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Le Maroc se prépare à marquer l’histoire du football en visant l’organisation de la Coupe du Monde féminine 2031, une annonce majeure faite par le ministre délégué chargé du budget et président de la Fédération royale marocaine de football. 

Photo : @ghizlane_chebbak

Dans une annonce historique, le ministre délégué chargé du budget et président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a révélé au parlement que le Maroc aspire à devenir le pays hôte de la Coupe du Monde féminine 2031. Cette nouvelle ambitieuse a été dévoilée lors d’une journée d’étude conjointe entre le gouvernement et les deux chambres du parlement, soulignant la détermination du Maroc à briller sur la scène sportive internationale. Après avoir été sélectionné comme co-hôte de la Coupe du Monde 2030, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, le Maroc s’engage à accueillir une autre compétition majeure de la FIFA. La Coupe du Monde féminine 2031 représente la prochaine étape dans cette série d’événements sportifs de renommée mondiale.

La décision d’accueillir la Coupe du Monde féminine 2031 a pris forme lors d’une réunion d’études conjointe entre le gouvernement et les deux chambres du parlement, tenue le 26 octobre à la Chambre des représentants. Il est essentiel de noter que l’Afrique n’a jamais eu l’opportunité d’accueillir la Coupe du Monde féminine, ce qui rend la candidature du Maroc d’autant plus significative. Le pays a fait ses débuts dans la compétition lors de l’édition océanienne de 2023, où les Lionnes de l’Atlas ont réussi à atteindre les huitièmes de finale, marquant ainsi une étape historique pour le football féminin au Maroc.

Photo : @ghizlane_chebbak

Le Maroc a connu une aventure mémorable lors de sa première participation à la Coupe du Monde féminine, malgré une défaite en huitième de finale face à la France. Après une victoire historique contre la Corée du Sud, les Lionnes de l’Atlas ont montré une ténacité remarquable en battant la Colombie, contre toute attente. Malgré des conditions difficiles et un arbitrage contesté, le Maroc a décroché sa place en huitièmes, suscitant un immense enthousiasme et brisant les stéréotypes sexistes. Cette performance prometteuse témoigne de la montée en puissance du football féminin au Maroc, ouvrant la voie à un avenir prometteur pour le sport dans le pays.

Photo : @ghizlane_chebbak

Ghizlane Chebbak, inspirée par l’amour du football transmis par son père, l’ancien vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations, a suivi ses traces pour poursuivre une carrière dans ce sport. Elle a reçu son premier ballon en cadeau de son père et a rapidement développé une passion pour le jeu, apprenant les bases du football avec lui. Quarante-six ans après le triomphe de son père, Ghizlane a dirigé l’équipe marocaine en finale de la CAN féminine 2022, témoignant de sa détermination et de son héritage familial. Bien que les Lionnes de l’Atlas se soient inclinées face à l’Afrique du Sud en finale, Ghizlane a réussi à réaliser une performance exceptionnelle en tant que capitaine de l’équipe nationale.

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La série phare de Netflix sur la famille royale britannique est sur le point de revenir pour sa sixième et dernière saison. Les fans de « The Crown » attendent avec impatience la première partie de cette saison qui sera diffusée le 16 novembre prochain. 

Photo : @FilmsActu

Pour mettre les spectateurs en appétit, Netflix a dévoilé une bande-annonce de la sixième saison de The Crown, mettant en avant la vie tumultueuse de la Princesse Diana. La première partie de la saison se penchera sur les dernières années de la vie de Lady Diana, interprétée par l’actrice Elizabeth Debicki. Il sera possible de suivre sa relation avec Dodi Fayed, joué par Khalid Abdalla, lors de leur séjour dans le sud de la France. Cependant, cette histoire d’amour tragique prendra un tournant dramatique avec l’accident de voiture survenu à Paris en 1997, marquant la fin de la vie de la princesse. La bande-annonce offre également un aperçu des conséquences de la mort de Lady Diana sur la famille royale, en se penchant notamment sur la façon dont le Prince Charles, incarné par Dominic West, et la reine Élisabeth II, interprétée par Imelda Staunton, gèrent cette tragédie. 


La bande-annonce révèle une Diana traquée par les paparazzis, une situation qui a grandement bouleversé sa vie et celle de la monarchie britannique. Les paroles de la reine Elizabeth II, exprimées dans la bande-annonce, témoignent de l’impact de la présence constante des médias sur la vie de la princesse. La série explorera également la rencontre de William avec Kate Middleton à l’université de St Andrews, ainsi que le mariage de Charles et Camilla en 2005. La sortie de la première partie de la saison 6 de The Crown est prévue pour le 16 novembre, tandis que la deuxième partie sera disponible sur Netflix à partir du 14 décembre. 

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« Le film « Bernadette » réalisé par Léa Domenach est à l’affiche depuis mercredi dans tous les cinémas du royaume. Plongez dans l’histoire captivante de Bernadette Chirac, une femme qui a su conquérir la scène politique et médiatique, et découvrez comment elle a transformé sa vie en une comédie inspirante. Avec une distribution exceptionnelle et une touche de satire bienveillante, ce film permet d’admirer le grand jeu d’une Catherine Deneuve magistrale. 

 

Léa Domenach avait une connaissance limitée de Bernadette Chirac, à l’exception de sa réputation publique. Cependant, sa perception de Bernadette a radicalement changé après avoir visionné le documentaire « Bernadette Chirac, mémoire d’une femme libre » d’Anne Barrère, qui avait été conseillère en communication de Bernadette. Domenach a été agréablement surprise par la liberté de parole de Bernadette Chirac, malgré ses 80 ans. Elle l’a décrite comme drôle et émancipée, loin de l’image préconçue qu’elle avait d’elle. De plus, le parcours de Bernadette a suscité son intérêt, méritant d’être raconté.

Bien que Léa Domenach et Bernadette Chirac ne partagent pas la même génération, le même milieu social ni la même orientation politique, la réalisatrice a identifié une universalité dans l’histoire de Bernadette. Pour Domenach, la vie de Bernadette ressemble à celle de nombreuses femmes qui sont aussi éduquées que leurs maris, mais qui finissent par s’effacer pour leur laisser la place. C’est pourquoi elle a choisi de raconter l’histoire de Bernadette Chirac sous l’angle de la revanche. Domenach voulait que son film parle à un large public, abordant des thèmes auxquels de nombreuses générations peuvent s’identifier.

Léa Domenach a décidé d’opter pour une comédie pour raconter le parcours de Bernadette Chirac, car l’ancienne Première Dame avait un sens de l’humour incontestable. L’humour permettait de prendre de la distance tout en transmettant des messages importants. Domenach souligne que « Bernadette » est une satire bienveillante, non destinée à se moquer des personnages. Le ton du film est celui de la fable, renforcé par l’idée du chœur qui accompagne Bernadette Chirac et fait écho à son côté religieux. Selon Domenach, le choix des acteurs, à l’aise avec la comédie, a contribué au succès de ce pari, incarnant leurs personnages avec humour et tendresse.

« Bernadette Chirac : La Revanche d’une Femme Libre » offre une perspective unique sur une histoire bien connue, une façon de voir la grande histoire à travers le prisme de la vie d’une femme remarquable, un récit universel d’émancipation et de détermination. Le film promet d’être une expérience à la fois drôle et émouvante, avec une touche de satire bienveillante. Léa Domenach nous offre un aperçu de l’histoire de Bernadette Chirac, une femme qui a su imposer sa voix et sa présence dans un monde politique dominé par les hommes. La revanche de Bernadette est une ode à la liberté et à la persévérance, une histoire qui résonnera auprès d’un large public et contribuera à lutter contre les stéréotypes de genre dans le cinéma. Catherine Deneuve, Denis Podalydès et Michel Vuillermoz incarnent brillamment ces personnages avec humour et tendresse, faisant de ce film une expérience cinématographique inoubliable. « Bernadette Chirac : La Revanche d’une Femme Libre » est une comédie qui ne manquera pas de toucher le cœur de chacun.

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, préside en ce 25 octobre, une veillée religieuse en commémoration du 25è anniversaire de la disparition de Feu SM le Roi Hassan II.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid et du Prince Moulay Ahmed, a présidé, mercredi au Mausolée Mohammed V à Rabat, une veillée religieuse en commémoration du 25ème anniversaire de la disparition du Grand regretté du Maroc, Feu SM le Roi Hassan II, que Dieu l’entoure de Son infinie miséricorde.

La veillée religieuse a été marquée par la récitation de versets du Saint Coran et la déclamation de panégyriques du Prophète Sidna Mohammed, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui. A cette occasion, le Souverain, s’est recueilli sur la tombe de Feu SM le Roi Hassan II. A l’issue de cette veillée religieuse, des prières ont été élevées pour le repos de l’âme de Feu SM Hassan II et de Feu SM Mohammed V, et pour implorer le Très-Haut d’avoir les regrettés Souverains en Sa sainte miséricorde.

Le Chef du gouvernement, les présidents des deux Chambres du Parlement, les Conseillers de SM le Roi, les membres du gouvernement, les présidents des instances constitutionnelles, les officiers supérieurs de l’Etat-Major général des Forces Armées Royales, les représentants du corps diplomatique islamique accrédité à Rabat et plusieurs autres personnalités civiles et militaires, étaient présents à cette veillées religieuse.

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La 71e édition du concours Miss Monde prévue pour décembre 2023 à New Delhi a été brusquement reportée à mars 2024. Les récentes élections dans la capitale indienne ont été citées comme motif de cette décision inattendue. 

Karolina Bielawska, Miss Monde 2022.

La gagnante du concours Miss Monde 2022, Karolina Bielawska, a annoncé sur Instagram le report de la 71e édition de l’événement qui devait se dérouler le 16 décembre prochain à New Delhi. La nouvelle a suscité des réactions, notamment de la part de Clémence Botino, Miss France 2020, qui se préparait avec enthousiasme à représenter la France lors de cette édition de Miss Monde. Sur ses réseaux sociaux, elle a partagé sa compréhension pour cette décision difficile tout en exprimant sa solidarité envers Karolina et l’ensemble de ceux qui s’investissent dans cette aventure. Sa réaction émotionnelle sur Instagram a suscité l’empathie de ses followers, soulignant l’impact de cette nouvelle sur les participantes et les amateurs du concours à travers le monde.

Le report de la 71e édition de Miss Monde en raison d’événements imprévus n’est pas une première pour le concours. En 2021, l’événement avait été interrompu en raison de cas de Covid-19 parmi les candidates, et l’année précédente, la soirée avait également été annulée en raison de la pandémie mondiale. Cette annonce a été un coup de théâtre pour les participants et les amateurs du concours, qui devront maintenant patienter jusqu’en mars 2024 pour découvrir qui sera couronnée Miss Monde 2023. Cette dernière annonce constitue donc un nouveau rebondissement inattendu pour les participants, les organisateurs et les fervents amateurs du concours. La patience sera de mise, car ils devront attendre, comme les amateurs du concours, jusqu’en mars 2024 pour enfin découvrir qui sera couronnée Miss Monde 2023.

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L’histoire du keffieh est une fascinante chronique de sa transformation, passant d’un humble couvre-chef traditionnel porté par les paysans arabes à un symbole puissant de résistance et d’élégance dans le monde de la mode internationale. 

Keffiyeh. Photo : Sohail Al Kharsa (modifiée par l’auteur)

Que l’on porte le keffieh dans sa forme traditionnelle ou dans des designs contemporains, il demeure un symbole de déclaration personnelle, d’opinion politique et d’expression de caractère. En effet, le keffieh a transcendé les frontières géographiques pour devenir un incontournable de la mode contemporaine, un foulard de prédilection pour les non-conformistes et tous ceux qui souhaitent afficher leurs convictions, en particulier en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien. Cette transformation du keffieh, de l’outil de dissimulation des révolutionnaires à l’icône de la mode mondiale, est un témoignage de son évolution extraordinaire à travers les décennies.

L’origine et l’histoire du Keffieh

Pendant la révolte arabe de 1936-1939, menée contre la domination britannique en Palestine, le keffieh acquit une importance significative parmi les Palestiniens. Il était arboré par les révolutionnaires pour dissimuler leur visage et éviter d’être identifiés par les Britanniques, bien que cela les rende plus visibles en ville, ce qui entraînait une augmentation des arrestations. En réponse, la population entière fut encouragée à porter le keffieh. Les citadins abandonnèrent même le tarbouche, un symbole de distinction sociale, au profit du keffieh, qui était traditionnellement une coiffe paysanne.

Des hommes portant des keffiehs. Photo : Brett Jordan

Il est particulièrement apprécié par les unités en mouvement constant, exposées aux projections de sable et de poussière provoquées par les véhicules. Le keffieh ne peut être considéré comme un simple accessoire, car il porte une signification profonde. À l’origine, le keffieh était une coiffe traditionnelle portée par les paysans arabes pour distinguer les ruraux des citadins. Yasser Arafat a grandement contribué à populariser le keffieh dans les années 1960 lorsqu’il est devenu le leader de l’OLP. Aujourd’hui, le keffieh demeure le symbole le plus emblématique des militants palestiniens. À partir des années 1980, le keffieh a été adopté en Europe par des militants de mouvements anarchistes.

Le Keffieh dans la mode internationale

Au fil du temps, le keffieh a évolué et a exercé une influence croissante, notamment chez les jeunes. Des grandes marques ont même exploité son potentiel pour créer des accessoires de mode. Vers la fin des années 2000, il a pris des couleurs déconnectées de son origine traditionnelle (bleu, rose, vert, jaune) et a commencé à paraître lors de défilés de créateurs de mode parisiens. Des marques renommées telles que la Galerie Lafayette, Balenciaga, Givenchy, Zara et H&M ont modernisé le keffieh. Il est désormais utilisé dans les défilés de mode à l’échelle mondiale. Apparu pour la première fois sur les podiums dans les années 2000, il a attiré l’attention des stylistes qui ont transformé ce tissu en un accessoire fashion.

Un mannequin pose en keffieh. Photo : Houcine Ncib

Celui ou celle qui porte le keffieh dégage une certaine élégance, reflétant un caractère fort et une classe indéniable. Le keffieh traditionnel conserve son charme, et des petites et grandes marques, dont Balenciaga, ont créé de nouveaux designs et même des bijoux fantaisie inspirés du keffieh. Le keffieh a conquis le monde de la mode, et les fabricants traditionnels, qu’ils se trouvent au Moyen-Orient ou en Asie, l’ont bien compris. Aujourd’hui, le keffieh demeure une figure incontournable de la scène de la mode contemporaine. Il reste le foulard de prédilection pour les non-conformistes et tous ceux désireux d’exprimer leurs opinions politiques, en particulier concernant le conflit israélo-palestinien.

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Cette année marque le centenaire de la naissance de ce souverain monégasque qui a consacré sa vie à des œuvres caritatives. La soirée de gala, intitulée le « Bal du Centenaire », a été l’occasion de rendre hommage au prince Rainier III. 

La présence du prince Albert II de Monaco, le fils du regretté prince Rainier III, et de sa sœur, la princesse Stéphanie, a conféré à l’événement une dimension familiale touchante. Le 20 octobre 2023, le Casino de Monte-Carlo a été le théâtre d’un événement exceptionnel visant à célébrer la générosité légendaire du prince Rainier III. Cet événement de gala est organisé par la Société des Bains de Mer (SBM), une institution contrôlée par l’État monégasque et fondée en 1863. Les descendants du prince Rainier III et de la princesse Grace, ainsi que la princesse Stéphanie, présidente du comité spécial, ont été étroitement impliqués dans la planification de ce gala mémorable. En tant que président d’honneur du comité, le prince Albert II a joué un rôle central dans cette célébration.


Le prince Albert II, âgé de 65 ans, est arrivé en smoking au bras de sa sœur, la princesse Stéphanie, âgée de 58 ans et qui est arrivée en robe de gala crème. La princesse Stéphanie était accompagnée de ses enfants, notamment son fils Louis Ducruet, âgé de 30 ans, et sa plus jeune fille, Camille Gottlieb, âgée de 25 ans. La princesse Charlène était absente de cette soirée, mais la famille princière était unie pour honorer la mémoire du prince Rainier III. La soirée avait pour objectif de rappeler l’engagement caritatif du prince Rainier III et de la princesse Grace, qui ont dédié leur vie à des œuvres philanthropiques, en collaboration avec la SBM. Cette tradition de générosité a été perpétuée à travers le « Bal du Centenaire », où chaque moment festif était aussi l’occasion de faire des dons pour des œuvres caritatives.

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Les Prix Princesse des Asturies 2023 incarnent la rencontre entre le glamour de la royauté et l’engagement humanitaire. L’actrice américaine Meryl Streep a été la deuxième star très attendue de la soirée, recevant le prestigieux Prix Princesse des Asturies dans la catégorie des arts.

Photo : Gtres

L’événement est un spectacle à part entière, avec une touche de glamour à l’allure hollywoodienne. La présence de la famille royale espagnole, y compris le roi Felipe, la reine Letizia, l’infante Sofia et la reine émérite Sofia, ajoute une dimension majestueuse à l’ensemble. Le vendredi 20 octobre 2023, la princesse Leonor, glissant sa silhouette dans une belle robe noire, était une fois de plus la star de la soirée, lors de la cérémonie annuelle de remise de prix de la Fondation Princesse des Asturies. Cette année, une star américaine était la deuxième vedette très attendue. L’actrice Meryl Streep a reçu un prix au cours de la soirée. L’événement annuel de la Fondation Princesse des Asturies est bien plus qu’une simple remise de prix. C’est une soirée qui allie élégance, glamour et engagement. 

Cette année, la princesse Leonor a une fois de plus volé la vedette avec sa présence gracieuse. En tant qu’héritière du trône d’Espagne, elle incarne l’avenir de la monarchie espagnole, mais elle est également profondément impliquée dans des causes humanitaires et culturelles, en ligne avec les valeurs que la Fondation Princesse des Asturies promeut. La Fondation Princesse des Asturies a pour mission de contribuer à la promotion des valeurs scientifiques, culturelles et humanistes qui constituent le patrimoine universel. Elle agit comme un pont entre la Principauté des Asturies et le titre décerné à l’héritière du trône d’Espagne, la princesse Leonor. Chaque année, la fondation remet ses prix à Oviedo, en Principauté des Asturies, honorant des réalisations exceptionnelles dans divers domaines, allant des arts et de la science à la coopération internationale.

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L’épopée équine des vents ancestraux du Maroc, la Sorba, danse, dévoilant des légendes d’un art hérité de siècles précédents. Zahia Aboulayt, étoile filante parmi les constellations, a transcendé les frontières de genre pour rejoindre les rangs des sorbas de la Tbourida, préservant ainsi le patrimoine de son pays malgré les vents contraires.

Dans l’âme du Maroc, la Sorba prend son envol. Ce terme, aux origines ancrées dans les volées d’oiseaux et d’animaux, évoque bien plus que des ailes battantes et des traces de sabots. La Sorba, c’est aussi les guerriers qui, s’extirpant du campement, bravent les ombres pour mener des raids et revenir triomphants. C’est la chevauchée du passé, le voyage des siècles, le lien inaltérable de ce peuple à ses traditions immémoriales. La Sorba désigne la troupe de cavaliers qui pratique la Tbourida, un art équestre ancien originaire du Maroc. La Tbourida est une reconstitution d’un assaut militaire de guerriers cavaliers arabes et berbères, datant du 15ème siècle. 

Troupe de Tbourida, composée de 11 à 15 cavaliers alignés, la Sorba ne peut être sans le Mokaddem qui la préside et se place à son centre, coordonnant les mouvements des cavaliers et des chevaux. Le spectacle de Tbourida se déroule sur une piste appelée Mahrak, qui mesure entre 150 et 200 mètres de long. Les cavaliers de la Sorba portent des tenues traditionnelles et réglementaires, comprenant des caftans homogènes simples ou brodés, des seroual (pantalons traditionnels), des Selham (grandes capes en laine), des Rezza (turbans enroulés sur la tête), des Tmagh (bottes équestres traditionnelles), Dalail el Khayrate (recueil de prières), et un Khenjer (poignard contenu dans son fourreau).

Des concours de Tbourida ont lieu chaque année dans tout le Maroc, récompensant le talent des cavaliers et le respect des règles. L’une des figures remarquables de cet univers fascinant est Zahia Aboulayt, une femme qui a brisé les barrières de genre pour devenir une membre éminente des sorbas de la Tbourida. Dès son plus jeune âge, Zahia Aboulayt partageait son temps entre ses études et sa passion pour l’équitation. Accompagnant son père aux Moussems de Tbourida, elle se familiarisa rapidement avec cet art ancestral.

Après avoir achevé son cursus éducatif, elle se rend en Espagne pour poursuivre des études en économie. Elle y obtint son diplôme, mais son attachement à ses racines marocaines et à sa passion pour les chevaux la ramena chez elle. Elle partagea son désir de monter à cheval et de participer à la Tbourida avec sa troupe, et son père encouragea sa passion en n’imposant aucune objection à sa demande. 

Le tournant décisif de sa carrière eut lieu au début des années 2000 lors d’un Moussem de Moulay Abdellah. En l’absence d’un cavalier de la Sorba, Zahia Aboulayt proposa de le remplacer, mais pas avant d’avoir consulté le Moqaddem de la Sorba, le leader du groupe de cavaliers. C’était le début de son aventure dans le monde de la Tbourida. Aujourd’hui, Zahia Aboulayt ne se contente pas de participer à des festivals et des Moussems, mais elle vise à établir des contacts avec des responsables pour obtenir un soutien financier, car la Tbourida nécessite des ressources pour l’acquisition d’habits traditionnels, d’équipements pour les chevaux, de selles et plus encore.

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La Coupe du Monde 2030, une édition inédite qui promet des surprises mémorables. Fouzi Lekjaa est au cœur de cette aventure transcontinentale. Le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) rencontre ses homologues Espagnol et Purtugais pour lancer les préparatifs à la candidature commune des trois pays.

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF)

Le 4 octobre 2023, la FIFA a officialisé que trois nations avaient le champ libre pour organiser la Coupe du Monde 2023. Cette édition inédite réserve bien des surprises, avec des matchs d’ouverture prévus en Amérique du Sud, plus précisément en Argentine, en Uruguay et au Paraguay. La Coupe du Monde 2030 sera ainsi disputée sur trois continents (Amérique du Sud, Afrique et Europe) et six pays différents. Au cœur de cette préparation historique se trouve Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).

La candidature commune de l’Espagne, du Portugal et du Maroc a été précédée par des spéculations sur l’Arabie Saoudite, mais le trio de nations a émergé comme le candidat unique pour accueillir la Coupe du Monde 2030. Le Maroc, sous la direction de Fouzi Lekjaa, joue un rôle clé dans cette aventure passionnante. Lors d’une réunion tenue à Lisbonne, les dirigeants des fédérations de ces trois pays ont travaillé sur le dossier final qui sera présenté à la FIFA. La candidature conjointe a l’intention de faire de la Coupe du Monde 2030 une édition mémorable, unissant deux continents pour offrir la meilleure expérience possible. Le 28 octobre, une lettre d’intention sera présentée à la FIFA à Rabat, ce qui marquera la première étape officielle du processus de candidature. Cette étape démontre l’engagement total du Maroc, du Portugal et de l’Espagne à organiser un tournoi exceptionnel.

La collaboration entre les trois pays implique un travail minutieux pour répondre aux exigences de la FIFA et démontrer leur capacité à organiser un événement de cette envergure. Le Maroc, le Portugal et l’Espagne envisagent également d’honorer le centenaire de la toute première Coupe du Monde, qui s’est tenue en Uruguay en 1930. Cela ajoutera une touche historique à cette édition déjà exceptionnelle. Fouzi Lekjaa et les dirigeants des fédérations espagnole et portugaise travaillent de concert pour donner vie à cette vision ambitieuse de la Coupe du Monde 2030. Le monde du football attend avec impatience de voir comment cette candidature commune évoluera dans les années à venir, avec l’espoir qu’elle marquera une étape mémorable dans l’histoire du ballon rond.

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