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Maroc

Le nouveau film du réalisateur marocain Ismaël El Iraki, «Zanka Contact», a été présenté en avant-première ce vendredi 26 novembre 2021 au Megarama à Casablanca.  L’After a quant à lui été organisé par Holà Maroc dans le célèbre restaurant Casablancais, le Jame’s Rooftop.

Cette  avant-première a eu un goût d’étonnement et de nouveauté du genre dont la réussite est certaine sur tous les plans.

Le long-métrage raconte l’histoire d’une Rock star déchue, Larsen Snake, qui  revient dans sa Casablanca natale où il fait la rencontre explosive de Rajae, une fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombent éperdument amoureux. Mais leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple sauvage prend la route du désert pour échapper à ses démons.
« C’est une histoire d’amour entre le rockeur Larsen qui débarque à Casablanca et Rajae, une fille du peuple, devenue prostituée, alors qu’elle devait être chanteuse, vu sa voix sublime. Les deux personnes se rencontrent dans un accident de voiture et cela se passe dans un Maroc underground et un peu tragi-comique… C’est, en fait, une histoire de libération de deux personnages qui ont subi un traumatisme, l’un suite à un attentat et Rajae suite à un viol auquel elle a survécu. Ils se reconnaissent l’un et l’autre et vont vivre ensemble leur chemin de libération. C’est-à-dire comment passer de victimes à survivants. »
Ismail El Iraki, Réalisateur du long-métrage
Tourné en 2019 dans la ville de Casablanca et ses environs, le film réunit Khansa Batma, qui a remporté le prix de la meilleure actrice dans la catégorie (Horizons), pour le rôle de Rajae, a l’occasion de la 77e édition du Festival international du film de Venise, ainsi que Said Bay, Fatima Atef, Abdel Rahman Mbiha, Mourad Zaoui et Ahmed Hammoud qui incarne le rôle de “Larsen”.

Pour rappel, le film « Zanka Contact » avait remporté le prix du meilleur long-métrage au Festival de Louxor du film africain.

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Quand la célébrissime chanteuse émiratie Balqees Fathi, lance sa ligne de maquillage au Maroc, elle choisit naturellement Yan & One.

L’influente figure de la chanson arabe aux 12 millions d’abonnées sur Instagram a crée sa propre marque de beauté qui s’adresse aux femmes du monde arabe. Et c’est le célèbre store du Morocco Hall, oeuvre de Salwa Akhannouch, qui accueille en exclusivité Bex Beauty, une gamme de maquillage de luxe composée de fonds de teint, d’eye-liners et de rouges à lèvres aux tons neutres et épurés. Yan & One confirme de plus en plus son positionnement de leader africain du maquillage. 

Voilà un beau partenariat bien féminin et tout en puissance autour de la beauté, de l’intelligence et de l’empowerment, issu de la rencontre entre deux créatrices de marques, plébiscitées au Moyen Orient et au-delà. D’un côté, Balqees Fathi, star de la chanson qui compte plus de 12 millions de fans dans le monde, et de l’autre, Salwa Idrissi Akhannouch, à la fois femme d’affaires marocaine et créatrice à succès, reconnue comme la pionnière du retail et des malls. 

La chanteuse Balqees incarne sa ligne de maquillage Bex Beauty

Le magasin Yan&One du Morocco Mall lancera en exclusivité la marque Bex Beauty dès le Vendredi 26 novembre 2021, une nouvelle marque à succès qui rejoint le large éventail de marques proposé par Yan&One en exclusivité. Cette nouvelle, qui a largement été relayée sur les réseaux sociaux, est accueillie avec enthousiasme par les beautistas marocaines.  

En créant Bex Beauty, Balqees Fathi a souhaité développer une marque de beauté de luxe dédiée à toutes les femmes arabes, une marque adaptée à leurs types de peaux et carnations, utilisant les dernières innovations mondiales. La gamme de produits de maquillage Bex Beauty est composée de fonds de teint aux nuances ciblées, d’eye-liners et de rouges à lèvres. 

De son côté, avec Yan&One, Salwa Idrissi Akhannouch a créé une gamme de cosmétiques innovante et accessible de maquillage, de soins et de rituels pour sublimer la beauté naturelle, pour femmes et hommes, quelle que soit leur couleur de peau. Privilégiant le bien-être et la beauté intérieure, la marque va jusqu’à décliner une gamme de plus de 40 références de thés et infusions.  

La chanteuse Balqees incarne sa ligne de maquillage Bex Beauty

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La sélection de la 28e édition des Semaines du film européen qui a lieu à Marrakech, Casablanca, Rabat et Agadir du 24 novembre au 10 décembre, est composée cette année encore de films signés par des auteurs de prestige ou en devenir qui se sont distingués dans les plus grands festivals du monde.

La sélection contient 8 longs métrages européens ainsi que 4 courts métrages du Sud de la Méditerranée. Grâce au système des co–productions, plus d’une vingtaine de pays sont représentés cette année dont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Croatie, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays – Bas, la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie et la Suède ; et pour le Sud de la Méditerranée : l’Egypte, le Liban et le Maroc.

Initiative de l’Union européenne au Maroc qui aspire à faire découvrir au public marocain de grands succès européens à travers le regard de cinéastes de renom sur une Europe de diversité, les Semaines du film européen sont organisées depuis 1991 par l’Union européenne au Maroc en collaboration avec les ambassades et instituts culturels des Etats membres de l’UE», a rappelé la même source. Cet événement est organisé en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et le Centre cinématographique marocain, l’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech, le cinéma Le Colisée (Marrakech), le cinéma Rif (Casablanca), le cinéma Renaissance (Rabat) et la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Services Souss Massa (Agadir).

2021 est une année particulière pour les femmes au cinéma qui marque un tournant symbolique fort. On a vu de plus en plus de films centrés sur des femmes et les plus importantes récompenses cinématographiques – Oscar du meilleur film, Palme d’or du festival de Cannes, Lion d’or du festival de Venise – ont été attribuées à des réalisatrices pour des films dont les personnages principaux sont des femmes.

La programmation des Semaines du film européen s’inscrit donc cette année dans cette tendance avec des films qui sont pour la plupart des portraits de femmes ou qui font la part belle à des personnages féminins.

Des femmes fortes et vulnérables, luttant et s’affirmant comme dans le puissant « Madres paralelas » du grand Pedro Almodovar, qui a placé les femmes au cœur de son œuvre. Ou dans l’hypnotique et intriguant « Murina » de la réalisatrice croate Antoneta Alamat Kusijanovic, récompensé par la Caméra d’or à Cannes, qui met en scène une adolescente lors d’un été révélateur.

Les actrices brillent dans cette sélection à travers des interprétations parmi les plus marquantes de l’année : outre Penélope Cruz qui a obtenu le prix d’interprétation à Venise pour « Madres paralelas », signalons l’excellente Noomi Rapace dans le film fantastique « Lamb » réalisé par Valdimar Jóhansson, Léa Seydoux dont la critique internationale a salué la performance dans « France » de Bruno Dumont, Jasna Duricic qui porte « La voix d’Aïda » de Jasmila Zbanic avec conviction et justesse, Leila Bekhti qui offre une interprétation toute en subtilité et en retenue dans « Les intranquilles » de Joachim Lafosse ou encore la jeune Swamy Rotolo, révélation de « A Chiara » de Jonas Carpignano.

Et c’est encore un personnage principal féminin qu’on retrouvera dans « Fritzi », film d’animation destiné aux plus jeunes qui sera programmé les dimanches en matinée dans les 4 villes. C’est la nouveauté introduite cette année, parce qu’il est plus que jamais important de faire découvrir le cinéma sur grand écran aux plus petits et de construire le public de demain.

Dans son court – métrage A Sunny Day, Faouzi Bensaidi évoque la question urgente du changement climatique et signe une œuvre poétique et prémonitoire. I am afraid to forget your face de Sameh Alaa est un petit chef – d’œuvre, récompensé par la Palme d’or du court – métrage en 2020. Enfin, le programme court présentera Sukar de Ilias El Faris et 3 centimeters de Lara Zeidan qui sont des variations pop sur la jeunesse.

La programmation des long-métrages inclut les films suivants : Madres Paralelas de Pedro Almodovar (2021, Espagne) ; Murina de Antoneta Alamat Kusijanović (2021, Croatie) ; Les Intranquilles de Joachim Lafosse (2021, Belgique, France) ; France de Bruno Dumont (2021, France) ; Fritzi de Ralf Kukula et Matthias Bruhn (2019, Allemagne, Luxembourg, Belgique, Tchèque) ; La voix d’Aïda de Jasmila Žbanić (2020, Bosnie, Allemagne, France, Autriche, Roumanie, Pays – Bas, Pologne, Norvège, Turquie) ; Lamb de Valdimar Jóhansson (2021, Islande, Suède, Pologne) ; A Chiara de Jonas Carpignano (2021, Italie).

Par villes, les Semaines du film européen se tiendront aux dates suivantes :

  • Marrakech : du 24 novembre au 1er décembre au cinéma Le Colisée (séance à 19h);
  • Casablanca : du 26 novembre au 03 décembre au cinéma Rif (séance à 20h);
  • Rabat : du 29 novembre au 6 décembre au cinéma Renaissance (deux séances par jour : 18h et 20h30);
  • Agadir : du 3 au 10 décembre à la Chambre de Commerce et des Service Souss-Massa (séance à 19h).

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Elle est littéralement partout depuis le festival de Cannes tenu en juillet dernier où elle avait fait sensation. Sharon Stone était sur le tapis rouge des Pride Britain Awards, toujours aussi sublime à 63 ans, vêtue d’une robe éclatante, élégante et si sexy, signée du créateur Néerlando-marocain Benchellal. Quelle classe!

Sharon Stone a illuminé le tapis rouge des Pride Britain Awards à Londres dans une robe couture aux allures victoriennes signée du créateur marocain Mohamed Benchellal

Ce 30 octobre, l’actrice américaine a marqué encore une fois les esprits par sa beauté, son aura et sa prestance. Présente au prestigieux événement londonien pour remettre un prix dans le cadre de son engagement social et humanitaire pour nombre de cause, l’icône du cinéma hollywoodien était un peu partout lors de cette soirée, vaporeuse et aérienne malgré la magnifique toilette qu’elle arborait, à l’étoffe bien épaisse. Une robe d’une élégance royale pour la comédienne engagée qui avait reçu un « Lifetime Achievement Awards » des mains du prince Albert de Monaco, qu’elle avait d’ailleurs retrouvé à l’avant-première de James Bond.  lors Elle Style Awards prix de l’icône

Mohamed Benchellal créateur de mode Néerlando-marocain a le privilège d’habiller Sharon Stone

Une bonne graine durable

De la haute couture, du glamour et un sens du respect pour la nature, voilà entre autre pourquoi une star aussi prisé que Sharon Stone aurait enfilé une des si spéciales créations de Mohamed Benchellal, celui-là même qui a reçu l’année dernière le fantastique prix Vogue Fashion qui récompense et booste de jeunes talents arabes. Le jeune artiste marocain a étudié à l’école de mode d’Amsterdam et a vite fondé sa propre maison en 2007. Un retour de Sharon Stone sur un tapis rouge marocain on en voudrait bien et si c’est au Festival du Film de Marrakech ça serait très bien et que la torride blonde de Basic Instinct porte un caftan ou une robe d’un créateur marocain, ce serait bezaf bien.

Martin Scorsese rend hommage à Sharon Stone lors du festival International du film de Marrakech

 

 

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Beaucoup de personnes aiment le Royaume du Maroc que ça soit de loin ou de près, mais ceux qui comptent vraiment sont les personnes qui choisissent de passer la plupart de leurs vacances à notre pays, y compris les stars internationales! 

QU’EST-CE QUI FAIT DU MAROC UNE DESTINATION INCONTOURNABLE ?

Soleil chaleureux, gens accueillants, gastronomie à en couper le souffle, bienveillance, sourires et bon temps… c’est ce qui résume le mot Maroc.

Notre pays a toujours été un lieu côtoyé par les célébrités. Ils viennent pour la réunion de l’art, pour la beauté de la nature, pour cet art simple: l’art de vivre à la marocaine. Les arts se ressourcent alors du Maroc et de ses citoyens, s’amusent, s’inspirent de cette culture tant appréciée qui regroupe plusieurs cultures à la fois.

La liste est longue mais les stars les plus mémorables sont la famille Beckam, Shakira, Rihanna, Jacquemus, Ramos, Salma Hayek ou encore Cristiano Ronaldo. Ces stars ont toujours choisi le Maroc comme destination en famille, le numéro 7 du Manchester United va même inaugurer son propre hôtel dans quelques jours à la ville ocre.

2019: UNE ANNÉE DE RECORD!

L’année 2019 est une année à refaire! L’aéroport de Marrakech a battu un record, puisque durant la deuxième quinzaine de décembre, avant les fêtes de fin d’année, plus de 200 jets privés se sont rendues au Maroc et plus précisément à Marrakech. Et qui n’aimerait pas passer les vacances de fin d’année à Marrakech?

Quelle fierté pour le Maroc et quel bel exploit pour la ville rouge, qui n’arrête pas d’attirer les touristes des quatre coins du monde!

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Qui a dit que les sportifs ne pouvaient pas investir ailleurs que dans un terrain de sport ? Cristiano Ronaldo est le modèle idéal pour confirmer cette hypothèse. L’hôtel tant attendu de l’histoire de Marrakech ouvrira ses portes dans quelques semaines…

Faites vos valises pour un week-end, préparez vos comptes bancaires, le grand hôtel de Cristiano Ronaldo Pestana CR7 sera ouvert dans les jours à venir au Maroc !

Après l’inauguration de celui de Madrid en juin 2021, c’est le tour de celui de Marrakech d’ouvrir ses portes aux nouveaux clients et surtout aux amateurs de la star portugaise.

On parie que la plupart des gens qui vont réserver leurs chambres au sein de l’hôtel sont des fans de Ronaldo ?

Oublions les fanatiques et revenons aux choses sérieuses, si leur agenda leur permet, Cristiano Ronaldo et sa compagne Georgina Rodriguez doivent se rendre au Maroc dans quelques jours pour l’ouverture de son hôtel surnommé l’hôtel de rêves.

Une chose est sûre, la sublime wag  risque de ne jamais chômer avec Cris, reste à voir s’ils vont déplacer leurs enfants aussi à Marrakech.

Il faut mentionner que Georgina n’a râté aucune fashion week, elle a toujours été présente dans les grands événements quand il s’agit de la mode.

À quoi ressemble l’hôtel de CR7 ?

Les travaux se sont achevés à l’hôtel Marrakchi et cela risque de nous impressionner comme font tous les projets de CR7.

Entre le palais des congrès et le Menara, l’emplacement de l’hôtel du businessman de 355 millions abonnés est stratégique, il s’étend sur une superficie de 5 hectares. Il contient 174 chambres, 2 restaurants dont un au rooftop, un centre d’affaires.

Et parce que qui dit Cristiano dit sport, l’hôtel dispose d’un spa avec salle de fitness et une piscine pour les beaux yeux de ses clients et de sa petite famille qui sera surement hébergé dans son hôtel.

Le premier établissement hôtelier du papa de Cristiano Junior en Afrique vous coûtera une somme de 2100 dhs la nuit à peu près, mais le bon côté de l’histoire est l’opportunité de rencontrer le prodige portugais aux alentours. Quelle chance !

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En matière de mode, il est question aujourd’hui de « La touche marocaine », l’esprit caftan que l’on aime pour le confort d’un pantalon séroual, la singularité d’une veste à boutons marocains, le raffinement d’une chemise qui s’imprime de broderies traditionnelles. Pour le monde de la gastronomie, Redouane Mansouri du Sofitel Tour Blanche Casablanca, nous fait la démonstration du savoir-faire français mêlé à l’émotion des ingrédients du terroir marocain avec un bon tajine de poissons, tout simplement.

  • Un bon plat marocain revisité, c’est beaucoup d’émotion?

Effectivement, je met de l’émotion à chacun de mes plats réalisés, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, français ou marocains… Je suis né et vécu toute ma vie hors du Maroc. Depuis une bonne année, de retour à mon pays d’origine, je plonge dans mes racines marocaines et je m’y retrouve complètement dans ma Méditerranée. Et c’est ce qu’il y a dans ce plat, le grand plaisir à retranscrire mes racines méditerranéennes pour une cuisine de cœur et de soleil qui se mêle à la perfection avec les produits du terroir marocain. Ma cuisine est en somme, goûteuse, harmonieuse, métissée et haute en couleurs.

  • Vous avez donné la part belle au poisson, c’est votre long parcours méditerranéen qui parle?

Oui, je cuisine souvent les produits de la mer. J’ai grandi en Corse du Sud, dans un petit village de pêcheurs, je me suis retrouvée ensuite à Antibes juans-les bains et comme j’ai en majorité travaillé dans des restaurants en bord de mer, le poisson a toujours été roi. C’est donc tout naturel pour un enfant de la Méditerranée, d’aduler le poisson et les crustacées et de travailler les produits de la mer. Vous trouverez en général plus de poisson que de viande dans mes assiettes, mais je sais tout aussi bien manier les produits de la terre! 

  • Toute une vie donc en Méditerranée. À part les produits de la mer, quel serait votre touche fraîcheur sur la gastronomie marocaine ?

Quarante ans entre la Corse et la côte d’Azur à cuisiner des produits de la mer, à travailler des produits uniquement locaux et de saison, à rechercher constamment la grande fraicheur, je suis devenue un adepte de la cuisine locavore. Pour la cuisine marocaine, c’est le même topo, je cherche toujours à mettre nos producteurs et leurs produits en avant, je jongle avec les goûts du Sud et les épices des souks de bledna!

  • Les grandes villes marocaines comptent très peu de tables gastronomiques marocaines et heureusement pas mal tout de même de bons chefs et même grands chefs, pourquoi selon vous?

Le Maroc est un pays riche de par sa culture, sa gastronomie, son soleil, son climat, son accueil et c’est tout naturellement qu’il nous donne envie de venir cuisiner et partager notre passion ici.

Tajine de poissons à la provençale au safran  (Pour 4 personnes)

Les poissons

• 4 tronçons de sar de 150 g

•  4 tronçons de galinette de 150 g

Les légumes

• 2 Fenouils

• 8 Pommes de terre grenailles

• Pistils de safran

• 16 pétales tomates confites

• 2 cébettes

• 1 gousse d’ail

• Huile d’olive

• Sel poivre

• Piment d’espelette

La rouille

• 1 petite pomme de terre cuite

• 1 jaune d’œuf

• 1 gousse d’ail

• Piment d’Espelette

• Safran pistil

• Huile d’olive

Préparation

Parer les tronçons de sar et de galinette. Les déposer dans un plat. Mélanger 5 cl d’huile d’olive et le safran. Verser sur les poissons. Les laisser mariner au frais ainsi pendant 1 heure en les retournant plusieurs fois. Éplucher, laver les pommes de terre. Les tailler en rondelles de 5 mm d’épaisseur. Laver les mini-fenouils, les couper en deux. Enlever la première peau des cébettes, les laver. Égaliser leur longueur. Les couper en deux. Mettre les pommes de terre dans un sautoir, ajouter le safran. À la première ébullition, déposer les fenouils. Cuire à frémissements pendant 20 minutes. Ajouter les cébettes. Cuire encore 10 minutes. Laisser refroidir. Réserver les légumes dans leur jus de cuisson au frais. Éplucher la pomme de terre, la laver, la couper en quatre. La cuire avec le safran et le piment d’Espelette jusqu’à ce qu’elle soit complètement fondue et le jus réduit. Éplucher la gousse d’ail et piler dans mortier. Ajouter la pomme de terre et son suc de cuisson. Bien piler à nouveau. Incorporer le jaune d’œuf dans cette pâte. Saler. Monter ensuite à l’huile comme une mayonnaise. Réserver la rouille à température ambiante. Cuire les tronçons de bar et de galinette dans le tajine pendant 5 minutes. Les réserver dans leur jus de cuisson. Couvrir le tajine mettre au four à 180 °C pendant 15 minutes avec les légumes. Dresser la rouille dans une petite saucière. La décorer d’un pistil de safran. Servir le tajine bien chaud.

 

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« J’ai cru en moi, je crois en Dieu, J’ai écouté mon coeur »

L’acteur marocain à l’affiche de la série « French Connection », était ce samedi sur les ondes de la deuxième chaine nationale. L’occasion pour Ouadih Dada de savoir ce que cachent les rôles de Bad Boy du maroco-toulousain qu’il multiplie sur les plateaux de Los Angeles où il vit depuis une bonne décennie. Voici la réponse de Jamal Antar et en prime quelques confidences de celui qui campe le rôle (principal) de « Arman », un méchant mafieux dans la série, sortie en octobre 2020 sur Amazon Prime.

Chemise fleurie très fashion, regard doux et rieur, verbe prononcé à l’accent du Sud de la France où il est né, Jamal Antar était tout à fait lui-même pour ceux qui le connaissaient déjà, au micro, cette fois-ci virtuel, de Ouadih Dada pour son émission « Info Soir Week End », « Bonsoir à tous les téléspectateurs, je tenais à vous remercier pour l’invitation, c’est un immense plaisir et un honneur d’être parmi vous ce soir, je remercie ma famille, mes parents, mes fans, (et le bisou des mains vers les siens et tout ceux qui le regardent, que l’on devine nombreux derrière les écrans de par le monde, aux USA, le Sud de la France et bien sûr le Maroc)», c’est ainsi que le comédien a entamé son intervention sur le petit écran marocain en duplex de Los Angeles.

Sympathique, authentique, tout simplement marocain à l’accent toulousain et au flow bien américain, Jamal Antar explique à Ouadih Dada comment il a eu le rôle dans la série « French Connection », « Le directeur Simon Roman a flashé sur mon look, mon caractère lors d’un de mes tournages et il me confie avoir du mal à trouver « le Bad Boy », pour le rôle de Arman et il me lance « franchement c’est toi! » ».  À 45 ans et en pleine ascension au coeur d’Hollywood, le petit toulousain qui s’émeut de sa ville « Rose, la ville de Claude Nougaro et de Zebda » comme il la décrit, n’a rien perdu de sa fraicheur de bon vivant du Sud, côté Maroc pour ses origines et côté France pour son enfance et sa jeunesse. Vantant justement l’accent chantant de son invité, Ouadih, en vient à l’étiquette de Jamal dans ses rôles au cinéma, « Vous êtes une personne assez gentille pourquoi l’on vous propose ces rôles de méchants et surtout des rôles de mafieux qui font frémir? » et à Jamal d’évoquer son ancrage dans le Mirail, ce quartier défavorisé de Toulouse et précisément au coeur de « La Faourette », de parler de son look, son attitude et son histoire qui auraient beaucoup joué dans les directives et les choix de son agent. « Le mafieux colle à mon personnage, il est lié à mon enfance, mon adolescence, et une grande partie de ma vie dans un environnement de durs, où il fallait avoir du caractère, une personnalité, pour exister et ne pas se faire manger », nous avait confié l’acteur à la sortie de la série en octobre 2020.

 

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En pleine ascension avec ce rôle qui l’a réellement fait décoller, le parcours du comédien a été semé de plein d’embuches. Peu de moyens et avec pour seule arme sa folle passion pour les voyages et pour le cinéma. Jamal est arrivé aux USA vers les années 2000 et s’est taillé une histoire à Los Angeles, « J’ai fait des petits boulots, je me suis retrouvé dans des situations très durs mais je n’ai jamais lâché » a-t-il confié à Ouadih qui a répliqué demandant à Jamal « comment a-t-il pu s’en sortir après des nuits à la rue à enchainer soixante dix heures par semaine de travail », « Le moral et l’ambition (…) J’ai cru en moi, je crois en Dieu, J’ai écouté mon coeur », a répondu l’acteur.

« Je suis entrain de vivre mon rêve »

« Les marocains ne doivent pas trop me connaître mais je vous promets que ça ne saurait tarder… Il y a des projets importants à venir », nous avait révélé Jamal lors de notre interview en plein début de la pandémie. Et aujourd’hui, des tournages? Il en a plein l’agenda dans sa ville. Le comédien entamera un tournage sur Paris pour une série française « encore un rôle de Bad Boy où je serais un big boss de la mafia de Marseille » confie Jamal à Ouadih, l’air amusé, en annonçant avec enthousiasme sa participation à un projet de film du réalisateur marocain Hicham Hajji, qui sera tourné entre le Canada et le Maroc.

"J’aime les beaux vêtements, je mélange les styles et les marques, je n’ai pas forcément de stylistes fétiches mais je choisis le vêtement avant de choisir le styliste en fait, mon choix doit être un coup de coeur! Je peux porter de la haute couture comme du prêt à porter"
La star aime tout de même incarner ses rôles de bad boy dans son vestiaire de dandy de quartier et de gangsta chic. Voilà pourquoi la célébrissime griffe Lords & Fools qui compte dans ses grands ambassadeurs des têtes couronnées, comme des célébrités du gabarit de Ricky Martins, French Montana Will.i.am des Black eyed Peas, les Jonas Brothers, Mika, habille Jamal Antar
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« Ma toute première collection s’est façonnée ici au Maroc »

Son nom vous dit certainement quelque chose si vous suivez la mode internationale. Si vous êtes passionné par l’Afrique, elle est surement dans votre top dix des femmes qui vous inspirent. Adama Paris, c’est le nom de sa griffe dont les premiers croquis ont baladé quelque part, il y a plus de deux décennies, chez des artisans des Oudayas de Rabat pour concevoir une collection de mode qui allait dérouler un beau podium pour un petit empire africain du fashion : Une griffe de caractère, des ateliers vivants, un concept store au coeur de Paris, des agences d’incubation de talents de l’art, une fashion week réputée et prisée, une chaine de télévision, le tout opéré sa ville, le tout imprimé de son identité africaine bien ancrée en tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle fait. De grâce et de raffinement, de luxe et d’élégance, légers et authentiques, purement africains, Amanda Ndiaye, de son premier rang du beau chapiteau du Sofitel Casablanca Tour Blanche, a suivi son défilé du Casa Fashion Show, le 19 juin 2021, les pieds bien fixés au sol et l’esprit rêvant à sa prochaine destination de vacances.

 

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« Le Maroc a toujours été très avancé en matière d’artisanat. Comme ma mère est une femme du monde, elle venait toujours acheter sa faïence ici »

  • Une collection colorée, épicée, audacieuse et chic, on sent la touche africaine mais le luxe est bien là, bien visible. C’est une volonté ?

Vous voyez juste, car c’est vraiment ce que je veux montrer dans ma mode. J’aime réussir à mettre Mode, Luxe, Afrique dans la même phrase. Les gens ont tendance à penser que le luxe c’est européen, parisien, newyorkais. Je veux déconstruire ce narratif que l’on nous a longtemps mis dans la tête. Nous les africains, on nous a tellement dit que le luxe c’est Gucci, Fendi, Dior, que le luxe c’est dans les grandes villes, que le luxe ce n’est pas un petit atelier. Je ne fais pas vingt millions de collections, mais chacune de mes capsules sortent de mon atelier à Dakar et elles représentent le luxe. Je suis fille de diplomate. Le voyage est dans mon cœur. Je suis africaine, française, afropolitaine. J’ai vécu à Londres, à Los Angeles et je parle cinq langues. ‘Oui c’est bien du luxe’ dit-on à la torride Madame Adama.

  • Vous vous êtes totalement éloignée de l’ethnique ?

La mode africaine ce n’est pas du bariolé avec du Wax, non. Je refuse d’être l’idée que les gens se font de moi. Je suis bien plus. C’est à travers le luxe que nous avons cette liberté, cette authenticité, cette passion des couleurs, des formes, des odeurs, cette légèreté et cette modernité. Le luxe c’est toujours grave, sérieux, feutré, inaccessible. Pas pour moi! Le luxe africain, c’est léger comme un souffle. Même si je suis africaine, il est important pour nous d’exister dans nos cercles et en dehors de nos cercles. On nous met tout le temps et encore dans des boxes, beaucoup plus que les femmes européennes qui ont elles, gagné en émancipation.

« Le luxe africain c’est léger comme un souffle »

  • Pas de crayon pour vous !

Je ne me définis pas comme une styliste, je suis une entrepreneuse culturelle ! Je ne fais pas que du stylisme. La mode pour moi est un moyen pour raconter des histoires, des convictions, des combats. Je suis autodidacte. Je n’ai pas eu la chance de fréquenter ces grandes écoles de mode, mon papa ne voulait pas ! J’étais banquière, après un DESS de sciences économiques à Dauphine. Mais je ne regrette absolument pas ce parcours, bien au contraire. Cette voie-là m’a permis d’être une femme d’affaire plus qu’une créatrice. J’ai autour de moi tant de personnes talentueuses qui n’ont pas su mener leur business !

  • Le Maroc dans tout cela, vous y venez très souvent visiblement ?

Ah ! Ma toute première collection s’est façonnée ici au Maroc. J’étais étudiante à Paris et ma mère, me conseille d’aller au Maroc ‘C’est juste à côté’. Oui, le Sénégal est dans l’histoire du Maroc et puis avec tout ce qui est entrepris par le Roi. Les sénégalais aiment le Maroc par rapport à d’autres pays maghrébins. ‘Va à Rabat’ m’avait-elle dit’. C’est bien ici qu’a commencé mon histoire d’entrepreneuse dans la mode.

  • Votre maman a une histoire avec le Maroc elle aussi ?

Le Maroc a toujours été très avancé en matière d’artisanat. Comme ma mère est une femme du monde, elle venait toujours acheter sa faïence ici. C’est une femme très instruite, une députée intellectuelle très féministe qui nous a appris l’amour de l’Afrique, l’art du verbe (elle parle comme Molière (rires)), elle a toujours été activiste pour l’Afrique.

« Je ne me définis pas comme une styliste, je suis une entrepreneure culturelle ! »

Amanda Ndiaye, muse de sa griffe Adama Paris, Ambassadrice de la mode africaine, Égérie du luxe africain, Porte drapeau des africaines libres et influentes, pose pour Hola! Maroc dans les salons du Casablanca Sofitel Tour Blanche

  • De fil en aiguille, vous êtes devenue entrepreneure?

J’ai appris à coudre en achetant de vieux habits et en les décousant. J’ai appris sur le tas. Mais j’ai suivi des cours en France subventionnés par la mairie. J’ai appris la coupe, le moulage… D’ailleurs même pour ma chaine télé, j’ai appris le montage, la réalisation… Je suis restée trois mois à Silicon Valley pour essayer d’apprendre comment lever des fonds. J’ai toujours été très curieuse, très entrepreneuse. C’est cela qui m’a permis de multiplier les bagages et les connaissances au lieu d’épouser le snobisme de la mode.

  • Graine de Bourgeoise tout de même !

Ce que vous voyez c’est mon coté engagé et très humain, doublé d’une très grande foi! Je suis musulmane, pratiquante et cela n’empêche rien à ma modernité. J’ai le privilège d’avoir mes parents qui vivent encore (Machaallah), ils m’ont éduquée de telle sorte à ce que je n’aie peur de rien et face à des personnes importantes socialement, je reste moi-même. C’est la foi qui me donne de l’assurance. En priant je me sens mieux. Peu importe où je suis et ou je vais, je suis cette fille éduquée par ses parents dans une religion qui me dit que je suis une femme valeureuse. C’est cet islam soufi que l’on pratique en Afrique subsaharienne.

  • La concurrence est rude dans les métiers de la mode ?

Je ne suis jamais en compétition c’est bien pour cela que je suis une bonne team made. C’est ainsi que j’ai créé Dakar Fashion Week. Tout le monde me disait ‘mais tu crées une tribune pour tes concurrents’. Je ne crois pas en la concurrence. J’ai d’ailleurs même créé une agence pour jeunes créateurs, une sorte d’agent pour leur créer une identité, un marché, des work shops, leur trouver des fonds et in fine à vivre de leur métier. Je suis si fière de cela. Impacter la vie des gens c’est bien plus gratifiant que de me retrouver aux Galeries Lafayette avec des collections.

« Ma première collaboration avec Beyonce c’était pour faire des looks pour un concert en Afrique du Sud »

 

Adama Paris habille Beyoncé pour un clip tourné en Afrique du Sud

  • Mais vous viviez une vie de stars, à Los Angeles aussi ?

Depuis deux années je n’ai plus de maison là-bas. J’allais à Los Angeles quand j’étais étudiante pour faire des petits jobs et c’est là que j’ai rencontré mon premier mari. Je n’étais pas vraiment dans le cercle des stars à LA, j’étais l’épouse d’un basketteur voilà tout ! En fait je fréquente des stars depuis seulement une dizaine d’année seulement. Toutes ces célébrités femmes m’ont contacté grâce aux réseaux sociaux, Alicia Keys, Beyonce aussi.

  • Toute cette influence au féminin, que faut-il pour en avoir encore et encore ?

Le changement de nos conditions de femmes se fera par l’entreprenariat. Les femmes ne peuvent avancer sans qu’elles soient indépendantes financièrement, physiquement et moralement. Quand on est capable de nous payer des choses, on arrive à dire non. Ces femmes-là ne sont pas forcément riches, mais elles ont le choix ! On ne peut donc pas critiquer les femmes qui n’ont rien et qui sont contraintes d’adopter des choses qu’elles n’auraient jamais acceptées si elles avaient un salaire. L’entreprenariat c’est tout simplement créer de la valeur au quotidien, impacter son environnement proche, petite famille, clan, tribu, ville.

Adama Paris monte sur le toit de Casablanca pour Hola! Maroc, résolument la dame qui trône sur les sommets de la mode africaine. La sénégalaise règne sur un petit empire de mode avec une griffe internationale, un concept store de créateurs africains, niché au coeur de Paris, une Black fashion week créée en 2012 et une télé Fashion TV africaine

  • Que pensez-vous des libertés individuelles des femmes au Maghreb et en Afrique subsaharienne ?

Au Maroc par exemple, il y a une image d’une grande modernité mais je reste perplexe quand par exemple au problème de l’hôtel et les restrictions imposées aux femmes non mariées. C’est le poids de la religion certainement. Nous pratiquons un islam plus libre, plus léger et tolérant. Et parallèlement le Roi Mohammed VI a fait un travail exceptionnel pour redonner au Maroc son statut africain. Je ne connais pas Sa Majesté mais j’aime sa façon de gouverner et cet amour qu’il a pour l’Afrique subsaharienne, qu’il a pour les noirs. La première fois qu’un pays maghrébin clame que noirs et blancs sont tous pareils, tous africains. Je voyage beaucoup et je sens le racisme arabo-noir.

« Le Roi Mohammed VI a fait un travail exceptionnel pour redonner au Maroc son statut africain. J’aime sa façon de gouverner et cet amour qu’il a pour l’Afrique subsaharienne, qu’il a pour les noirs. La première qu’un pays maghrébin clame que noirs et blancs sont tous pareils, tous africains »

  • En tant que styliste, quel regard portez-vous sur le style du Roi ?

Très moderne ! J’adore son image cool qu’il dégage en Afrique. J’aime ses vestes, ses bracelets, sa touche très jeune. En Afrique, on plébiscite rarement le Maghreb mais le Maroc l’est énormément grâce au Roi, à son père et à son grand-père.

  • Que vous ont transmis vos parents ?

L’amour des autres. Ma mère vient d’une famille extrêmement riche, mon père d’une famille extrêmement pauvre. Une rencontre peu probable. Ils se sont mariés à 18 et 20 ans et ont aujourd’hui 80 et 82 ans et ils sont toujours ensemble (Dieu merci). Une très belle histoire d’amour les unit, très inspirante. Mon père a pris une belle revanche sur la vie, il était un enfant de la rue et il s’en est sorti grâce à mon oncle qui l’a envoyé en Europe faire des études. Il était diplomate. Ma mère était de l’opposition de Abdoulaye Wade. Mon père était posé et calme, ma mère c’est le feu, toujours à contresens. Avec mes parents, ça parlait tout le temps politique et si tu n’avais pas d’arguments, tu étais bête. Peu importe le sujet il fallait savoir défendre son point de vue. Pour ma mère c’était important d’avoir un avis tranché. Toutes ces valeurs imposées certes, mais sans jamais oublier d’atterrir sur terre, de rester connecté à ce que nous sommes. On revenait souvent de vacances à Paris et on nous ramenait, avec mes frères et sœurs au village. On balayait le sol pendant des heures. Ma mère ne voulait pas que l’on nous voit comme des gens privilégiés, c’est surement pour cela qu’aujourd’hui je peux me passer de luxe. Mais passer du 8è à une résidence de diplomates au village en Sénégal dans notre maison sans électricité et avec des matelas par terre. Ils étaient dingues mes parents !

« Je suis musulmane, pratiquante et cela n’empêche rien à ma modernité »

  • Qui était plus dur d’entre vos parents ?

Ma mère était anticonformiste. Elle nous a donnés une éducation très stricte où elle contrôlait tout. Je me suis réfugiée dans le sport très jeune d’ailleurs. J’étais en division 2 pro de handball. Cela dit, j’ai grandi dans une famille aimante, qui veillait au rituel des repas. Mon père est la fierté de ma vie, il est grand, il est beau, il est noir ! Il voulait que je sois avocate ou banquière, un métier rassurant quoi selon l’époque ! Ceci dit il n’est pas obtu mon papa. Il a changé d’avis à mon premier défilé et n’en a plus manqué un, tout comme ma mère et ma grand-mère. C’est ainsi que nous sommes dans la famille : tu gagnes le respect quand tu montres que ce que tu fais tu sais le faire.

  • Faire de la politique cela vous tente?

rires) Youssou ndour me disait toujours ‘Va te présenter aux élections’. Non, je ne crois pas en la politique. C’est toujours le système qui gagne. Pour changer les choses, il faut combattre le système. Et puis le changement viendra par l’entreprenariat, l’art, la culture. Le changement viendra par des ambassadeurs de toutes ces valeurs. Moi je suis le changement que je veux voir. Tout ce que j’ai créé, je l’ai fais sans le soutien d’aucun gouvernement. J’ai eu une seule fois 100000 euros de Wade. À Paris, à chaque fois que l’on me disait que je ne pouvais faire des choses, je les ai faites. On m’a dit que je ne pourrais pas défiler au Grand Palais, j’ai défilé à la place Vendôme. Fashion TV nous prenait 5000 euros pour 3 min à 4 heures du matin, j’ai dû aller chez Canal apprendre le métier et j’ai créé ma propre télé.

 

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  • Tout cela donne du pouvoir ?

Je pense que ce parcours procure le goût du travail et la valeur de l’argent. Cela permet une légèreté de la vie, ne pas se prendre au sérieux et ne pas s’attacher aux choses matérielles, ni aux marques. En revanche, j’aime voyager, peut-être parce que je suis une fille de diplomate. J’ai fait douze pays avec mes parents et avec mon mari, nous travaillons deux mois et partons en vacances un mois. Les gens croient que nous sommes riches mais en fait chacun ses priorités. Certains préfèrent acheter des voitures et des bijoux, plusieurs maisons et les derniers sacs à main, nous on explore le monde, l’Afrique, Tanzanie, Mozambique. En septembre par exemple on a programmé un voyage au nord du Maroc. C’est notre grand bonheur. À partir de 40 ans, on doit pouvoir vivre sa vérité et ne pas vivre la vie d’un autre.

  • La pandémie a réinventé la mode ?

En 2020, nous avons fait la Dakar Fashion Week dans une forêt de Baobab en dehors de la capitale. Nous n’avons jamais eu autant de journalistes, vingt quatre internationaux, New York Times, The Guardian et pourtant, nous sommes là chaque année, c’est notre façon de vivre, de créer. Je ne connais pas de créateurs subsahariens qui font cinq mille pièces.

« On travaille deux mois et on voyage un mois »

  • L’Afrique cette terre vierge que l’Europe envahit déjà?

Cela dépend. En fait l’Europe s’inspire de l’Afrique depuis longtemps et pas qu’en matière de mode. La pandémie nous a mis à égal avec l’Europe. Je parle de mode éco-responsable mais nous c’est notre vie, j’ai toujours été responsable, je n’arrive pas à faire deux mille pièces de mes robes et je ne veux pas ! Je pratique le slow fashion depuis longtemps, la mode est le deuxième polluant après le pétrol. Avec la pandémie, c’est la première fois que la boutique de Dakar paie pour Paris et puis la télé a heureusement marché, nous couvrons quarante six pays en Afrique.

  • C’est de l’audace au féminin ?

rs dit que j’étais capable de tout faire, consciente de ma différence d’être noire consciente de mes capacités parce que je suis différente et pas le contraire.

Amanda Ndiaye lors de notre interview au rooftop du Sofitel de Casablanca. Adama porte une silhouette de sa dernière collection présentée lors du défilé Casa Fashion Show le 19 juin 2021

Entretien : Ilham Benzakour Knidel

Photos : Anonym Shot

Production : Lydie Janssens

Stylisme : Adama Paris

Un grand Merci au Sofitel Tour Blanche

 

 

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En quête d’évasion, de magie et de dépaysement ? Pour cette saison estivale, The Oberoi, Marrakech reste la destination rêvée pour se ressourcer, s’échapper du quotidien et profiter pleinement des plaisirs de l’été en couple ou en famille.

Oberoi Marrakech. Photo by Alan Keohane 

Niché au coeur de 11 hectares de verdure, gorgé d’oliviers centenaires, d’arbres fruitiers et d’orangers parfumés, ce havre de paix est une réelle invitation à la sérénité et à la contemplation méditative. Pour une parenthèse enchantée, loin du brouhaha urbain, cet écrin luxuriant répond à toutes les promesses. Entre le spectacle mirifique des espaces verts, du panorama des cimes de l’Atlas, des fontaines et cours d’eau à perte de vue, de la somptueuse architecture arabo-andalouse et du clin d’oeil à l’iconique Medersa Ben Youssef, l’un des plus célèbres monuments historiques de Marrakech, le dépaysement est immédiatement au rendez-vous.

Oberoi Marrakech. Photo by Alan Keohane www.still-images.net for Oberoi

Le monde peut continuer de tourner, mais le temps s’arrête à The Oberoi, Marrakech. Car ici, dans chaque recoin de ce sanctuaire envoûtant, les sens sont décuplés. Tout appelle au bien-être et à la satisfaction. Chouchoutés par un service personnalisé, vous goûterez au luxe intime et exaltant dans l’une des 84 chambres, suites ou villas avec piscines privatives. Spacieuses et confortables, elles ont toutes un cachet à la fois élégant et authentique pour émerveiller votre séjour. Mais pour mieux capturer l’essence du lieu, encore faut-il s’aventurer à vivre toutes les expériences de The Oberoi, Marrakech.

Oberoi Marrakech. Photo by Alan Keohane

Vos journées seront ainsi rythmées de moments exaltants : petit-déjeuner dans une atmosphère vibrante, pause rafraîchissante à la piscine de l’hôtel, discrètement installée au coeur des jardins, instants de grâce dans l’un des 3 restaurants où vous succomberez au goût exquis des spécialités raffinées concoctées avec passion par les Chefs. Qu’il s’agisse de saveurs locales authentiques, de cuisine méditerranéenne, indienne et asiatique, ou encore de repas frais et légers au bord de la piscine, toutes les envies sont comblées à The Oberoi, Marrakech.

Les enfants ne sont pas en reste, Ils trouveront leur eldorado dans le Kid’s Club « Les P’tits Loups » où tout a été conçu pour les divertir : un programme ludique et captivant ponctué d’ateliers divers (chasse aux trésors, art, cours de cuisine…). Pendant ce temps-là, les parents pourront se délecter des réjouissances du palace. Comme se promener le long du grand canal, flâner sur les allées bordées d’arbres, se détendre dans un coin ombragé, faire une partie de tennis ou du vélo, prendre du temps pour soi au Spa Oberoi en s’offrant un hammam revigorant ou un massage enivrant. Cette oasis flottante de 2 000 mètres carrés est entièrement dédiée à la relaxation du corps et l’esprit.

Seul en ou en duo, les hôtes plongeront allègrement dans des expériences holistiques, où rituels luxueux et soins signatures d’inspiration ayurvédique et traditionnelle apporteront paix et harmonie. Tout pour faire le plein de sensations physiques, énergétiques et émotionnelles. Séances de yoga, centre de fitness et piscine intérieure viennent compléter cette parenthèse salvatrice.

Le soir venu, avec ses jeux d’ombre et ses lumières qui illuminent sculptures et alcôves, le palace s’habille d’un coup de beauté mystique à la manière d’un conte oriental des mille et une nuits. L’occasion parfaite pour laisser vagabonder son esprit dans un cadre feutré et mystérieux en sirotant de délicieux cocktails pétillants au bar, avant de s’offrir un nouveau voyage gustatif gourmand qui réjouira les papilles.

A l’occasion de l’Aïd El-Adha et jusqu’à fin août, le majestueux palace a concocté à ses hôtes un programme sur mesure. 

Pour un séjour de 2 nuits, bénéficiez d’un tarif unique, d’une 3ème nuit gratuite et de tout un éventail de privilèges.

En couple, en famille ou entre amis, le palace vous propose une halte enchanteresse en communion avec la nature. Confortablement installés en chambre ou en villa avec piscine privée, au design raffiné avec une touche arabo-andalou, vous profiterez d’une vue imprenable sur les jardins et d’avantages privilégiés.

Oberoi Marrakech. Photo by Alan Keohane

• Séjournez deux nuits et bénéficiez d’une 3ème nuit gratuite.

• Sur-classement selon disponibilité à votre arrivée.

• Petit-déjeuner offert pour deux personnes au restaurant Tamimt.

• Une réduction de 20 % sur tous les soins à l’Oberoi Spa

• Un lit supplémentaire gratuit pour un enfant de moins de 12 ans, partageant la chambre des parents.

*Offre valable jusqu’au 15 septembre 2021 (sur réservation et selon disponibilité pour un séjour minimum de deux nuits)

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