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Le Tbourida Show, événement phare de l’Année Culturelle Qatar-Maroc 2024, a célébré l’héritage équestre marocain à Doha, sous la présidence de la Princesse Lalla Hasnaa et de Sheikha Sara Bint Hamad Al-Thani. Cette soirée a été un hommage à la tradition de la Tbourida, un art équestre emblématique du Maroc.

La Princesse Lalla Hasnaa a ébloui l’événement dans un cafetan blanc délicatement orné de broderies florales aux teintes vives de rouge, jaune et violet, magnifiant l’artisanat marocain. Elle a élégamment complété son ensemble avec un collier à perles vertes, ajoutant une touche de subtil raffinement, et des boucles d’oreilles délicates qui apportaient un éclat discret mais saisissant, soulignant sa beauté naturelle. L’ensemble se distinguait par une élégance simple mais intemporelle, sublimant le charme incontestable de la Princesse.

Dans le cadre de l’Année Culturelle Qatar-Maroc 2024, un événement équestre exceptionnel a eu lieu à Doha, mettant en lumière l’art traditionnel de la Tbourida, une discipline inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ce spectacle, célébrant l’héritage équestre du Maroc, a marqué l’aboutissement d’une année de rapprochement culturel entre les deux nations.

La Tbourida, qui allie vitesse, endurance et grâce, est bien plus qu’une simple démonstration équestre : c’est un véritable symbole de l’attachement profond du Maroc à son patrimoine et à l’importance du cheval dans ses traditions. L’événement a débuté par une projection retraçant les moments marquants de cette année culturelle, soulignant l’intensification des relations entre le Qatar et le Maroc sous l’égide de leurs Chefs d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani.

À son arrivée au Centre équestre Al Shaqab, la Princesse Lalla Hasnaa a été chaleureusement accueillie par des personnalités importantes, notamment M. Issa Bin Mohammed Al-Mohannadi, président du Qatar Racing and Equestrian Club. Des représentants du Qatar et du Maroc ont témoigné de leur soutien, rendant hommage à la coopération bilatérale renforcée par des événements de cette envergure.

L’Année Culturelle Qatar-Maroc 2024 a été ponctuée par une série d’expositions et de manifestations illustrant la richesse de la culture marocaine, comme l’exposition des bijoux berbères du Palais Royal et la présentation du pavillon « Dar Al Maghreb », véritable immersion dans l’histoire et l’art du Royaume. Le Maroc a également accueilli des événements prestigieux, tels que le « Longines Global Champion Tour » et le « Fashion Trust Arabia », renforçant ainsi les échanges culturels et économiques entre les deux pays.

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Le football africain vient de couronner une véritable pionnière. Lors des prestigieux CAF Awards 2024, organisés lcelundi 16 décembre à Marrakech, la Marocaine Bouchra Karboubi a été élue meilleure arbitre féminine de l’année. Une distinction majeure qui célèbre un parcours exemplaire, jalonné de premières historiques et d’une détermination sans faille.

Une trajectoire hors norme

Née en 1987 à Taza, au nord-est du Maroc, Bouchra Karboubi a su se faire une place dans l’un des bastions les plus masculins du sport : l’arbitrage. Tout commence en 2001, lorsqu’une école d’arbitrage ouvre ses portes dans sa ville natale. Jeune passionnée de football, elle décide de s’y inscrire, bravant les critiques et les préjugés d’une société où voir une femme sur un terrain de football relevait de l’exception.« À Taza, il était considéré comme honteux qu’une fille porte un short et partage un espace dominé par les hommes », a-t-elle confié. Malgré ces défis, elle persévère et obtient en 2007 son statut d’arbitre nationale, marquant ainsi ses débuts officiels dans le championnat féminin marocain.Sa progression est rapide. Dès l’âge de 19 ans, elle dirige des matchs de première et deuxième divisions féminines. Son déménagement à Meknès lui permet de poursuivre son ascension, convainquant même les plus sceptiques de sa famille, notamment son père, de soutenir son ambition.En 2016, elle devient arbitre internationale et entre dans l’arène continentale lors de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2018 au Ghana.

Une pionnière sur tous les fronts

Bouchra Karboubi ne se contente pas d’évoluer dans l’arbitrage féminin. En 2020, elle écrit une page d’histoire en devenant la première femme arabe à arbitrer un match de première division masculine dans le Championnat Botola Pro. Ce moment marque un tournant pour elle, mais aussi pour l’arbitrage marocain et africain.Sa carrière prend une autre dimension en 2022 lorsqu’elle est choisie comme arbitre assistante vidéo (VAR) pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations masculine, opposant le Sénégal à l’Égypte. C’est la première fois qu’une femme africaine occupe un tel rôle à ce niveau.Le début de l’année 2024 confirme son statut de modèle : elle devient la première femme nord-africaine et arabe à diriger un match de CAN masculine, lors de la rencontre Guinée-Bissau contre Nigeria. Quelques jours plus tard, elle officie comme quatrième arbitre lors de la finale entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria, consolidant son influence au sein des plus grandes compétitions du continent.

Une reconnaissance au sommet

C’est donc avec émotion que Bouchra Karboubi a reçu son trophée de meilleure arbitre féminine lors de la cérémonie des CAF Awards 2024. Dans son discours, elle a adressé un message puissant aux jeunes générations :
« J’espère que mon parcours inspirera d’autres jeunes femmes à suivre leur passion, quel que soit le domaine qu’elles choisissent, particulièrement dans la région arabe. »Cette reconnaissance souligne non seulement son talent, mais aussi son rôle de pionnière dans un environnement encore marqué par des inégalités de genre.

Un modèle pour l’avenir

Le parcours de Bouchra Karboubi est plus qu’un simple témoignage de réussite personnelle : il incarne un mouvement vers une plus grande inclusion des femmes dans le sport. Son succès au niveau international prouve que, malgré les barrières culturelles et sociales, la persévérance et l’excellence finissent toujours par triompher.En redéfinissant les normes de l’arbitrage africain, elle ouvre la voie à une nouvelle génération de femmes prêtes à s’imposer dans des rôles de premier plan. À travers sa passion et son dévouement, Bouchra Karboubi n’est pas seulement une arbitre : elle est une icône d’émancipation et de progrès.

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Au carrefour de la solitude et de la rencontre, là où les âmes se frôlent et se dévoilent, se trouve Kenza Ito Mekouar, psychologue, thérapeute holistique, professeur de yoga, conférencière et maman. Elle rayonne d’une énergie inspirante, brillante comme un soleil marocain. Ancrée dans la richesse de sa terre natale qu’elle chérit tant, le Maroc, Kenza respire la générosité et la bienveillance.

Dans une atmosphère empreinte de sérénité et dans l’intimité de son propre reflet, elle confit lors de ce moment : « Je crois qu’il est essentiel d’apprendre à écouter ses propres besoins, à se comprendre soi-même avant de chercher à répondre aux attentes des autres. Pour moi, le bonheur ne réside pas simplement dans la joie éphémère, mais dans la capacité à trouver son chemin, sa place dans le monde, en harmonie avec ce qui nous anime véritablement. »

 Passionnée de danse et de musique depuis ses premiers jours, elle entend résonner chaque note et ressent chaque mouvement comme un hommage à la vie et à l’amour. Connectée au monde lorsqu’il le faut, Kenza sait aussi et surtout se déconnecter pour se retrouver et puiser dans les silences l’essence même de l’existence.  Son objectif ? Réveiller l’enfant qui sommeille en chacun de nous, nous invitant à voir le monde avec un regard nouveau et émerveillé. 

Kenza, vêtue de blanc et parée d’accessoires dorés évoquant les motifs délicats de sa tenue, danse avec l’océan en toile de fond. Sa grâce naturelle et son style raffiné s’harmonisent avec les vagues, créant une image de liberté et de connexion avec la nature : « La beauté, pour moi, est synonyme d’amour en partage et d’accroche à l’instant présent. Lorsque nous sommes entourés de beauté, que ce soit un magnifique coucher de soleil, une architecture harmonieuse ou la nature elle-même, nous sommes automatiquement ancrés dans l’instant présent. »

Sa vocation initiale l’a conduite sur le divan de la psychanalyse et de la psychologie, mais sa soif de proximité humaine l’a finalement orientée vers une approche plus proximale, plus intime, loin du déni du corps.  Aujourd’hui, bien qu’elle reçoive toujours des patients en séance, elle a également de nombreux élèves qu’elle accueille dans ses cours ou lors de ses retraites, au sein desquelles elle cultive un espace où chacun peut se sentir comme à sa juste place, et autorisé à être lui-même, tout simplement.

À l’Iglesia Al-Jadidah, Kenza resplendit dans une somptueuse robe rouge signée Coup de soleil, fusionnant élégamment passé et présent. Une allure et un état d’esprit qui  s’unissent harmonieusement avec ce lieu chargé d’histoire, créant un tableau de grâce et de sophistication. Toujours profondément connectée avec ce qui l’entoure, elle partage : « Lorsqu’on se nettoie énergétiquement et psychologiquement, on est forcément plus léger, et notre vibration est plus haute. »

Généreuse, elle guide avec douceur et talent, instillant l’importance de la gratitude, et ponctuant d’ailleurs souvent ses phrases par un « Al hamdoullah » sincère et apaisant. Elle est une alchimiste de l’âme, transformant les moments ordinaires en expériences extraordinaires de partage et de découverte.  Sa vie est un témoignage vibrant de la puissance de la Vie, de la maternité consciente, de la magie de la connexion à soi et à l’autre, et du potentiel créateur infini de chaque être humain.  

Rencontre avec celle qui crée LA rencontre

UNE VOIE, PUIS UNE VOIX, TISSANT LE DESTIN…

Pouvez-vous nous parler du parcours qui vous a menée à la psychologie clinique ?

J’ai grandi au Maroc ou j’ai eu une enfance paisible. C’est plutôt arrivé naturellement. Aller voir un psy n’était pas du tout tabou dans ma famille. Cela faisait partie de notre hygiène de vie, au même titre que consulter un dentiste ou un médecin.  Plus tard, pendant les années lycée, on me disait souvent : « Tu devrais aller vers psycho. »  Pourquoi ? Parce que la psychologie fait partie intégrante des sciences humaines et sociales, et se rapproche en ce sens des lettres et de la philosophie.  Or j’étais une véritable littéraire, se préparant à passer un bac L.  Mais à cette remarque, je répondais : « Je ne sais pas si j’en suis capable, il faut, pour ça, beaucoup de générosité. » Après mon bac, j’ai fait une prépa littéraire à Paris. Bien que je m’en sortais bien, je trouvais cela trop rigide, trop scolaire, ce qui ne me plaisait pas vraiment.  J’ai donc fini par m’inscrire en fac de psychologie, où l’ambiance était moins tendue, et j’y suis allée avec plus de plaisir.  À Paris V, j’ai découvert ma passion pour la psychologie clinique, la psychopathologie, et la psychanalyse.  J’ai donc décidé de changer de fac pour aller à Paris VII où j’ai étudié la psychanalyse avec des maîtres à penser comme Fethi Benslama, Paul-Laurent Assoun et Alain Vanier. Là, je me suis véritablement épanouie. Les lectures étaient passionnantes, les cours aussi. Parallèlement, j’allais aux cours Florent et goûtais chaque jour à la saveur de la vie parisienne.

Puis vous êtes rentrée définitivement au Maroc…

Malgré cet épanouissement, je faisais encore, quelque part, ce que les autres attendaient de moi. Étudier la psychologie n’était pas uniquement un choix personnel. Il avait été initié et orienté par d’autres.  En rentrant au Maroc, j’ai donc commencé à pratiquer en tant que psychologue. Après une année de bénévolat au chevet des patients, dans le service des maladies infectieuses dirigé à l’époque par Hakima Himmich, fondatrice de l’ALCS, j’ai compris ce qui m’animait le plus : l’accompagnement proximal, le soutien et l’écoute des personnes en détresse.  

Vous avez mentionné un événement marquant en 2017. Pouvez-vous nous en parler ?

En 2017, après un souci familial, j’ai eu un problème de santé dont j’avais déjà fait l’expérience dix ans plus tôt. La semaine d’hospitalisation qui s’en est suivie m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses, notamment du fait que je n’écoutais pas assez mon corps et que je passais à côté de moi-même, à force de m’occuper des autres ou de vouloir leur faire plaisir.  Je ressentais de la colère, et je me demandais comment cela pouvait m’arriver une seconde fois. Alitée, immobile, je faisais face à ma propre douleur sans possibilité de la fuir ni de la contourner. J’étais furieuse contre le monde entier, jusqu’au moment où je me suis dit : « Les autres ne sont pas responsables de ce qui t’arrive. C’est à toi de prendre des décisions, de faire tes choix. »  Six mois plus tard, en juillet 2017, j’étais au Costa Rica pour passer ma première certification en tant que professeure de yoga. Et tout s’est enchaîné très vite.  Quand on suit son cœur, les choses s’alignent si naturellement que c’en est presque déconcertant.

Un moment suspendu entre ciel et terre. Kenza Ito Mekouar, connectée à l’univers tout en se déconnectant du tumulte du monde. Une vision d’harmonie et de sérénité absolue

Vous voyagez régulièrement, seule, à l’autre bout du monde. Cela demande beaucoup de courage, surtout en tant que femme. C’est vital pour vous ?

La solitude a toujours été présente dans ma vie. Je l’apprivoise et réussis à l’apprécier. Je voyage régulièrement seule et je n’ai jamais eu de problème à aller au cinéma ou au restaurant sans autre compagnie que moi-même, notamment pendant mes années d’études à Paris. C’est ma façon à moi de me recharger : j’ai besoin de me retrouver.  J’apprécie mes moments de solitude même lorsque je voyage avec des amis. Je suis d’ailleurs souvent initiatrice de ces voyages, tout simplement parce que je les prévois d’abord pour moi-même, puis que celles et ceux qui souhaitent se joindre à moi le font.  Mais je n’attends pas forcément d’être accompagnée pour partir à l’aventure. A force de trop attendre les autres, on passe souvent à côté de moments riches dont nous avons pourtant besoin, sur notre chemin, pour grandir en conscience et se faire du bien.  Je ne dis pas pour autant que je n’ai pas besoin des autres. Ce sont deux choses différentes : on peut apprendre à apprécier ses moments de solitude tout en reconnaissant, en tant qu’humains, notre besoin les uns des autres. Tisser des liens, se sentir soutenu, vivre dans le partage, participent, à mon sens, au bien-être, à l’équilibre et au bonheur.

DES AMIS POUR LA VIE, LA MAGIE DES RETRAITES

Que cherchent les participants dans vos retraites de bien-être ?

Les participants viennent se reconnecter à eux-mêmes, se recharger, retrouver les parts d’eux-mêmes égarées au milieu du tumulte de la vie quotidienne. Mais ils viennent aussi, parfois sans le savoir, se rencontrer les uns les autres.  Nos sociétés, axées sur l’immédiateté, l’individualisme et la performance, manquent de douceur et de rapports humains authentiques.  Les retraites permettent de recréer des espaces sécures où des liens « vrais » et des amitiés profondes peuvent voir le jour. Dans notre quotidien, on peut côtoyer des gens pendant des années sans vraiment les connaître. Dans les retraites, quelques heures suffisent parfois à se rencontrer, puisqu’on est dans l’écoute, la pleine présence et le partage.  Et ça me remplit de joie de voir des amitiés extraordinaires naître, des liens qui traversent les frontières et perdurent. Mais attention : le travail que l’on réalise en retraite n’est pas facile pour autant. La rencontre avec soi-même requiert beaucoup de courage et de volonté. Accueillir sa propre vulnérabilité aussi, mais ce qu’il y a de plus beau là dedans, c’est qu’en le faisant, on permet à l’autre de le faire aussi. La dynamique de groupe et la puissance des cercles de parole sont remarquables.

Plus qu’une enseignante de yoga, une inspiration. Kenza partage son art avec passion, transmettant à ses élèves bienveillance et équilibre. Chaque cours devient une expérience inoubliable

Comment créez-vous un sentiment de communauté parmi des participants de cultures diverses ?

La clé réside dans ce que l’on parvient à toucher en l’autre. Ce que l’on réussit à faire vibrer à une fréquence qui dépasse les différences culturelles, religieuses, identitaires.  C’est en touchant cette corde sensible avec subtilité et délicatesse que l’on permet à chacun de reconnaître sa propre humanité en l’autre. Et que l’on permet au groupe de n’être plus qu’ « UN ».  Et puis, bien sûr, des valeurs  universelles comme le respect, l’écoute, le non-jugement et l’authenticité ont un impact profond sur le groupe.  Les activités et les moments de travail et de partage sont essentiels.   La musique, langage universel, aussi. Chaque participant enrichit le groupe de son histoire et de ses partages. De ce qu’il est venu apporter, déposer.  C’est ainsi que des amitiés durables se créent. Les participants restent souvent en contact après les retraites, les partages perdurent, ce qui est extraordinaire.  Les hommes, bien qu’un peu moins nombreux, tissent également des liens forts. Voir ces amitiés naître est une véritable bénédiction.C’est en ce sens aussi que l’on peut parler d’UNION, mot duquel le yoga puise son origine étymologique (Yuj).

Des retraites en famille, cela semble de plus en plus d’actualité…

Absolument. J’ai toujours accueilli des participants venus en couple, ou en famille. Des mères et des filles, des frères et sœurs. J’ai même déjà reçu un grand-père et son petit-fils.  Récemment lors de la Full Moon Candle Ceremony à Rabat, beaucoup de participants sont venus en famille. C’était très inspirant de voir ces liens familiaux se consolider à travers le partage d’expériences transformatives.  Les couples en ressortent souvent plus soudés, la communication entre frères et sœurs, parents et enfants, plus fluide et apaisée, les rapports remplis d’une énergie nouvelle.  Et paradoxalement, il est intéressant de faire sortir les familles de leur zone de confort en leur offrant l’opportunité d’échanger avec d’autres personnes, sans s’enfermer dans la facilité des rapports pré-établis.  C’est aussi une façon de leur permettre de vivre leurs propres expériences de manière plus profonde, sans constamment avoir le souci de l’autre. De faire leur propre voyage, indépendamment les uns des autres. C’est très puissant de voir comment les membres d’une même famille ou d’un couple parviennent à grandir individuellement tout en renforçant leurs liens affectifs et en améliorant leur relation.

D’où vient cette ambiance toujours très chaleureuse lors de vos retraites ?

De l’authenticité. De la sincérité. De l’honnêteté, valeur suprême sans laquelle il ne peut y avoir de spiritualité. En nous autorisant à être nous-mêmes, en embrassant nos failles, notre vulnérabilité, nos parts d’ombre, nous déposons les armes et les masques sociaux.  Ce travail, souvent douloureux, est nécessaire si l’on veut aller à la rencontre de la joie véritable. Si je fuis une partie de moi-même, je ne suis plus moi-même. Je ne suis plus entier, complet.  Dès lors, toutes les expériences qu’il m’est donné de vivre, je ne peux les vivre que superficiellement, la joie comme la peine.  Or travailler avec l’entièreté de son être, accepter l’inconfort, accueillir  les émotions que l’on redoute, avoir le courage de se laisser guider vers des espaces inconscients (et c’est là que mon travail de psy intervient), c’est aussi se permettre de goûter aux plus grandes joies.  Lorsqu’on se nettoie énergétiquement et psychologiquement, on est forcément plus léger, et notre vibration est plus haute. Nous sommes tous dans notre vérité, dans une pureté retrouvée, celle de l’enfance, de la spontanéité. Cela nous permet de nous reconnecter à notre essence sans exiger de nous-mêmes d’être « la meilleure version de soi », injonction sociétale qui tue à petit feu. Et c’est magique d’observer que c’est souvent en acceptant d’incarner la « pire » version de soi-même qu’advient la meilleure, ou du moins, la plus vraie.

Comment intégrez-vous la musique dans vos pratiques ?

J’intègre la musique comme un soutien essentiel, un étayage.  Elle accompagne les mouvements lors des cours de yoga, porte la parole et les émotions.  Les chants sacrés, qui font partie intégrante du Yoga (c’est ce qu’on appelle le Bhakti Yoga, le yoga de l’amour et de la dévotion) viennent quant à eux ouvrir les cœurs. Ils nous permettent de vibrer à l’unisson et de communiquer à travers le langage musical, qui crée des ponts par-delà les frontières. Ces chants, non religieux, possèdent une puissance extraordinaire. Je me permets d’ailleurs de souligner la différence entre le sacré et le religieux, pour éviter toute confusion : est sacré ce qui porte de l’intention, ce qui est fait avec amour. C’est pour cette raison que nous parlons de chants sacrés ou de musique sacrée. Aucune autre interprétation ne doit venir entraver cette intention première, celle de vibrer ensemble, à cœur ouvert.  Tout simplement.

Kenza Ito Mekouar fait de la musique bien plus qu’un simple fond sonore lors de ses cours de yoga : elle en fait une compagne essentielle, un pont vers l’émotion et l’ouverture des cœurs. Les chants sacrés, empreints de Bhakti Yoga, transportent chaque participant dans un voyage spirituel et collectif, vibrant à l’unisson au-delà des mots et des frontières. Une expérience où chaque note devient une intention, et chaque vibration, une invitation à l’amour et à la dévotion.

UN VOYAGE COLLECTIF VERS LE BIEN-ÊTRE

L’importance de l’acceptation de la différence semble être le b.a-ba pour vous. Pouvez-vous nous expliquer comment cela se manifeste concrètement et pourquoi c’est si crucial ?

Bien sûr. Avoir conscience que nous sommes une partie infime d’un grand « Tout » ne doit pas nous empêcher de percevoir et d’accueillir avec respect nos différences. Il ne s’agit ni de les nier, ni d’en faire un obstacle. Bien au contraire : accepter la différence est en quelque sorte une libération : si nous partons du principe que l’autre doit être comme nous et se comporter comme nous, nous devenons très exigeants envers lui, et nous sommes alors forcément déçus face à nos attentes. Or les frustrations créent de la tension et de la distance.

DANS L’ÉCLAT D’UNE MATERNITÉ ÉVIDENTE

Avez-vous toujours nourri ce désir profond de devenir maman, comblée aujourd’hui par l’arrivée de votre enfant il y a quelques années ?

Oui, à 1000 %. Je l’ai toujours désiré, et je ressens une gratitude infinie de l’être devenu, el Hamdoullah.  Dès le collège, je rêvais déjà des prénoms de mes enfants. D’ailleurs, dans une autre vie, j’aurais pu en avoir 10 (même si, Dieu merci, un enfant, c’est merveilleux et amplement suffisant pour la femme que je suis). Écologiquement parlant, fonder une famille nombreuse, ce n’est peut-être pas idéal, en même temps je ne pense pas que la solution à nos problèmes démographiques et environnementaux consiste uniquement à faire moins d’enfants, mais plutôt à faire des enfants conscients. C’est notre conscience de la vie et de nous-mêmes qui peut aider à faire évoluer le monde dans le bon sens. Aussi, mon enfant m’a fait aimer encore plus fort les autres enfants, sans distinction. Je pense que c’est cet amour universel que nous enseignent nos enfants : à aimer au déjà des différences, à reconnaître notre progéniture en celle des autres, à ne plus juger, à mieux comprendre, à se rappeler qu’en chacun sommeille un enfant intérieur (ce qui aide tellement à pardonner…), et que chaque personne de ce monde est la merveille, est l’univers de quelqu’un d’autre (de ses parents). L’un de mes poèmes préférés, écrit par Pablo Casals, finit d’ailleurs ainsi : « Oui, tu es une merveille, et lorsque tu seras grand, pourrais-tu faire du mal à quelqu’un qui, comme toi, est une merveille ? Tu dois œuvrer, nous devons œuvrer à rendre le monde digne de ses enfants. »Pour moi, devenir maman, c’est ne pas tolérer qu’on puisse faire du mal à un enfant, quelle que soit sa confession ou sa couleur de peau (et je précise que beaucoup de femmes n’ayant pas enfanté portent cette sagesse et incarnent la maternité dans ce qu’elle a de plus beau, puisque ce sont les mères et les gardiennes de notre Monde)

On dit d’ailleurs souvent qu’une énergie maternelle qui se manifeste dans votre travail…

Absolument. Souvent dans mes retraites, je me retrouve avec des femmes qui ont l’âge de ma mère et qui me disent qu’en ma présence, elles ont l’impression d’être avec une maman. C’est une énergie qui a toujours fait partie de moi. Elle se manifeste dans la façon dont je prends soin des participants, dont je les guide et les soutiens.  Cette énergie maternelle m’aide à créer un espace de sécurité et de bienveillance dans lequel les participants peuvent alors s’ouvrir en se sentant autorisés à être eux-mêmes. C’est une partie intégrante de qui je suis.

Quelles sont les valeurs que vous souhaitez transmettre à votre enfant ?

 Les valeurs et les principes qui me tiennent à cœur dans l’éducation de mon enfant sont profondément enracinés dans l’idée de partir de soi-même. Contrairement à ce que l’on a enseigné aux générations précédentes, je crois qu’il est essentiel d’apprendre à écouter ses propres besoins, à se comprendre soi-même avant de chercher à répondre aux attentes des autres. Pour moi, le bonheur ne réside pas simplement dans la joie éphémère, mais dans la capacité à trouver son chemin, sa place dans le monde, en harmonie avec ce qui nous anime véritablement.

LE MAROC, UN AMOUR ENRACINÉ

Vous organisez des retraites dans des lieux qui semblent être choisis avec soin. Pourriez-vous nous dévoiler votre approche dans la sélection de ces lieux ?

Je privilégie des endroits qui ont une âme, une beauté qui attire et qui inspire. La beauté, pour moi, est synonyme d’amour en partage, et d’accroche à l’instant présent. Lorsque nous sommes entourés de beauté, que ce soit un magnifique coucher de soleil, une architecture harmonieuse ou la nature elle-même, nous sommes automatiquement ancrés dans l’instant présent. Nous n’avons pas envie d’aller ailleurs, de nous échapper, car nous sentons notre âme nourrie de l’intérieur. C’est pourquoi je recherche des lieux qui captivent non seulement par leur esthétique, mais aussi par leur capacité à raconter une histoire, à éveiller nos sens. Je suis attirée par des endroits qui me font vibrer, qui ont un potentiel émotionnel fort. Que ce soit en bord de mer, en montagne ou au cœur de la nature, ces lieux ont un pouvoir de guérison et d’éveil. Je les choisis, pour la plupart, simples et épurés, parfois plus sophistiqués, mais en connexion avec la nature, car cette dernière est l’un des plus grands remèdes qu’il soit.

Un dernier mot pour conclure…

Je dirai, de ne pas hésiter à aller à la recherche de cette expansion de la conscience en passant par le corps. De travailler à regarder la beauté du monde et de l’humain, plutôt que la laideur ou tout ce qui n’est pas comme on le voudrait. D’apprendre à moins juger. D’entreprendre un chemin pour grandir en âme et en amour. J’aimerais d’ailleurs citer Spinoza, dont mon ami Frédéric Lenoir explique et développe si bien la pensée, qui disait, que, dans la nature, tout être vivant tend à croître, persévère pour croître et pour grandir. Et l’état de bonheur viendrait, en grande partie, de ce sentiment de grandir, en s’accomplissant à travers des choses qui ont du sens, pour un chemin de vie qui trouve son sens… pas à pas, petit à petit.

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Le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) 2024 s’achève, et comme chaque année, le glamour a été au rendez-vous sur son mythique tapis rouge. Cette édition, placée sous le signe de la célébration du cinéma mondial et des talents émergents, a également été un spectacle de mode où traditions marocaines et haute couture se sont rencontrées. Voici les 10 looks les plus marquants qui ont illuminé cette édition inoubliable.

Virginie Efira : un look velouté à la hauteur de son talent

L’actrice belge Virginie Efira a captivé l’assistance dans une somptueuse robe en velours noir aux épaules sculpturales. Ce choix audacieux, mêlant élégance classique et modernité, mettait parfaitement en valeur sa prestance naturelle. Les épaulettes marquées, apportant une touche de caractère, étaient équilibrées par des accessoires minimalistes et un maquillage délicat. On adore cet esprit chic et intemporel qui reflète à merveille le charisme de l’actrice.

Photo by Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Image)

Patricia Arquette : L’audace des carreaux colorés

Patricia Arquette a surpris et séduit avec un look audacieux en total imprimé à carreaux. Chemise, pantalon et manteau oversized, l’ensemble multicolore dégageait une énergie vibrante et un esprit résolument moderne. L’actrice qui faisait partie du jury de cette dernière édition a prouvé qu’elle maîtrise l’art du style décontracté-chic, assumant avec panache un choix qui sort des sentiers battus du tapis rouge. Ce look original et éclatant reflétait parfaitement sa personnalité affirmée et son audace mode. Une vraie leçon de style !

(Photo by Antoine Flament/WireImage)

Sarah Perles : un souffle de glamour en noir

C’est clair, Sarah Perles a envoûté le tapis rouge dans cette robe noire longue, sublimée par des plis froufrous et structurés juste après la taille, qui apportaient mouvement et légèreté à sa silhouette. Ce détail élégant, associé à son port de tête majestueux, a mis en valeur sa présence gracieuse et raffinée. Avec une coiffure impeccable et un maquillage subtil, l’actrice a incarné la perfection du chic et du glamour. Un look absolument à couper le souffle !

(Photo by Marc Piasecki/Getty Images)

Qu’est-ce qu’on aime cette veste de Leina Tahiri Bouchaala !

Cette veste noire et dorée, portée par Leina Tahiri Bouchaala, est un véritable coup de cœur. Avec son mélange subtil de tradition et de modernité, elle combine des éléments classiques, tels que les broderies dorées, à une coupe contemporaine et audacieuse. Le résultat ? Un look à la fois sophistiqué et plein de caractère, qui reflète parfaitement l’esprit du Festival International du Film de Marrakech. Une tenue qui mêle harmonieusement élégance et originalité, et qui nous séduit à chaque détail.

(Photo by Antoine Flament/WireImage)

Nisrine Erradi : une explosion de couleurs sur le tapis rouge


L’actrice Nisrine Erradi, recompensée pour son rôle dans Everybody Loves Touda, a ébloui les spectateurs du Festival International du Film de Marrakech avec une tenue spectaculaire. Vêtue d’une robe aux teintes vibrantes de vert et de rouge, elle a su allier élégance et audace. Le détail jaune en bas de la robe a apporté une touche lumineuse et originale, créant un contraste saisissant avec le reste de la tenue. Son look, à la fois dynamique et sophistiqué, a parfaitement reflété sa personnalité rayonnante.

(Photo by Antoine Flament/WireImage)

Nisrine Erradi a également mis en valeur sa khmira noire perlée, un clin d’œil élégant à son dernier rôle dans Everybody Loves Touda, le dernier film de Nabil Ayouch, où elle incarne le personnage d’une cheikha, alliant ainsi parfaitement son style personnel et l’essence de son rôle à l’écran.

(Photo by Marc Piasecki/Getty Images)

Karima Gouit : Un total look rouge éclatant sur le tapis rouge

Karima Gouit a fait une apparition saisissante sur le tapis rouge du Festival International du Film de Marrakech dans un total look rouge, composé de trois pièces parfaitement coordonnées. Son tailleur rouge éclatant, à la coupe impeccable, mettait en valeur sa silhouette avec une élégance incontestable.

(Photo by Antoine Flament/WireImage)

Monica Bellucci : élégance absolue en noir et velours

Monica Bellucci a captivé tous les regards lors du tapis rouge du Festival International du Film de Marrakech avec sa longue robe noire élégante, sublimée par une cape en velours qui ajoutait une touche de mystère et de sophistication. Son look, à la fois classique et audacieux, mettait en valeur sa silhouette gracieuse tout en incarnant le raffinement et l’intemporalité. La cape en velours, majestueuse et fluide, apportait une dimension supplémentaire à sa tenue, faisant d’elle une véritable icône de style. Un choix parfait qui a marqué cette édition du festival.

. (Photo by Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Images)

Emmanuelle Béart : un retour éclatant sur le tapis rouge avec cette robe qu’il faut absolument pour les fêtes de fin d’année !

Pour son grand retour au Festival International du Film de Marrakech après plusieurs années d’absence, Emmanuelle Béart a fait une entrée remarquée sur le tapis rouge. Vêtue d’une robe noir mi longu à perles à manches longgue, l’actrice a fait sensation. Sa tenue, à la fois élégante et intemporelle, mettait en valeur sa silhouette tout en lui offrant une allure raffinée et moderne. Une robe parfaite pour les fêtes de fin d’année, à la fois chic et facile à adopter, qu’on aimerait bien shopper pour briller de mille feux durant les célébrations. Un look tout en lumière qui a marqué cette édition du festival.

( Corbis/Corbis via Getty Images)

Melita Toscan Du Plantier : ce style audacieux et intemporel qu’on adore voir et revoir sur les tapis rouges

Melita Toscan Du Plantier a brillé au Festival International du Film de Marrakech avec un look à la fois chic et audacieux. Vêtue d’un costume noir façon XXL et d’une chemise blanche ultra glamour, elle a parfaitement incarné la tendance actuelle du tailoring oversize. Ce choix de tenue, à la fois élégant et décontracté, a captivé tous les regards, affirmant ainsi que le style androgynne reste incontournable sur les tapis rouges.

(Photo by Marc Piasecki/Getty Images)

Laila Aziz : L’incarnation du chic et du glamour sur le tapis rouge

Laila Aziz, fidèle à son sens du style impeccable, a une nouvelle fois brillée au Festival International du Film de Marrakech. Vêtue d’une sublime robe noire de sa collection, elle a prouvé qu’elle sait parfaitement allier chic et glamour pour chaque occasion. Les détails raffinés de la robe, associés à sa coupe élégante, mettaient en valeur la silhouette de l’actrice avec une grâce absolue.

(Photo by Marc Piasecki/Getty Images)

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Ce soir, la cathédrale Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes après cinq années de travaux de restauration, marquant ainsi un moment historique pour la capitale française et pour le monde entier. L’événement, d’une ampleur exceptionnelle, a vu la présence de nombreuses personnalités internationales, dont des chefs d’État et des membres des familles royales. Parmi eux, Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid du Maroc a illuminé la cérémonie de sa présence, apportant une touche royale et distinguée à ce rassemblement solennel.

Vêtu d’un somptueux selham, et portant un fez traditionnel, le Prince Moulay Rachid a captivé l’attention des invités, reflétant à la fois la richesse de la culture marocaine et le respect de cette occasion monumentale. Son allure élégante et sa prestance n’ont fait qu’ajouter à la solennité de l’événement, alors qu’il se tenait aux côtés du président français Emmanuel Macron et de la Première Dame Brigitte Macron, accueillant tous les participants avec grâce.

Le Prince Moulay Rachid, Président du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), a fait le déplacement à Paris alors même que le festival touchait à sa fin. Bien que ses obligations liées au FIFM aient été intenses ces derniers jours, le Prince n’a pas hésité à jongler entre ses engagements culturels et royaux. Sa présence à la réouverture de Notre-Dame de Paris, à peine quelques heures après la conclusion du prestigieux événement cinématographique, témoigne de son dévouement à soutenir la culture, tout en représentant dignement la monarchie marocaine sur la scène internationale.

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Cette année, le Red Sea International Film Festival, offre une plateforme d’excellence pour le cinéma mondial. Parmi les œuvres qui suscitent l’enthousiasme, deux films marocains se distinguent et témoignent de la richesse et de la diversité du septième art du royaume : Chikha de Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji et Land of God de Imad Benomar. Ces deux productions représentent non seulement la créativité des cinéastes marocains, mais aussi une ouverture vers des histoires universelles, ancrées dans les réalités sociales et culturelles du Maroc, tout en invitant à la réflexion.

« Chikha » : entre tradition et modernité

Chikha, réalisé par Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji, raconte l’histoire de Fatine, 17 ans, brillante élève qui rêve d’étudier à l’université. Mais son avenir se heurte à son rôle de chanteuse dans la troupe familiale, où sa mère est une chikha, figure emblématique de la musique aita. Face à son petit ami Youssef, qui veut la contrôler, Fatine doit choisir entre sa liberté et les attentes familiales.


« Land of God » : une comédie noire audacieuse

À l’opposé de Chikha, Land of God, réalisé par Imad Benomar, plonge les spectateurs dans une comédie noire aussi absurde que percutante.Malika, frustrée par son rôle de conductrice d’un camion en panne, doit livrer deux cercueils à des familles en deuil. Son compagnon, Hassan, censé gérer la paperasse, révèle qu’il a échangé les cercueils et les familles reçoivent les mauvais corps. Avec leur stagiaire inutile, ils doivent maintenant gérer ce fiasco, entre la satisfaction des vivants et la dignité des morts.


L’inclusion de ces deux films marocains dans la programmation du Red Sea International Film Festival 2024 démontre non seulement la diversité et la qualité du cinéma du Maroc, mais aussi l’importance croissante de la culture marocaine sur la scène cinématographique internationale. Ce festival, un véritable carrefour des cultures et des talents, met en lumière des récits qui abordent des thématiques universelles tout en restant profondément ancrés dans leurs contextes locaux. En célébrant des histoires venues du Maroc, le festival honore la richesse de la culture arabe et de la région MENA.

Le Maroc, avec son cinéma toujours plus audacieux et innovant, trouve au Red Sea Film Festival une occasion en or pour se faire entendre au niveau international, attirant l’attention sur la puissance de ses récits, de ses talents et de ses visions. Les films Chikha et Land of God sont deux exemples frappants de la manière dont le cinéma marocain peut jouer un rôle important dans le dialogue interculturel, tout en suscitant des réflexions profondes sur l’évolution des sociétés arabes.

La rédaction de HOLA MAROC souhaite tout le succès possible à ces talentueux réalisateurs marocains, Ayoub Layoussifi, Zahoua Raji et Imad Benomar. En espérant les voir briller sur la scène internationale et porter fièrement le cinéma marocain à de nouveaux sommets !

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Admiration, amour et reconnaissance : le Qatar aime Morocco ! Ce soir, « Dar Al Maghreb » à Doha s’est transformé en un écrin de beauté et de créativité pour accueillir le prestigieux « Caftan Fashion Show ». Cet événement exceptionnel, présidé par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa et Son Excellence Sheikha Al Mayassa Bint Hamad Al-Thani, célébrait le génie et l’élégance intemporelle de la haute couture marocaine. Organisé dans le cadre de l’Année Culturelle Qatar-Maroc 2024, ce défilé a rassemblé dix créateurs marocains de renom, alliant traditions séculaires et inspirations contemporaines.

Lalla Hasnaa a littéralement captivé tous les regards, enveloppée dans un sublime caftan bleu aux broderies délicates, hommage éclatant à la richesse du patrimoine marocain. Ce bleu profond était somptueusement accessoirisé par des bijoux de haute joaillerie, reflétant une harmonie parfaite entre modernité et raffinement royal dont ce collier reptile dans un vert captivant rehaussant la tenue et soulignant sa beauté ainsi que son port majestueux.

Le « Caftan Fashion Show » a mis en lumière le savoir-faire exceptionnel de dix créateurs marocains, parmi lesquels Amina Benmoussa, Albert Oiknine, Maison Sara Chraïbi, et Yasmina Benyahya. Leurs créations, inspirées par la poésie du ghazal, la calligraphie arabe et les motifs traditionnels marocains, étaient une ode à l’art et à l’élégance. Ces pièces uniques, où tradition et innovation s’entrelacent, témoignent de la créativité vibrante et de la maîtrise technique des artisans marocains.

Le patrimoine marocain musical, également célébré !

L’événement a également été ponctué par des interludes musicaux qui ont transporté les invités à travers les sonorités riches et variées du patrimoine marocain. Ces moments musicaux ont apporté une dimension immersive et culturelle, renforçant l’atmosphère enchanteresse de la soirée. Parmi les invités d’honneur figuraient des ambassadeurs, des personnalités éminentes du monde de l’art, de la culture et de l’économie, témoignant de l’envergure de cet événement.

Par sa grâce et son style incomparable, la princesse Lalla Hasnaa a incarné l’âme du caftan marocain, tout en sublimant sa modernité. Son apparition dans ce caftan bleu restera gravée comme l’une des plus belles représentations de l’élégance marocaine sur la scène internationale.

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La Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à Rabat a accueilli l’inauguration tant attendue du « Bazar de bienfaisance » du Cercle diplomatique, un événement placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’est Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem qui a présidé cette cérémonie, marquée par une symbolique ouverture, le tout dans une ambiance de solidarité et de générosité.

Après avoir coupé le ruban d’ouverture, annonçant ainsi le lancement officiel du Bazar, la Princesse a arpenté les différents stands où étaient exposées une multitude de trésors artisanaux et de produits du terroir. Ces merveilles, provenant des quatre coins du monde, offraient une belle représentation des cultures des cinq continents. Un mélange d’arts, de savoir-faire et de couleurs, qui a su captiver l’attention des invités présents.

Son arrivée à la Bibliothèque Nationale a été saluée par un protocole digne de la solennité de l’événement. En effet, la Princesse a été accueillie avec les honneurs par une section des Forces Auxiliaires qui lui a rendu hommage. Un accueil marqué par la présence des personnalités marocaines telles que M. Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mme Naima Ben Yahia, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, et plusieurs autres représentants locaux, qui ont également témoigné leur soutien à cette noble cause.

Le Bazar de bienfaisance est un événement phare du Cercle diplomatique, réunissant chaque année les conjointes des Chefs de missions diplomatiques et des représentants d’organisations internationales. Ce moment permet de célébrer l’amitié entre les nations et de soutenir des ONG marocaines œuvrant dans les domaines de l’éducation, de la santé et du développement des femmes, particulièrement en milieu rural.

Cette année, pas moins de 46 ambassades et organisations internationales étaient présentes, chacune mettant en avant des produits uniques, allant de l’artisanat aux œuvres d’art, du textile aux objets de décoration. L’objectif était clair : récolter des fonds pour soutenir des causes humanitaires tout en cultivant un climat de fraternité et de compréhension entre les différentes cultures et religions.

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Le Festival International du Film de Marrakech est une véritable vitrine de l’élégance, où le cinéma rencontre la culture, et où les tenues les plus somptueuses prennent place sur le tapis rouge. Depuis le début de l’édition 2024, un vêtement en particulier a captivé l’attention : le caftan marocain.

Symbole incontestable de la beauté et du raffinement du patrimoine marocain, le caftan s’est imposé comme une pièce maîtresse des apparitions sur le tapis rouge. Avec ses broderies délicates, ses tissus somptueux et ses coupes majestueuses, il n’est pas seulement un vêtement, mais une véritable œuvre d’art.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : Nabila Kilani assiste à l’hommage rendu à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage)

Plus qu’une simple tradition, le caftan est devenu un phénomène de mode mondial, célébré par des célébrités nationales mais aussi internationales qui n’hésitent pas à arborer ces créations époustouflantes, rendant hommage à l’artisanat marocain.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : L’actrice Egyptienne Yousra assiste à la cérémonie d’ouverture de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Abu Adem Muhammed/Anadolu via Getty Images)

Un tapis rouge éblouissant de tradition et de modernité

Au fil des jours, plusieurs figures du cinéma et de la mode ont fait sensation en portant des caftans d’une beauté saisissante. Chaque robe, qu’elle soit ornée de fils d’or, de pierres précieuses ou de motifs traditionnels, met en lumière le talent des artisans marocains, mais aussi l’influence de la culture marocaine sur la scène internationale.

De nombreuses célébrités ont brillé sur le tapis rouge du FIFM 2024 en optant pour le caftan comme Farah El Fassi, Melita Toscan du Plantier, Samia Akariou et Nadia Kounda,… etc, ont choisi cette tenue traditionnelle marocaine, ajoutant une touche d’élégance et de raffinement à l’événement. Leur présence a magnifiquement illustré la beauté intemporelle du caftan.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : La membre du jury Nadia Kounda assiste à l’hommage rendu à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage)

Les créateurs marocains ne cessent d’innover, tout en respectant l’essence même du caftan. Avec des broderies méticuleusement réalisées à la main et des tissus aux couleurs éclatantes, chaque caftan raconte une histoire, celle d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. C’est cette richesse et cette diversité des créations qui rendent chaque apparition sur le tapis rouge unique et inoubliable.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : Asmae El Moudir assiste à la cérémonie d’ouverture de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024, à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage). L’année dernière, Asmae El Moudir a été couronnée de l’Étoile d’Or, un prix prestigieux qu’elle a reçu pour récompenser son talent et sa contribution au cinéma.

Un tapis rouge qui brille de mille feux

Chaque année, les stars du cinéma et de la mode redoublent d’imagination pour impressionner, mais le caftan reste incontestablement l’un des éléments les plus captivants du FIFM. Qu’il soit porté lors des soirées de gala ou des cérémonies officielles, il vole la vedette à chaque passage. Dans les créations modernes comme dans les plus classiques, il illumine les personnalités qui le portent, créant une véritable alchimie entre mode, cinéma et culture marocaine.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : Ibtissam Laaroussi assiste à la cérémonie d’ouverture et à la projection de « The Order » lors de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Marc Piasecki/Getty Images)

Ainsi, le FIFM 2024 n’a pas seulement célébré le cinéma, il a aussi été un véritable hommage à l’élégance intemporelle du caftan marocain, porté fièrement par les plus grandes célébrités du monde entier. Les tapis rouges ont ainsi été une véritable parade de beauté et de tradition, un défilé de haute couture où chaque caftan a été un véritable chef-d’œuvre à part entière.

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Depuis sa création en 2001, le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) s’est affirmé comme l’un des événements cinématographiques les plus prestigieux au monde. Animé par une vision ambitieuse, celui de devenir rapidement une plateforme de référence pour le cinéma international, il a su réaliser cet objectif grâce au soutien indéfectible de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de SAR le Prince Moulay Rachid, véritables architectes de son succès.

MARRAKECH, MOROCCO – SEPTEMBER 19 : Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid assistent à un dîner de gala au Palais Royal lors du Festival International du Film de Marrakech 2002, le 19 septembre 2002 à Marrakech, Maroc. (Photo par Pascal Le Segretain/Getty Images)

Le FIFM a vu le jour sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a placé cet événement culturel sous son haut patronage dès ses premières éditions. Un soutien royal décisif qui a permis de le propulser sur la scène internationale. SAR le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du FIFM, joue également un rôle central dans le festival. Cinéphile averti et véritable passionné du septième art, il veille chaque année à la qualité de la programmation. SAR le Prince Moulay Rachid visionne personnellement de nombreux films en compétition, apportant son regard avisé sur chaque œuvre. Sa présence et son engagement renforcent l’image prestigieuse du festival et son rayonnement à l’échelle internationale.

Des moments inoubliables et des célébrations de talents depuis deux décénnies

Le FIFM a toujours été un lieu de rencontres et de célébrations, où l’élite cinématographique mondiale se retrouve pour honorer des films, des réalisateurs et des acteurs. De nombreuses personnalités ont marqué de leur empreinte les tapis rouges de Marrakech.

On se souvient, par exemple, de l’année 2002, lorsque Catherine Deneuve, icône du cinéma français, a remis le prestigieux trophée de l’Étoile de Marrakech au réalisateur américain David Lynch lors de la deuxième édition du Festival International du Film de Marrakech. Ce moment marquant a réuni une constellation de figures légendaires du cinéma mondial, renforçant l’attrait international de ce festival désormais incontournable.

AFP PHOTO/ABDELHAK SENNA (Photo by ABDELHAK SENNA / AFP) (Photo by ABDELHAK SENNA/AFP via Getty Images)

On se souvient également de l’année 2018, lorsque Robert De Niro, l’une des légendes vivantes du cinéma, a reçu le prestigieux prix Étoile d’Or des mains de son ami et collaborateur de longue date, Martin Scorsese, lors de l’hommage rendu à l’acteur au 17e Festival International du Film de Marrakech. Ce moment inoubliable a marqué l’histoire du festival, soulignant non seulement la carrière exceptionnelle de De Niro, mais aussi la relation particulière entre les deux géants du cinéma, qui ont collaboré sur de nombreux chefs-d’œuvre. Ce geste d’honneur, dans la ville ocre, a illuminé l’événement et consolidé encore un peu plus le rayonnement international du festival.

MARRAKECH, MOROCCO – 1 DÉCEMBRE : Robert De Niro (à droite) reçoit le prix Étoile d’Or de Martin Scorsese (à gauche) lors de l’hommage rendu à Robert De Niro pendant le 17e Festival International du Film de Marrakech le 1er décembre 2018 à Marrakech, Maroc. (Photo par Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Images)

L’an dernier, Asmae El Moudir a marqué les esprits en remportant l’Étoile d’Or lors du Festival International du Film de Marrakech pour son film « Les filles d’Ibissa ». Cette distinction prestigieuse témoigne du talent exceptionnel de cette réalisatrice marocaine, dont la vision artistique et la narration poignante ont captivé le public et les jurés du festival. Asmae El Moudir, figure montante du cinéma marocain, s’est imposée par sa capacité à aborder des sujets sociaux et humains avec une sensibilité unique.

MARRAKECH, MOROCCO – 2 DÉCEMBRE : La réalisatrice et scénariste marocaine Asmae El Moudir (à gauche) reçoit le prix de l’Étoile de Marrakech pour son film The Mother of All Lies lors de la cérémonie de remise des prix du 20e Festival International du Film de Marrakech à Marrakech, Maroc, le 2 décembre 2023. (Photo par Abu Adem Muhammed/Anadolu via Getty Images)

L’édition 2024 du FIFM, quant à elle, a déjà vu des personnalités comme Sean Penn, qui a reçu un vibrant hommage, ou David Cronenberg qui a reçu cette année l’Etoile d’or célébrant prés de cinq décennies de carrière.

Un festival ouvert sur le monde

Le FIFM est avant tout un lieu d’échanges et de rencontres entre différentes cultures, un carrefour où le cinéma mondial se confronte à la richesse culturelle du Maroc. Chaque édition est l’occasion de mettre en lumière des films venus des quatre coins du monde, en particulier ceux qui explorent des thématiques universelles, telles que l’amour, l’identité, et les luttes sociales. Le festival met également en avant des talents émergents, offrant ainsi une vitrine aux réalisateurs, acteurs et actrices prometteurs.

MARRAKECH, MOROCCO – 4 DÉCEMBRE : Le Jury assiste à la première de John Rabe lors du 9e Festival du Film de Marrakech au Palais des Congrès le 4 décembre 2009 à Marrakech, Maroc. (Photo par Toni Anne Barson/WireImage)

Les cinéphiles du monde entier se retrouvent à Marrakech pour découvrir des œuvres rares et audacieuses qui ne sont souvent pas projetées ailleurs. Des projections en plein air aux conversations ouvertes avec les réalisateurs et acteurs , chaque instant passé au FIFM est un voyage au cœur du cinéma mondial, un hommage à la diversité des styles et des cultures cinématographiques.

Un avenir prometteur

Le Festival International du Film de Marrakech ne cesse de grandir et de se réinventer. Avec l’appui continu de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et sous l’impulsion de SAR le Prince Moulay Rachid, l’avenir du festival semble radieux. En 2024, l’événement s’est une nouvelle fois imposé comme un acteur clé dans la scène cinématographique internationale, attirant des talents du monde entier. Avec une programmation toujours plus ambitieuse et une portée globale en constante expansion, le FIFM continue de tisser des liens entre le Maroc et le monde, célébrant l’art du cinéma tout en honorant l’héritage culturel du pays.

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