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Cinéma marocain

Cette année, le Red Sea International Film Festival, offre une plateforme d’excellence pour le cinéma mondial. Parmi les œuvres qui suscitent l’enthousiasme, deux films marocains se distinguent et témoignent de la richesse et de la diversité du septième art du royaume : Chikha de Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji et Land of God de Imad Benomar. Ces deux productions représentent non seulement la créativité des cinéastes marocains, mais aussi une ouverture vers des histoires universelles, ancrées dans les réalités sociales et culturelles du Maroc, tout en invitant à la réflexion.

« Chikha » : entre tradition et modernité

Chikha, réalisé par Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji, raconte l’histoire de Fatine, 17 ans, brillante élève qui rêve d’étudier à l’université. Mais son avenir se heurte à son rôle de chanteuse dans la troupe familiale, où sa mère est une chikha, figure emblématique de la musique aita. Face à son petit ami Youssef, qui veut la contrôler, Fatine doit choisir entre sa liberté et les attentes familiales.


« Land of God » : une comédie noire audacieuse

À l’opposé de Chikha, Land of God, réalisé par Imad Benomar, plonge les spectateurs dans une comédie noire aussi absurde que percutante.Malika, frustrée par son rôle de conductrice d’un camion en panne, doit livrer deux cercueils à des familles en deuil. Son compagnon, Hassan, censé gérer la paperasse, révèle qu’il a échangé les cercueils et les familles reçoivent les mauvais corps. Avec leur stagiaire inutile, ils doivent maintenant gérer ce fiasco, entre la satisfaction des vivants et la dignité des morts.


L’inclusion de ces deux films marocains dans la programmation du Red Sea International Film Festival 2024 démontre non seulement la diversité et la qualité du cinéma du Maroc, mais aussi l’importance croissante de la culture marocaine sur la scène cinématographique internationale. Ce festival, un véritable carrefour des cultures et des talents, met en lumière des récits qui abordent des thématiques universelles tout en restant profondément ancrés dans leurs contextes locaux. En célébrant des histoires venues du Maroc, le festival honore la richesse de la culture arabe et de la région MENA.

Le Maroc, avec son cinéma toujours plus audacieux et innovant, trouve au Red Sea Film Festival une occasion en or pour se faire entendre au niveau international, attirant l’attention sur la puissance de ses récits, de ses talents et de ses visions. Les films Chikha et Land of God sont deux exemples frappants de la manière dont le cinéma marocain peut jouer un rôle important dans le dialogue interculturel, tout en suscitant des réflexions profondes sur l’évolution des sociétés arabes.

La rédaction de HOLA MAROC souhaite tout le succès possible à ces talentueux réalisateurs marocains, Ayoub Layoussifi, Zahoua Raji et Imad Benomar. En espérant les voir briller sur la scène internationale et porter fièrement le cinéma marocain à de nouveaux sommets !

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Les César 2021 vont dérouler un tapis rouge spécial en plein pandémie de covid pour un cru cinéma marocain bien relevé par deux marocaines, la réalisatrice Sofia Alaoui et la comédienne Nisrin Erradi.

 

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Le ton est donné avec la bande-annonce de cette 46ème édition de la plus grande messe française de cinéma qui se déroulera à l’Olympia pour une fois, en présentiel mais sans public, épidémie oblige, juste les nommés et les remettants, sans « Prix du public », avec beaucoup moins de nominations (5 au lieu de 7 par catégories) et sera diffusée en direct et en clair sur Canal +, le vendredi 12 mars 2021. Une soirée qui promet d’être drôle et décalée, à l’image de la maitresse de cérémonie, Marina Fois, qui a livré un message fort dans le teaser dévoilé sur la chaine de télé française, « 2020. Jamais depuis sa création, le cinéma n’aura été plongé dans une telle obscurité. Pas l’obscurité réconfortante, dépaysante, exaltante des salles de cinéma. Pas cette obscurité que l’on aime tant, parce qu’elle nous sort de nos vies, de nous-mêmes et nous rassemble. Mais l’obscurité d’une lumière éteinte, d’une porte close, d’un rendez-vous manqué », clame de sa voix tout aussi douce que puissante sur le son du film « Out Of Africa », la sublime actrice française avec sérieux et profondeur. « Je ne sais pas si le cinéma vous a manqué, mais vous, vous nous avez manqué terriblement, douloureusement, éperdument », poursuit la comédienne qui sera aux côtés de l’acteur Rochdy Zem, président de la cérémonie. 

La réalisatrice, productrice et photographe Sofia Alaoui, nommée pour les Oscars et les César dans la catégorie Meilleur court-métrage

UNE BELLE PROMESSE POUR LE CINÉMA MAROCAIN

Le 10 février, l’Académie des César a dévoilé la liste des nommées et le Maroc est si bien représenté par des signatures féminines pointues et distinguées. D’abord la réalisatrice Sofia Alaoui qui concoure pour son court-métrage « Qu’importe si les bêtes meurent », un docu-fiction engagé qui jouit déjà d’un brillant palmarès avec un prix au festival Sundance et une nomination aux Oscars! Rien que cela. Un autre flash des César est mis sur l’étonnante comédienne Nisrine Erradi, nommée dans la catégorie « Révélations de l’année » pour son rôle remarquable dans le film « Adam » de Maryam Touzani. L’actrice dans son rôle de Samia aux côtés de Loubna Azabal a toutes ses chances pour marquer sa carrière prometteuse d’une bonne statuette bien française. 

Nisrin Erradi, nommée dans la catégorie Révélations des César 2021

DES CARRIÈRES BIEN DORÉES

Si Sofia Alaoui excelle dans l’art de diriger, Nisrin Erradi brille par son talent de savoir se laisser diriger. Si le court métrage « Qu’importe si les bêtes meurent » de la réalisatrice de 29 ans a été choisi parmi 24 films sur 400, il a déjà été primé au festival Sundance, l’un des plus importants festivals de cinéma indépendant au monde, où des géants comme Quentin Tarantino s’est vu révélé. La comédienne elle, que le public marocain suit depuis deux années déjà dans la série « Le passé ne meurt jamais », fait partie des 24 sélectionnés dont 12 femmes, dans la catégorie « Révélations » des César. L’actrice peut se réjouir de son prix de la meilleure actrice au Festival international du film de Durban en Afrique du Sud et de sa prestation formidable de mère célibataire dans le film Adam, qui a été saluée au Festival Égyptien d’El Gouna.

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