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avril 9, 2025

Lors d’une brève visite en Italie ce mercredi, Sa Majesté la Reine Rania de Jordanie a été reçue par la Première ministre Giorgia Meloni à la Villa Doria Pamphili à Rome.

Office of Her Majesty Queen Rania Al Abdullah | Royal Hashemite Court

Au cours de cet échange, les deux dirigeantes ont abordé la situation humanitaire actuelle dans la bande de Gaza. La Reine Rania a exprimé sa gratitude pour le soutien humanitaire de l’Italie et ses efforts en faveur de la population civile.

Office of Her Majesty Queen Rania Al Abdullah | Royal Hashemite Court

La rencontre a également été l’occasion de souligner l’importance des relations bilatérales entre la Jordanie et l’Italie, notamment à travers les initiatives soutenues par la Coopération italienne au développement dans les domaines de l’éducation et de la protection de l’enfance et de la famille.

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Le lundi 7 avril 2025, la princesse Catharina-Amalia des Pays-Bas a inauguré une plaque commémorative à Madrid, rendant un hommage émouvant à la capitale espagnole qui l’a accueillie dans le plus grand secret pendant plus d’un an. Un geste symbolique fort dans le cadre du nouveau jardin de tulipes situé sur la Plaza de Oriente, en face du palais royal.

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Quand Madrid devient un refuge pour la princesse des Pays-Bas

C’est en septembre 2022 que la princesse d’Orange avait entamé ses études universitaires à l’université d’Amsterdam. Mais à peine quelques semaines après sa rentrée, de sérieuses menaces d’enlèvement, notamment attribuées au réseau criminel connu sous le nom de Mocro Maffia, ont forcé les autorités à revoir entièrement ses conditions de vie.

Initialement installée dans une colocation sécurisée sur le canal de Singel, la jeune femme a rapidement dû quitter Amsterdam pour vivre repliée dans la résidence royale à La Haye, puis à l’étranger. Madrid est alors devenue sa terre d’accueil discrète, loin des regards et des dangers.

Des études universitaires poursuivies en toute discrétion depuis l’Espagne

Durant plusieurs mois, la princesse Amalia a poursuivi ses études à distance tout en résidant à Madrid. Ce séjour resté secret pendant longtemps n’a été révélé qu’en avril 2024, lors de la visite d’État du roi Felipe VI et de la reine Letizia aux Pays-Bas. À cette occasion, le roi Willem-Alexander avait publiquement remercié l’Espagne pour son soutien précieux à sa fille.

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Le jardin des tulipes, un symbole d’amitié entre les Pays-Bas et l’Espagne

Le jardin de tulipes de Madrid, inauguré le 11 novembre 2024 par l’ambassadeur néerlandais Roel Nieuwenkamp, incarne la solidarité entre les deux nations. Les premières fleurs, emblématiques des Pays-Bas, ont éclos au printemps 2025, juste à temps pour accueillir la princesse pour l’inauguration officielle de la plaque.

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C’est en espagnol, la langue maternelle de sa mère, la reine Máxima, que la princesse a adressé quelques mots de remerciement à la ville qui l’a tant soutenue.

Premier engagement solo à l’étranger pour la princesse d’Orange

Si la princesse avait déjà participé à un événement international en janvier 2025, lors des commémorations d’Auschwitz, c’était alors en compagnie de ses parents. Ce 7 avril à Madrid marque donc son tout premier engagement officiel en solo à l’étranger – une étape importante dans son rôle d’héritière du trône néerlandais.

Une reconnaissance émouvante du roi Willem-Alexander

Le souverain des Pays-Bas n’avait pas caché son émotion lors du banquet d’État en 2024. Il avait salué le « dévouement affectueux » de la société espagnole et exprimé sa « gratitude sincère » à leurs majestés espagnoles pour avoir protégé sa fille dans une période aussi délicate.

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Mardi soir, Los Angeles s’est parée de son plus bel éclat pour accueillir la troisième édition des Fashion Trust U.S. Awards, un événement devenu incontournable dans le paysage de la mode émergente américaine. Présentée par l’irrésistible Keke Palmer, la cérémonie s’est tenue dans l’ambiance feutrée du Lot at Formosa, attirant une constellation de célébrités et figures de la mode : Hailey Bieber, Ciara, Kate Hudson, Colman Domingo, sans oublier Anthony Vaccarello, directeur artistique de Saint Laurent, honoré d’un prix spécial.

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Une mission : révéler les talents de demain

Fondée par Tania Fares, Fashion Trust U.S. est une organisation à but non lucratif qui soutient les créateurs émergents à travers des bourses, du mentorat et un rayonnement international. Cette année, les lauréats ont été sélectionnés par un prestigieux comité composé notamment de Laura Brown, Karla Welch, Carlos Nazario, Cameron Silver et Maha Dakhil, avec le soutien du partenaire principal Google Shopping. Les récompenses couvraient six catégories : prêt-à-porter, accessoires, joaillerie, créateur diplômé, mode durable, et une distinction honorifique inédite.

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Anthony Vaccarello, l’élégance en héritage

C’est la fondatrice de la marque de beauté Rhode, Hailey Bieber elle-même, qui a remis à Anthony Vaccarello le tout premier Prix Honorifique Fashion Trust U.S.. Un hommage à l’impact créatif et culturel du directeur artistique de Saint Laurent, qui incarne une mode à la fois audacieuse, structurée et profondément ancrée dans son époque.

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Rachel Scott (Diotima), étoile montante du prêt-à-porter

Récompensée pour sa marque Diotima, Rachel Scott s’est illustrée par une collection de prêt-à-porter mêlant sportswear contemporain et pièces crochetées à la main, en hommage à ses racines jamaïcaines. Déjà lauréate du titre de Designer Féminin de l’Année décerné par le CFDA en 2024, elle bénéficie ici d’une bourse ainsi qu’un programme de mentorat Google-FTUS.

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Dani Griffiths (Clyde), entre artisanat et minimalisme

Le prix des accessoires a été remis à Dani Griffiths, fondatrice de la marque Clyde, par l’acteur Colman Domingo. Basée à New York, Griffiths a commencé avec des accessoires en laine crochetée avant de développer une ligne de chapeaux sculpturaux et de sacs minimalistes en cuir. Son univers mêle rigueur formelle et sensibilité artisanale.

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Rebecca Zeijdel-Paz (Beck), la joaillerie au goût des îles

Ciara, chanteuse et entrepreneuse, a salué le travail de Rebecca Zeijdel-Paz, créatrice de Beck, en lui remettant le prix joaillerie. Née au Venezuela et élevée à Curaçao, l’artiste s’inspire de ses origines caribéennes pour créer des pièces uniques en métaux précieux et pierres fines, empreintes de soleil et de mémoire.

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Nana Kwame Adusei, la durabilité en majesté

Le prix de la mode durable, remis par Kate Hudson, a couronné Nana Kwame Adusei, créateur basé à Los Angeles. Son label éponyme fusionne élégance contemporaine et influences ouest-africaines, séduisant des icônes comme Kylie Jenner. Une vision de la mode où esthétique et conscience environnementale cohabitent avec grâce.

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Patrick Taylor, révélation diplômée de Parsons

La relève est assurée avec Patrick Taylor, jeune diplômé de la Parsons School of Design, qui a reçu le prix du créateur diplômé. Spécialiste de la maille, le créateur originaire de Londres et installé à New York se distingue par un travail innovant et sculptural. Il recevra une bourse offerte par St. John, remise par les dirigeantes Lauren Parrish et Mandy West.

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Mentorat, bourses et avenir prometteur

Au-delà de la reconnaissance, chaque lauréat bénéficie d’un accompagnement professionnel via le programme de mentorat du Fashion Trust U.S. et Google Shopping, ainsi que d’un soutien financier allant de 100 000 à 200 000 dollars. Un tremplin décisif vers une carrière internationale.

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Du 15 avril au 17 mai 2025, la galerie L’Atelier 21 accueille pour la première fois l’artiste Abdelkader Laâraj, figure discrète mais profondément singulière de la scène artistique marocaine, pour une exposition solo intitulée La passion des couleurs. Ce rendez-vous, attendu de longue date, est une célébration du regard, un hymne vibrant au pouvoir plastique de la couleur et à la sensualité de la forme.

L’école de la vie et de l’amitié : un parcours entre Melehi et Chabâa

Autodidacte éclairé, Abdelkader Laâraj est né à Casablanca en 1950. Il ne fréquente pas les académies mais s’initie au geste artistique aux côtés de deux géants du Groupe de Casablanca : Mohamed Melehi et Mohamed Chabâa, dont il fut à la fois l’assistant, le confident et l’ami. De cette proximité naît une pédagogie silencieuse, un compagnonnage artistique qui façonne une sensibilité ancrée dans l’histoire moderne de l’art marocain, mais résolument tournée vers une quête personnelle, intérieure.

L’entre-deux des formes : abstraction habitée, figuration vibrante

Le travail de Laâraj se nourrit d’une dialectique subtile entre abstraction et figuration, une tension féconde que souligne l’écrivain Olivier Rachet dans le texte du catalogue :

« Il s’agit de tracer des ponts entre un langage de l’abstraction plus schématisé que géométrisé et une figuration qui ferait la part belle aux corps, dans toute leur dimension voluptueuse et spirituelle. »

Ainsi, l’œuvre se tient sur un fil, à la frontière du décoratif et du charnel, du sacré et du sensuel — une recherche de l’équilibre, de la vibration pure.

Corps et couleurs : une sensualité picturale assumée

Le corps féminin, récurrent et central dans l’œuvre de Laâraj, n’est jamais anecdotique. Il est exalté, sublimé par une palette incandescente où les couleurs ne décrivent pas, elles incarnent. Rachet note encore :

« La couleur. Telle est l’autre préoccupation de l’artiste, qui n’établit pas de distinction entre celle-ci et le dessin. […] Le jaune cohabite avec le vert, le rouge, le mauve, le rose, l’orange ou le noir sans complexe. »

Les aplats, les superpositions audacieuses, les jeux de contrastes dessinent une poétique de la chair, où la peinture devient presque souffle, matière vivante.

La peinture cellulosique : une technique, un geste hérité

De ses mentors, Laâraj a hérité une maîtrise rare de la peinture cellulosique, une technique exigeante qu’il manie avec virtuosité. Elle confère à ses formes des nuances profondes, une densité presque tactile. Là où la couleur s’étale, la lumière affleure. Chaque toile devient alors un espace d’intensité visuelle, un appel au regard, à la contemplation.

Un artiste au-delà des frontières : de Casablanca au monde

Présent dans de nombreuses collections privées et publiques, Abdelkader Laâraj a exposé aussi bien au Maroc qu’à l’international : en France, en Italie, au Canada ou encore aux États-Unis. Son œuvre, rare et précieuse, s’inscrit dans une géographie intime de l’art, entre héritage marocain et résonance universelle.

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