est l’œil du grand réalisateur Noureddine Lakhmari qui a marqué mon destin en me confiant le premier rôle dans Casanegra !

  • Vous avez mentionné que vous n’aviez pas de modèles ou de références dans votre jeunesse. Est-ce que cela a influencé votre manière d’aborder le métier d’acteur ?


Absolument. En grandissant, je ne voyais pas d’exemples qui me ressemblaient ou qui venaient de mon environnement. Mais cela m’a aussi permis de tracer ma propre voie, sans chercher à imiter qui que ce soit. Aujourd’hui, je pense qu’il est essentiel d’avoir des figures inspirantes de tous âges, toutes couleurs et tous horizons, car cela nourrit l’imaginaire des nouvelles générations. L’arrivée de RedOne dans le cinéma marocain vient comme une réponse formidable aux lacunes malheureuses du 7ᵉ art marocain. Comme pour la musique, qui sait rapprocher les jeunes et moins jeunes, le cinéma, qui est le nouveau monde de RedOne, me semble déjà devenir une passion pour lui. Il saura donner la chance et prêter main forte à la jeunesse marocaine, quel que soit son genre et son rang social.

  •  La transition de RedOne vers le cinéma est pour vous presque naturelle ?


RedOne a toujours baigné dans le monde des jeunes, et son génie est d’en rester toujours connecté. Il a ce don impressionnant et remarquable de vous persuader que vous êtes à la bonne place, et cette fameuse énergie de “positive attitude” qu’il porte naturellement en lui.

  • Y aurait-il eu des situations de désaccords ? 


RedOne essaye toujours de faire régner sa positivité à toute épreuve. Je suis moi-même quelqu’un qui va faire de son mieux pour ne jamais exporter tous les problèmes. C’est une véritable nature qui vous fait avancer vite. Dans notre domaine artistique, les problèmes influent négativement sur le rendu artistique d’une œuvre, d’un film.

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca

  • Qu’a pensé Redone du film la première fois qu’il l’a vu ?


“Gorgeous”, m’a-t-il dit, les yeux brillants, en se levant de sa place au premier rang dans la salle de cinéma du Mégarama ! Il était ébahi par la qualité du film. Au fond de moi, j’étais agréablement surpris par sa réaction. « J’ai éclaté de rire durant tout le film ! ». Nous avons imaginé quatre projets de films, et RedOne est déjà partant pour la seconde aventure !

  •  Beaucoup de choses se disent sur votre couple avec Farah, comment s’est passé le tournage ?


Je respecte le travail de Farah en tant que directrice artistique du film. Je fais une confiance totale en son talent et en son regard artistique. Je lui ai confié une tâche importante, et elle a eu un rôle déterminant dans la réussite du projet.

  •  Et votre fille alors, a-t-elle vu le film ? Donne-t-elle des signaux d’une future comédienne ?


Elle connaît toutes les répliques ! Elle adore le monde du cinéma, mais pour l’instant, elle a seulement neuf ans et est encore très jeune pour savoir ce qu’elle sera demain ou si elle deviendra actrice. Je veux qu’elle suive sa propre voie !

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca
  •  Vous avez mentionné vos origines modestes et vos liens familiaux, notamment avec vos oncles. Comment cela influence-t-il votre vision de la vie et de votre métier ?


Mes racines m’aident à rester connecté à l’essentiel. Mes oncles, qui vivent dans des conditions très simples, m’inspirent par leur sagesse et leur concentration sur l’essentiel. Cette proximité avec la nature et la simplicité de la vie me permet de garder les pieds sur terre, même dans un milieu comme celui du cinéma. Je pense être un pur produit du territoire qui m’a vu naître et qui m’a naturellement transmis tout mon patrimoine génétique et culturel. Il n’est de richesses que d’hommes, cette richesse qui prend sa naissance du degré de connexion avec les éléments de la nature. D’ailleurs, l’un de mes deux oncles, Moussa et Houssin, vient de décéder il y a trois mois, suite à une charge mortelle d’un sanglier de la montagne, source d’inspiration et de savoir. Mon oncle Moussa, berger des montagnes du fin fond du sud du Maroc, débordait de sagesse et de savoir philosophique impressionnant, sans même avoir connu les bancs d’école ni quitté son village natal. Il vivait déconnecté de tout, comme il y a un siècle !

  •  Le monde rural est une bonne base de scénarios de films ?


Un bon acteur est celui qui peut jongler entre plusieurs rôles à jouer, et cela demande de savoir porter plusieurs émotions différentes émanant de grands scénarios. Malheureusement, nous avons une carence de scénarios au Maroc. J’avais un projet de film autour d’une histoire d’amour dans mon village, alors même que ce registre cinématographique, que les Marocains adorent, à l’instar des films indiens qui faisaient rêver toute une génération, n’est pas encore démocratisé ! Il y a une grande soif du public marocain pour la comédie, ceci cache des malaises profonds. J’en ai la preuve. Les Marocains ne sont pas prêts pour des histoires d’amour, des histoires romantiques. C’est un rejet anormal. Comment se fait-il que nous avons été bercés par le cinéma indien, à tel point que nous allions jusqu’à extraire les bandes musicales des films pour continuer de rêver ? Il est peut-être temps de trouver une solution afin de révéler cette réalité cachée ou dissimulée : pourquoi ne pas s’émouvoir avec une histoire d’amour ? Il faudrait peut-être faire un sondage.

  •  Vous avez bien joué le jeu de la pose photo pour la rédaction de Hola ! Maroc, vous aimez la mode ?


Je ne perds jamais de temps dans le stylisme, je porte ce que j’ai sous la main. J’aime la simplicité, je n’aime pas les accessoires, les montres, les gourmettes. En revanche, j’ai énormément apprécié de porter un smoking chic pour cette séance photo au Four Seasons Casablanca. Cela dit, je ne jure que par la gandoura, que j’attends toujours d’enfiler avec impatience.

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca
  •  Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite percer dans le milieu artistique ?


Ne forcez pas les choses. Les opportunités viendront à vous si vous êtes sincère dans ce que vous faites. Et surtout, restez ouvert aux rencontres et aux expériences, car ce sont souvent elles qui façonnent votre chemin.

Photo : Joudi Studio

Stylisme Banzola Collection

Chaussure : IO Shoes

Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca

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Ce mercredi, le prince héritier Moulay El Hassan a accueilli le président chinois dans le cadre d’une visite officielle à Rabat. Pour l’occasion, le jeune prince a fait une apparition remarquée, vêtu d’un costume noir impeccablement coupé, sublimé par une cravate rouge éclatante, symbole d’élégance intemporelle.

Moulay El Hassan reçevait ce mercredi au palais royal de Casablanca, le président chinois Xi Jinping (Photo Ismail Belkodia)

Plus que jamais sur le devant de la scène, représentant son père le Roi Mohammed VI de plus en plus souvent, jusqu’à recevoir des chefs d’État à Rabat au Palais royal, Moulay El Hassan était en tête à tête ce mercredi 20 novembre avec le Président chinois Xi Jinping au palais royal de Casablanca, après l’avoir accueilli à l’aéroport Mohammed V de la ville blanche.

Une couleur de caractère

Le prince héritier Moulay El Hassan affirme peu à peu son propre style, entre modernité et tradition. Il reçoit le président chinois à Casablanca, la capitale économique et fait le choix audacieux d’une cravate rouge éclatante, portée lors de la réception officielle du président chinois à Casablanca. Un choix vestimentaire qui transcende la simple mode pour devenir un véritable symbole. Plus qu’un accessoire, ce rouge puissant reflète son caractère déterminé et son élégance affirmée. À travers cette tenue, le jeune prince démontre que le style n’est pas une question de tendances, mais une expression de singularité et de grandeur innée, héritée de l’histoire et du prestige de la monarchie marocaine.

Moulay El Hassan reçevait ce mercredi au palais royal de Casablanca, le président chinois Xi Jinping (Photo Ismail Belkodia)

Le Fez, la passion rouge made in Maroc

Son père, le roi Mohammed VI, lui aussi adepte des codes vestimentaires distingués, opte généralement pour des tons chauds et des motifs ethniques, en harmonie avec son identité profondément enracinée dans le patrimoine africain. Si le rouge est rarement présent dans ses tenues, le Roi comme son père, le Roi défunt Hassan II, portait souvent des djellabas cérémonielles rehaussées de ce couvre-chef rouge vif que l’on nomme le Fez. Le grand-père de Moulay El Hassan était aussi connu pour son style unique et arborait souvent des tenues traditionnelles comme la djellaba ou le jabador avec ce détail véritable signature de l’élégance et le raffinement marocain, le Fez rouge.

Moulay El Hassan lors des obsèques du prince Henri d’Orléans, comte de Paris en la chapelle royale de Dreux en France

Le rouge, le choix des rois à travers le monde

Dans les hautes sphères du pouvoir, le rouge est une couleur emblématique souvent adoptée par les rois, princes et chefs d’État. Qu’il s’agisse d’une cravate portée par le roi Philippe d’Espagne ou d’une pochette élégante arborée par le prince William, le rouge exprime leadership, passion et assurance. La famille royale anglaise affiche le rouge le plus marquant lors de nombreux événements officiels où tous les membres ou presque, apparaissent vêtus de l’uniforme officiel rouge. Les monarchies scandinaves, quant à elles, intègrent cette teinte avec parcimonie, la réservant pour des occasions symboliques.

Les rois de Hollande Willem-Alexander et Maxima

Le rouge, intemporel et universel, transcende les frontières pour incarner l’excellence et le prestige. Mais les rois des Pays Bas et de Belgique affectionnent particulièrement les cravates rouges pour des occasions quotidiennes dans leur travail de représentation de leurs pays, se trouvant souvent dans une harmonie de couleur avec leurs épouses Maxima de Hollandeet Mathilde de Belgique

Le Roi Charles III, son épouse Camilla, son fils William et sa femme Kate Middleton lors des festivités de « Trooping the colour’

Le prince Harry et le prince William portaient des uniformes militaires rouges au mariage du prince William en 2011. Neuf années après, le prince William a enfilé un pull en tricot rouge sous un manteau bleu marine pour un spécial Noël avec Kate Middleton et BBC.

Prince George de Galles, fils du prince William lors d’un événement officiel, portant l’uniforme militaire lors de l’investiture de son grand père au trône britannique

En février 2020, le prince Nikolai du Danemark a défilé au show de mode Burberry pendant la semaine de la mode de Londres, vêtu d’un manteau en tartan rouge. Le cheikh Hamdan Bin Mohammed portait un T-shirt graphique rouge décontracté tout en interagissant avec les enfants lors d’un événement communautaire.

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