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Artisanat marocain

À Prague, les Journées du patrimoine culturel marocain ont mis à l’honneur un Royaume pluriel. Parmi les instants forts de cet événement, le défilé de caftans signé Samira Haddouchi s’est imposé comme une ode à l’élégance marocaine. Une célébration portée par l’ambassadrice Hanane Saadi et soutenue par Chrifa Lalla Fatim-Zahra Alaoui Azizi en collaboration avec l’Association Joussour.

La styliste Samira Haddouchi, l’Ambassadrice du Maroc en République tchèque, Hanane Saadi et Chrifa Lalla Fatim-Zahra Alaoui Azizi, aux journées du patrimoine du Maroc à Prague

Sous les dorures baroques du palais de Troja à Prague, un joyau de l’architecture tchèque, les Journées du patrimoine culturel marocain ont pris vie avec éclat. Initiée par l’Ambassade du Maroc à Prague, en étroite collaboration avec l’Association Joussour pour les arts et la créativité, cette célébration a offert une plongée poétique dans la richesse du patrimoine marocain.

Défilé de caftans signés Samira Haddouchi au coeur de Prague et des journées du patrimoine dans la république Tchèque

Parmi les moments les plus applaudis : un défilé de caftans majestueux, imaginé par la styliste Samira Haddouchi, figure de proue de la création marocaine contemporaine. Dans un jeu subtil de broderies traditionnelles et de coupes audacieuses, ses silhouettes ont raconté un Maroc intemporel et résolument raffiné. « À travers mes créations, je veux que l’âme du Maroc touche les cœurs du monde », a-t-elle confié.

Défilé de caftans signés Samira Haddouchi au coeur de Prague et des journées du patrimoine dans la république Tchèque

L’événement, porté avec conviction par l’ambassadrice du Maroc en République tchèque, Hanane Saadi, a rassemblé un parterre de personnalités politiques, diplomatiques et culturelles, venues saluer l’esprit d’ouverture et la diversité du Royaume. La présence de Chrifa Lalla Fatim-Zahra Alaoui Azizi, engagée à travers l’Association Joussour, a souligné la volonté de mettre l’art et la culture au service du dialogue entre les peuples.

Défilé de caftans signés Samira Haddouchi au coeur de Prague et des journées du patrimoine dans la république Tchèque

Entre musique andalouse, danses folkloriques, artisanat vivant et gastronomie envoûtante, le programme a peint un tableau vibrant de la mémoire et de l’identité marocaine. Et au cœur de cette fresque, le caftan s’est imposé comme un symbole fort : celui d’un patrimoine qui se réinvente sans jamais perdre son âme.

Défilé de caftans signés Samira Haddouchi au coeur de Prague et des journées du patrimoine dans la république Tchèque

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L’actrice et visage de la télévision arabe Feryal Ziyari a illuminé le tapis rouge du Festival de Cannes, habillée d’un somptueux caftan traditionnel brodé en « Nataâ », œuvre exceptionnelle de la créatrice Fatim-Zahra Filali Idrissi. Une apparition marquante, à la hauteur de celle qu’elle incarne dans la série marocaine Mesk L’Lil, où elle prête ses traits au personnage de Lalla Jawhara.

La présentatrice télévision et actrice Feryal Ziyari sur les marches de Cannes en caftan

Une apparition magique pour la jeune actrice, d’autant que sur le tapis rouge ce 15 mai, nulle autre que la méga star Tom Cruise, présentait en avant-première le dernier opus de la saga Mission Impossible. Grande admiratrice de la franchise, Feryal n’a pas caché son émotion : « C’est un moment fort pour moi, je suis une fan de cette série palpitante, et voir Tom Cruise en personne était incroyable. »

La présentatrice télévision et actrice Feryal Ziyari sur les marches de Cannes en caftan

Pour sa deuxième participation consécutive à Cannes, Feryal affirme avec enthousiasme : « Cet événement fait désormais partie de moi. Le cinéma m’attire de plus en plus, et j’y rencontre de nombreux professionnels marocains, arabes et internationaux. C’est une vraie richesse. »

Interrogée sur son caftan, elle explique son choix avec fierté : « Même si je porte parfois des marques internationales, rien ne surpasse la noblesse du caftan marocain. J’ai choisi le nataâ pour son symbolisme et son lien fort avec notre patrimoine. »

La présentatrice télévision et actrice Feryal Ziyari sur les marches de Cannes en caftan

Le nataâ, technique de broderie en fils métalliques, incarne l’excellence de l’artisanat marocain. Le modèle conçu pour Feryal a nécessité plus de quatre semaines de travail, soulignant l’expertise de Fatima Zahra Filali Idrissi dans l’art du détail et la finesse de l’artisanat marocain.

La présentatrice télévision et actrice Feryal Ziyari sur les marches de Cannes en caftan
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Invitée d’honneur du Festival international du tapis d’Azerbaïdjan, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a honoré de sa présence un événement célébrant un artisanat séculaire et identitaire. Une visite qui s’inscrit dans la continuité de son engagement constant en faveur de la préservation du patrimoine, de la valorisation des arts et de la promotion de la culture marocaine dans toute sa splendeur.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa visite à Bakou le Festival international du tapis d’Azerbaïdjan (Photo Abdellah Lmidmani)

Une présence royale au cœur des traditions d’Orient

C’est dans le cadre historique de la vieille ville d’Icherisheher, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, que Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a visité, ce dimanche 4 mai à Bakou, le Festival international du tapis d’Azerbaïdjan. En sa qualité de Présidente de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, elle a été chaleureusement accueillie par les autorités azerbaïdjanaises. SAR a parcouru les pavillons mettant à l’honneur les savoir-faire de plusieurs pays d’Asie centrale et assisté aux démonstrations de tissage, découvrant la richesse des motifs, la subtilité des couleurs et la précision des gestes qui caractérisent cet art ancestral. Elle a également visité le Centre des Arts Traditionnels et exploré l’exposition immersive « Zaman », véritable ode numérique à la culture et à l’histoire de l’Azerbaïdjan. Cette immersion dans les héritages tissés d’Orient s’inscrit dans le sillage de sa mission : celle d’honorer et de transmettre les cultures du monde, dans un esprit de respect mutuel et de mise en valeur des patrimoines vivants.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa visite à Bakou le Festival international du tapis d’Azerbaïdjan (Photo Abdellah Lmidmani)

Un engagement culturel inscrit dans la durée

Figure de l’élégance et ambassadrice naturelle du raffinement marocain, la Princesse Lalla Hasnaa incarne une vision humaniste et engagée de la culture. Chaque année, elle préside la cérémonie d’ouverture du prestigieux Festival des musiques sacrées de Fès, symbole d’un dialogue spirituel et artistique entre les peuples. En 2023, elle avait déjà été l’invitée d’honneur du Fashion Trust Arabia à Marrakech, clôturant une année de mise en lumière du Maroc au Qatar. Elle y avait, avec sa grâce coutumière, célébré la créativité marocaine contemporaine dans le décor majestueux du Palais El Badii. Fine connaisseuse de la couture et porteuse fière du caftan marocain, SAR n’hésite pas à promouvoir les artisans et stylistes du Royaume à travers ses apparitions, alliant modernité, héritage et élégance. À chaque occasion, son engagement pour l’artisanat, la transmission des savoirs et la diplomatie culturelle témoigne d’une vision éclairée, où l’esthétique devient un langage universel et la culture un trait d’union entre les nations.

La Princesse Lalla Hasnaa et Cheikha Al Mayassa du Qatar, lors des festivités de clôture de l’année du Maroc au Qatar (Photo MAP)
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« La reine de la couleur » honore, en exclusivité pour HOLA! MAROC, l’identité et le patrimoine culturel marocain au coeur de sa ville, Madrid !

Dans un dialogue inspirant, Imane Belmkaddem, entrepreneure engagée dans la mode marocaine, et Agatha Ruiz de la Prada, icône du design espagnol, se retrouvent pour une session photo exclusive à Madrid. Ce reportage inédit célèbre la richesse de leurs univers respectifs, leur amour pour l’artisanat et l’influence réciproque entre le Maroc et l’Espagne. Une belle alchimie andalouse se déploie ainsi dans une cover digitale exclusive de la semaine.

  • L’idée que HOLA! Maroc vous réunisse vous plaît-elle ? Que symbolise cette rencontre pour vous ?

Imane Belmkaddem : C’est un honneur d’être réunie avec Agatha Ruiz de la Prada sous les projecteurs de HOLA! MAROC. Cette rencontre est une ode au dialogue entre deux cultures profondément connectées : le Maroc et l’Espagne. À travers la mode et l’artisanat, nous célébrons une tradition d’échange et de créativité qui transcende les frontières.

  • Pourquoi avoir choisi Madrid pour cette session ?

Agatha : Madrid est une ville vibrante, un carrefour de cultures et d’innovations. Ce choix s’est imposé naturellement, car la capitale espagnole incarne à la fois modernité et héritage. De plus, en tant que métropole internationale, elle nous offre une visibilité mondiale pour mettre en lumière nos univers respectifs.

Agatha Ruiz de la Prada et Imane Belmkaddem posent en exclusivité pour HOLA! MAROC au restaurant marocain Al-Mounia à Madrid

Imane : Agatha était notre invitée d’honneur à Rabat pour la première édition du Rabat International Fashion Fair 2025, un moment fort où nous avons célébré la mode et les cultures du monde dans notre chère capitale. Aujourd’hui, c’est à mon tour de la rejoindre à Madrid pour poursuivre cet échange culturel et renforcer le lien entre nos deux capitales. Ce dialogue artistique illustre l’intensité du lien entre le Maroc et l’Espagne.

  • Peut-on imaginer une prochaine rencontre à Rabat, Marrakech ou Casablanca pour célébrer le Maroc ?

Oui, et ce sera un moment exceptionnel ! Le 3 mai 2025, sous les cieux de l’Atlantique à Rabat, nous nous retrouverons au prestigieux Conrad Arzana Rabat pour la première édition de l’Auto Moto Morocco Fashion Week. Cet événement inédit fusionnera mode et automobile, mettant en lumière le glamour, le luxe et l’innovation. Nous mettrons en avant un écosystème créatif et une mode durable, tout en célébrant l’esprit visionnaire du Maroc. Ce rendez-vous s’inscrit également dans la dynamique du “Yalla Vamos 2030”, qui unit le Maroc, l’Espagne et le Portugal en vue de la Coupe du Monde 2030.

La « reine de la couleur » pose au restaurant Al-Mounia à Madrid, en exclusivité pour HOLA! MAROC
  • Quelle belle idée que d’avoir choisi un restaurant marocain à Madrid !

Agatha : Madrid regorge d’adresses de renom, mais l’un de mes favoris est Al-Mounia, une véritable institution de la gastronomie marocaine en Espagne. Fondé en 1966, c’est l’un des plus anciens établissements marocains de la capitale espagnole.

Imane : Dès que l’on franchit ses portes, on est transporté dans un univers digne des palais traditionnels marocains. Les mosaïques délicates, les boiseries sculptées, l’ambiance feutrée… C’est une escale incontournable pour tous les amateurs de gastronomie marocaine à Madrid.

Imane Belmkaddem, entrepreneur de mode, pose pour HOLA! MAROC dans une création signée « Taragalt Stockholm », sa propre marque qu’elle a fondée en Suède
  • Mode et gastronomie, deux arts qui s’entrelacent. Quel regard portez-vous sur cette fusion entre tradition et modernité ?

La mode et la gastronomie partagent une même essence : elles racontent une histoire, transmettent un savoir-faire et évoluent avec leur époque. Dans ces deux domaines, il faut préserver les racines tout en innovant. Comme un chef revisite des recettes ancestrales avec une touche contemporaine, un créateur de mode peut réinterpréter des techniques artisanales dans une esthétique moderne.

  • Votre première rencontre ?

Imane : Nous nous sommes rencontrées pour la première fois à Stockholm en 2022, autour de notre amour commun pour l’art, la couleur et la créativité dans la mode. Agatha est bien plus qu’une créatrice : c’est une artiste visionnaire, une femme qui a imposé un univers audacieux et coloré avec une liberté et une énergie incroyables. Sa manière de jouer avec les formes et les couleurs pour transmettre de la joie et de la vie est une véritable source d’inspiration. Mais au-delà de l’admiration professionnelle, c’est une belle amitié qui est née.

  • L’artisanat est une valeur commune à nos deux pays. Quelle place occupe-t-il dans vos créations ?

L’artisanat est le cœur battant de mon travail. Chaque pièce que je crée en collaboration avec ma mère, Fatima El Hajjaji, célèbre le savoir-faire marocain à travers des œuvres inspirées des paysages, de l’histoire et de la culture du Maroc. Notre dernière collection, “Ode aux Oudayas”, a été conçue exclusivement avec des artisans marocains du quartier des Oudayas à Rabat, utilisant un cuir traditionnel écologique, 100 % made in Morocco.

  • Vous avez toujours défendu une mode libre et audacieuse. Pensez-vous que la mode peut être un outil diplomatique entre l’Espagne et le Maroc ?

Agatha : Absolument. L’amitié entre le Maroc et l’Espagne est précieuse, et la mode peut jouer un rôle clé dans son renforcement. Ma première visite à Rabat a été une révélation : une capitale d’une beauté exceptionnelle, propre, raffinée et digne des plus grandes villes du monde. J’ai découvert un Maroc moderne et élégant, et j’en suis devenue une grande admiratrice.

  • Si vous deviez créer une collection inspirée exclusivement du Maroc, quels éléments de son patrimoine aimeriez-vous réinterpréter ?

Agatha : Mon styliste favori est Yves Saint Laurent, et j’ai toujours admiré son lien profond avec le Maroc. Je pense que le Maroc a des trésors fabuleux à offrir au monde et une richesse artisanale infinie à explorer.

  • Sa Majesté le Roi Mohammed VI et son illustre famille portent royalement l’identité marocaine à travers la mode traditionnelle. Qu’en pense l’experte et designer que vous êtes ?

Agatha : J’ai une immense admiration pour la Famille Royale marocaine et Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’est un leader visionnaire, et ce que j’ai vu à Rabat m’a fascinée : un travail exceptionnel a été accompli pour faire de cette ville une capitale d’exception. Je suis devenue une véritable fan du Roi Mohammed VI.

  • C’est quoi la mode pour vous ?

La mode est bien plus qu’un vêtement, c’est un langage universel, une transmission culturelle et un pont entre le passé et l’avenir. Ce dialogue entre l’Espagne et le Maroc, entre deux créatrices passionnées, célèbre l’harmonie entre tradition et modernité, entre art et innovation, entre identité et ouverture sur le monde.

Photographe : Javier Salas
Mise en beauté : Andres Cardona
Un grand merci au restaurant Al Mounia Madrid
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Le talentueux styliste marocain Rochdi Bakhchouch a marqué de son empreinte la Fashion Week de Milan en présentant une collection exceptionnelle, véritable ode à sa mère. De Fès à Paris, en passant par Milan, il célèbre à travers ses créations un héritage riche de traditions et de modernité, ancrant ainsi la mode marocaine dans le cercle très fermé des podiums internationaux.

Le styliste marocain Rochdi Bakhchouch pour la maison Rochmode qui a défilé à la Milan Fashion-Week

Un hommage couture, entre héritage et innovation

Puisant son inspiration dans l’élégance intemporelle de sa mère, Rochdi Bakhchouch dévoile une collection qui sublime l’artisanat marocain tout en le réinterprétant avec une touche résolument contemporaine. Entre broderies raffinées, coupes architecturales et étoffes précieuses, chaque pièce traduit un équilibre subtil entre tradition et modernité.

La collection illustre également un dialogue entre deux univers d’exception : Fès, berceau du savoir-faire ancestral et de la finesse artisanale. Paris, capitale de l’audace et de l’avant-garde. Milan, écrin du raffinement, s’imposait ainsi comme le théâtre idéal pour révéler ces créations empreintes de noblesse et de sophistication.

Une ascension fulgurante dans le monde de la haute couture

Rochdi Bakhchouch n’est pas un inconnu du monde de la mode. Modéliste chez Zara, il s’est rapidement fait remarquer par son talent et sa maîtrise des lignes masculines, au point d’habiller des princes arabes et des personnalités influentes. Sa boutique parisienne, située dans le prestigieux 16e arrondissement, est aujourd’hui une référence pour une clientèle exigeante en quête de pièces uniques.

Des tapis rouges marocains aux podiums étrangers, il s’est forgé une réputation qui lui ouvre désormais les portes des Fashion Weeks les plus sélectives, notamment celles de Paris et Milan. Avec ce défilé milanais, la Maison Roshmode s’impose définitivement comme un acteur incontournable du luxe et du sur-mesure, propulsant ainsi la mode marocaine sous les projecteurs de la scène internationale.

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Mélita Toscan couverture Hola maroc

Rayonnante et élégante, Mélita Toscan du Plantier incarne à la perfection le raffinement et la passion du cinéma. À l’occasion du Festival International du Film de Marrakech, HOLA! MAROC a rencontré celle qui, depuis plus de deux décennies, façonne l’un des événements culturels les plus prestigieux du Royaume. Entre amour pour le Maroc, engagement pour le septième art et admiration pour l’artisanat marocain, elle se confie avec sincérité.

Mélita Toscan

Une muse du caftan aux yeux azur et à la chevelure dorée. S’il ne fallait qu’une phrase pour décrire la Directrice et Conseillère du Président de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech, SAR le Prince Moulay Rachid, ce serait incontestablement celle-ci. Ce n’est pas seulement sur le tapis rouge de l’un des plus grands rassemblements cinématographiques au monde que Mélita Toscan du Plantier arbore fièrement l’habit traditionnel. Sur ses hauts talons signés Louboutin, elle a souvent osé des étoffes de velours ou de soie taillées et brodées par de talentueux stylistes marocains. En 2025, l’épouse de Feu Daniel Toscan du Plantier, l’homme qui a eu toute la confiance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lancer le FIFM en 2001, bouclera son quart de siècle dédié au Festival. L’occasion de raconter à HOLA! Maroc son aventure marocaine, les débuts de ce grand événement et son amour pour le caftan.

C’est en septembre 2000 que Mélita Toscan du Plantier foule pour la première fois le sol marocain, accompagnée de son défunt mari, Daniel Toscan du Plantier, pour poser les fondations du Festival International du Film de Marrakech. « J’ai toujours rêvé d’aller au Maroc, et cette décision a changé ma vie », confie-t-elle avec émotion. De Marrakech à Tanger, en passant par Rabat et Ouarzazate, elle a découvert un pays à la culture vibrante et à l’hospitalité légendaire. « Je suis fascinée par la générosité des Marocains, leur sens de l’accueil et la richesse de leur patrimoine », souligne-t-elle.

  • Pouvez-vous nous raconter votre toute première expérience au Maroc ? Quels souvenirs marquants en gardez-vous ?

C’était en septembre 2000, avec mon mari, pour définir les lignes de la première édition du FIFM, à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Nous avons rencontré les autorités locales, visité les lieux possibles, etc. Je rêvais d’aller au Maroc depuis des années. Mon mari voyageait trop souvent pour son travail, alors il préférait rester dans sa maison de campagne pendant ses vacances. J’ai compris que si je voulais aller au Maroc, il fallait trouver une solution pour que l’on y travaille (sourire). Chose que j’ai faite, et je n’ai pas été déçue ! Cette décision a changé notre vie et la mienne depuis. Dès le début, j’ai été frappée par la beauté des lieux, la lumière, la générosité des Marocains, la culture, la nourriture et la douceur de ce pays. Cependant, depuis 2001, le festival a su faire ses preuves et est devenu un événement incontournable.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Telle une icône intemporelle de la Mamounia, Mélita Toscan du Plantier nous a accueillis dans la suite Al Mamoun pour une séance photo et une interview empreintes de raffinement. Sans artifices inutiles, la directrice du festival incarne l’humilité et la grandeur des grandes dames, laissant la majesté du caftan sublimer sa beauté naturelle. « J’aime aussi la gandoura », confie-t-elle, vêtue d’une pièce signée Maison Fatim
  • Avec votre défunt mari, Daniel Toscan du Plantier, qu’est-ce qui vous a séduits dans ce pays au point de vous y engager aussi profondément ?

Le Maroc est un pays merveilleux que j’ai appris à connaitre et à comprendre petit à petit. J’y ai vu des paysages époustouflants ! Je suis souvent allée à Tanger avec mes enfants, à Taroudant, Ouarzazate, dans le désert, à Casablanca, Fès, Agadir, mais surtout à Rabat où l’on se réunit pour préparer le Festival. J’aime beaucoup cette ville que je trouve belle et apaisante. C’est à Témara que je suis venue me réfugier avec mes enfants après la mort de mon mari pendant plusieurs semaines. Nous passions notre temps entre Témara, Rabat et la plage de Skhirat.

  • Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez porté un caftan ? Quelle a été votre impression en le revêtant, qu’est-ce que cela symbolise pour vous aujourd’hui ? Par ailleurs, en avez-vous reçus en cadeau ?

La première fois que j’ai porté un caftan, c’était en France, à la cérémonie des César en 2003 pour l’hommage à mon mari. Il s’agissait d’un cadeau que je venais de recevoir, et il était devenu évident pour moi de le porter à cette occasion. Plusieurs couturiers français voulaient m’habiller, mais j’ai préféré ce caftan bleu foncé à la fois sublime et sobre. Mes caftans sont tous des cadeaux. J’en possède une quinzaine aujourd’hui.

Drapée dans un somptueux caftan rouge et noir signé Maison Fatim, Mélita Toscan du Plantier sublime l’élégance marocaine avec une grâce inégalée. « Je préfère le caftan à une robe du soir », avoue-t-elle avec une admiration particulière pour les créations marocaines. Lors du dîner royal du 30 novembre 2024, elle brille dans un somptueux caftan en velours noir, orné de broderies marocaines, signé Frédérique Birkemeyer, une tenue qu’elle chérit particulièrement.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Radieuse et solaire, Melita Toscan du Plantier traverse le temps avec une grâce inégalée. Drapée dans un somptueux caftan rouge et noir de Maison Fatim, elle prend la pose avec la fluidité d’une ancienne mannequin. « Je préfère le caftan à une robe du soir », partage-t-elle, en louant la richesse des créations marocaines »

LE FESTIVAL DE MARRAKECH, UNE AVENTURE HUMAINE ET ARTISTIQUE

Depuis plus de 20 ans, Mélita Toscan du Plantier s’investit avec passion pour faire du FIFM un événement de prestige international. « Les premières années, nous devions tout inventer. Il a fallu apprendre, s’adapter et toujours innover », explique-t-elle. La première édition du festival en 2001, organisée seulement trois semaines après les attentats du 11 septembre, a été un défi de taille. « Il a fallu convaincre, rassurer et prouver que Marrakech pouvait accueillir un événement d’envergure », se rappelle-t-elle.

  • Vous résidez encore, toujours et éternellement à la Mamounia lors du festival, pourquoi cette suite Al Mamoun ?

Je suis effectivement à la Mamounia pendant le Festival, mais je ne loge pas dans la suite Al Mamoun. Cette suite était disponible pour la séance photo et suffisamment spacieuse pour créer différentes ambiances. J’apprécie beaucoup la Mamounia, un site historique de Marrakech et l’un de nos principaux partenaires. Nos invités y séjournent et en repartent émerveillés. J’apprécie également le Royal Mansour, où je réside régulièrement depuis son ouverture. Ces deux hôtels sont des lieux magiques qui mettent admirablement en valeur l’artisanat marocain.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Plusieurs couturiers français voulaient m’habiller, mais j’ai préféré ce caftan bleu foncé à la fois sublime et sobre. Mes caftans sont tous des cadeaux. J’en possède une quinzaine aujourd’hui.
  • Quels souvenirs gardez-vous de vos débuts en tant que Directrice du Festival International du Film de Marrakech et quels défis avez-vous dû relever pour donner une identité unique à cet événement ?

Les deux premières années, je n’avais pas le titre de Directrice, mais je travaillais tout autant qu’aujourd’hui, sans doute un peu plus d’ailleurs, car nous devions tout inventer, créer. Nous nous sommes trompés parfois, alors il a fallu apprendre de nos erreurs pour devenir meilleurs. Nous avons relevé des défis chaque année et nous continuons de le faire. La première année fut la plus compliquée, car elle se déroulait trois semaines après le 11 septembre 2001. Il a fallu se battre pour convaincre, rassurer et sauver cette édition. Elle fut exceptionnelle à bien des égards. Depuis 2018 et avec la naissance des Ateliers de l’Atlas, nous avons trouvé notre identité et la meilleure manière d’aider le cinéma marocain et africain.

  • Après 24 ans de Festival, jusqu’à quel point vous sentez-vous marocaine ? Quelle part du Maroc vivez-vous au quotidien pendant l’évènement ?

Quand je suis au Maroc, je me sens marocaine. Je travaille pour le Maroc et pour son Altesse Royale, le Prince Moulay Rachid. Donc à part la langue que j’utilise, je ne pense pas à la France pendant cette période ! Je ne pense qu’au Festival et à sa réussite. Le FIFM est international comme son nom l’indique, mais il est d’abord marocain et, il est par essence, conçu pour le public et les professionnels marocains. Je suis au service du Maroc pendant cette période. Le cinéma français est à sa juste place, ni plus, ni moins. Les invités français représentent un petit pourcentage, comparés aux autres nationalités. Je travaille avec mes collègues, en grande majorité, marocains. Mon assistante Rita depuis 2004 est marocaine. Ma nationalité n’a pas vraiment d’importance dans ce cadre précis. Ce qui compte ce sont les résultats. D’ailleurs je suis née en France de parents immigrés yougoslaves. Nous ne parlions pas français à la maison et ce jusqu’à la mort de ma mère. C’est à l’école que j’ai commencé à me familiariser avec ma deuxième langue.

Mélita Toscan couverture Hola maroc noir
Par cette journée de décembre ensoleillée, Mélita pose dans la terrasse de la suite Al Mamoun si généreusement et naturellement baignée de lumière, « J’apprécie beaucoup la Mamounia, un site historique de Marrakech et l’un de nos principaux partenaires. Nos invités y séjournent et en repartent émerveillés »
  • Le Maroc, avec son foisonnement culturel et ses traditions séculaires, éveille bien des émotions. Quelles valeurs ou aspects vous touchent – ils particulièrement ?

Les valeurs familiales ! Le fait que les personnes prennent soins des anciens me touche beaucoup. J’aime aussi le respect que mes amis musulmans ont pour les autres religions. Les Français devraient prendre exemple sur cette richesse d’échanges et de partage. Au Maroc, on connait ses voisins, leurs familles, on s’invite les uns chez les autres, on invite les étrangers et on partage le peu que l’on a. En France ou en Occident, c’est chacun pour soi. J’ai un ami médecin à Marrakech qui est allé soigner les victimes du tremblement de terre dans des villages. Il m’a raconté que les gens n’avaient plus rien mais qu’ils lui proposaient du thé, du café et le peu de nourriture dont ils disposaient. Ce sont des valeurs d’humanité qui me touchent profondément.

  • Jusqu’à quel point ressentez-vous l’évolution culturelle et sociale du pays, la progression des droits de la femme ? Suivez-vous ce que fait Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lesMarocaines ?

Bien entendu ! Je sais ce qu’il a fait pour les femmes et la famille. C’est un exercice difficile, car il faut évoluer tout en respectant la culture marocaine. Mais qui mieux que lui pour le faire ! J’aime voir ensemble des femmes modernes et d’autres plus conservatrices. Parce qu’elles semblent s’aimer et se respecter au-delà de convictions ou de cultures différentes.

Mélita Toscan caftan noir
  • Comment vivez-vous la dernière visite d’Emmanuel Macron et le retour concret des relations Maroc/France ? Y a-t-il eu des impacts positifs sur le festival ?

Je ne fais pas de politique mais j’ai trouvé la presse française en général injuste et arrogante au moment du tremblement de terre au Maroc. J’ai été choquée de certains commentaires de personnes que j’appelaient « les donneurs de leçons ». Le Maroc est souverain et savait ce dont il avait besoin. Il fallait respecter ses décisions et n’avoir que de l’empathie. On essayait de m’en parler régulièrement et je savais très bien quoi répondre ! Je suis heureuse que la France et le Maroc aient de meilleurs rapports à présent. Cela n’a pas influé sur le Festival, car comme je l’ai dit plus haut, il est international et non Français. Aussi, je suis engagée en raison de mes compétences professionnelles et de ma proximité avec le Maroc.

  • Le Président français et Sa Majesté Mohamed VI s’intéressent de très près à la jeunesse. Cela se ressentira-t-il sur les Ateliers de l’Atlas et sur le rôle du FIFM ?

Les jeunes sont l’avenir ! Le Festival est axé sur eux depuis le début puisque la compétition concerne les premiers et deuxièmes films. En outre nous avons toujours invité les étudiants à y participer. Les projections et les leçons de cinéma sont gratuites. Nous faisons un travail de transmission à travers tous les échanges et encore plus avec les Ateliers de l’Atlas. Il y a une relève inspirante dans le cinéma marocain et aussi beaucoup de jeunes femmes ayant des choses à raconter. Nous serons toujours là pour les aider !

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Drapée dans une gandoura bleu céleste qui fait écho à ses yeux azur et sa chevelure dorée, Melita Toscan du Plantier réinvente l’élégance. « Les femmes marocaines ont une beauté naturelle et une grâce unique dans leurs habits traditionnels », affirme-t-elle avec admiration
  • Vos enfants ont grandi ! Quelle est leur relation avec votre univers ?

Ma fille a 26 ans et vit en Australie. Elle veut devenir cheffe et pendant le Festival elle a organisé un diner de quarante personnes qu’elle a baptisé « The Atlas dinner » en l’honneur du Maroc, du Festival et de son père. Elle a créé le menu qui comprenait une pastilla, entre autres. Elle a grandi entre la France et le Maroc et ce dernier lui manque terriblement. Je lui ramène toujours de l’huile d’argan, du savon noir, du parfum à la fleur d’oranger et les gandouras de mon amie Norya, basée Marrakech. Mon fils, lui, a 24 ans et est toujours étudiant à Cambridge. Il vient d’obtenir son deuxième Master et prépare une thèse. Son souhait est de faire découvrir ce pays, qu’il adore, à sa compagne, elle aussi étudiante dans la même université.

  • Après toutes ces années, qu’a apporté le Maroc à votre vie personnelle et professionnelle ?

Le Maroc fait partie intégrante de ma vie, j’en parle et y pense tous les jours. Mes amis marocains me manquent quand je ne les vois pas pendant une longue période. On me pose des questions partout où je voyage parce que je représente le Festival à l’international.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Qu’elle soit vêtue d’un caftan somptueux ou d’une gandoura aux reflets célestes, Mélita Toscan du Plantier traverse le temps avec une élégance inégalée. Après 25 ans d’engagement pour le Festival International du Film de Marrakech, elle continue d’œuvrer avec passion pour faire briller le cinéma marocain et africain sur la scène internationale.
  • Si vous deviez résumer votre amour pour le Maroc en une phrase, que diriez-vous ?

Je l’aime pour sa beauté, l’esprit de famille, le sens de l’amitié, la loyauté, la lumière, la douceur que j’y retrouve et pour ses habitants.

Entretien : Ilham Benzakour Knidel
Caftans : Maison Fatim & Frédérique
Birkemeyer
Makeup Artist : Clotilde Makeup Artist
Louboutin Beauté
Hair Stylist : Sonia Duchaussoy
Dessange Paris
Photos : B-Photographe.com

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Pour clôturer cette série de 7 icônes inspirantes pour une Saint-Valentin flamboyante, nous choisissons de rendre hommage au glamour du caftan.

Mimia Leblanc en caftan pour « The Heya Show (Photo Mimia Leblanc instagram)

Mimia Leblanc, célèbre créatrice de bijoux, illumine la scène télévisée du Moyen-Orient en incarnant une Saint-Valentin aux allures de conte oriental. Invitée de l’émission “The Heya Show” sur MTV Liban, aux côtés de la présentatrice Hanan Skaf, elle célèbre l’élégance intemporelle du caftan marocain, sublimé par un jeu de textures et de broderies précieuses.

Dans un somptueux caftan rouge flamboyant, orné de broderies ton sur ton d’une finesse exquise, Mimia Leblanc incarne une féminité ardente et magnétique. Ses cheveux chatoyants et son port altier lui confèrent une aura incandescente, évoquant la passion et le raffinement. À ses côtés, Hanan Skaf resplendit dans un caftan ivoire rehaussé de broderies dorées, chef-d’œuvre de l’artisanat marocain, illustrant un équilibre parfait entre douceur et éclat impérial.

Mimia Leblanc en caftan pour « The Heya Show (Photo Mimia Leblanc instagram)

Mimia Leblanc, fondatrice des bijoux Mimia Leblanc et bijoux Shaad, n’est pas seulement une créatrice de talent : elle est une icône de style qui transcende les époques, offrant au caftan marocain une modernité captivante. Son passage sur MTV Liban est une célébration du savoir-faire marocain, prouvant que le patrimoine peut se réinventer avec audace et glamour.

Ne manquez pas cette rencontre inspirante, où passion et artisanat s’entrelacent pour une Saint-Valentin sous le signe de l’élégance !

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Découvrez comment le Maroc associe football et patrimoine avec la Coupe d’Afrique des Nations 2025. À l’honneur : l’art du zellij marocain, héritage arabo-andalou, qui sublime cet événement sportif.

En décembre 2025, le Maroc sera l’hôte de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), un événement qui promet d’être aussi spectaculaire sur le plan sportif que culturel. Parmi les nombreuses initiatives pour célébrer cet événement, une vidéo promotionnelle a retenu l’attention, mettant en lumière l’art du zellij marocain, véritable joyau du patrimoine national. Ce subtil mariage entre football et tradition artistique offre une opportunité unique de découvrir l’histoire de cet art ancestral, emblématique du Maroc.

Le zellij, un patrimoine au service de la modernité

La vidéo promotionnelle de la CAN 2025 ne se contente pas d’exalter l’engouement pour le sport roi, elle tisse également un lien profond avec le patrimoine culturel marocain. Dans ses images vibrantes, des motifs en zellij ornent les stades, les terrains et les paysages marocains. Les carreaux colorés et les motifs géométriques complexes s’entrelacent pour raconter l’histoire du Maroc, entre tradition et modernité. Cette intégration artistique ne relève pas du hasard : le zellij est un symbole fort de l’identité marocaine. Il reflète non seulement le raffinement artisanal, mais aussi l’esprit d’un pays qui valorise ses racines tout en se tournant vers l’avenir.

Mosquée Al Quaraouiyines à Fès, la plus ancienne université au monde érigée par une femme Fatima Al Fihryia, construite entre 857 et 859, symbole de la civilisation islamique (Photo Getty Images)

Les origines du zellij marocain : un héritage arabo-andalou

L’histoire du zellij remonte à plusieurs siècles. Si ses origines sont souvent attribuées à la civilisation arabo-andalouse, c’est au Maroc que cet art a trouvé son apogée, particulièrement sous les dynasties Almoravide, Almohade et Mérinide. Introduit au Maroc au XIᵉ siècle, le zellij a évolué pour devenir un élément central de l’architecture islamique marocaine. À l’origine, ces mosaïques d’argile émaillée étaient utilisées pour décorer les palais, les mosquées et les médersas. Les artisans, appelés maâlems, façonnaient à la main chaque carreau, avant de les assembler avec une précision mathématique pour créer des motifs hypnotiques. Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, est aujourd’hui reconnu comme un trésor national.

La Medersa Ben Youssef au coeur de la Médina de Marrakech, joyau du patrimoine architectural islamique du Maroc (Photo Getty Images)
Ben Youssef Madrasa, Marrakech, Morocco. (Photo by: Giovanni Mereghetti/Education Images/Universal Images Group via Getty Images)

Des monuments emblématiques du zellij

Le Maroc regorge de lieux où l’on peut admirer l’art du zellij dans toute sa splendeur. Parmi eux, la médersa Bou Inania à Fès, avec ses murs recouverts de motifs élaborés, demeure un chef-d’œuvre incontournable. À Marrakech, le Palais de la Bahia enchante les visiteurs avec ses mosaïques vibrantes qui reflètent l’essence de l’artisanat marocain. Plus moderne, la mosquée Hassan II à Casablanca incarne un parfait exemple de la façon dont le zellij continue de rayonner dans les grandes réalisations architecturales du Maroc contemporain. Ces lieux, chacun à leur manière, rappellent que le zellij est bien plus qu’une simple décoration : il est une expression vivante de l’âme marocaine.

Fontaine du palais Bahia à Marrakech (Photo by: Andia/Universal Images Group via Getty Images)

Un pont entre tradition et sport

En choisissant d’incorporer le zellij dans la promotion de la CAN 2025, le Maroc fait preuve d’une ingéniosité culturelle. Ce n’est pas simplement une compétition sportive que le pays met en avant, mais aussi une vitrine de son héritage unique. Les stades et les espaces qui accueilleront les équipes et les supporters seront, à travers cette campagne, des témoins d’un savoir-faire ancestral qui inspire toujours admiration. Cet hommage souligne également la capacité du Maroc à conjuguer modernité et authenticité. Alors que le football rassemble des millions de personnes à travers le monde, le choix du zellij comme symbole témoigne de l’engagement du pays à partager son histoire et ses traditions avec le reste du continent et au-delà.

Mélita Toscan du Plantier à la Mamounia à Marrakech lors du Festival international du film de Marrakech dont elle est la directrice (Photo BP-Photographe)
Robert De Niro à la Mamounia lors du 17ème FIFM en décembre 2018 à Marrakech (Photo Getty Images)
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