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juillet 3, 2022

La deuxième soirée du Jazzablanca aura tenu toutes ses promesses. Émotion et intensité étaient au rendez-vous. Après un tourbillon d’émotion du grand Gilberto Gil venu en famille, l’intensité de l’écorché vif Asaf Avidan a séduit Casablanca.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au Jazzablanca. Si ce n’est dans la magie de l’instant. Dans le village, Natasha Atlas et les marocains Urban Folklore ont enchanté les festivaliers à la scène 21. A 21h commençaient les festivités sur la grande scène. Fusion de bons sentiments.

JAZZABLANCA / LA « FEVER » DES RETROUVAILLES

Gilberto Gil : Família d’abord

L’inventeur des sons nouveaux, celui qui a 60 ans de musique a son actif, s’apprêtait à fouler le sol de la scène Casa Anfa avec sa Tropicalia légendaire. Gilberto Gil revient en famille avec un concert débordant d’humanité qui ne laisse personne de marbre. Ses filles, ses petits-enfants, ses petits petits enfants même l’entourent histoire de prouver au monde que l’héritage musical est bien sauvé. « J’ai toujours été dans l’engagement, depuis petit, ma famille, durant mes études. C’était en moi. La politique et le musique sont liés. Il n’y a pas plus grand messager que les gens de la culture » confie le maestro de 80 ans qui vient de sortir une compilation « The rythm of Gil », un condensé de bonheur de ses 60 Ans de carrière. « Il faut être à la page et aujourd’hui tout passe par le digital » confirme le créateur de chansons intemporelles. Un concert d’une grande humanité où l’on passe par les rythmes de samba , le reggae, la bossa, le rock des Beatles tout en remettant les choses à leur place : ce métissage vient bel et bien d’Afrique, le berceau de la musicalité.

Asaf Avidan : Accord et à coeur à Casa Anfa

A la vie à la mort, Asaf Avidan chante comme il respire et cela se ressent. Chaque note est un coup de poing au cœur, chaque son qu’il sort de sa bouche touche l’âme. Des morceaux folk jazzy rock, un univers bien à lui. De « Different pulses » à « Over my head » en passant « Love it or leave it », le musicien a donné son Coeur et ses tripes à la scène Casa Anfa. Un folk rauque, une voix perchée mais qui envoute puisqu’elle est nourrie de sa vie, de ses bas, de ses épreuves. Quand Asaf Avidan chante, il ne fait pas semblant, il raconte, il dénonce, il dépeint, il déchire. Entre guitares acoustiques et piano sous influence bluegrass, il se met aux percussions sous le regard bienveillant de ses musiciennes choristes de talent. Un concert bouleversant qui se conclut par l’iconique « Recocking song », venue presque trop vite, tellement son répertoire est composé de chansons à l’âme classique d’emblée. D’une beauté nue rare.

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De l’argent ce week end pour le Royaume aux Équestres mondiaux à Aachen en Allemagne grace au sacre du cavalier émérite Jad Guerraoui qui s’est brillamment illustré en réalisant un double sans faute à l’épreuve individuelle, face à 30 jeunes cavaliers tous âgés entre 15 et 18 ans.

Le cavalier marocain a également raflé la médaille de bronze par équipe, hissant ainsi haut les couleurs de l’Afrique, aux cotés de jeunes cavaliers de l’Afrique du sud, l’Égypte, la Tunisie et le Zimbabwe.

A seulement 15 ans, le jeune athlète a signé ainsi une performance exceptionnelle accompagné de l’entraîneur adjoint Thierry Klein, aux Jeux Équestres de la Jeunesse. Multiple médaillé en saut d’obstacles et dressage des Championnats du Maroc, Jad Guerraoui monte à cheval depuis ses 7 ans.

Pour rappel, les Jeux équestres de la jeunesse FEI (FEI Youth equestrian games) se sont tenus exceptionnellement cette année, en remplacement des Jeux olympiques de la jeunesse initialement programmés pour 2022 et reportés en 2026. Cet événement inédit s’est tenu parallèlement au mythique CHIO d’Aix-la-Chapelle du 23 juin au 3 juillet.

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Pour sa 15ème édition et deux ans d’absence, le Jazzablanca réussit son retour sur scène avec brio. Concerts habités par la magie d’un public en délire, musiciens émus d’être là, organisation impeccable, récit de la première soirée d’un grand festival.

Avec un supplément d’âme particulier, le premier soir du Jazzablanca a fait sensation. Dans le nouvel écrin de Anfa Park, l’ambiance était à la fête et aux retrouvailles.

Bab L’Bluz : quand la force du guembri ensorcèle

Premier concert à la scène 21 devant un public timide, Yousra Mansour et son groupe hippie châabi envoutant rassemble les foules dès le premier morceau. Hommage aux racines intarissables de la culture Gnawa dans une ambiance 70’s résolument moderne, le groupe crée à Marrakech en 2018 plonge dans la tradition musicale tout en étant dans les rythmes actuels et fait voyager dans le Hassani, le Blues, le Gnawa, le Funk et le Chaa3bi. Une transe poétique et engagée puisque Bab l’Bluz c’est la paix, l’amour et le vivre ensemble. Un moment de musique intemporel et en même temps ancré dans l’ère du temps porté par la voix charismatique d’une Yousra Mansour émouvante sublimée par le guembri de Brice Bottin initiateur du projet et des deux musiciens Jérôme Bartolome à la flûte, aux percussions et aux chœurs et Hafid Zouaoui à la batterie et au Pad. Un instant de grâce offert par un groupe débordant d’humanité et de sincérité.

Le berceau de l’humanité en fête

Mulatu Astatke, aux mains et aux baguettes d’argent, amène avec lui un bout d’Éthiopie.  Digne inventeur de l’éthio-jazz, le musicien préféré de Jarmusch offre à Casablanca un concert métissé et plein de nuances. Sophistication et raffinement, le soleil s’invite dans les propositions musicales pleines de finesse du maestro éthiopien. Depuis l’Éthiopie où le Jazz a été inventé bien avant le Jazz, zoom sur une résidence aux couleurs de l’Afrique entre le grand Truffaz et le plus maâlem des maâlem : Hamid El Kasri. L’explorateur des sons français vient avec les modulations d’un autre temps de sa trompette et s’installe sur scène avec des musiciens hors pair pour embarquer la foule de Casablanca, au diapason dès les premières notes. L’élégance du jeu du trompettiste met tout le monde d’accord et sa générosité gênerait presque. Quand il accueille maâlem Hamid El Kasri, le premier concert de la grande scène du Jazzablanca prend soudain tout son sens, celui du sens du partage infini. Un moment hors du temps et de l’espace où la voix puissante du Grand Kasri s’est marié à la trompette du virtuose français. Le guembri, les 9ra9eb, la basse, le clavier, la guitare ont joué à l’unisson des standards de Gnaoua au plus grand bonheur d’une foule en transe.

Ibrahim Maalouf ou l’envie d’aimer

Dans un tourbillon de sons et de nuances, Ibrahim Maalouf revient au Maroc avec de belles surprises musicales. Le trompettiste au quart de ton présente son dernier album en quasi exclusivité, comme pour prouver au monde que nous avons la capacité d’aimer et de nous aimer les uns les autres. Album bienveillant et généreux, il propose des fusions dans les compositions comme dans les collaborations. Un album à plusieurs voix, plusieurs univers et plusieurs styles qui a redonné du baume au cœur à la scène Casa Anfa. Entouré de musiciens extraterrestres, l’énergie monte et la folie est au rendez-vous. Le Jazzablanca devient un karaoké géant et une piste de danse XXL. Un bonheur partagé pour tous ceux qui étaient là et qui ont retrouvé le pouvoir de la magie de la scène et des joies de l’improvisation puisque Ibrahim Maalouf, touché par le supplément d’âme de Casablanca, offrira « Beirut », guitare-trompette histoire de mettre les cœurs à leur place. Un moment d’une rare beauté suivipar des solos de musiciens talentueux et des morceaux surprenants mêlant RAP, RNb, sons latins de Cuba ou du Brésil sans sourciller. Un tourbillon de folie qui s’achève sur « True sorry » pour les plus nostalgiques. Un grand moment de musique.

 

 

 

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Alors qu’ils recevaient « le meilleur Chef d’Israel » Shaul Ben Aderet à Rabat, l’Ambassadeur d’Israel au Maroc et son épouse ont posé pour deux clichés sympathiques pour l’objectif de Hola! Maroc et ont mis la main à la pâte !

Le couple d’Ambassadeurs d’Israel au Maroc dans leur résidence à Rabat lors d’une réception privée en l’honneur du Chef Shaul Ben Aderet

 

Tout sourire et aux anges d’accueillir à Rabat le grand Chef cuisinier pour un cooking show inédit, jusqu’à arborer le tablier, David et Sara Govrin n’ont pas hésité à jouer le jeu des commis de leur propre cuisine pour seconder Shaul Ben Aderet. Et le résultat fut un moment de grand bonheur pour des convives privilégiés qui se sont délectés d’un vrai petit festin traditionnel aux multiples influences : juives, arabes, du Moyen Orient et de la Méditerranée.

LE CÉLÈBRE CHEF SHAUL BEN ADERET AU MAROC

L’Ambassadeur met littéralement la main à la pâte pour seconder Shaul Ben Aderet

La paix passe aussi par cuisiner et partager un bon repas pourrait-on dire à l’image de l’Ambassadeur, tablier sur le dos, les mains dans la pâte et le sourire marquant les lèvres

David Govrin parle couramment l’arabe, il a un doctorat en sciences de l’Islam et du Moyen Orient et a une longue carrière de diplomate dans le monde arabe et au Moyen Orient

Après ces réjouissances culinaires, le couple d’ambassadeurs a joué le jeu de la pose photo cette fois-ci, avec la même aisance, simplicité et générosité qui leur sont propres.  David Govrin est nommé Ambassadeur du Maroc depuis octobre 2021 après une longue carrière diplomatique dans le monde arabe. Sa dernière résidence d’Ambassadeur fut en Egypte.

David Govrin est diplomate depuis 1989, sa dernière résidence d’Ambassadeurs fut en Egypte de 2016 à 2020

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