Voilà le bon achat à faire en ce début d’été et en ce temps de covid qui persite. Une chaussure confortable, fashion, chic et verte. Ce sont là les valeurs intrinsèques de la marque allemande Birkenstock qui ouvre une seconde boutique à Casablanca, au coeur du quartier du shopping par excellence. En plein Massira Al Khadra, ce point de vente à l’écrin épuré et authentique sera à coup sur le rendez-vous fétiche des modeuses avisées de la ville blanche. L’ouverture du joli store en images.
Casablanca
CASABLANCA VUE DEPUIS L’ESPACE : LE SUBLIME CLICHE DE L’ASTRONAUTE THOMAS PESQUET
Casablanca, vue depuis l’espace et de nuit? C’est la photo publiée par l’astronaute français Thomas Pesquet ce 26 juillet 2021 dans la soirée.
Depuis plus de trois mois, l’astronaute français est à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS) afin de mener des centaines d’expériences. Passionné de photographie, Thomas Pesquet n’hésite pas à partager sur ses réseaux sociaux des clichés des plus belles vues depuis l’espace.
Hier soir, c’est la capitale économique qui était à l’honneur sur les comptes Instagram et Twitter de l’astronaute de 43 ans.
« Casablanca ! La Station vole toujours d’ouest en est – Casa est donc une de premières lueurs qui nous accueillent, après un survol nocturne de l’Atlantique nord », a écrit l’astronaute en légende de sa publication.
Ce n’est pas la première fois que l’astronaute français immortalise les villes marocaines depuis l’espace. En mai 2017, il postait des photos de Merzouga, de Casablanca et d’Agadir.
Bonjour Casablanca! La ville est reconnaissable, entre autres, à sa grande mosquée juste au bord de la mer https://t.co/SrIon6hCBz #Proxima pic.twitter.com/nszDE9yq7v
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) March 7, 2017
La ville d’Agadir, au Maroc. Stade de football en haut de la photo, golfs et résidences de luxe en bas https://t.co/eVlODrPmHC #Proxima pic.twitter.com/w5rnxo8on1
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) March 7, 2017
Ce que le désert peut produire d’artistique. La nature est sensationelle! pic.twitter.com/gTufbxytrw
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) March 7, 2017
Les internautes marocains ravis, ont été nombreux à partager le cliché de leur ville natale ou de cœur sur les réseaux sociaux.
Alors que sa petite soeur vient de dire OUI à son fiancé, lors d’un week end romantique à Monaco, Jamel Debbouze s’offre une jolie virée marocaine. Visite culturelle, diner à la Table Clandestine ou encore virée en taxi rouge… Jamel Debbouze profite bien de son passage au Maroc.
L’époux de la journaliste et productrice Melissa Theuriau s’est d’abord rendu au Comptoir des Mines où il a pu apprécier les œuvres d’artistes marocains contemporains. Sur Instagram, la galerie d’art a tenu à remercier l’humoriste pour sa visite.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Comptoir des Mines Galerie (@cm_galerie)
« La meilleure surprise de notre week-end, la visite inopinée de Jamel Debbouze venu découvrir l’incroyable exposition de Simohammed Fettaka, et l’occasion aussi pour lui de découvrir notre lieu unique.
Face aux œuvres de @simohammed_fettaka , @jameldebbouze s’est mis en scène avec une grande générosité pour inventer un dialogue empli d’humour et de bienveillance.
Merci @jameldebbouze pour le rayonnement du Maroc contemporain », peut-on lire en légende des nombreuses photos et vidéos partagées le week-end du 3 juillet.
DÉGUSTATION DE RFISSA AROMATISÉE
Le fondateur de la Table Clandestine était également ravi de faire découvrir ses plats à l’humoriste marocain. Le Chef Baya s’est emparé d’Instagram pour partager les bons moments passés en sa compagnie. À la vue des vidéos, l’ambiance semblait joyeuse et bon enfant.
De passage à Casablanca, Jamel en a profité pour partager une belle vue sur la ville à son million d’abonnés.
Après un dîner en compagnie notamment, du rappeur El Grande Toto ou encore du styliste Amine Bendriouich, Jamel Debbouze a décidé de rentrer chez lui au volant d’un petit taxi casablancais. Ce qui n’a pas manqué d’amuser la toile. Postée ce 8 juillet, la publication a déjà suscité près de 20 000 réactions.
Avis aux addicts de la série Friends, un restaurant inspiré de votre série culte, vient de brancher ses fourneaux pour ravir les papilles casablancaises les plus aiguisées. Bienvenue chez Cocofield.
Si Rachel, Monica ou Phoebe, Ross, Joey ou Chandler ne vous disent rien, tant mieux, vous écrirez votre propre histoire entre amis autour d’un bon repas dans une intimité presque singulière. Il n’est peut-être pas une vraie copie du Central Perk et ne sera certainement pas dans le classement des meilleurs tables de Casablanca, mais CocoField pourrait avoir l’étoile d’or de la créativité. Un nouveau restaurant de la ville dont les maitres des lieux n’ont pas froid aux yeux et dont le concept nous donne chaud au coeur! En plein quartier « les princesses », son concept original, vous tape dans les yeux dès cette jolie façade bleue. Oui nous vous parlions de créativité! Amine Lahlou et son équipe osent déjà baptiser ce petit bijou de restaurant « COCO », pour les intimes disent-ils et pour les … amateurs de photos et de réseaux sociaux. Rien n’a donc été laissé au hasard côté déco : Murs en briques, fauteuils Chesterfield confortables, néons, et tableaux, on s’y croirait vraiment dans un épisode de « Friends ». Le fameux canapé et la table basse de la série sont posés pour vous et vos amis dans un cadre chaleureux et inspirant.
Occupez-vous de jeter un oeil sur la carte et choisir votre menu, car nul besoin d’aller sur google pour vous renseigner sur la série, les 236 épisodes passent en boucle sur un grand écran. Les plus connaisseurs de la série pourront manier et plus encore, la guitare posée dans un coin aménagé à côté du célèbre canapé, avec un micro. Pas difficile de jouer au musicien, à voir l’actrice Lisa Kudrow qui a réussi un grand duo avec Lady Gaga pour la chanson « Smelly Cat », dans l’épisode spécial de « Friends » sorti le 30 juin. Alors (nom d’un chien), « libérez la star qui est en vous », en fixant cette phrase bien inscrite sur un tableau à côté d’une jukebox rien que pour les mélomanes. À deux entre amoureux comme Rachel et Ross ou à six comme les trois légendaires duos de la série, une pause gourmande au Cocofield est à coup sur, un moment amical et décontracté, joyeux et convivial.
Côté cuisine, la carte complète et savoureuse est littéralement parfaite. Intitulés qui donnent envie de tout commander, petits prix, service ultra-rapide et ce quelque chose de généreux que l’on ressent dans le style de plats et les portions. Smash Burgers, Sandwichs et Pizzas, milkshakes, Smoothies et crêpes pour les plus gourmands qui apprécieront les goûters en terrasse rythmés d’un bon café Illy. Les plus confinés des épicuriens, chez eux ou dans leurs bureaux, pourront se faire livrer leur part de cette jolie histoire gastronomique.
En ces mois, ces années d’épidémie qui nous contraint aux masque pour aborder la société, la rue, les gens, croiser tous ces visages en une seule exposition artistique fut une joie indissimulable ce soir là du 22 juin 2021, lors d’un vernissage à la galerie Artspace. Une joie partagée par ce petit gotha casablancais et rbati, habitué à faire le déplacement pour découvrir à chaque fois ce que va concocter les Amharech pour leurs si fidèles clients. Et exposer Seloua Ejjennane en ces temps moroses, est une excellente idée du trinôme dirigeant de la galerie. « Notre Mantra est de façonner l’inédit » disent-ils dans leur communiqué de presse. Si l’oeuvre de Ejjennane n’est pas inédite, elle étonne à chaque exposition, car ses créations uniques sont un véritable accouchement de toute son histoire, sa force et son empathie. « J’ai toujours peint des visages », nous dit l’artiste, passionnée de récup. La coach de métier, chine depuis toujours des choses de son entourage, parfois précieuses dans les collections familiales, parfois juste des objets du souk. Depuis quinze ans, ce petit bout de femme, par une espèce d’art divinatoire et une expertise technique acquise de sa fibre artistique, donne vie à des visages et des corps, des fois imaginaires, des fois réels, mais toujours chargés d’une vraie âme. « Poker Face », l’expo du moment dans la galerie la plus anticonformiste dans ses choix d’artistes et de thématiques, raconte l’ADN de l’oeuvre de Ejjennane qui est le recto verso, un jeu de rôle de l’extravagance et de la sagesse, les deux facettes naturelles de chaque être humain. Nous, ce soir là, visage masqué, nous cherchions une connexion avec un de ces personnages, une sorte de compagnon pour ces jours de solitudes, un peu comme l’acteur Tom Hanks dans le film « Seul au Monde » où Chuck le naufragé, cadre de Fedex, avait pris comme ami, ce ballon trouvé dans l’un des colis échoués en mer sur cette ile perdue et l’avait nommé Charlie. Tous ces visages de Seloua Ejjennane étaient bien là présents, mêlés aux invités d’un jour, prêts à communiquer. Mais notre large sourire à nous, seule Seloua Ejjennane pouvait le voir!
Expo Poker Face à la Galerie Artspace jusqu’au 21 septembre 2021.
Les amours de Gad Elmaleh et Charlotte Casiraghi n’ont pas fini d’inspirer l’humoriste marocain qui y revient dans ses sketchs et en parle aux médias.
Une fois encore, Gad est revenu sur son idylle avec la fille de Caroline de Monaco. Et non ce n’est pas sur le plateau de « Rachid Show » que le franco-marocain a évoqué sa vie au coeur de la cour monégasque mais sur l’antenne de RTL, « Monaco ça fait partie d’un moment de ma vie qui est vrai. Je ne raconte que des choses vraies, mais je raconte plus mon inadaptation que de me moquer de la famille princière » explique l’humoriste qui s’était donné un long moment d’improvisation sur la famille princière de Monaco lors d’une représentation à Casablanca il y a quelques années. Le casablancais avait fait le tour de ses expériences et son union avec Charlotte Casiraghi a bien compté « il y a Monaco, il y a l’expérience aux Etats-Unis, il y a l’arrivée en France, il y a la paternité » raconte le père de Raphael qu’il a eu avec la nièce du prince Albert, né en 2013.
Ce 6 mai, le comédien raconte cette relation de près de cinq années qui n’a pas eu raison des disparités entre les deux mondes du couple qui s’est séparé en 2015 « C’est plus une observation sur moi, moi qui me trimballe dans plusieurs univers et qui est toujours en décalage ». Mais le marocain du quartier Ziraoui de la ville blanche se réjouit de cette double culture pour l’épanouissement de son fils « Ce que j’essaye d’expliquer aux gens, c’est qu’il n’y en a pas un qui est mieux en fait. C’est juste que ça se complète, on s’enrichit et mon fils s’enrichit de ces deux univers et de ces deux cultures. Mais j’aime jouer de ça, j’aime faire un peu le blédard moi, j’aime bien montrer que je suis inadapté et ça donne plus de comédie ».
Alber Elbaz est mort en cette nuit du samedi 24 avril 2021. L’enfant surdoué de la mode a succombé à la covid à 59 ans.
UNE VIE BIEN DESSINÉE
Alber Elbaz se dit un pur juif du Maroc. Le styliste est né à Casablanca et s’est forgé à Tel Aviv, entouré de sa mère peintre et de ses autres frères et soeurs (son père, coiffeur, étant décédé quand Alber était tout petit). À 5 ans, le petit Alber griffonne déjà des croquis de robes de Princesses. À 19 ans, il prend le cap de New York et son destin de créateur de talent né, en main.
UNE CARRIÈRE DRAPÉE DE SATIN ET DE CHAGRINS
Après 16 années à New York entre une maison de couture pour mariées et au coeur de la maison Geoffrey Beene, styliste américain mordu de design, Paris finit par accueillir le jeune prodige en 1996 au coeur de la maison Guy Laroche puis à la tête de la direction prêt à porter Rive Gauche chez Yves Saint Laurent. Une courte virée milanaise d’une année seulement chez Gucci, le ramène en grandes pompes à Paris en 2001 pour le poste de sa carrière. Le brillant créateur d’origine marocaine a fait sa gloire et celle de la maison Lanvin en tant que Directeur artistique quatorze années durant. Son départ en 2015 a fortement résonné dans la sphère mode parisienne « Sortir comme ça… Quelle blessure ! Cette maison, je n’arrive toujours pas à en prononcer le nom… Ce fut une déchirure. Monter peut être facile. C’est rester en équilibre au sommet qui est difficile. », s’était confié le créateur à Paris Match faisant référence à la plus ancienne maison française encore active.
DE MODELS ULTRA-FÉMININS À DES MUSES DIGITALES
Alber Elbaz fut incontestablement l’un des créateurs les plus sensibles à la féminité désirable. « Notre métier en tant que designers est d’écouter, pour comprendre. Durant toute ma carréère, j’ai toujours travaillé avec des femmes et pour des femmes » a déclaré le créateur en 2019. Ses années Lanvin ont arrosé le monde de tant de beauté, de grâce et de séduction. Les plus grandes stars d’Hollywood déambulaient sur les tapis rouges dans les drapés renversants du créateur à l’instar de Meryl Streep qui avait reçu son Oscar en 2012 pour « Iron Lady » vêtue d’une toilette en lamé doré. Cinq années après son départ de Lanvin, le couturier revient en force. Pointu dans son monde et à l’écoute des bouleversements de la machine de la mode, il réinvente le luxe et le traduit dans la grammaire du web en créant sa propre boite, AZ Factory, une startup qui prône une nouvelle vision fashion technology. Le natif de Casablanca troque son crayon contre un clavier d’ordinateur et façonne ainsi avec intuition et émotion sa marque de luxe accessible, la première maison de luxe 100% digitale. Succès immédiat sur les plateformes digitales de e-commerce avec un premier fashion show le 20 janvier dernier. Mais un très court ultime succès pour l’artiste au look de clown.
Repose en paix l’artiste!
KENZA CHEDDADI : MODE, MUSIQUE ET DANSE NE FONT QU’UN SHOW À CASABLANCA
Elle « rêvait Casablanca ville lumière, elle rêvait sa cité capitale de la mode, elle a tenté, osé »… devenir femme entrepreneur dans l’art de l’événementiel de la mode. Elle créé en 2012 le Casa Fashion Show : un rendez-vous unique, singulier, étonnant, il plait et énerve en même temps, faisant résolument salle comble à chaque saison, tout comme sa ville écrin de tant d’effervescence. Oui nous aimons Casablanca et nous la boudons aussi. Une sorte de Fashion Week dont le podium de défilés de mode renversants se fait aussi scène de musique, de danse, de chorégraphie d’artistes de grande renommée, où tout est beau, brillant et…engagé. Kenza Cheddadi a obtenu avec audace, voilà déjà deux années, le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI pour l’organisation de son show, désormais une tribune de mode africaine.
La culture se vit, se partage, elle ne peut se contenter d’être regardée… Le virtuel est une vertu certes, mais il ne remplacera jamais le contact humain, si précieux à mes yeux
- La culture en général et la mode en particulier se sont réinventées dans le monde entier pour contrer l’épidémie du covid, vous avez choisi de reporter votre événement, pourquoi ?
La culture se vit, se partage, elle ne peut se contenter d’être regardée… Le virtuel est une vertu certes, mais il ne remplacera jamais le contact humain, si précieux à mes yeux… J’ai donc préféré reporter l’événement pour le réaliser pleinement, dans un contexte sain et favorable… La crise du covid m’aura malgré tout permis de me réinventer dans le sens où l’événement changera de format à partir de 2021… Il deviendra annuel, avec une grande édition au printemps. Le Casa Fashion Show sera scindé en deux rendez-vous : un premier show intimiste dédié aux jeunes créateurs spécialisés dans la mode Africaine, puis le grand défilé qui alliera comme à l’habitude au coeur du Sofitel Tour Blanche et avec subtilité trois univers : mode, musique et danse…
- La musique rythme bien la mode n’est-ce pas!
Oui absolument. En marge du Casa Fashion Show, j’ai lancé un nouveau concept : le Casa Music Show. Il s’agira d’un showcase inédit de 50 min avec un chanteur de renom. Ce rendez-vous se caractérisera par sa touche mode, intimiste et trendy.
- Comment le Casa Fashion Show s’inscrit-il dans cette nouvelle configuration virtuelle ?
L’essentiel à nos yeux est d’œuvrer pour la défense de la créativité avec un grand C, la grande laissée-pour-compte de cette crise… D’où ce projet video réalisé en mai dernier, avec la collaboration de la grande Natasha St Pier… Un autre concept video verra le jour dans les prochaines semaines… Sans parler du fait qu’à partir de 2021, tous nos shows seront live streamés.
- Comment en cette ère de crise sanitaire et d’engagement social et humanitaire, placez-vous votre événement qui opère dans l’univers de la mode, souvent pointée du doigt comme industrie non responsable, non équitable et de surconsommation ?
Nous avons fait le choix de rendre le Casa Fashion Show annuel, un choix d’autant plus logique que la notion même de saison tend à disparaître dans le secteur de la Mode…
- Investir dans la mode demande sans nul doute sérieux, concentration et ligne de conduite irréprochable, n’est ce pas ?
Cela demande surtout beaucoup de persévérance car il faut batailler, convaincre et prouver à nos partenaires que la Mode est bel et bien un 10ème Art… Soit un pan essentiel de la vie culturelle marocaine. Notre plus grande fierté est d’avoir obtenu le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste, et ce depuis deux années consécutives… Nous mettrons donc tout en œuvre pour être à la hauteur de la confiance placée en ce projet.
- Votre parcours vous a aidé à réussir votre événement ?
Oui, je pense que ma formation en management de Luxe à l’Essec Paris a pas mal contribué à mon émancipation en tant que productrice de ce projet. L’écriture aussi a été une réelle force.
- Mais vous êtes une fashionista au demeurant ?
J’ai été éduquée dans un environnement où les femmes aiment s’habiller, se pouponner, « se sublimer »… Chez nous, le dimanche pyjama, ça n’existe pas ! De façon générale, j’aime la mode, j’aime customiser mes vêtements, j’aime découvrir de nouveaux créateurs.
- Cette sensibilité et ce goût à la mode et au lifestyle est souvent un état d’esprit, c’est votre cas ?
Sans aucun doute ! Mais ce qui doit primer à mes yeux, c’est l’élégance, le charisme, le style… Car il ne suffit pas de suivre les tendances, mais d’oser être soi.
Casa Fashion Show : 20-22 mai 2021 / 12-14 mai 2022
Casa Music Show : 9 octobre 2021 / 8 octobre 2022.
Sofitel Tour Blanche Casablanca
NARGISSE BENKABBOU UNE VIE À LONDRES INFUSÉE DES SAVEURS DU MAROC
Cuisiner est un art tout simplement, voilà ce qui pourrait résumer le monde de Nargisse Benkabbou, visiblement voué à la gastronomie 5.0. Parcourir sa plateforme digitale « mymoroccanfood.com » est une véritable explosion de sensations gustatives. La marocaine qui a eu la chance de vivre une enfance à Bruxelles, égayée tous les jours d’une table marocaine bien garnie par les soins de ses parents épicuriens, a réussi le pari de créer une cuisine marocaine brodée au fil précieux de son héritage culturel. Nargisse Benkabbou est aujourd’hui Cheffe exécutive du restaurant réputé « L’mida » à Marrakech, a écrit un premier livre de cuisine « Casablanca : My Moroccan Food », publié en 2018, et a été nommée « Rising Star for Food » par The Observer. Une surdouée des fourneaux au destin qui brille de mille et une étoiles.
- Une belle plateforme digitale… on imagine une grosse artillerie autour…
Merci, mais pas vraiment! Je gère ma plateforme seule depuis le début. J’ai fait le design de mon site web en 2014 lorsque j’ai commencé à poster mes recettes et pratiquer la food photography. Ça me prend un certain temps au quotidien, certes, mais j’ai la capacité d’être complètement automne et de ne dépendre de personne, et pour moi c’est très important.
- Comment avez-vous plongé dans la gastronomie?
Mes parents sont de grands épicuriens donc on peut dire que je suis née dans la gastronomie. Ceci dit, il m’a fallu quelques années dans le monde du travail conventionnel pour faire un changement de carrière et entamer ma formation de chef.
- La gastronomie marocaine est une si belle et bonne vitrine du royaume à l’international, tout cela est selon vous bien optimisé …
Je pense qu’un effort collectif plus fort et conséquent est nécessaire pour exporter une vision plus moderne de la gastronomie marocaine. La gastronomie de manière générale évolue avec son temps et pour l’exporter je pense qu’il faut également prendre ce fait en considération.
- Vous êtes visiblement pour une cuisine marocaine authentique mais rafraîchie, moderne et au goût du jour, comment trouvez-vous le bon équilibre ?
Ce n’est pas toujours facile de trouver l’équilibre mais on y arrive avec la pratique. Je trouve que le plus important est la transparence, on peut modifier un plat si on pense que c’est justifié, mais il est important de le dire et surtout de ne pas prétendre qu’il est traditionnel.
- 2018 fut visiblement l’aînée des distinctions… Racontez-nous
La sortie de mon livre en 2018 fut effectivement une étape clé dans ma carrière de chef. Dès sa sortie, mon livre a reçu plusieurs éloges et cela m’a permis d’élargir le nombre d’opportunités auxquelles j’avais accès ainsi que d’agrandir ma plateforme sur les réseaux sociaux. Ce fut vraiment une très belle expérience qui continue de porter ses fruits.
- « Un livre infusé des saveurs du Maroc » une des nombreuses critiques à la sortie de votre livre « Casablanca », Quelle est votre critique à vous sur votre oeuvre?
C’est un livre qui pour moi représente une cuisine marocaine contrastée, on peut y trouver des recettes purement marocaines ainsi que d’autres plus occidentales. La tâche ne fut pas facile, mais je pense que dans mon livre, j’ai finalement réussi à trouver un équilibre entre tradition et modernité.
CUISINE PROUST
1 Couscous express?
Pas impossible…
1 Harira minute?
En sachet? Je passe mon tour
1 Tagine au bureau?
Tagine partout!
1 Taktouka sandwich?
J’adore l’idée
1 Pastilla healthy?
Pastilla au poisson
1 Corne de gazelle/barre énergétique?
Pourquoi pas!
CUISINE POUR HOLA! MAROC
Une bonne petite salade légère comme un souffle et au caractère bien trempé dans un Amlou. Renversant!
INGRÉDIENTS (4 personnes)
120 gr de laitue frisée (ou tout autre type de laitue) – 4 petites tranches de pain complet – 4 crottins de fromage de chèvre – 2 pommes rouges – 80ml d’Amlou
VINAIGRETTE
100 ml d’huile d’olive – 1 cuillère à soupe de moutarde – 1 cuillère à soupe de vinaigre – 2 cuillères à café de thym séché et plus pour saupoudrer le fromage – 1 cuillère à soupe de jus de citron – Sel et poivre au goût
MÉTHODE
Préchauffez le gril de votre four à son réglage le plus élevé. Tranchez finement vos pommes et coupez-les en lanières de 1 cm. Transférer les ingrédients de la vinaigrette dans un grand saladier et mélanger jusqu’à consistance lisse. Mélangez la laitue et les pommes avec la vinaigrette. Répartir la salade et les pommes assaisonnées dans 4 assiettes. Garnir chaque tranche de pain d’un crottin et d’une pincée de thym séché. Déposer le pain sur une plaque et transférer au four. Les grils fonctionnent généralement très vite, je vous conseille donc de garder un œil sur le fromage jusqu’à ce qu’il soit légèrement doré et mou (en fonction de votre gril, cela devrait prendre 2 à 4 minutes). Garnir chaque assiette d’une tranche de pain et verser deux cuillères à soupe d’amlou sur le fromage. Servir immédiatement.
LE TOP MODEL MAROCO-BRITANNIQUE NORA ATTAL : ESPRIT DE FAMILLE POUR FINIR L’ANNÉE TENDREMENT
Le top model maroco-britannique Nora Attal, ravit encore une fois ses internautes en posant en famille pour une grande marque de mode. Des images apaisantes en ces temps d’isolement.
https://www.instagram.com/p/CHayJSPgASB/
Le jeune mannequin de 21 ans, propulsé sur les podiums notamment par feu Karl Lagerfeld, pour lequel elle posait sur les podiums de Chanel, ne cesse de prendre des ailes et de marcher sur les plus grands podiums du succès. De Prada à Fendi en passant par Valentino, la jolie brindille a très vite cartonné et a rejoint la cour des grandes déesses de la mode. La voici choisie par Ralph Lauren, la prestigieuse griffe anglaise, symbole d’élégance et de sophistication, pour incarner sa campagne publicitaire de la fin d’année. Et deux fois plutôt qu’une, la sublime brune entraine sa famille dans son monde enchanté. Nora avait fait la UNE du magazine Vogue, aux cotés de sa famille pour un éditorial fort sur l’identité. Cette fois-ci, la tribu de Nora, (sans sa grand-mère), pose pour une série de clichés pour la collection hiver 2020 de Polo Ralph Lauren. Dans un cadre bucolique chic, pour un esprit fin d’année chaleureuse et tendre, apparait la jeune starlette dans une robe tartan à bretelles, enlacée par son papa, vêtu d’un beau smoking à noeud papillon, à leur gauche, la maman, somptueusement sobre dans un chemisier col jabot et origami, sous un costume en velours, entourée de la cadette qui porte une simple chemise à carreaux écossais et du petit frère, lui aussi sur son 31.
« C’est une telle bénédiction lorsque vous êtes entouré des personnes que vous aimez » déclare le célébrissime top dans un commentaire partagé sur le compte instagram de Ralph Lauren. « Nora et sa famille, à l’instar de nombreuses familles présentes dans la campagne des fêtes de cette année, ont exprimé à quel point elles étaient reconnaissantes d’être ensemble en ces temps incertains », peut-on lire sur le réseau social de la marque British. « Pour moi, la famille est le cadeau ultime », écrit Nora, au comble de la joie d’avoir décroché cette belle publicité qui marquera à coup sûr, sa déjà longue carrière commencée à 14 ans. « Je suis si reconnaissante de partager cette expérience avec ma famille » Nora sur son propre compte.
Pour sa collection automne/hiver 2020, la marque de prêt à porter anglaise met donc la famille à l’honneur dans toute sa diversité culturelle et idéologique et livre en ces temps durs de pandémie de covid-19, des messages d’amitié, de bienveillance et d’amour.