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Les beaux jours sont là et avec, leur lot de nonchalance vestimentaire et de look, accentuée par un déconfinement résolument synonyme de liberté retrouvée. À défaut de prendre un avion et de sillonner le monde, piquez le débardeur de votre homme, sortez vos sacs en tissu et repassez vos kimonos.

Un mot clé sur toutes les lèvres, SORTIR, SORTIR, SORTIR…mais après trois mois d’enfermement, lors desquelles la plupart d’entre nous se sont chouchoutées de la tête jusqu’aux pieds dans une épure totale, les femmes n’allaient surtout pas reprendre les strass et les paillettes, d’autant plus que les clubs et sorties de nuit, grandes soirées et invitations VIP, n’ont pas repris du service. L’après Covid-19 rime sans conteste avec confort. Que recherche t-on aujourd’hui? Des looks décontractés pour flâner entre bureau et migrations urbaines. En langage mode, cela se résume en 3 pièces indispensables pour être libre et fashion cet été.

LE DÉBARDEUR, FRAICHEUR TRÈS FASHION

Pièce maitresse de la mode dégenrée, ce petit bout de coton, souvent blanc, est vraiment un vêtement de convoitise des hommes et…des femmes. Mais oui, le débardeur est plus sexy, plus cool, plus pratique et plus féminin d’ailleurs qu’un t-shirt. Messieurs, circulez vous n’êtes plus concernés ou presque. Car loin d’un féminisme pas sympa, piquer des vêtements à son homme est plutôt stimulant dans un couple. Alors comment porter un Marcel, cet été, rien de plus simple que de l’associer à du denim, (surtout un jean droit et très classique et bleu authentique), le combiner avec du cuir ou de la peau (une belle jupe crayon irrésistible en cuir noir ou un short en daim camel) et enfin, le débardeur saura rendre cool le plus stricte des tailleurs, surtout gris sur un tweed d’été, (Ghita en sait quelque chose)

LE TOTE BAG, LESS IS VERY VERY MORE

Non le tote bag n’est pas juste un bout de toile mais bien un sac à main à part entière! La tendance est née de cette quête d’épure, de mode responsable, d’up cycling et surtout du fameux concept du less is more. Alors d’un sac à courses offert au supermarché ou lors d’une présentation d’un produit, le tote bag est devenu une pièce mode que les blogueuses exposent et en vantent le style. Alors à vous d’opter pour les pièces griffées, les podiums mode en ont fait défiler de toutes les couleurs, ou plutôt de choisir votre sac à main en grandes surfaces de mode, tons beige et unis (pourquoi pas!). Ce sera donc l’occasion de sublimer son charme authentique et de tester votre créativité en le customisant vous-même, en l’ornant d’une broderie, d’un patchwork de bouts de tissus, de remplacer sa anse par une ceinture en cuir ou en raphia, ou même d’y coller des breloques et autres gris-gris afin de vous protéger en ces temps de crise sanitaire. Lavable à souhait, le tote bag comme le masque en tissu, est le sac à main idéal pour rester stylée en cette ère de coronavirus. C’est la belle Emily Ratajkowski qui vous le dit.

 

LE KIMONO POUR VOUS JETTER À L’EAU

Loin de son étiquette d’habit traditionnel japonais, de néo-pyjama ou de peignoir de sportifs, le kimono est une source d’inspiration certaine pour les designers de mode et ce n’est pas forcément le grand Kenzo Takada qui en a l’exclusivité. Star des podiums depuis plusieurs saisons, le joli manteau en soie imprimée est devenu une pièce mode très prisée en journée comme en soirée, en plus de s’imposer toujours en robe de chambre et surtout maintenant en beach wear. Alors si vous avez déjà osé le kimono avec un pantalon, avec une robe nuisette, façon caftan élégant très haute couture avec broderies et autre ceinture issus de l’artisanat marocain, vous n’aurez aucun mal à déambuler à la plage, ou…plutôt à la piscine avec votre bikini ou trikini et un élégant kimono par dessus.

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Paul Andrew a déclaré : « Le sac Viva Bow est le dernier ajout à une nouvelle génération du design chez Ferragamo, qui transmet l’héritage d’innovation de notre Maison. Comme pour le soulier Viva, notre point de départ était la prise de conscience que si chaque nouvelle génération est distincte, individuelle et façonnée par son époque, chaque nouvelle génération commence également dans un contexte créé par celle qui l’a précédée. »

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« L’arrivée de Zyrieb dans la cour andalouse a révolutionné le monde de l’art et de la mode. On dit que le premier défilé de mode a eu lieu au IXe siècle dans la cour du roi Abderhaman II »

Sage, réservée et imperturbable, elle a osé opérer son premier défilé de caftans au George V et seize ans après, elle pose le podium de l’Oriental Fashion Show au Louvre. Hind Joudar était bien loin de l’univers de la mode. Juriste de formation, la franco-marocaine évolue dans un cabinet d’avocat de renommée à Paris puis se passionne pour le caftan. D’un simple petit défilé pour donner vie à une collection rêvée par sa sœur disparue trop tôt à une passion sans limites pour la mode orientale, traduite dans son livre et à travers son association « La Route de la Soie et d’Al Andalous », qui fait voyager le caftan de l’Afrique du Nord jusqu’en Chine et maintenant sur le digital avec une première fashion orientale virtuelle.

  • Un Oriental Fashion Show virtuel s’imposait en ces temps de crise?

Un OFS en ces temps du COVID-19 me semblait vital, car depuis plusieurs années, l’Oriental Fashion Show n’a jamais manqué les semaines de la Haute Couture parisiennes. Cette année, toutes les manifestations sont annulées, il a fallu maintenir le rendez-vous, mais comment? On a pensé à plusieurs solutions dont la présentation des nouvelles collections en ligne, mais nos designers sont pour 90% d’entres eux basés hors zone Europe et sont encore confinés. Il était ainsi difficile de préparer du contenu à distance pour cette fashion week digital. Je sais qu’il y’a une attente particulière de la part de nos followers et de nos partenaires d’un contenu pour cette semaine de la Haute Couture parisienne, nous avons alors décidé avec l’équipe de communication de préparer une rétrospective sous forme de 5 épisodes à présenter durant cette fashion week avec des interviews live, et des webinars.

  • Apaiser la frénésie éternelle autour de la mode c’est heureux ou triste pour vous?

Quand on travaille dans le milieu de la mode, les journées sont très chargées et on vit à 100 à l’heure, les projets s’enchaînent et il est difficile de s’arrêter. La période du confinement a donné place à une période de réflexion sur toutes les réalisations de notre association et la prise en conscience de l’intensité du travail de ces dernières années, accompli passionnément. Cette petite pause nous a donc permis de comprendre l’importance de notre rôle dans le milieu de la mode internationale et des nouveaux challenges qui nous attendent. 

  • Plus rien ne sera comme avant pour la mode aussi?

Je pense qu’il faut laisser le temps au temps pour comprendre ce qui est arrivé pendant cette période de confinement, il est difficile d’avoir le recul nécessaire pour dire si les choses vont être bouleversées ou seulement transformées. C’est sûr qu’il y’a de nouvelles méthodes de travail qu’il faut mettre en place, développer une nouvelle vision de la mode plus responsable et plus équitable. J’espère que les choses changeront dans le bon sens.

  • Vous faites la promo de plus de 100 stylistes de 50 nationalités, vous êtes un peu la papesse de la mode orientale?

Je ne suis qu’une simple passionnée, j’essaie de me mettre mes compétences au service d’une mode ouverte à tous. La mode orientale a souvent souffert d’une image folklorique, mais, qui a été largement exploitée par les couturiers européens, mais elle n’a jamais été nommée en tant que telle. Par souci de justice, il était nécessaire de lui redonner ses titres de noblesse. En Orient, il y’a des designers très talentueux, mais qui n’avaient aucune visibilité sur le marché internationale de la mode. l’Oriental Fashion Show a été créé pour refléter l’art et le talent de ces designers. L’idée était de les promouvoir tout en sensibilisant le public européen à la beauté de la culture orientale. Le résultat est toujours au rendez-vous.

  • Vous avez commencé au George V et votre dernier show fut magistral au coeur du Louvre. La barre est très très haute…                                                                                                                         

    Le premier défilé a été organisé en 2004 à l’hôtel George V, l’idée était d’associer la mode orientale aux marques de luxe françaises et internationales. Il fallait réunir le savoir-faire oriental et l’art de vivre Européen. L’Oriental Fashion Show, depuis ses origines s’est associé aux hôtels de luxe cinq étoiles (La Bristol Paris, Le Ritz, le Crillon, le Peninsula, Le Raffles, Le Bulgari hotel, le Royal Mansour…). Au fur et à mesure que le projet prenait de l’ampleur, un changement de vision était nécessaire, il fallait passer à une autre étape, celle d’associer, l’Oriental Fashion Show a des lieux chargés d’histoire et de culture, tel que le Louvre, plus grand musée au monde.

– Vous vous attendiez à ce que ça fonctionne si bien alors même que votre parcours est totalement étranger à la mode? 

Effectivement, je suis arrivée à la mode par pur hasard, et par accident même, on va dire. J’ai du travailler dur et chercher sans relâche pour pouvoir en saisir les contours. C’est un milieu qui a besoin d’avoir la tête sur les épaules, car on peut vaciller facilement. Je pense que c’est parce que je ne viens pas du milieu de la mode que j’ai pu garder une certaine objectivité. Mon métier d’origine est résolument une très bonne école pour gérer un projet tel que l’Oriental Fashion Show. 

  • Qui avez-vous contaminé dans votre entourage, votre famille, vos enfants?

La mode, d’une certaine façon a fait partie de l’histoire de ma famille. Mon arrière grand-père était tailleur, il a formé ses enfants dont ma grand-mère, devenue couturière tout comme mes grands oncles qui ont travaillé eux pour des maisons de couture parisiennes comme Dior, Pierre Cardin… Ce furent des métiers de nécessité et non de passion et d’épanouissement. Ma génération, devait donc faire des études et réussir autrement. Quand j’ai commencé à parler de ce projet autour de moi, c’était l’incompréhension totale, « tu n’a pas fais des études de droit pour travailler dans la mode ? ». J’ai longtemps travaillé en secret et en parallèle à mon métier. Ce n’est qu’à la sortie de mon livre que ma famille a découvert ma double carrière. Pendant longtemps, je ne communiquais pas sur mon nom, et personne ne savais qui était derrière le projet Oriental Fashion Show. Mes enfants sont loins de l’univers de la mode. Ils suivent leur propre vocation, ils pratiquent l’art mais dans le domaine musical. Après le conservatoire, l’un joue du piano et fait de la musique assistée par ordinateur (MAO) et l’autre affectionne le violon. En 2016 ma cousine, Rhizlane Samir, qui a la place d’une soeur a rejoint l’Oriental Fashion Show et depuis, nous travaillons toutes les deux main dans la main. Nous faisons évoluer le projet côte à côte, et c’est excellente chose, car nous nous complétons parfaitement. Nous sommes sur la même longueur d’onde sans trop nous parler, ça nous fait gagner vachement de temps.

  • Pour une native de Taza l’appel de Fès l’andalouse sonnera-t-il?

Taza, est un très jolie ville, propre et calme, idéale pour les artistes. Les Fassi et Tazis se ressemblent beaucoup. Ils parlent de la même manière, et ont les même habitudes… ceci s’explique par le fait que beaucoup de familles Fassies, étaient passées par Taza. La cité est considérée par les historiens comme la première ville arabe fondée au Maroc. La médina n’est pas très grande mais, elle a une belle histoire peu connue d’ailleurs. La proximité avec Fez fait que les Tazis s’y rendent souvent pour rendre visite à la famille ou pour faire des emplettes. Moi-même j’y allais souvent, j’étais admirative devant sa beauté et curieuse de son histoire. Plus tard, quand j’ai découvert certaines choses sur ma propre histoire, j’ai voulu avoir un ancrage à Fez, où j’ai actuellement un pied-à-terre. Naturellement, je n’ai pas pu m’empêcher de me projeter dans un projet OFS à Fez, et par un concours de circonstances, j’ai rencontré des personnes avec qui le projet va prendre forme très prochainement.

  • Faites-nous un petit tour à Taza…

Taza, signifie passage en berbère (tizi) ou froid en arabe (Tazaj), Elle est entourée de montagnes qui sont à la croisée du Rif et de l’Atlas. Elles est coupée en deux : Taza Haut, où se situe la Médina, entourée d’une muraille (classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO), on y accède par des portes, Bab Zitouna, Bab Tété, Bab Rih, Bab Jemaa…et Taza bas, ville nouvelle construite par les colons français. Taza Haut et Taza Bas sont reliées par des escaliers le long d’une muraille (Drouj babajemaa). Les français avaient construit une base de loisirs entre les deux Taza, accessible aux populations de la médina et de la nouvelle ville. Dans cette base il y avait une très belle piscine qui existe toujours, j’y est passé de bons moments quand j’étais enfant avec ma famille, les cousins et les cousines qui nous rendaient visite. Il y’avait beaucoup de jardins dans la ville nouvelle. Ils ont disparu pour malheureusement laisser place au béton et à la construction, mais elle reste une ville verte malgré tout. Taza est connu aussi pour ses grottes (Friouatou) et la beauté de son paysage montagneux, Ras ELma. Je me rends à Taza tous les ans, je fais un petit pèlerinage annuel, nécessaire à mon âme. J’aime beaucoup cette ville où je me sens tout simplement bien. Les tazis sont des gens très accueillants et de surcroit cuisinent divinement bien. 

  • L’OFS est un défilé de mode mais c’est aussi un pont entre l’Occident et l’Orient, que garde la parisienne que vous êtes de marocain dans sa vie quotidienne.

L’avantage quand on est issu d’une double culture, c’est quand on est fatigué de l’une, on bascule vers l’autre. On finit par développer un chemin de transition d’une culture vers l’autre sans que l’autre en pâtit. Pour ma part, j’ai pu coordonner mes deux cultures, et puis Paris, est une ville propice à l’épanouissement culturel, c’est une ville cosmopolite, ouverte sur le monde, et ce n’est pas pour rien que l’OFS y est né.

  • Le 8 mars vous énerve ou c’est une célébration qui a toujours sa légitimité pour la cause de la femme?

Tout dépends de quel point de vue, on se place. Pour moi le droit des femmes ne peut se réduire à une célébration annuelle, il n’ya pas la célébration du droit des hommes! Hommes et femmes vivent dans le même monde, ils font face aux mêmes problèmes et pressions sociales, et les enjeux du futur vont dépasser le genre homme/femme. Ils doivent se battre ensemble côte à côte pour changer la société dans laquelle ils vivront. Ceci dit, pour les injustices que les femmes subissent de par le monde, une petite journée c’est mieux que rien.

  • N’est-ce pas que la mode a si bien porté le féminisme depuis le siècle dernier, quelle créatrice l’incarne selon vous et pourquoi? 

Je serai tentée de dire Coco Channel, une figure incontestée du féminisme européen, qui est un ensemble d’idées politiques, philosophiques et sociales, cherchant à promouvoir et à définir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. Pour ma part, je pense qu’il y a des féminismes et pas un féminisme. Les féministes Arabes n’ont pas la même perception des droits que leurs soeurs européennes car elles n’ont pas évolué dans les mêmes sociétés et n’ont pas la même histoire. Mais, il n’en demeure pas moins qu’elles sont d’accord sur l’essentiel.

  • Votre premier livre s’intitule Les Merveilles du Caftan, donnez-nous des dates importantes de son histoire…merveilleuse…

Le caftan a voyagé au tout au long de l’histoire au gré des échanges commerciaux d’Est en Ouest, il est très difficile de donner cinq dates car il y’en a plusieurs, mais on peut dire que les premières robes-caftans sont apparues, selon les archéologues au IIe siècle avant Jésus Christ, sous la Dynastie Hann, les empereurs portaient des robes cousues en forme de T, richement décorées, description très proche de celle du caftan. Du côté de l’empire perse, on retrouve une robe similaire dans les formes à celle des Hann mais plus longue, dépassant le genou avec des manches plus larges. Les perses vont baptiser cette robe, « Heftan », plus tard « Keftan » pour enfin s’appeler « Caftan ». Après la chute de l’empire romain d’occident en 476, Byzance, devient le centre du monde, les marchandises les plus précieuses du monde y était vendues ou échangées, et parmi elles les caftans qui deviennent les robes impériales par excellence. Al Andalus IXe-XIV siècle où la féminisation du caftan : Les femmes andalouses étaient réputées pour leur élégance et leur raffinement. L’arrivée de Zyrieb dans la cour andalouse a révolutionné le monde de l’art et de la mode. On dit que le premier défilé de mode a eu lieu au IXe siècle dans la cour du roi Abderhaman II. Les femmes on féminisé le caftan et lui ont donné des formes plus sensuelles en utilisant des matières plus fluides et en le décorant de broderies au fil de soie et d’or. Le caftan n’était alors plus l’apanage des hommes. La naissance d’un nouvel Empire a vu le jour au XVe siècle, et va régner en grande partie du monde, de l’Afrique du Nord, jusqu’aux confins de l’Asie centrale. L’Empire Ottoman : Le caftan va devenir devenir un enjeu commercial et diplomatique majeur surtout sous le règne de Suleiman le Magnifique. Son développent dans tout l’empire a laissé des traces aussi bien dans les livres d’histoire que dans la littérature. Le caftan ottoman s’est petit à petit folklorisé vers la fin du XIXe pour tomber presque dans l’oubli suite à la chute de l’empire. Le Maroc où la renaissance du Caftan : Le Maroc a une richesse vestimentaire extraordinaire, et les femmes marocaines sont très soucieuses de leur apparence (héritage andalou). Dans le lot du saroual, la djellaba, le Kamiss, la blousa, le caftan… Seule la takchita est réservée aux femmes, elle est composée d’un kamiss et d’une Mansouria (confectionnée d’une étoffe précieuse en général, soie, dentelle, mousseline…), elle est maintenue à la taille par une ceinture ouvragée. L’appellation Takchitta a disparu pour laisser place au Caftan, à tort, à mon sens car la Takchita fait partie de l’histoire du Maroc et de son patrimoine, et dont le nom n’est partagé avec aucun autre pays, contrairement au caftan qui lui est revendiqué par différentes régions du monde.

  • Mais vous ne portez pas de caftan, ça c’est une histoire…

En fait, je suis arrivée en France à l’âge de 13 ans, je n’avais pas  beaucoup d’occasions pour en porter et je trouvais qu’il allait mieux a une marocaine « pur jus » on va dire. Par contre je porte des Kamiss et des djellabas quand je suis au Maroc et surtout pendant le mois de Ramadan.

  • Vous en mettrez un dans votre valise qui vous mènera d’ailleurs ou pour les 3 ou 6 prochains mois?

J’ai quelques caftans de collection, du Maroc, des Balkans et d’Asie Centrale, ils sont tous différents mais tout aussi beaux les uns que les autres et d’ailleurs les valises de l’Oriental Fashion Show vont encore se poser dans un musée, un autre musée…

Photos : Bertrand Defila / Coiffure : Patrick Doch – https://instagram.com/patrickandmarcel?igshid=mys840002ekc
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L’union de deux icônes de luxe, la marque italienne Vespa et la griffe française Dior donnent naissance à un scooter ultra-luxe et à un nouveau style de vie urbain qui respire la joie de vivre.

https://youtu.be/GDxQ9Cqheh0
Quoi de plus intelligent que de lancer un scooter maintenant, en plein déconfinement des grandes métropoles du monde en quête de préserver au mieux leur nouvelle équilibre avec l’environnement et pour des riverains à la recherche de moyens de mobilité qui leur procurent liberté et air frais après de longues semaines d’enfermement.
Jamais un mariage n’aura autant réussi, tant les codes des deux marques se rejoignent autour de valeurs de minimalisme, d’élégance, de charme et de raffinement.
Maria Grazia Chiuri, Directrice artistique de la marque française et designer du Vespa 946 en édition exclusive, a imprimé tous les symboles de luxe et de glamour, propres à la maison parisienne et à ses racines d’italienne native de la ville de Rome, en couleurs, motifs, initiales sur le célèbre deux-roues. Les accessoires n’ont pas échappé au lot de prestige signé Vespa, à savoir, un casque sublime et le top-case élégamment griffés Dior.
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S’il est un produit que l’on s’arrache dans le monde entier, c’est bien les masques de protection respiratoire. Depuis l’avènement de la crise du coronavirus, ces bouts de « tissus » sont devenus objet de convoitise planétaire, surtout dans des pays où leur port est rendu obligatoire. 

Si nombre de maisons de haute couture se sont converties à la confection de masques pour soutenir la lutte contre l’épidémie et combler les pénuries générales, des stars ont mis le fil dans les aiguilles et ont lancé leur propres collections en tissu lavable. C’est le cas de Kim Kardashian qui a eu la bonne idée d’étendre sa ligne Skims de vêtements de peau, d’une capsule de masques en 5 coloris et ainsi s’engager dans la lutte contre le covid-19. La star de la télé réalité avait déjà fait don d’1 million de dollars en aide à des structures hospitalières. Totalement unis, dans des matières respirantes et extensibles, découpes parfaites et sans coutures et dans des tons signature du style de la business woman, couleurs mates donc (nude, beige, camel, cacao et noir), la bimbo les vend à 8 dollars et en produit chaque semaine pour combler les ruptures.

https://www.instagram.com/p/CAQV0XwnhNl/?utm_source=ig_web_copy_link

LES CACHES-MASQUES DE LEILA HADIOUI

Du côté de chez nous, une collection de masques a fait du bruit sur les réseaux sociaux et à tort. Nous évoquons évidemment, l’animatrice télé, mannequin et influenceuse Leila hadioui et ses caches-masques qui ont créé la polémique et énervé des internautes qui parlaient d’arnaque et de prix atteignant les 4000 dhs. La comédienne a vite démenti et éteint la foudre, précisant que ces petits bouts de tissus étaient en vente entre 40 et 80 dhs. Bien heureusement que le besoin vital en masques au Maroc a été largement couvert avec une production nationale à 8 cts l’unité qui fait même l’objet d’une exportation accrue et de dons à des pays africains nécessiteux.

https://www.instagram.com/p/CBJVBPPDR2f/

MICHEL DRUCKER FABRIQUE DES MASQUES POUR SES VOISINS

Et puis il y a ceux qui les confectionnent eux-même, comme le célèbre animateur de France 2 Michel Drucker qui, en plein confinement, dans sa résidence en Provence n’a pu s’empêcher d’installer une machine à coudre chez lui et d’impliquer sa famille dans la confection de masques artisanaux. Très touché par le manque de protection sanitaire dans son village de résidence secondaire, l’animateur a réservé ses journées à coudre des masques, « Avec ma fille et ma petite-fille, on a sorti la machine à coudre le soir, et nous fabriquons des masques, a-t-il confié dans l’émission Touche pas à mon poste de Cyril Hanouna. Pour les mettre à la disposition des commerçants, qui en ont bien besoin, dont mon pharmacien qui n’en avait plus, et pour les résidents de la maison de retraite de mon village… ». Le présentateur télé de 77 ans s’est très sérieusement engagé dans la lutte contre le covid-19 en réalisant des vidéos de sa vie quotidienne qu’il envoie à des locataires de maisons de retraite pour combler leur solitude et l’éloignement de leur famille.

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La maison française Kenzo et la marque américaine Vans créent ensemble une collection unisexe hymne aux fleurs pour une jeunesse en quête de douceur et de tendres rêveries.

https://www.instagram.com/p/CBQrdBvoygO/

Dès que l’on ouvre la page instagram de Kenzo, on est tout de suite frappé par un vent de fraicheur et de liberté. On voit des skates, emblème de Vans, totalement imprégnés de fleurs, des jeunes, avec pour seul genre une joie de jeunesse contagieuse. D’ailleurs, la collection est 100% unisexe et compte les modèles de baskets Sk8-Hi et la Old-Skool ainsi qu’une bonne ligne de vestes en denim, sweats et t-shirts, pantalon de sport et autres accessoires fétiches d’ados et jeunes adultes comme des bobs, sacs à dos et bananes, le tout griffé Kenzo pour qui le styliste portugais Felipe Oliveira Baptista, a réalisé une toute première capsule.

Une collaboration précieuse en édition limitée et résolument solidaire puisque les 150 skateboards fleuris financeront un projet social de soutien à des jeunes jamaïquains en difficulté.

La pandémie du coronavirus aura réussi le pari d’insuffler à la mode un vent de légèreté et de responsabilité durable et solidaire.

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Dior dévoile la nouvelle campagne vidéo incarnée par l’actrice et égérie Jennifer Lawrence pour la collection Fall 2020 de Maria Gazia Chiuri

Odes à l’essence de l’élégance et à la grâce de l’épure, ces silhouettes à la beauté sculpturale célèbrent la quintessence du style Dior. L’occasion de (re)découvrir en images les icônes et accessoires incontournables de la Maison, à l’instar des sacs Lady Dior ultramat et Dior Bobby, plus désirables que jamais.

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La créatrice congolaise Hanifa, orchestre un défilé étonnant, sans mannequins, sur un podium virtuel, pour des vêtements en 3D. Le résultat fera date, résolument, dans le milieu de la mode

https://www.instagram.com/p/CAs7WqrgbRa/?utm_source=ig_web_copy_link

En cette ère de coronavirus, le monde se déchaine, tremble, se replie, puis s’apaise. Et tout d’un coup les énergies se renouvellent, trouvent de nouvelles forces et affichent des codes tout aussi nouveaux, mais étrangement familiers et résolument attendus. En matière de mode et depuis fin février, la machine des défilés est à l’arrêt total ou presque. Car si aucun défilé, ni événement fashion n’a opéré, dans les coulisses des maisons de couture et de prêt à porter, l’imagination et la créativité sont en marche. Les faiseurs des tendances mode n’ont pas dormi ni pleuré pendant le confinement, ils refont le monde. Et tant qu’à faire et vu que le secteur à lui seul est le second pollueur de la planète après le pétrole, pourquoi ne pas revenir sur les scènes de la mode avec de nouveaux préceptes plus éthiques et plus responsables avec une dose d’intelligence et une grande part de rêve.

Et si la mode du futur serait virtuelle, totalement? C’est en tous les cas ce vers quoi se dirigent les fédérations européennes de couture et les grands créateurs et c’est ce qui semble se dessiner sur les contours des fashions weeks qui font toutes leur transition digitale. Jusque là rien de vraiment révolutionnaire.

Mais il est un défilé étonnant, sans mannequins, sur un podium virtuel, pour des vêtements en 3D, signé d’une créatrice africaine du nom de Hanifa. Un nom qui sonne haut dans les sphères africaines du fashion, pas tant que cela dans les milieux européens et surtout parisiens. Hanifa Mvuemba semble avoir rêvé d’un show qui arrête le temps, change les codes et rompt avec des stéréotypes si vieux maintenant. Dimanche 24 mai, la créatrice de 29 ans a diffusé un live sur Instagram de son défilé inédit. Zéro podium, zéro mannequins. Sur la piste virtuelle, des vêtements présentés en 3D, dans une ambiance sombre et tout aussi colorée, d’une fraicheur venue d’une autre galaxie. 10 min ont tenus en haleine les internautes, clairement ébahis de tant d’avance et de classe pour un label du continent pauvre. Pink Label Congo est la marque en question dont la collection de cette saison faite de pièces de tous les jours est un hymne au pays de la styliste. Hanifa rend hommage à la République démocratique du Congo et s’engage avec poésie contre la guerre et le travail des enfants qui ravagent sa nation.

https://www.instagram.com/p/CAk_iQsgzVw/?utm_source=ig_web_copy_link

Sur son compte Instagram, l’artiste congolaise a inscrit une légende reflet de son génie, de son art et de ses rêves « La georgette de soie de Mai coule sur vos hanches, le placement subtil des collines vertes herbeuses fait appel à votre pouvoir. Ce design féminin a été créé pour couler comme les fleuves du Congo.

#restezchezvousencore

#portezunmasquedehors

 

 

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De Londres à Milan en passant par Paris, les Fashion Weeks s’annoncent en ligne droite, podiums, mannequins, lumières, sono, collections de vêtements, accessoires, toute la magie en jeu au gré du covid-19, mais en live pour tous et baptisées « Semaine de la mode digitale ».

Londres l’a annoncé en premier et Milan a suivi et pour une fois, nous ne parlons pas de ligues de football mais de fashion weeks de la mode.

https://www.instagram.com/p/B_O7nGRj8Im/?utm_source=ig_web_copy_link

La British Fashion Council a donc ouvert le bal des annonces de ces rendez-vous virtuels avec la mode et les défilés, tout juste après l’annulation officielle des présentations hommes et autres salons de la mode. D’ailleurs, l’organisation a eu l’idée géniale de prévoir fusionner ses défilés hommes/femmes en un seul, marquant ainsi un point dans les luttes du genre. En juin prochain et sous l’égide de la London Fashion Week, le show est annoncé bien chaud avec déjà de grandes griffes inscrites.

Milan prépare sa semaine de la mode digitale du 14 au 17 juillet prochain avec une présentation des tendances Hommes printemps 2021 ainsi que les pré-collections femmes de la même saison. La CNMI (Camera Nazional della Moda Italian) a mis en place une plateforme digitale via son site cameramoda.it et ses réseaux sociaux. Le pays de la mode a déjà expérimenté ce dispositif on line avec la semaine de la mode Lombarde sur la toile, en hommage à une grande clientèle chinoise qui ne pouvait se déplacer fin février en Italie. Les deux pays étant à l’époque déjà plongés dans le cauchemar du coronavirus.

Quant à la Paris Fashion Week, les choses semblent moins huilées, puisque certaines marques, comme Yves Saint Laurent, se sont d’ors et déjà retirées de la Fashion week parisienne, qui depuis le 6 mai avait annoncé son format on line du 9 au 13 juillet, avec un calendrier en bonne et due forme et des plages bien fixées pour les créateurs via des vidéos libres en autre.

https://www.instagram.com/p/B_287ZIneKc/?utm_source=ig_web_copy_link

Alors pour le bonheur de monsieur tout le monde, le premier rang devient votre canapé pour admirer les défilés des grandes marques préparés en amont, mais également des photos, vidéos, films courts, interviews, backstages, en somme toutes les coulisses de cet univers habituellement très fermé. Autre avantage de ce format virtuel des défilés de mode, LE TEMPS. Oui car la machine ne sera plus dans une course contre la montre pour 10 min chrono de défilé et ses 30 sec d’interviews, le coronavirus fera surement une révolution vers le slow fashion. Oui, l’autre concept de mode éthique et durable est aussi en jeu et ne saura tarder à se mettre sur la longue liste de tous ces bienfaits post-covid-19 en matière de mode et de notre way of life.

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La crise sanitaire liée au covid-19 a stoppé la machine des podiums mode. Plus de défilés depuis le huit-clos des Fashion Week Paris Prêt à porter de fin février et c’est bien parti pour carrément une annulation de la semaine de la Haute Couture de la capitale française prévue fin juin.

En attendant délectez-vous d’un flash-back du défilé Christian Dior de la collection haute couture automne-hiver 1949.

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