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Ilham Benzakour

Leïla Hadioui

Entre style et sport, l’ex-mannequin et créatrice de mode brille sur le podium de l’élégance et de la performance.

Leïla Hadioui couverture Hola maroc

Pour célébrer ses 40 ans, Leïla Hadioui, ex-mannequin, créatrice de mode, influenceuse et animatrice télé, dévoile une collection en collaboration avec Adidas, fusionnant élégance et performance. Toujours entre tradition et modernité, elle fait du podium un terrain d’expression, qu’il soit mode ou sportif. Avec une vie désormais rythmée par le dépassement de soi, elle incarne une féminité forte et engagée, où style et discipline s’entrelacent avec audace. Fidèle à ses valeurs, elle a imaginé ce défilé autour du combat au féminin, une ode à la force et à la persévérance. Maman de Inès, 19 ans, elle reste profondément attachée à la famille, puisant dans ses racines un équilibre entre héritage et renouveau. Hier icône des catwalks, aujourd’hui figure inspirante du bien-être et de la performance, Leïla Hadioui s’impose comme une femme de son temps, prête à marquer une nouvelle décennie sous le signe de la puissance et du style.

  • Le sport est un véritable fil rouge dans votre quotidien, et encore plus pendant le Ramadan. Comment intégrez-vous cette discipline à votre routine et en quoi contribue-t-elle à votre bien-être et votre développement personnel ?

Le sport a toujours été essentiel dans mon quotidien, mais récemment, j’ai découvert une nouvelle passion : le paddle. C’est un sport qui me procure à la fois du plaisir et du bien-être, tout en me challengeant physiquement. En parallèle, je pratique régulièrement du renforcement musculaire, de la natation, du cardio, et parfois du body pilates. Pendant le Ramadan, je veille à adapter mon rythme, en privilégiant des séances en fin de journée pour rester active sans épuiser mon énergie. Le sport m’aide à me recentrer, à évacuer le stress et à renforcer ma discipline, autant sur le plan physique que mental.

Leïla Hadioui Hola maroc
  • Votre teint éclatant, même sans filtres, ne passe pas inaperçu. Quels sont vos secrets beauté et votre routine skincare pour afficher une peau lumineuse ?

L’hydratation est la clé de ma routine skincare. Je veille à bien hydrater ma peau chaque jour et à la nettoyer en profondeur après chaque maquillage. C’est une étape essentielle pour préserver son éclat et sa fraîcheur. J’accorde aussi une grande importance aux soins adaptés à mon type de peau et à la régularité dans leur application. En complément, je prends des compléments alimentaires qui m’aident à garder une peau lumineuse et en bonne santé. Pour moi, la beauté passe autant par les soins extérieurs que par ce que l’on apporte à son corps de l’intérieur.

  • On dit souvent que la beauté vient aussi de l’assiette. La vôtre est-elle aussi soignée que votre style ? Quelles sont vos habitudes alimentaires pour rester en forme et en phase avec votre mode de vie ?

Absolument ! Je crois profondément à l’impact de l’alimentation sur le bien-être et l’apparence. J’adopte une alimentation variée et équilibrée, avec des aliments riches en nutriments : des fruits et légumes frais, des protéines maigres, et des bonnes graisses comme l’huile d’olive ou l’avocat. J’évite les excès de sucre et les produits trop transformés, en privilégiant des repas faits maison. Pendant le Ramadan, je fais particulièrement attention à mon hydratation et je choisis des aliments qui m’apportent de l’énergie de manière durable.

Leïla Hadioui Hola maroc
  • Vous incarnez une élégance qui mêle subtilement tradition et modernité. Comment parvenez-vous à équilibrer ces deux influences dans votre quotidien et votre approche de la mode ?

Pour moi, la mode est un dialogue entre héritage et innovation. J’aime réinterpréter des pièces traditionnelles avec une touche contemporaine, que ce soit dans mes créations ou dans ma façon de m’habiller au quotidien. Je peux porter un caftan revisité avec des sneakers ou mixer des matières et des coupes modernes avec des éléments inspirés du patrimoine marocain. Mon objectif est de proposer une mode qui parle aux femmes d’aujourd’hui, qui respectent nos racines tout en étant audacieuses et actuelles.

  • Votre fille semble occuper une place précieuse dans votre vie. Comment influence-t-elle votre équilibre personnel et professionnel ?

Ma fille est mon plus grand bonheur et ma plus belle source d’inspiration. Être maman m’a appris à mieux organiser mon temps et à toujours chercher un équilibre entre mes projets professionnels et ma vie personnelle. Elle m’aide à rester ancrée, à voir les choses avec plus de simplicité et d’authenticité. Son regard sincère sur tout ce que je fais est précieux, et j’aime partager avec elle certains aspects de mon univers créatif.

Hola maroc Leïla Hadioui
  • Et plus largement, quel rôle joue la famille dans votre énergie, votre parcours ?

La famille est mon centre, mon ancrage, ma principale source d’énergie. Elle m’apporte un équilibre essentiel, un espace où je peux me ressourcer et me reconnecter à l’essentiel. Dans un univers aussi exigeant que celui de la mode et des médias, ces moments de partage sont indispensables pour garder les pieds sur terre. La famille est aussi un moteur qui me pousse à toujours avancer, à me dépasser, tout en restant fidèle à mes valeurs.

  • Votre collaboration avec Adidas marque une étape importante dans votre univers mode. Comment est née cette alliance et quelle vision souhaitez-vous transmettre à travers cette collection ?

Cette collaboration représente une belle évolution dans mon parcours, car elle réunit deux univers qui me passionnent : la mode et le sport. L’idée est née d’une envie commune de mettre en avant la force des femmes, leur dynamisme et leur style unique. Avec Adidas, nous avons imaginé une collection qui allie performance et élégance, en proposant des pièces modernes et confortables, adaptées à une femme active qui aime bouger tout en restant stylée. C’est une ligne qui reflète ma vision d’une mode à la fois fonctionnelle, inspirante et audacieuse.

Leïla Hadioui
  • La mode a toujours été une évidence pour vous. Comment votre regard et votre approche ont-ils évolué au fil des années ?

Avec le temps, ma vision de la mode s’est enrichie et affinée. J’ai compris que la mode n’est pas seulement une question d’esthétique, mais aussi un moyen d’exprimer une identité, de raconter une histoire et de valoriser un savoir-faire. Aujourd’hui, je crée avec plus de sens et de profondeur, en m’inspirant de la femme d’aujourd’hui et de son besoin d’élégance, de confort et de confiance en elle. J’ai aussi appris à écouter mon instinct et à assumer des choix plus affirmés, aussi bien dans ma créativité que dans mes engagements.

Leïla Hadioui Hola maroc
  • Vous avez célébré vos 40 ans en janvier 2025, une étape symbolique. Comment abordez-vous cette nouvelle décennie, aussi bien sur le plan personnel que professionnel ?

Franchement, je me sens plus épanouie et plus confiante que jamais ! J’ai encore plein de projets à concrétiser, mais je veux aussi prendre du temps pour moi, pour ma famille, et savourer chaque instant avec plus de sérénité. À 40 ans, on a une meilleure compréhension de soi-même, on apprend à mieux choisir ses priorités et à se concentrer sur ce qui nous fait réellement vibrer. J’aborde cette nouvelle décennie avec plus de sagesse et de liberté, en mettant l’accent sur l’équilibre entre ma vie personnelle et mes ambitions professionnelles.

Leïla Hadioui couverture Hola maroc
  • Si vous deviez résumer l’évolution de votre parcours, qui était Leïla Hadioui hier et qui est-elle aujourd’hui ? Quels sont les plus grands changements dans votre façon d’être, de penser et de créer ?

Hier, j’étais une jeune femme passionnée, avide de découvertes et toujours prête à relever des défis. Aujourd’hui, je suis toujours cette femme passionnée, mais avec plus d’expérience et une vision plus affirmée. J’ai appris à mieux me connaître, à faire confiance à mon instinct et à ne plus avoir peur de l’échec. Ma manière de créer a aussi évolué : je cherche plus d’authenticité, plus de profondeur dans mes projets, et surtout, plus de sens. Je veux que mon travail laisse une empreinte, qu’il inspire et qu’il contribue à valoriser notre culture et notre artisanat.

Leïla Hadioui
Photos : Mohamed Sajid
Retouching : Abdel Kebdani

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Nous connaissons tous cette attitude de rire et de joie incarnée par les marrakchis. Le président de la Confédération Nationale du Tourisme veut en faire une véritable philosophie vibrante de l’art de vivre marocain, à cultiver, tous les jours autour de valeurs du partage et de la bienveillance. Écume des jours de Hamid Bentahar autour d’un échange si inspirant !

Photo Marwan Sobai
  • Un « Apéro Al Bahja » autour d’un thé à la menthe, comment cette idée est-elle née ?

C’est une philosophie simple et accessible à tous, qui propage une énergie bienfaisante autant pour celui qui donne que pour celui qui reçoit. Un simple verre de thé suffit à incarner cet esprit de convivialité et de partage. Cette dynamique est ancrée dans notre culture marocaine, même si nous n’en avons pas toujours pleinement conscience.

  • Vous comparez « Al Bahja » à la Dolce Vita italienne ou à l’Ikigai japonais. Comment le définiriez-vous ?

C’est l’essence même de l’âme marocaine. En observant comment d’autres cultures valorisent leur sagesse populaire, j’ai réalisé que notre patrimoine est tout aussi riche. Marrakech incarne « Al Bahja » dans sa quintessence, un art de vivre basé sur l’authenticité, la générosité et la positivité.

  • D’où puisez-vous cette philosophie dans votre propre histoire ?

Probablement de mes origines diverses. Ma mère, amazighe d’Agadir, et mon père, rifain du Nord, ont dû apprendre l’arabe pour se comprendre. Leur union est le reflet d’un Maroc multiculturel. Ma mère incarnait l’art de recevoir avec générosité et hospitalité, tandis que mon père m’a transmis la rigueur, la résilience et l’humilité.

Photo Marwan Sobai
  • Quelles valeurs composent cet art de vivre ?

« Al Bahja » repose sur la bonne humeur, l’humour et une autodérision bienveillante. Il se manifeste à travers le partage et la générosité, qu’il s’agisse d’un pique-nique improvisé ou d’un banquet organisé avec soin. C’est un état d’esprit qui allie gratitude, harmonie et résilience. Lors des crises, « Al Bahja » a toujours été une force, permettant aux Marocains de trouver de la lumière dans l’adversité.

  • Vous souhaitez même « étudier » ce concept. Comment envisagez-vous cette transmission ?

Nous travaillons à transmettre « Al Bahja » à travers les arts traditionnels, comme le Melhoun ou le Gnaoua, mais aussi via des colloques à l’université Cadi Ayyad. Le Festival International des Contes de Marrakech, en janvier prochain, mettra à l’honneur cette philosophie. L’objectif est de connecter cette sagesse populaire aux sphères personnelles et professionnelles, en mettant en avant des valeurs essentielles comme la résilience et le leadership.

Si « Al Bahja » était une couleur ?

  • Le vert, symbole d’une énergie renouvelable qui grandit et se propage à travers le partage.
  • Si « Al Bahja » était un plat ?

Un met qui symbolise la générosité et le partage, comme le pain, le thé ou un tajine. Un plat que l’on savoure ensemble, dans la bienveillance et le sourire.

  • Si « Al Bahja » était une saison ?

La saison des moussems, ces moments de célébration collective où toutes les tribus se rassemblent pour partager leurs savoir-faire et fêter la vie.

  • Si « Al Bahja » était un rêve ?

Une prise de conscience collective de cette richesse, immortalisée un jour par un artiste, à l’image de ce qui se fait en Inde avec leur culture millénaire.

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Jaouad Kadiri et Priti Paul

En compagnie de son épouse Priti Paul et de leur fils cadet Jai, l’architecte de renom charismatique et inspiré, nous ouvre les portes de son nouveau palais à Marrakech.

Jaouad Kadiri et Priti Paul

Quinze ans après leur première apparition exclusive dans la toute première édition de HOLA! Maroc en 2009, Jaouad Kadiri et son épouse, Priti Paul, nous accueillent avec une hospitalité aussi chaleureuse que rare dans son dernier chef-d’œuvre architectural : un palais majestueux où tradition et modernité s’entrelacent harmonieusement. Véritable autodidacte, cet artiste visionnaire, fils d’un industriel de la confection et d’une créatrice de lingerie féminine, continue de magnifier l’artisanat marocain avec une élégance singulière. Toujours installé au cœur de la Palmeraie, à seulement quelques centaines de mètres de son premier palais, le Taj Palace, il semble en parfaite symbiose avec son environnement. Dès l’entrée, un vertige grisant nous saisit face au dôme qui surplombe le séjour principal, révélant un univers où passé et futur, spiritualité et science cohabitent avec une grâce infinie. Une musique mystique enveloppe l’espace, puis une voix chaleureuse nous ramène à la réalité : celle de Priti Paul, indéniable âme vibrante des lieux. Issue de l’une des cinq familles les plus influentes de l’Inde, elle se souvient : « Invitée dans les années 2000 à un événement chez Jaouad, je ne suis plus repartie ! » Deux jours d’interviews et de reportage n’ont pas suffi à capturer l’essence de cette nouvelle Home Story, ni à cerner pleinement l’ampleur de l’œuvre de Jaouad Kadiri. À l’image d’un peintre ou d’un cinéaste, il imagine ses projets comme des rêves, les esquisse avec la précision d’un calligraphe, puis les élève au rang de chefs-d’œuvre tangibles. Sa vie, enrichie très tôt par la découverte des Indes, résonne comme une ode au cinéma, où chaque instant s’écrit avec une créativité empreinte d’harmonie et d’élégance.

Jaouad Kadiri et Priti Paul
« Mon enfance a été empreinte de cosmopolitisme, nourri d’amour et de liberté », Le natif de Tanger, de parents : un industriel de confection et une créatrice de lingerie féminine, est un autodidacte né ! Son génie n’a d’égal que sa grande modestie et sa discrétion contagieuse. L’entrepreneur a néanmoins suivi un long parcours au coeur du Louvre pour y étudier l’architecture islamique, dont les codes et les valeurs sont omniprésents dans son palais
  • Comment débute l’aventure d’un projet pour vous ?

Cela commence toujours par un rêve. J’ai eu la chance de croiser Stuart Church, autodidacte en architecture et peintre de renom, l’un des derniers et plus grands orientalistes. Il a côtoyé des figures emblématiques comme Matisse à Tanger. Arrivé à Marrakech dans les années 60, à la même époque que Paul Getty, il a découvert l’architecture en réalisant des esquisses pour Bill Willis. Un jour, il m’a confié que la peinture l’ennuyait, car c’était un univers trop petit pour lui.

  • C’est tout un monde !

Stuart Church m’a appris à percevoir l’architecture comme un tableau en trois dimensions. Il traduisait l’essence orientale avec patience et maîtrise des volumes. Cette philosophie m’a profondément marqué et guide toujours ma démarche. Chaque projet devient une symphonie de matières et de perspectives.

Jaouad Kadiri et Priti Paul
Dans son atelier baigné de lumière et de calme, Jaouad Kadiri laisse son imagination guider sa main, entre esquisses détaillées et maquettes soignées
  • Mais qui êtes-vous dans tout cela ?

Né dans une famille où créativité et savoir-faire étaient omniprésents, mon père dirigeait des usines textiles et ma mère fut l’une des premières designers de Tanger dans les années 40, spécialisée dans la lingerie de luxe. J’ai grandi dans un cosmopolitisme empreint d’ouverture et de liberté, nourri d’un souffle inné pour les tissus, les couleurs et les textures. La vie, les rencontres et les voyages ont fait le reste.

Jaouad Kadiri et Priti Paul
Dans leur salon écarlate, orné d’étoffes précieuses et de tapis anciens, le couple pose avec une élégance naturelle. Leur maison dépasse la simple fonction d’un lieu de vie : elle incarne un espace où convergent harmonieusement histoire, art et héritages multiculturels
  • Comment avez-vous authentifié cet ancrage artistique ?

Mon père dirigeait la Royale Marocaine de Textile. J’ai grandi dans cet univers, réparant même les machines à coudre. J’ai étudié le textile en Belgique dans l’une des meilleures écoles. Cet univers a fusionné avec celui de Stuart, qui évoluait avec les volumes.

  • Parlez-nous de cette rencontre.

J’ai connu Stuart grâce à la famille Akaaboun à Tanger. Nous parlions sans arrêt, avons même collaboré. Après mes études, j’ai voyagé, vécu au Brésil, en Indonésie et en Inde, pays que j’ai découvert très jeune et où nous faisions des retraites de trois mois. Nous ne nous sommes jamais quittés durant trente-cinq ans, jusqu’à sa mort.

Jaouad Kadiri et Priti Paul
  • Vous êtes parmi les premiers à avoir entrepris à Marrakech ?

Le premier d’une lignée comprenant Omar Benjelloun, la famille Crop, Yves Saint Laurent, Pierre Bergé ou encore la princesse Ruspoli. La ville comptait quelques maisons, deux ou trois restaurants. Concernant les riads, c’est Paul Getty qui a ouvert le bal. J’avais 20 ans ! À 28 ans, j’ai construit ma première demeure, que j’ai vendue à Ali Bongo.

  • Quels enseignements avez-vous tirés de votre parcours au Louvre ?

Le Louvre a été une consécration de ce que je savais déjà. Mon professeur, qui n’avait été qu’une fois en Inde, expliquait que j’y étais allé 30 fois, que j’y avais vécu et construit des lieux. Je suis un autodidacte pur et dur.

Jaouad Kadiri et Priti Paul
  • Que représente ce palais pour vous ?

Bien plus qu’un projet, une déclaration. Chaque détail raconte une histoire, celle d’une vision marocaine intemporelle mais évolutive. La modernité, c’est le mélange des cultures. Ce lieu met aussi en lumière les talents qui m’accompagnent depuis des années.

  • Priti, comment conciliez-vous votre culture indienne et l’âme marocaine de cette maison ?

Notre demeure est une fusion de cultures marocaines et indiennes. Ces deux traditions partagent des valeurs communes : générosité, amitié, respect des anciens. Chaque année, nous recevons près de 1000 invités indiens, veillant à leur offrir une hospitalité authentique.

Jaouad Kadiri et Priti Paul
Priti Paul, diplômée du MIT, est une philanthrope et entrepreneure engagée dans des initiatives sociales et culturelles. Décorée de la Légion d’Honneur, elle soutient des causes telles que l’éducation des enfants défavorisés et la conservation de la nature, via des fondations comme l’Apeejay Trust. Elle pilote des projets éducatifs en Inde et au Maroc et soutient des prix littéraires prestigieux comme le Prix Émile Guimet. Présidente du jury des Auther Awards et sponsor du Prix Romain Rolland, elle œuvre également à la restauration du patrimoine culturel en Inde
  • Vous évoquez l’architecture islamique. Quelles sont ses valeurs ?

À l’École du Louvre, l’archéologie m’a éclairé sur l’architecture. J’ai approfondi l’architecture islamique, où l’ornement et les volumes remplacent les angles. J’y mêle influences marocaines, bouddhistes et hindoues, intégrant une dimension spirituelle.

  • Vous croyez à l’intervention du divin dans votre travail ?

En partie. Je suis croyant et considère cela comme un don, mais c’est aussi un travail difficile. Avec Stuart, c’était un apprentissage constant basé sur la patience. Parfois, je travaille dix-huit heures d’affilée sans m’en rendre compte.

  • Pourquoi la “moroccan touch” n’est-elle pas omniprésente dans votre œuvre ?

Un patrimoine qui n’évolue pas régresse ou disparaît. L’histoire du Maroc est sa force. L’Andalousie en est un parfait exemple. Les Omeyyades incarnaient une vision ouverte et raffinée, tandis que les Abbassides ont introduit une dimension plus militaire. L’équilibre entre tradition et innovation est essentiel.

Jaouad Kadiri
Jaouad Kadiri, né à Tanger, a été influencé par ses parents évoluant dans le secteur du textile et des étoffes, et ses voyages en Inde et à travers le monde. Ancien steward de la Royal Air Maroc, il devient un jet-setter et dirige l’un des plus grands clubs de nuit de Casablanca dans les années 80/90. Pionnier à Marrakech, il est reconnu comme le premier entrepreneur parmi une poignée d’artistes et de designers internationaux, et est l’architecte d’un palais exceptionnel, érigé il y a trois décennies
  • Quelle part représente l’artisanat dans votre œuvre ?

Essentielle. Je travaille avec des mâalems depuis des décennies. Certains ont hérité du savoir-faire de leurs pères et grands-pères. Ce sont des gens extraordinaires humainement et professionnellement.

  • Ressentez-vous vos racines andalouses ?

Inévitablement. L’Andalousie est omniprésente : architecture, Zellij, poésie, étoffes, parfum. Un héritage infiniment riche.

  • Quels endroits affectionnez-vous le plus ?

Je suis profondément marocain, mais j’aime l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, bien qu’il y soit difficile de vivre en sécurité. Tanger reste dans mon cœur. Chaque quartier y était un monde en soi.

  • Comment vos enfants vivent-ils leur biculturalité ?

Nous n’avons jamais imposé de choix religieux. Ils ont trouvé leur propre chemin. Jad vit à Dubaï et fait la prière d’Al Fajr. Priti ne se pose pas de questions. J’ai visité plus de temples qu’elle ! Nous leur avons offert la liberté d’être eux-mêmes.

La famille Kadiri
La famille Kadiri au complet. Au premier plan à gauche, Jaouad Kadiri au côté de son épouse et de ses trois fils, Kais, Jad et Jai. Une famille dont la réussite reste portée par les valeurs humaines fondamentales telles que le respect du travail et l’amour des siens
  • Une anecdote marquante sur vos invités ?

Jaouad : Le roi Salman d’Arabie Saoudite voulait marier sa fille à mon fils Jad. La liste des personnalités que j’ai reçues est longue.

Priti : Chaque rencontre est unique, nous veillons à offrir une expérience mémorable à nos invités.

  • Vous souvenez-vous du reportage sur HOLA ! Maroc il y a quinze ans ?

Priti : Une expérience magnifique, empreinte de respect et d’amour, capturant la romance et les rêves qui définissent notre histoire.

Jaouad : J’ai été classé parmi les dix créatifs de la planète par Vogue Homme ! Passionnée de lecture, Priti a fondé en 1992 la bibliothèque Apeejay Anand en hommage à son frère défunt.

Couverture de HOLA MAROC Jaouad Kadiri
  • Qu’est-ce qui a changé en quinze ans ?

Priti : Nos enfants sont devenus de jeunes hommes ouverts au monde, enracinés dans nos cultures.

Jaouad : J’ai laissé derrière moi le monde des soirées mondaines. J’ai traversé une phase d’illumination en Inde, mais ma foi en Dieu est aujourd’hui plus forte que jamais. Peu importe où l’on me place, je sais recréer un monde en trois dimensions. J’ai réalisé mes rêves et j’ai cette chance d’être encore assez proche d’eux.

Jaouad Kadiri et Priti Paul
Entretien : Ilham Benzakour Knidel / Photos : B-Photographe Studio / Coiffure : Jérome Philibert / Mise en beauté : Majda Belkamel

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Mélita Toscan couverture Hola maroc

Rayonnante et élégante, Mélita Toscan du Plantier incarne à la perfection le raffinement et la passion du cinéma. À l’occasion du Festival International du Film de Marrakech, HOLA! MAROC a rencontré celle qui, depuis plus de deux décennies, façonne l’un des événements culturels les plus prestigieux du Royaume. Entre amour pour le Maroc, engagement pour le septième art et admiration pour l’artisanat marocain, elle se confie avec sincérité.

Mélita Toscan

Une muse du caftan aux yeux azur et à la chevelure dorée. S’il ne fallait qu’une phrase pour décrire la Directrice et Conseillère du Président de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech, SAR le Prince Moulay Rachid, ce serait incontestablement celle-ci. Ce n’est pas seulement sur le tapis rouge de l’un des plus grands rassemblements cinématographiques au monde que Mélita Toscan du Plantier arbore fièrement l’habit traditionnel. Sur ses hauts talons signés Louboutin, elle a souvent osé des étoffes de velours ou de soie taillées et brodées par de talentueux stylistes marocains. En 2025, l’épouse de Feu Daniel Toscan du Plantier, l’homme qui a eu toute la confiance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lancer le FIFM en 2001, bouclera son quart de siècle dédié au Festival. L’occasion de raconter à HOLA! Maroc son aventure marocaine, les débuts de ce grand événement et son amour pour le caftan.

C’est en septembre 2000 que Mélita Toscan du Plantier foule pour la première fois le sol marocain, accompagnée de son défunt mari, Daniel Toscan du Plantier, pour poser les fondations du Festival International du Film de Marrakech. « J’ai toujours rêvé d’aller au Maroc, et cette décision a changé ma vie », confie-t-elle avec émotion. De Marrakech à Tanger, en passant par Rabat et Ouarzazate, elle a découvert un pays à la culture vibrante et à l’hospitalité légendaire. « Je suis fascinée par la générosité des Marocains, leur sens de l’accueil et la richesse de leur patrimoine », souligne-t-elle.

  • Pouvez-vous nous raconter votre toute première expérience au Maroc ? Quels souvenirs marquants en gardez-vous ?

C’était en septembre 2000, avec mon mari, pour définir les lignes de la première édition du FIFM, à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Nous avons rencontré les autorités locales, visité les lieux possibles, etc. Je rêvais d’aller au Maroc depuis des années. Mon mari voyageait trop souvent pour son travail, alors il préférait rester dans sa maison de campagne pendant ses vacances. J’ai compris que si je voulais aller au Maroc, il fallait trouver une solution pour que l’on y travaille (sourire). Chose que j’ai faite, et je n’ai pas été déçue ! Cette décision a changé notre vie et la mienne depuis. Dès le début, j’ai été frappée par la beauté des lieux, la lumière, la générosité des Marocains, la culture, la nourriture et la douceur de ce pays. Cependant, depuis 2001, le festival a su faire ses preuves et est devenu un événement incontournable.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Telle une icône intemporelle de la Mamounia, Mélita Toscan du Plantier nous a accueillis dans la suite Al Mamoun pour une séance photo et une interview empreintes de raffinement. Sans artifices inutiles, la directrice du festival incarne l’humilité et la grandeur des grandes dames, laissant la majesté du caftan sublimer sa beauté naturelle. « J’aime aussi la gandoura », confie-t-elle, vêtue d’une pièce signée Maison Fatim
  • Avec votre défunt mari, Daniel Toscan du Plantier, qu’est-ce qui vous a séduits dans ce pays au point de vous y engager aussi profondément ?

Le Maroc est un pays merveilleux que j’ai appris à connaitre et à comprendre petit à petit. J’y ai vu des paysages époustouflants ! Je suis souvent allée à Tanger avec mes enfants, à Taroudant, Ouarzazate, dans le désert, à Casablanca, Fès, Agadir, mais surtout à Rabat où l’on se réunit pour préparer le Festival. J’aime beaucoup cette ville que je trouve belle et apaisante. C’est à Témara que je suis venue me réfugier avec mes enfants après la mort de mon mari pendant plusieurs semaines. Nous passions notre temps entre Témara, Rabat et la plage de Skhirat.

  • Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez porté un caftan ? Quelle a été votre impression en le revêtant, qu’est-ce que cela symbolise pour vous aujourd’hui ? Par ailleurs, en avez-vous reçus en cadeau ?

La première fois que j’ai porté un caftan, c’était en France, à la cérémonie des César en 2003 pour l’hommage à mon mari. Il s’agissait d’un cadeau que je venais de recevoir, et il était devenu évident pour moi de le porter à cette occasion. Plusieurs couturiers français voulaient m’habiller, mais j’ai préféré ce caftan bleu foncé à la fois sublime et sobre. Mes caftans sont tous des cadeaux. J’en possède une quinzaine aujourd’hui.

Drapée dans un somptueux caftan rouge et noir signé Maison Fatim, Mélita Toscan du Plantier sublime l’élégance marocaine avec une grâce inégalée. « Je préfère le caftan à une robe du soir », avoue-t-elle avec une admiration particulière pour les créations marocaines. Lors du dîner royal du 30 novembre 2024, elle brille dans un somptueux caftan en velours noir, orné de broderies marocaines, signé Frédérique Birkemeyer, une tenue qu’elle chérit particulièrement.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Radieuse et solaire, Melita Toscan du Plantier traverse le temps avec une grâce inégalée. Drapée dans un somptueux caftan rouge et noir de Maison Fatim, elle prend la pose avec la fluidité d’une ancienne mannequin. « Je préfère le caftan à une robe du soir », partage-t-elle, en louant la richesse des créations marocaines »

LE FESTIVAL DE MARRAKECH, UNE AVENTURE HUMAINE ET ARTISTIQUE

Depuis plus de 20 ans, Mélita Toscan du Plantier s’investit avec passion pour faire du FIFM un événement de prestige international. « Les premières années, nous devions tout inventer. Il a fallu apprendre, s’adapter et toujours innover », explique-t-elle. La première édition du festival en 2001, organisée seulement trois semaines après les attentats du 11 septembre, a été un défi de taille. « Il a fallu convaincre, rassurer et prouver que Marrakech pouvait accueillir un événement d’envergure », se rappelle-t-elle.

  • Vous résidez encore, toujours et éternellement à la Mamounia lors du festival, pourquoi cette suite Al Mamoun ?

Je suis effectivement à la Mamounia pendant le Festival, mais je ne loge pas dans la suite Al Mamoun. Cette suite était disponible pour la séance photo et suffisamment spacieuse pour créer différentes ambiances. J’apprécie beaucoup la Mamounia, un site historique de Marrakech et l’un de nos principaux partenaires. Nos invités y séjournent et en repartent émerveillés. J’apprécie également le Royal Mansour, où je réside régulièrement depuis son ouverture. Ces deux hôtels sont des lieux magiques qui mettent admirablement en valeur l’artisanat marocain.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Plusieurs couturiers français voulaient m’habiller, mais j’ai préféré ce caftan bleu foncé à la fois sublime et sobre. Mes caftans sont tous des cadeaux. J’en possède une quinzaine aujourd’hui.
  • Quels souvenirs gardez-vous de vos débuts en tant que Directrice du Festival International du Film de Marrakech et quels défis avez-vous dû relever pour donner une identité unique à cet événement ?

Les deux premières années, je n’avais pas le titre de Directrice, mais je travaillais tout autant qu’aujourd’hui, sans doute un peu plus d’ailleurs, car nous devions tout inventer, créer. Nous nous sommes trompés parfois, alors il a fallu apprendre de nos erreurs pour devenir meilleurs. Nous avons relevé des défis chaque année et nous continuons de le faire. La première année fut la plus compliquée, car elle se déroulait trois semaines après le 11 septembre 2001. Il a fallu se battre pour convaincre, rassurer et sauver cette édition. Elle fut exceptionnelle à bien des égards. Depuis 2018 et avec la naissance des Ateliers de l’Atlas, nous avons trouvé notre identité et la meilleure manière d’aider le cinéma marocain et africain.

  • Après 24 ans de Festival, jusqu’à quel point vous sentez-vous marocaine ? Quelle part du Maroc vivez-vous au quotidien pendant l’évènement ?

Quand je suis au Maroc, je me sens marocaine. Je travaille pour le Maroc et pour son Altesse Royale, le Prince Moulay Rachid. Donc à part la langue que j’utilise, je ne pense pas à la France pendant cette période ! Je ne pense qu’au Festival et à sa réussite. Le FIFM est international comme son nom l’indique, mais il est d’abord marocain et, il est par essence, conçu pour le public et les professionnels marocains. Je suis au service du Maroc pendant cette période. Le cinéma français est à sa juste place, ni plus, ni moins. Les invités français représentent un petit pourcentage, comparés aux autres nationalités. Je travaille avec mes collègues, en grande majorité, marocains. Mon assistante Rita depuis 2004 est marocaine. Ma nationalité n’a pas vraiment d’importance dans ce cadre précis. Ce qui compte ce sont les résultats. D’ailleurs je suis née en France de parents immigrés yougoslaves. Nous ne parlions pas français à la maison et ce jusqu’à la mort de ma mère. C’est à l’école que j’ai commencé à me familiariser avec ma deuxième langue.

Mélita Toscan couverture Hola maroc noir
Par cette journée de décembre ensoleillée, Mélita pose dans la terrasse de la suite Al Mamoun si généreusement et naturellement baignée de lumière, « J’apprécie beaucoup la Mamounia, un site historique de Marrakech et l’un de nos principaux partenaires. Nos invités y séjournent et en repartent émerveillés »
  • Le Maroc, avec son foisonnement culturel et ses traditions séculaires, éveille bien des émotions. Quelles valeurs ou aspects vous touchent – ils particulièrement ?

Les valeurs familiales ! Le fait que les personnes prennent soins des anciens me touche beaucoup. J’aime aussi le respect que mes amis musulmans ont pour les autres religions. Les Français devraient prendre exemple sur cette richesse d’échanges et de partage. Au Maroc, on connait ses voisins, leurs familles, on s’invite les uns chez les autres, on invite les étrangers et on partage le peu que l’on a. En France ou en Occident, c’est chacun pour soi. J’ai un ami médecin à Marrakech qui est allé soigner les victimes du tremblement de terre dans des villages. Il m’a raconté que les gens n’avaient plus rien mais qu’ils lui proposaient du thé, du café et le peu de nourriture dont ils disposaient. Ce sont des valeurs d’humanité qui me touchent profondément.

  • Jusqu’à quel point ressentez-vous l’évolution culturelle et sociale du pays, la progression des droits de la femme ? Suivez-vous ce que fait Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lesMarocaines ?

Bien entendu ! Je sais ce qu’il a fait pour les femmes et la famille. C’est un exercice difficile, car il faut évoluer tout en respectant la culture marocaine. Mais qui mieux que lui pour le faire ! J’aime voir ensemble des femmes modernes et d’autres plus conservatrices. Parce qu’elles semblent s’aimer et se respecter au-delà de convictions ou de cultures différentes.

Mélita Toscan caftan noir
  • Comment vivez-vous la dernière visite d’Emmanuel Macron et le retour concret des relations Maroc/France ? Y a-t-il eu des impacts positifs sur le festival ?

Je ne fais pas de politique mais j’ai trouvé la presse française en général injuste et arrogante au moment du tremblement de terre au Maroc. J’ai été choquée de certains commentaires de personnes que j’appelaient « les donneurs de leçons ». Le Maroc est souverain et savait ce dont il avait besoin. Il fallait respecter ses décisions et n’avoir que de l’empathie. On essayait de m’en parler régulièrement et je savais très bien quoi répondre ! Je suis heureuse que la France et le Maroc aient de meilleurs rapports à présent. Cela n’a pas influé sur le Festival, car comme je l’ai dit plus haut, il est international et non Français. Aussi, je suis engagée en raison de mes compétences professionnelles et de ma proximité avec le Maroc.

  • Le Président français et Sa Majesté Mohamed VI s’intéressent de très près à la jeunesse. Cela se ressentira-t-il sur les Ateliers de l’Atlas et sur le rôle du FIFM ?

Les jeunes sont l’avenir ! Le Festival est axé sur eux depuis le début puisque la compétition concerne les premiers et deuxièmes films. En outre nous avons toujours invité les étudiants à y participer. Les projections et les leçons de cinéma sont gratuites. Nous faisons un travail de transmission à travers tous les échanges et encore plus avec les Ateliers de l’Atlas. Il y a une relève inspirante dans le cinéma marocain et aussi beaucoup de jeunes femmes ayant des choses à raconter. Nous serons toujours là pour les aider !

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Drapée dans une gandoura bleu céleste qui fait écho à ses yeux azur et sa chevelure dorée, Melita Toscan du Plantier réinvente l’élégance. « Les femmes marocaines ont une beauté naturelle et une grâce unique dans leurs habits traditionnels », affirme-t-elle avec admiration
  • Vos enfants ont grandi ! Quelle est leur relation avec votre univers ?

Ma fille a 26 ans et vit en Australie. Elle veut devenir cheffe et pendant le Festival elle a organisé un diner de quarante personnes qu’elle a baptisé « The Atlas dinner » en l’honneur du Maroc, du Festival et de son père. Elle a créé le menu qui comprenait une pastilla, entre autres. Elle a grandi entre la France et le Maroc et ce dernier lui manque terriblement. Je lui ramène toujours de l’huile d’argan, du savon noir, du parfum à la fleur d’oranger et les gandouras de mon amie Norya, basée Marrakech. Mon fils, lui, a 24 ans et est toujours étudiant à Cambridge. Il vient d’obtenir son deuxième Master et prépare une thèse. Son souhait est de faire découvrir ce pays, qu’il adore, à sa compagne, elle aussi étudiante dans la même université.

  • Après toutes ces années, qu’a apporté le Maroc à votre vie personnelle et professionnelle ?

Le Maroc fait partie intégrante de ma vie, j’en parle et y pense tous les jours. Mes amis marocains me manquent quand je ne les vois pas pendant une longue période. On me pose des questions partout où je voyage parce que je représente le Festival à l’international.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Qu’elle soit vêtue d’un caftan somptueux ou d’une gandoura aux reflets célestes, Mélita Toscan du Plantier traverse le temps avec une élégance inégalée. Après 25 ans d’engagement pour le Festival International du Film de Marrakech, elle continue d’œuvrer avec passion pour faire briller le cinéma marocain et africain sur la scène internationale.
  • Si vous deviez résumer votre amour pour le Maroc en une phrase, que diriez-vous ?

Je l’aime pour sa beauté, l’esprit de famille, le sens de l’amitié, la loyauté, la lumière, la douceur que j’y retrouve et pour ses habitants.

Entretien : Ilham Benzakour Knidel
Caftans : Maison Fatim & Frédérique
Birkemeyer
Makeup Artist : Clotilde Makeup Artist
Louboutin Beauté
Hair Stylist : Sonia Duchaussoy
Dessange Paris
Photos : B-Photographe.com

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Pour clôturer cette série de 7 icônes inspirantes pour une Saint-Valentin flamboyante, nous choisissons de rendre hommage au glamour du caftan.

Mimia Leblanc en caftan pour « The Heya Show (Photo Mimia Leblanc instagram)

Mimia Leblanc, célèbre créatrice de bijoux, illumine la scène télévisée du Moyen-Orient en incarnant une Saint-Valentin aux allures de conte oriental. Invitée de l’émission “The Heya Show” sur MTV Liban, aux côtés de la présentatrice Hanan Skaf, elle célèbre l’élégance intemporelle du caftan marocain, sublimé par un jeu de textures et de broderies précieuses.

Dans un somptueux caftan rouge flamboyant, orné de broderies ton sur ton d’une finesse exquise, Mimia Leblanc incarne une féminité ardente et magnétique. Ses cheveux chatoyants et son port altier lui confèrent une aura incandescente, évoquant la passion et le raffinement. À ses côtés, Hanan Skaf resplendit dans un caftan ivoire rehaussé de broderies dorées, chef-d’œuvre de l’artisanat marocain, illustrant un équilibre parfait entre douceur et éclat impérial.

Mimia Leblanc en caftan pour « The Heya Show (Photo Mimia Leblanc instagram)

Mimia Leblanc, fondatrice des bijoux Mimia Leblanc et bijoux Shaad, n’est pas seulement une créatrice de talent : elle est une icône de style qui transcende les époques, offrant au caftan marocain une modernité captivante. Son passage sur MTV Liban est une célébration du savoir-faire marocain, prouvant que le patrimoine peut se réinventer avec audace et glamour.

Ne manquez pas cette rencontre inspirante, où passion et artisanat s’entrelacent pour une Saint-Valentin sous le signe de l’élégance !

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La journaliste a fait une apparition remarquée aux Awards de Tiktok MENA et a raflé le prix du style lors de la prestigieuse compétition arabe. Mahira Abdelaziz mérite sans conteste de rejoindre la liste de nos coups de coeur de la Saint-Valentin.

Une robe-fleur d’exception pour une Saint-Valentin romantique

Pour cette soirée prestigieuse, Mahira Abdelaziz a opté pour une robe couleur rose glacé, un fourreau taillé en fleur qui déploie ses pétales avec art et technicité. Un choix à la fois romantique et spectaculaire, qui épousait à merveille sa silhouette élancée. Aérienne et sophistiquée, cette toilette de princesse semblait effleurer sa peau hâlée avec la douceur d’une caresse. Un look tout en poésie, sublimé par une mise en beauté naturelle et un chignon élégant.

Robe signature de « Layla » en vert menthe, conçue à la main en tulle combiné à une technique de pli, avec des couches asymétriques en forme de fleur (Photo : @layla.line)

Une Saint-Valentin en rouge passion

Depuis janvier, Mahira enchaîne les looks captivants, jouant avec les nuances de rouge, couleur emblématique de la passion. Sur son Instagram, elle a partagé plusieurs tenues d’exception, dont une robe altière à capuche d’un rouge intense entièrement pailletée, façon diva des temps modernes, une robe-manteau en laine soyeuse, structurée par des épaules en fleurs 3D impressionnantes, affirmant un style à la fois audacieux et couture, une robe de princesse monacale, à l’encolure bateau et manches longues, dont le tombé fluide s’évasait élégamment pour révéler, dans une subtile fente, ses escarpins dorés scintillant sous les projecteurs.

Mahira Abdelaziz en fourreau à capuche altière Tony Ward Couture (Photo @mahirabdelaziz)
Mahira Abdelaziz en robe-manteau Laith Maalouf (Photo @mahiraabdelaziz)
Mahira Abdelaziz en Stéphane Rolland (Photo @mahiraabdelaziz)

Un dernier look poudré pour une touche de douceur

Pour parfaire cette série de looks inoubliables, Mahira Abdelaziz a dévoilé un ensemble aux tons mauve poudré des plus raffinés : une robe midi délicatement brodée de pierres et cristaux, accompagnée d’un perfecto assorti, scintillant sous la lumière. Une touche de féminité moderne qui souligne son goût pointu pour la mode et son amour des détails sophistiqués.

Mahira Abdelaziz en George Hobeika Couture (Photo @mahiraabdelaziz)

Mahira Abdelaziz : une étoile aux multiples facettes

Née le 6 novembre 1989 à Dubaï, Mahira Abdelaziz est une figure incontournable des médias et du divertissement. Après des études distinguées en architecture au Royal Architectural Institute of Canada, où elle reçoit une médaille d’or pour son excellence, elle se tourne vers le journalisme. Ancienne correspondante pour CNBC Arabiya, elle a ensuite brillé en tant qu’animatrice sur AlArabiya TV et s’est fait un nom en interviewant des personnalités d’envergure telles que Prince Saud Al Faisal et la Reine de Suède. Son talent l’a menée jusqu’à Hollywood avec un rôle dans la série Netflix “The Platform”, avant d’intégrer récemment le casting de Dubai Bling Saison 3.


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Dans La Damnée, Ouidad Elma incarne une sorcière mystique, ancrée entre Tanger, la France et Marrakech. Mais au-delà de l’écran, son identité marocaine nourrit un univers singulier, où cinéma, mode et nature se rencontrent. Entre héritage et modernité, la belle actrice façonne une esthétique envoûtante qui intrigue et captive. Dans cet entretien, elle nous dévoile ses inspirations, son rapport aux traditions et la manière dont son parcours façonne son art.

L’interprète d’une sorcière marocaine dans le film « La Damnée », Ouidad Elma pose à M Avenue pour HOLA! Maroc (Photo BP-Photographe – Chaussures IO Shoes – Mise en beauté Infinite M Avenue )

Ouidad Elma, actrice aux multiples facettes, nous invite à découvrir son univers intime. Ayant grandi entre Tanger et la France, elle a choisi de s’ancrer dans la nature luxuriante de l’arrière-pays de Marrakech. Ce nouvel environnement, mêlant authenticité, silence et énergie des montagnes, l’a aidée à se reconnecter à l’essentiel et à nourrir sa créativité. Son dernier film, dans lequel elle incarne une sorcière au pouvoir libérateur, illustre parfaitement cette transformation personnelle et artistique. À travers cet entretien, Ouidad partage avec nous ses réflexions sur le retour à une vie plus authentique, la puissance du cinéma et l’expression de l’identité marocaine, sans oublier sa passion pour la mode.

Vous qui avez grandi entre Tanger et la France, comment cette nouvelle vie dans l’arrière-pays de Marrakech a-t-elle transformé votre façon de voir le monde et de vous reconnecter à l’essentiel ?

J’ai découvert Marrakech sous un angle inédit, entre les montagnes majestueuses de l’Atlas et la ville vibrante. Cette immersion dans des espaces purs et énergétiques m’a permis de me ressourcer profondément, de renouer avec la nature et les traditions qui font partie intégrante de notre culture. Née dans les montagnes du Rif, me retrouver dans les montagnes du Sud est un retour aux sources brut et authentique qui enrichit mon identité.

Quels apprentissages tirez-vous de ce retour à une vie plus ancrée dans la nature, et comment cela nourrit-il votre créativité d’actrice ?

La nature m’offre l’espace et le silence indispensables à la créativité. Là, loin du tumulte urbain – que ce soit à Paris ou à Casablanca – je trouve un lieu de recueillement où les plus belles idées émergent. Cet environnement me transforme, me donne une clarté nouvelle dans mon travail, et modifie ma perception des rôles et des histoires que je raconte à l’écran.

À travers vos rôles, vous incarnez souvent des personnages forts et complexes. Pensez-vous que le cinéma peut réellement changer les mentalités ou ouvrir des dialogues sur des sujets essentiels ?

Pour moi la culture est nécessaire au collectif humain, c’est ce qui fait grandir une société. Le cinéma est, pour moi, un moyen puissant de briser les barrières et de toucher les cœurs. J’ai notamment choisi de sortir de ma zone de confort en incarnant une sorcière dans « La Damnée ». Ce personnage, loin d’être stigmatisé, représente une femme souveraine qui assume pleinement sa liberté. À travers ce rôle, je souhaite questionner les préjugés et ouvrir un dialogue sur des thèmes comme les traumas générationnels et la place de la femme dans la société.

L’interprète d’une sorcière marocaine dans le film « La Damnée », Ouidad Elma pose à M Avenue pour HOLA! Maroc (Photo BP-Photographe – Chaussures IO Shoes – Mise en beauté Infinite M Avenue )

Ce personnage de la sorcière, que représente-t-il pour vous dans la société marocaine ?

Pour moi, le terme « sorcière » n’a pas de connotation négative. Il désigne une femme en plein pouvoir, une guérisseuse qui assume son identité. La société nous a souvent cataloguées de cette façon pour tenter de nous contrôler. Mais je crois que chaque femme est, en réalité, une sorcière puissante, capable de transformer ses zones d’ombre en force et de créer un changement profond.

Vous vous reconnaissez dans ce personnage ?

Toutes les femmes sont des sorcières ! C’est ce que dit le livre de Mona Chollet. L’autrice suisse parle de ces femmes de la Renaissance que l’on accusait de sorcellerie, censurées et réprimées, elles finissaient au bucher. Ces féminicides ont perduré pendant des siècles. On ne parle jamais de ces féminicides ni de ceux qui, dans l’histoire préislamique, consistaient à tuer des filles simplement parce qu’elles étaient des filles. Pourquoi ? Parce que les femmes ont un pouvoir : elles sont connectées au monde invisible, elles créent la vie, et c’est un pouvoir incroyable. Elles sont reliées au divin – l’utérus, c’est un portail connecté directement à Dieu – et cela fait peur au système, à la société. En fait, avoir la capacité de reconnaître son pouvoir en tant que femme et se dire « ok, j’ai ce pouvoir et je peux créer le monde que je veux avec tout l’amour et la bienveillance dont je dispose » est un pouvoir qui nous a été longtemps refusé. Je pense que le changement se fait naturellement et qu’il y a aujourd’hui une prise de conscience incroyable. Quand on m’a proposé ce film, j’ai dit, bien sûr, je veux le faire ; ce rôle est pour moi une libération, une véritable rencontre. Un rôle ne vient jamais à toi par hasard.

Comment avez-vous abordé vos débuts ?

Le réalisateur voulait me rencontrer à Casablanca, et j’avoue avoir eu un peu peur, car c’était la première fois que j’allais incarner un antagoniste. Toutefois, ce processus de transformation, qui m’a sortie de ma zone de confort, m’a enthousiasmée. Le personnage, appartenant à l’imaginaire et d’une dimension presque fantasmagorique, me permettait de toucher l’imaginaire collectif. C’était un super challenge, et j’ai perçu dans ce rôle un aspect profondément spirituel – merci à l’univers, merci à Dieu de me permettre d’explorer des espaces de jeu inédits qui ont débloqué beaucoup de choses en moi. »

L’interprète d’une sorcière marocaine dans le film « La Damnée », Ouidad Elma pose à M Avenue pour HOLA! Maroc (Photo BP-Photographe – Chaussures IO Shoes – Mise en beauté Infinite M Avenue )

Ce film vous a-t-il menée à changer de vie et à déménager ?

Totalement. Ce film m’a ouvert les yeux sur un monde invisible que l’on ne trouve pas dans les pays occidentaux. Marrakech, ville sainte fondée par la grande Zaynab, la porte des sept saints et du désert, est une ville amazigh ancestrale qui guérit par son énergie. J’ai su qu’il fallait que je sois là, que je reste ici. À chaque fois que je revois ce film, je ressens une peur profonde – non pas de l’écran, mais de moi-même, tant je suis émotive. Pour incarner ce rôle, j’ai dû puiser dans ma propre colère et déposer les traumas de ma lignée : ceux transmis par ma grand-mère, ma mère, et toutes ces déesses et guerrières qui, pendant des siècles, n’ont pas eu leur espace d’expression. Ce processus m’a permis de retrouver un équilibre, essentiel pour être d’abord au service de soi-même avant de servir les autres. »

Pourquoi vous ?

C’est l’univers qui voulait que ce rôle soit pour moi. Je pense que j’ai touché le réalisateur par mon histoire, et j’ai été fascinée par son intelligence et sa capacité à être authentique, à écouter son imaginaire – une véritable vieille âme. J’ai retravaillé avec lui pour son second film, « Killer Influence », diffusé sur Amazon Prime et Apple TV. Bien qu’il vive en France, il revient souvent ici pour sa famille. J’ai eu beaucoup de chance de le rencontrer : Abel est un génie. Il avait 22 ans lors du tournage de ce premier long métrage, et à 25 ans, il confirme déjà sa sensibilité rare. Cette rencontre a été touchante et a annoncé la couleur d’un nouveau chapitre dans ma carrière.

Quel message souhaitez-vous transmettre au public à travers votre art ? Voyez-vous une mission plus grande derrière votre carrière d’actrice ?

Je dis toujours aux jeunes – et aux moins jeunes – qu’il n’y a pas de règles fixes pour raconter une histoire. Le monde a soif d’histoires authentiques. Que vous soyez conteur ou cinéaste, il faut oser partager son vécu, car c’est ainsi que nous pouvons changer les mentalités et grandir collectivement. Mon art est ma manière de redonner la parole à ceux qui n’en ont pas toujours eu, de faire émerger la richesse de notre humanité. Le monde veut entendre des histoires, car conteur est le plus vieux métier du monde et ce métier est à la portée de tous. On se racontait des histoires, surtout à Marrakech, sur la place Jemaa-el-Fna, où l’on partageait des récits de notre humanité et de nos sociétés.

L’interprète d’une sorcière marocaine dans le film « La Damnée », Ouidad Elma pose à M Avenue pour HOLA! Maroc (Photo BP-Photographe – Chaussures IO Shoes – Mise en beauté Infinite M Avenue )

Votre ancrage à Marrakech vous inspire-t-il à explorer un cinéma plus terre à terre et authentique ?

Cet ancrage ici à Marrakech te donnera envie d’explorer un cinéma plus terre-à-terre, sans trop de filtres, d’effets spéciaux ou de fictions. Le monde entier vient à Marrakech ; c’est une porte d’entrée vers le monde, le Maroc est une terre d’accueil. J’ai commencé le cinéma jeune, par pure passion : je l’ai étudié, j’ai fait partie d’une troupe de théâtre et j’ai appris la méthode américaine de l’Actor Studio aux USA. J’ai aussi commencé à écrire, et j’apprécie énormément cette capacité à inventer quelque chose qui se trouve dans la tête, à le projeter sur une feuille blanche, puis à le matérialiser en une histoire vivante avec des êtres humains. Le processus est assez magique, presque divin : il part d’une pensée que l’on écrit…

Votre autre passion serait-elle la mode ?

La mode est pour moi une forme d’expression tout aussi puissante que le cinéma. J’adore les robes, car elles me permettent de me sentir à la fois féminine et libre. J’apprécie également les costumes, qui révèlent une autre facette de ma personnalité. Porter un vêtement, c’est comme se métamorphoser, c’est adopter une attitude différente qui reflète notre état d’esprit. La mode me permet d’incarner mon identité marocaine avec élégance, que je sois à Paris, à Londres ou ici, à Marrakech.

L’interprète d’une sorcière marocaine dans le film « La Damnée », Ouidad Elma pose à M Avenue pour HOLA! Maroc (Photo BP-Photographe – Chaussures IO Shoes – Mise en beauté Infinite M Avenue )

Porter un caftan sur le toit de M Avenue, dans cet espace où luxe et tradition se mêlent, a-t-il une résonance particulière pour vous ?

Le caftan est l’habit le plus noble et le plus élégant que le Maroc ait créé pour le monde. Il fait partie du riche patrimoine de notre pays. C’est l’une des cultures les plus anciennes au monde. Je suis fière de porter ce symbole de notre identité. Et je pense que toutes les femmes du monde peuvent arborer un caftan et ressentir cette grandeur. J’aime les caftans simples, en soie ou en mousseline, qui offrent de la légèreté et une liberté de mouvement. Cet habit incarne à la fois la tradition et la modernité, et je le considère comme une part essentielle de ma marocanité, où que je sois.

Si vous pouviez laisser une seule empreinte sur cette planète à travers votre vie et votre art, quelle serait-elle, et pourquoi ?

Je souhaite laisser une empreinte d’amour – l’amour de soi, l’amour de l’autre et l’amour divin. C’est une valeur qui guide chacun de mes choix. Mon prochain film, « L’Empreinte du Vent » de Laila Triki, en est un bel exemple. J’espère que mon travail continuera à inspirer et à rappeler à chacun qu’en partageant notre amour, nous pouvons transformer le monde.

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Héritier d’une passion transmise par le défunt Hassan II, SAR le Prince Moulay Rachid perpétue l’excellence du golf au Maroc. Avec style et engagement, il préside la 49e édition du Trophée Hassan II et la 28e Coupe Lalla Meryem au prestigieux Royal Golf Dar Es Salam de Rabat.

SAR le Prince Moulay Rachid participant au pro-am du Trophée Hassan II au Royal Golf Dar Es Salam de Rabat (Photo Getty Images)

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et avec la présence chaleureuse de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, la Fédération Royale Marocaine de Golf et l’Association du Trophée Hassan II, le 49ème Trophée Hassan II et la 28ème édition de la Coupe Lalla Meryem, inscrits pour la troisième année consécutive sur le PGA Tour Champions, ont livré une édition réussie comme chaque année. Ces rendez-vous prestigieux se tiennent au Royal Golf Dar Es Salam de Rabat, attirant les plus grands golfeurs et golfeuses du monde ainsi qu’une constellation de personnalités marocaines et internationales. Cette année ce sont 66 légendes du golf mondial et 108 joueuses du Ladies European Tour, dont des représentantes marocaines telles qu’Ines Laklalech et Maha Haddioui qui ont pris part à la compétition.

SAR le Prince Moulay Rachid participant au pro-am du Trophée Hassan II au Royal Golf Dar Es Salam de Rabat (Photo Getty Images)

Moulay Rachid, le Prince du golf au Maroc

Au cœur de ces événements prestigieux se trouve Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, véritable figure emblématique du golf marocain. Depuis de nombreuses années, le Prince incarne avec passion et détermination l’esprit du golf au Maroc. Son parcours exceptionnel en tant que golfeur professionnel, ambassadeur du sport et président de la Fédération Royale Marocaine de Golf lui a valu le surnom de « Prince du Golf ». Visionnaire et engagé, il accompagne le développement du golf dans le royaume en soutenant activement les compétitions internationales. Sa présence à la 49e édition du Trophée Hassan II, participant au Pro-Am et notamment lors du dîner de gala offert par Sa Majesté le Roi, symbolise l’union entre tradition et modernité et souligne l’ambition de hisser encore plus le golf marocain sur la scène mondiale.

SAR le prince Moulay Rachid et SAR la princesse Lalla Meryem lors du trophée Hassan II de golf tenu en 2016 au Royal golf d’Agadir (Photo Getty Images)

Heureux héritier d’une passion royale

Le défunt Hassan II a marqué l’histoire du golf au Maroc en décidant, dès 1971, d’ériger à Rabat un complexe aux normes internationales, aujourd’hui connu sous le nom de Royal Golf Dar Es Salam. Ce joyau, alliant la beauté naturelle des sites marocains à une technicité de classe mondiale, a transmis la « belle valeur verte » du royaume à Son Altesse Royale Moulay Rachid. Héritier de cet engagement royal, le Prince incarne cet héritage avec une élégance naturelle sur les greens et continue de porter haut la flamme du golf au Maroc.

SAR le Prince Moulay Rachid participant au pro-am du Trophée Hassan II au Royal Golf Dar Es Salam de Rabat (Photo Getty Images)

Un Leader au grand cœur et à l’âme de mentor

Plus qu’un dirigeant, SAR Moulay Rachid incarne l’esprit du golf marocain. Dès son plus jeune âge, il s’est imprégné de la discipline et du dévouement requis par ce sport. Aujourd’hui, il se consacre avec ferveur à transmettre sa passion aux générations futures. Son élégance de golfeur se remarque sur son port de tête impeccable, un swing précis et une démarche fluide sur la pelouse, le tout sublimé par un sourire affectueux et bienveillant. Ce raffinement naturel séduit et inspire les nombreux invités – personnalités et passionnés – qui font du Trophée Hassan II un rendez-vous annuel incontournable dans leur agenda.

Raffinement royal et passion du golf : SAR Moulay Rachid préside le dîner de gala du Trophée Hassan II 2025, avec élégance et bienveillance, perpétuant l’héritage d’un sport d’excellence au Maroc

Le papa fera-t-il pareil avec ses deux garçons ?

Dans l’ombre de cet héritage précieux, une question se pose et résonne comme une promesse d’avenir : le père transmettra-t-il, à son tour, cette passion et cette vision à ses deux garçons ? Ce questionnement, empreint de poésie et d’espoir, symbolise la perpétuation d’un héritage royal qui ne cesse de faire rêver et d’inspirer non seulement les passionnés de golf, mais également toute une nation fière de ses traditions et de son ouverture sur le monde.

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Sana Mouziane et Alan Dersley

Sana Mouziane et Alan Dersley, entre glamour et intimité. Un amour fusionnel entre Marrakech et Londres, entre tradition et modernité. Confidences exclusives.

Sana Mouziane et Alan Dersley
Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! MAROC lors du Festival international du film de Marrakech
(Photo BP-Photographe)
  • Que vous évoquent tous ces moments intimistes immortalisés par HOLA! MAROC ?
Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! MAROC

Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! MAROC lors du Festival international du film de Marrakech
(Photo BP-Photographe)
  • Comment vivez-vous l’entrée de votre petit dans l’adolescence ?

Kenzie s’apprête à fêter ses 11 ans et à franchir une nouvelle étape en débutant au collège, nous ressentons forcément cette appréhension universelle des parents face au temps qui passe. Le voir grandir et évoluer si vite est à la fois émouvant et déroutant. C’est triste de le voir perdre une part de son esprit d’enfant, mais cela s’accompagne aussi d’une certaine indépendance, ce qui nous permet en tant que couple d’avoir un peu plus de temps…

  • Comment la pandémie a-t-elle influencé votre vision de la vie familiale ?

Ce fut une période folle en y repensant. Voir Londres ou d’autres métropoles transformées en villes fantômes était assez particulier. Après tout ce temps passé à être enfermés, nous apprécions beaucoup plus les activités à l’extérieur: nous promener en ville ou retrouver nos proches par exemple. Il faut chérir tout cela, car nous ne savons jamais ce que l’avenir nous réserve. En tant que famille, nous avons appris que les biens matériels ne procurent pas le vrai bonheur. Ce qui compte vraiment, c’est la santé, la liberté de voyager et le fait de pouvoir serrer un être cher dans nos bras.

Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! MAROC

Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! MAROC lors du Festival international du film de Marrakech
(Photo BP-Photographe)
  • Alan, comment accompagnez-vous Sana dans son retour sur les tapis rouges ?
  • Quelles inspirations ont guidé vos choix vestimentaires lors de votre dernière apparition ?

Revenir à cet incroyable Festival, institution rendue possible grâce à Sa Majesté le Roi Mohammed VI et à Mme Melita Toscan du Plantier, a été un honneur. Je voulais montrer que cet évènement était profondément international, tout comme notre mariage. Mon mari, qui est à moitié anglais et écossais, portait un kilt traditionnel, tandis que j’étais vêtue d’un caftan marocain. C’était une manière symbolique de prouver que nos différences culturelles pouvaient se conjuguer harmonieusement, dans le respect et la fierté de nos origines respectives.

Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! MAROC

Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! MAROC lors du Festival international du film de Marrakech
(Photo BP-Photographe)
  • Comment décririez-vous l’évolution de votre relation à travers les ans ?

Comme dans tout mariage, les aléas de la vie et les responsabilités parentales peuvent parfois occuper beaucoup d’espace. Mais nous avons toujours veillé à préserver une certaine légèreté et un esprit de complicité. Que ce soit à travers des soirées cinéma ou des dîners à deux, ces moments nous permettent de nourrir la flamme qui anime notre couple. Participer au FIFM nous a d’ailleurs offert une parenthèse romantique, en nous rappelant nos débuts.

  • Quelles valeurs souhaitez-vous transmettre à Kenzie dans ce monde en constante évolution ?

Nous avons à cœur de l’élever avec des valeurs fortes : le respect des autres, la gentillesse et l’entraide. Nous voulons également qu’il développe une personnalité solide, qu’il soit persévérant et  donne le meilleur de lui-même, que ce soit dans ses études ou dans ses activités comme le jujitsu. Nous veillons également à ce qu’il soit un homme de foi, fier de ses origines métissées.

Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! MAROC

Sana Mouziane et Alan Dersley posent pour HOLA! Maroc lors du Festival international du film de Marrakech
(Photo BP-Photographe)
  • Sana, avez-vous des projets musicaux en perspective ? Envisagez-vous des collaborations familiales ?

Le chant reste l’une de mes grandes passions et j’aimerais explorer davantage cette voie. Je souhaite enregistrer une nouvelle chanson, peut-être au Maroc. Alan est d’un formidable soutien et Kenzie a déjà participé à quelques projets avec moi, notamment une publicité pour Facebook à l’occasion du Ramadan, que j’ai adorée tourner avec lui. Voyons ce que 2025 nous réserve, et puisse cette année être excellente pour nous, pour le Maroc et pour le monde InshaAllah.

Mariage de Sana Mouziane et Alan Dersley
Première photo du mariage de l’actrice marocaine Sana Mouziane et Alan Dersley à Londres
Mariage de Sana Mouziane et Alan Dersley
Cérémonie de mariage marocain à Marrakech
Mariage de Sana Mouziane et Alan Dersley
Cérémonie de mariage marocain à Marrakech dans la plus pure tradition
Lune de miel aux Maldives
Lune de miel aux Maldives
Le baby bump de sana mouziane
Le baby bump immortalisé au coeur de la capitale londonienne
Le petit Kenzie à ses premiers mois
Le petit Kenzie à ses premiers mois dans le doux cocon d’amour de ses parents
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Ce 3 février 2025, Lalla Oum Keltoum, épouse de SAR le Prince Moulay Rachid, célèbre son 38ᵉ anniversaire, entourée de l’affection de son époux et de leurs deux fils, le Prince Sidi Moulay Ahmed et le Prince Sidi Moulay Abdeslam.

Depuis son mariage, en novembre 2014, Lalla Oum Keltoum incarne une élégance naturelle et un raffinement discret qui ont conquis le cœur du Prince Moulay Rachid. Ensemble, ils forment un couple princier rayonnant et inspirant, symbole d’harmonie et de modernité. Leur union, scellée lors d’une cérémonie grandiose, pendant trois jours de festivités mémorables au palais royal de Rabat, a été couronnée par la naissance de leur premier fils, le Prince Sidi Moulay Ahmed, né le 23 juin 2016, suivi six années plus tard par son cadet, le Prince Sidi Moulay Abdeslam, venant ainsi perpétuer la lignée royale avec noblesse et fierté.

En ce jour spécial, HOLA! Maroc adresse ses vœux les plus chaleureux à Lalla Oum Keltoum, lui souhaitant bonheur et prospérité auprès de SAR Moulay Rachid et de leurs deux jeunes princes.

SAR le prince Moulay Rachid et son épouse Lalla Oum Keltoum, lui tenant leur petit dernier Moulay Abdeslam et elle avec leur cadet Moulay Ahmed (Photos MAP – DR)

Souhaitez un joyeux anniversaire à SAR Lalla Oum Keltoum et partagez vos impressions sur son élégance et son rôle au sein de la Famille Royale !

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