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Yasmine Khizrane

Marina Kaye s’apprête à vivre l’un des moments les plus bouleversants de sa vie : la naissance de son premier enfant. Ce samedi 29 mars, la chanteuse de 27 ans a partagé la nouvelle avec ses abonnés sur Instagram, dévoilant une photographie émouvante où elle pose la main sur son ventre arrondi, un sourire discret au coin des lèvres.

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Dans un texte empreint de sincérité et de poésie, l’artiste revient sur son parcours exceptionnel : « Au cours de mon existence, j’ai voyagé, foulé les planches de scènes prestigieuses, rencontré des milliers d’âmes en ce monde. J’ai été bénie d’avoir connu tant de vies en une seule, d’avoir exploré un éventail infini d’émotions et de défis à un si jeune âge. » Mais au-delà de ses succès, Marina Kaye confie que cette grossesse représente l’accomplissement ultime : « Aucun accomplissement n’est plus grand que celui que je vis aujourd’hui. Construire une famille avec l’amour de ma vie, connaître la vraie place de mon cœur en ce monde, ce sont les plus grands cadeaux qui soient. »

Instagram @Marina Kaye

Une histoire d’amour hors du commun

Si ce bonheur s’épanouit aujourd’hui, c’est aussi grâce à une histoire d’amour qui semble tout droit sortie d’un film. Marina Kaye et Grégory Llorens se sont rencontrés en juin 2022 et, dès les premiers instants, tout s’est enchaîné avec une évidence rare. Six mois après leur rencontre, le jeune homme lui faisait sa demande en mariage, persuadé, comme elle, d’avoir trouvé son âme sœur. « Ce que vous voyez dans les films, c’est un peu notre histoire. Dès le moment où on s’est vus, on a su. On a été inséparables dès le premier jour. C’était juste impossible pour nous de faire autrement », a-t-elle confié à ses followers.

Instagram @Marina Kaye

Après une union civile célébrée en août 2023, le couple s’est dit « oui » une seconde fois en septembre 2024 lors d’une cérémonie qui marquait un engagement encore plus profond. Aujourd’hui, ils s’apprêtent à accueillir leur premier enfant, scellant ainsi une histoire qui ne cesse de se réinventer.

Un nouveau départ, sous le signe de l’amour

Pour Marina Kaye, cette maternité est bien plus qu’un simple changement de vie. Elle incarne une transformation, une nouvelle mission, un retour à l’essentiel. « Certains rêves nous emmènent loin, mais les plus beaux nous ramènent toujours à la maison », écrit-elle, concluant son message avec un cœur, symbole d’un bonheur intense et sincère.

À 27 ans, la chanteuse, qui a conquis le public dès l’adolescence grâce à son talent et son intensité artistique, entame un nouveau chapitre, celui de la maternité. Un rôle qu’elle semble déjà embrasser avec toute la profondeur et l’émotion qui la caractérisent. Une nouvelle mélodie s’écrit pour elle, celle d’une vie à trois, empreinte d’amour et de promesses !

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À l’occasion de l’Aïd el-Fitr, symbole de renouveau après un mois de jeûne, il est essentiel d’adopter une transition alimentaire adaptée pour préserver les bienfaits du Ramadan et éviter les erreurs courantes. Pour nous éclairer sur les bonnes pratiques à adopter, nous avons fait appel à Kenza El Jouhari et Chaimae Ennadif, deux diététiciennes passionnées et fondatrices de « Maison Shape » qui partagent leurs conseils pour une reprise alimentaire saine et équilibrée.

  • Quelles sont les mauvaises habitudes alimentaires que l’on doit absolument oublier après le Ramadan ?

C.E : Après un mois de jeûne, il est tentant de se ruer sur des repas copieux et riches en sucres et en graisses, mais c’est une erreur. L’un des premiers réflexes à adopter est d’éviter les excès alimentaires dès les premiers jours suivant l’Aïd. Reprendre un rythme alimentaire trop dense peut surcharger le système digestif et entraîner une sensation de lourdeur et de fatigue. Une autre habitude à abandonner est le grignotage intempestif. Durant le Ramadan, notre organisme s’est adapté à des périodes prolongées sans apport calorique. En reprenant une alimentation anarchique, on perturbe ce mécanisme, ce qui peut provoquer une prise de poids et des troubles digestifs. Il est donc préférable de structurer ses repas et d’espacer les prises alimentaires pour maintenir un bon équilibre.

  • Justement, quelles erreurs sont le plus souvent commises juste après le Ramadan ?

C.E : L’une des erreurs les plus fréquentes est le grignotage entre les repas, souvent dicté par l’envie plutôt que par une réelle faim. Ce comportement peut perturber la digestion, entraîner un inconfort intestinal et favoriser une prise de poids. Une autre habitude à éviter est la consommation excessive d’aliments riches en sucres et en graisse. Après un mois de jeûne, certains pensent, à tort, qu’ils peuvent compenser en mangeant en grande quantité. Or, cela peut provoquer une sensation de lourdeur, ralentir la digestion et entraîner une baisse d’énergie.

  • Comment donc reprendre une alimentation équilibrée après le Ramadan ?

K.E.J : L’idéal est de maintenir un rythme alimentaire qui respecte les mécanismes bénéfiques acquis pendant le jeûne. Cela signifie espacer les repas au lieu de multiplier les prises alimentaires. Un bon exemple serait de prendre un petit-déjeuner en fin de matinée et un dîner en fin de journée, tout en évitant les repas trop lourds.: Pour une transition en douceur, voici deux conseils clés :

  1. Miser sur des salades de crudités : riches en fibres et en nutriments, elles apportent une sensation de satiété tout en étant légères.
  2. Ajouter une bonne portion de protéines : elles favorisent la sensation de satiété, préservent la masse musculaire, stimulent légèrement le métabolisme et aident à mieux réguler l’apport calorique.
  • Le jour de l’Aïd, comment bien gérer son alimentation pour éviter les excès ?

K.E.J: Le petit-déjeuner de l’Aïd est un moment spécial, mais il est important de ne pas brusquer son organisme. Évitez les aliments trop riches en sucres et en graisses, et pensez à inclure une source de fibres comme l’orge ou le blé concassé, qui facilitent la digestion et préviennent les pics glycémiques. Il n’est pas indispensable de prendre un déjeuner immédiatement après. Réservez ce repas pour la fin de journée afin de laisser au corps le temps de s’adapter. L’essentiel est d’écouter son corps et d’adopter un rythme alimentaire progressif et équilibré.

Le Ramadan est une belle opportunité pour adopter de bonnes habitudes alimentaires, et la clé d’une reprise réussie repose sur la modération, l’écoute de son corps et l’intégration d’aliments nutritifs dans son quotidien. Toutefois, l’Aïd el-Fitr est avant tout un moment de partage, de joie et de retrouvailles en famille. Profitez pleinement de cette journée spéciale, savourez chaque instant aux côtés de vos proches et célébrez cette fête dans la convivialité et la sérénité. Aïd Moubarak Saïd !

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Né à Rabat, bercé par le bruit des vagues et l’odeur enivrante des orangers, Fady Alaoui a grandi au cœur d’une famille où la cuisine était bien plus qu’un art : un héritage. Marqué par les tablées généreuses de son enfance, où se mêlaient recettes ancestrales et amour du partage, il a naturellement suivi le chemin des saveurs. Pourtant, avant de consacrer sa vie aux fourneaux, il a d’abord exploré d’autres horizons, voyageant à travers le monde et façonnant son regard sur la gastronomie. De la finance aux cuisines, son parcours est une quête d’identité culinaire, un subtil équilibre entre respect des traditions marocaines et réinterprétation audacieuse. Son talent et sa vision l’ont mené jusqu’à Top Chef, où il a su imposer sa créativité et son attachement aux produits authentiques. Avec son concept Tukone, il réinvente les classiques en sublimant les épices et les arômes emblématiques du Maroc, leur offrant une nouvelle lecture, moderne et raffinée.

Dans cette interview, il se confie sur ses inspirations, son attachement au patrimoine culinaire marocain et sa volonté de transmettre, à travers ses plats, une histoire où se mêlent souvenirs d’enfance, rencontres et créativité. Et pour l’Aïd qui approche à grand pas, il nous partage quelques recettes originales et conseils gourmands pour célébrer cette fête avec générosité et saveurs !

  • Vous avez grandi à Rabat, dans une maison où la cuisine était un langage d’amour et de partage. Quels souvenirs olfactifs ou gustatifs de votre enfance ont été les premiers à éveiller en vous cette passion pour la gastronomie ?

Je suis né à Rabat, mais mon enfance s’est déroulée entre la mer et la terre, à Temara, cette plage située entre Rabat et Casablanca. J’ai grandi bercé par le bruit des vagues, l’odeur iodée de l’océan et la richesse de la nature environnante. Un souvenir olfactif marquant reste l’entrée de notre maison familiale, celle où je suis né il y a 32 ans et où mes parents vivent encore. Juste devant la porte trône un magnifique oranger à fruits amers, côtoyant un olivier centenaire. La fleur d’oranger, avec ses effluves enivrants, est omniprésente dans mon souvenir d’enfance. Elle parfume l’air, s’invite dans les rituels de beauté, mais aussi dans la cuisine marocaine. C’est un ingrédient qui ne m’a jamais quitté et qui inspire encore aujourd’hui ma cuisine. Je suis un cuisinier porté par le salé, mais lorsque je travaille des desserts, je préfère substituer le sucre par des notes florales. Un de mes classiques revisite le tiramisu en remplaçant le sucre par de la fleur d’oranger, le chocolat par de la cannelle, et en y ajoutant un zeste d’orange amère ainsi que quelques fleurs d’oxalys pour une touche d’amertume. Un dessert sans sucre, mais qui sublime la puissance des arômes naturels.

  • De l’Espagne à l’Asie, en passant par la Belgique et la Suisse, vos voyages ont nourri votre regard sur la cuisine. Quel ingrédient, quelle technique ou quelle rencontre a marqué votre manière de sublimer aujourd’hui la cuisine marocaine ?

Si ma cuisine est une histoire de voyages et de rencontres, elle est aussi, avant tout, une affaire de famille. Comme dans de nombreux foyers marocains, la transmission culinaire est essentielle. J’ai eu la chance de grandir dans un environnement où la cuisine était bien plus qu’un simple acte quotidien : c’était un héritage, une passion partagée. Ma grand-mère était cheffe, mon oncle l’est aussi, et un autre membre de ma famille, aujourd’hui disparu, a dévoué sa vie à cet art. Au Maroc, la cuisine rythme nos événements et nos traditions : le couscous rassemble les vendredis, la jaouhara célèbre les mariages, le boulfaf est incontournable pour l’Aïd, et la rfissa réconforte les femmes après l’accouchement. C’est un véritable patrimoine social.Notre cuisine est infiniment riche et, malgré mes recherches et explorations, je suis loin d’en connaître toutes les subtilités. Chaque région, chaque famille, chaque mère y apporte sa touche unique, ses secrets bien gardés. Les femmes, gardiennes de nos traditions culinaires, ont su y insuffler une part de magie, transmises de génération en génération.

  • Avec votre concept Tukone, vous proposez une vision contemporaine de la gastronomie marocaine, en la réinterprétant à travers vos expériences et les tendances actuelles. Comment parvenez-vous à insuffler votre propre identité tout en préservant l’âme d’un héritage aussi riche ?

Lorsque je revisite un plat, je veille toujours à respecter son essence. Jamais je ne mangerais une kefta avec du ketchup (rires) ! J’aime créer des alliances subtiles entre les saveurs marocaines et mes influences de voyage. Par exemple, la culture indienne du curry et notre tradition du tajine reposent sur des bases similaires : ail, oignons, épices comme le gingembre ou le paprika, avec des proportions différentes. La seule différence notable est leur goût plus marqué pour le piment. En Asie du Sud-Est, ils adorent braiser leurs viandes avec un mélange de coriandre et de racines de coriandre, une technique qui résonne avec notre usage intensif des herbes. C’est pourquoi, dans mes créations, mes associations culinaires se rapprochent souvent plus de l’Asie que de la cuisine européenne.

  • Le Ramadan est un moment de partage et de générosité, et la fin de ce mois sacré est souvent l’occasion d’un repas festif. Pour celles et ceux qui voudraient célébrer cette journée avec un brunch ou un déjeuner savoureux, quelles saveurs recommanderiez-vous pour prolonger la douceur de ce moment ? Des recettes en particulier à partager ?

Pour un brunch original inspiré des saveurs marocaines, surtout pendant l’Aïd, je conseille un pain perdu salé. Pendant le Ramadan, nos tables sont souvent surchargées, et cette recette permet de valoriser les restes, en accord avec l’esprit de partage et d’humilité propre à cette période. Le pain perdu, à l’origine une recette française conçue pour ne pas gaspiller le pain rassis, prend ici tout son sens. Pour le préparer, il suffit de tremper des tranches de pain (ou de brioche, encore plus gourmand !) dans un mélange de lait et d’œufs battus, avec une pointe de cannelle. Pas besoin d’ajouter de sucre. Ensuite, on badigeonne le pain du mélange et on le fait revenir dans une poêle bien chaude avec un filet d’huile d’olive. Pour l’accompagner, une kefta de bœuf aux épices avec un oignon, façonnée en petit cercle. Un peu d’oignons caramélisés en plus, et vous obtenez un plat à la fois nourrissant, parfumé et parfaitement équilibré. Servez-le avec une salade marocaine fraîche pour un résultat encore plus savoureux !

  • Vous maniez les épices comme un peintre joue avec ses couleurs. Si vous deviez choisir une seule épice ou un seul ingrédient qui incarne à vos yeux l’âme de la cuisine marocaine, laquelle serait-elle et pourquoi ?

Si je devais choisir deux ingrédients représentant notre gastronomie, ce serait sans hésitation le citron confit et la fleur d’oranger. Le premier est un incontournable de notre cuisine, un ingrédient unique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. J’adore également le zaatar, une herbe aux multiples facettes.

  •  Enfin, votre parcours est celui d’un rêveur audacieux, qui a troqué les chiffres pour les saveurs. À un(e) jeune chef(fe) ou entrepreneur(e) marocain(e) hésitant à suivre sa passion, quel serait votre message ?

La patience est essentielle. Peu de succès se construisent du jour au lendemain. Le chemin est parfois long, jalonné de hauts et de bas, mais c’est ce parcours qui nous permet d’ajuster notre vision et de nous améliorer. Il faut croire en ses rêves, s’accrocher avec une pointe de naïveté et s’entourer des bonnes personnes. L’investissement humain est aussi important que l’investissement matériel. La restauration est un monde exigeant, proche de la rigueur militaire, où l’erreur n’a pas sa place. Pour réussir, il faut être certain de son engagement et s’y investir à 2000 %. Restez confiants, croyez en vous, et Inchallah Kheir !

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Depuis le 30 janvier 2025, Huda Kattan, la fondatrice emblématique de Huda Beauty, explore un nouveau domaine avec le lancement de son podcast, Huda Hotline. Ce programme inédit propose des discussions sincères et inspirantes sur l’estime de soi, les standards de beauté et le développement personnel.

DUBAÏ, ÉMIRATS ARABES UNIS – 15 JANVIER 2025 : Huda Kattan lors du lancement de la Ube Collection, organisé le 15 janvier 2025 à Dubaï.
(Getty Images)

Avant de révéler ce projet, Huda Kattan avait attisé la curiosité de ses abonnés dès le 24 septembre 2024 avec un message intrigant sur ses réseaux sociaux : « Quelque chose de grand se prépare… Je suis impatiente de vous dévoiler mon prochain lancement chez Huda Beauty ! C’est un projet qui me tient particulièrement à cœur. À votre avis, de quoi s’agit-il ? »

Quelques mois plus tard, le mystère était levé. Avec Huda Hotline, l’entrepreneure offre une plateforme sans filtre où elle aborde des thématiques profondes comme l’émancipation face aux normes esthétiques, la résilience après un échec, la quête de motivation et l’impact du rythme effréné de la société moderne sur le bien-être.

Instagram @hudahotline

Une carrière fulgurante et une marque incontournable

Huda Kattan a bâti un véritable empire cosmétique. Née le 2 octobre 1983 à Oklahoma City, aux États-Unis, dans une famille d’origine irakienne, elle développe très tôt une passion pour le maquillage. Après des études en finance à l’Université du Michigan, elle décide de suivre sa véritable vocation en s’installant à Dubaï, où elle devient maquilleuse professionnelle.

Elle se fait connaître en partageant ses conseils et techniques sur sa chaîne YouTube et son blog, Huda Beauty, qui deviennent rapidement viraux. En 2013, elle lance sa propre marque avec une gamme de faux cils, qui connaissent un succès immédiat. Depuis, Huda Beauty est devenue une référence mondiale, proposant une large gamme de produits de maquillage et de soins pour la peau.

DOHA, QATAR – 26 OCTOBRE : Huda Kattan, lauréate du prix de l’Entrepreneure de l’année, assiste à la cérémonie des Fashion Trust Arabia Prize 2022, qui s’est tenue au Musée National du Qatar, le 26 octobre 2022, à Doha.
(Getty Images)

Son influence dépasse le monde des cosmétiques. Grâce à sa présence sur les réseaux sociaux et à ses conseils en entrepreneuriat, elle inspire des millions de personnes à poursuivre leurs rêves. Avec Huda Hotline, elle prouve une fois de plus qu’elle ne se limite pas à l’apparence extérieure mais cherche aussi à renforcer la confiance en soi et l’épanouissement personnel.

L’art de réussir sa carrière tout en préservant sa vie privée

Si Huda Kattan est une femme d’affaires accomplie, elle est aussi une épouse et la mère dévouée. Mariée à Christopher Goncalo, son partenaire de longue date avec qui elle a eu une petite fille, elle jongle entre ses responsabilités professionnelles et sa vie de famille. Malgré un emploi du temps chargé, elle met un point d’honneur à accorder du temps à ses proches et à préserver un équilibre entre sa carrière et sa sphère personnelle. Dans plusieurs interviews, elle a confié que sa famille est son plus grand soutien et qu’elle trouve son énergie dans cet équilibre. C’est d’ailleurs cette approche humaine et transparente qui séduit tant ses abonnés et fait d’elle une figure emblématique du monde de la beauté.

Instagram @hudabeauty

Avec Huda Hotline, Huda Kattan démontre une fois de plus qu’elle ne se contente pas de suivre les tendances, elle les crée. En redéfinissant la conversation autour de la beauté et du bien-être, elle invite son audience à embrasser pleinement leur individualité et à cultiver leur force intérieure, prouvant ainsi que le succès n’est pas seulement une question de carrière, mais aussi de bien-être personnel et familial !

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Reine Máxima

La Reine Máxima des Pays-Bas a ébloui par son sens du style lors de sa visite d’État au Kenya du 17 au 20 mars. Entre créations néerlandaises, touches de mode kényane et tenues recyclées avec brio, chaque look a été soigneusement pensé. Retour sur les plus belles tenues de la souveraine, alliant diplomatie vestimentaire, raffinement et hommage aux traditions locales.

Une arrivée sous les étoiles en hommage à la culture kényane

Le 17 mars, sous un ciel nocturne scintillant, le roi Willem-Alexander et la reine Máxima atterrissent à Nairobi, marquant le début d’une visite d’État aussi attendue que controversée. Dès son arrivée, la souveraine met à l’honneur la mode locale en arborant un cardigan noir signé Anna Trzebinski, une créatrice inspirée par les traditions des peuples Maasai et Samburu.

le roi Willem-Alexander et la reine Máxima
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Une pièce qu’elle avait déjà portée en 2007 et qu’elle sublime cette fois avec des boucles d’oreilles en perles rouges de la marque néerlandaise Miccy.

Reine Máxima
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Une entrée royale en robe-cape et plumes délicates

La visite s’ouvre officiellement par une cérémonie de bienvenue au palais présidentiel en présence du président kényan William Ruto et de son épouse, Rachel Ruto. Majestueuse, Máxima opte pour une somptueuse robe-cape terracotta, signée Natan et ornée de délicates plumes.

Reine Máxima
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Son choix d’accessoires est tout aussi élégant : une capeline sculpturale de Fabienne Delvigne et des boucles d’oreilles en forme de tulipes du joaillier espagnol Luz Camino.

Reine Máxima
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Un dîner d’État sous le signe du bleu royal

Le soir venu, le couple royal est de retour au palais présidentiel pour un prestigieux dîner d’État. Pour l’occasion, Máxima revisite une tenue déjà vue en 2016 lors du Prinsjesdag : un ensemble Claes Iversen composé d’une blouse bleue et d’une jupe en satin caramel brodée de perles bleues.

Reine Máxima
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Un choix symbolique qui s’accorde parfaitement avec son diadème de saphirs et diamants, autrefois collier offert à la reine Emma au XIXe siècle. Pour parfaire ce look, la souveraine arbore un bracelet issu de la grande parure de saphirs, une broche en nœud et des boucles d’oreilles modernes.

Queen Maxima of The Netherlands attends a state banquet
NAIROBI, KENYA – MARCH 18: Queen Maxima of The Netherlands attends a state banquet offered by President William Ruto of Kenya and First Lady Rachel Ruth at State House on March 18, 2025 in Nairobi, Kenya. (Photo by Patrick van Katwijk/Getty Images)

Un look safari chic au bord du lac Naivasha

Le deuxième jour, direction la région du lac Naivasha pour une immersion en pleine nature. La reine adopte un style décontracté et bohème avec un ensemble signé Etro : une longue robe aux motifs Paisley qu’elle avait déjà portée lors des Jeux olympiques de Paris en 2024, accessoirisée d’une ceinture à grosse boucle en osier. Un chapeau de paille, des boucles d’oreilles en osier et un bracelet Cartier en forme d’éléphant viennent compléter cette tenue d’inspiration safari, à la fois élégante et pratique.

Reine Máxima
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Une soirée en marron et or pour le dîner de remerciement

Tradition oblige, le deuxième soir est marqué par un dîner « retour » organisé par le couple royal en hommage à leurs hôtes. Máxima fait sensation en optant pour une robe-cape marron Valentino, sublimée par des accessoires dorés : un sac Baby Riviera de Marina Raphael, des sandales Gianvito Rossi et des boucles d’oreilles sculpturales signées Monies. Une allure à la fois sobre et sophistiquée, digne des plus grandes occasions.

Reine Máxima
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Une clôture en toute sobriété avec un retour aux classiques

Pour son dernier jour au Kenya, la reine Máxima enchaîne les engagements officiels, de la Cour suprême à une rencontre avec les forces armées, avant une réception pour la communauté néerlandaise. Fidèle à son style intemporel, elle mise sur une robe-chemise en organza de la maison Natan, accompagnée d’un chapeau cocktail conçu par sa femme de chambre, Jolanda ten Brinke. Une note finale élégante pour un voyage mêlant habilement mode et diplomatie.

Reine Máxima
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De Nairobi aux coulisses des palais royaux, Máxima continue de prouver que chaque tenue est une déclaration, une façon d’exprimer son respect pour la culture locale tout en réaffirmant son statut d’icône de style.

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Championne en titre du Rallye Aïcha des Gazelles, Jawhara Bennani incarne l’aventure, la passion et la détermination, des valeurs héritées de sa mère, Dounia Mazhar Bennani. Depuis son enfance, elle l’a vue s’élancer sur les pistes, forgeant une passion qui les unit aujourd’hui en compétition. En 2023, elles ont marqué l’histoire en remportant ensemble le rallye, un tournant dans leur relation et leur parcours.

Le 12 avril, mère et fille repartiront pour un défi encore plus grand. Avec un nouveau véhicule à dompter et des ambitions élevées, cette édition mettra à l’épreuve leur complicité et leur ténacité. Mais au-delà de la course, c’est un héritage qui se transmet, une aventure humaine où se mêlent liens familiaux et dépassement de soi. Pour Jawhara, chaque rallye est bien plus qu’une compétition : c’est un voyage intérieur, une quête de nouvelles réponses et de renouveau.

Credit Photo : @Jawhara Bennani
  • Vous aviez déjà remporté le Rallye Aïcha des Gazelles avec votre maman lors d’une précédente édition. Cette année, vous repartez avec elle pour cette nouvelle aventure. Qu’attendez-vous de cette expérience et quels sont vos nouveaux objectifs pour cette édition ? Pensez-vous que cette année sera différente ?

Je suis impatiente de repartir avec ma maman, car ce rallye représente bien plus qu’une simple compétition. C’est un moment précieux que nous allons partager pendant 15 jours, en tête-à-tête. Aujourd’hui, étant moi-même maman, je réalise encore davantage la valeur de ces instants passés ensemble, loin du quotidien. Nous vivons dans des villes différentes, donc ces moments sont rares et d’autant plus précieux. Concernant mes objectifs, je remets en jeu mon titre pour la troisième fois. Bien sûr, j’aspire à le conserver, mais cela ne sera pas facile. Le niveau des participantes est élevé, et les défis cette année seront plus complexes. Le nouveau véhicule que je vais conduire – un 4×4 automatique – est également un tout nouveau challenge, moi qui suis habituée aux pick-ups en boîte mécanique. Mais je suis confiante, mon expérience et ma détermination sont mes meilleurs atouts. Ce défi est un terrain parfait pour repousser mes limites et donner le meilleur de moi-même.

Credit Photo : @Jawhara Bennani
  • L’année dernière, vous avez remporté le rallye avec votre coéquipière Siham. Comment cette expérience a-t-elle été différente de celle avec votre maman ? Quels enseignements de cette expérience précédente comptez-vous appliquer cette année avec votre maman ?

L’année dernière, mon expérience avec Siham a été très différente, surtout parce que c’était sa toute première course. Il a fallu créer une synergie, notamment en navigation, ce qui demandait une grande concentration de ma part pour l’accompagner au mieux. J’ai dû être très présente, guider chaque étape, veiller à ce que nous soyons parfaitement synchronisées. Avec ma mère, c’est une relation de confiance totale. Elle connaît bien le rallye, et j’ai toujours eu une confiance absolue en elle. Cette année, je veux toutefois me concentrer davantage sur tous les aspects du rallye. Même avec ma maman, je souhaite vivre cette expérience pleinement, partager chaque instant et profiter de chaque leçon que nous pourrons en tirer ensemble.

  • Le Rallye Aïcha des Gazelles est un défi aussi bien physique que psychologique. L’année dernière, vous avez dû laisser vos enfants pour participer. Est-ce un stress que vous ressentez encore, ou avez-vous trouvé un équilibre plus serein cette année pour concilier votre rôle de maman et votre participation au rallye ?

C’est toujours difficile de quitter mes enfants pendant 15 jours. Mais au fil des années, j’ai appris à voir cette expérience sous un autre angle. Oui, c’est un sacrifice, mais le retour est tellement enrichissant. Cette aventure me permet de me ressourcer, de revenir plus forte, plus déterminée, prête à affronter l’année avec une énergie renouvelée. Mes enfants suivent toujours la course avec beaucoup d’attention et de fierté, et à chaque retour, ils sont tellement heureux de me retrouver. C’est ce qu’on appelle un mal pour un bien. Cet équilibre, je l’ai trouvé avec le temps. Je sais que cette expérience me nourrit, et en retour, elle m’apporte une force que je peux transmettre dans ma vie de famille et professionnelle. C’est un juste milieu que j’ai appris à apprécier au fil des courses.

Credit Photo : @Maienga
  • Vous évoquez souvent votre passion pour le rallye. Qu’est-ce qui vous pousse à vous investir autant dans cette aventure ? Quelles sont les valeurs ou les aspects du rallye qui vous inspirent particulièrement, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel ?

Le rallye est pour moi une quête de dépassement de soi. À chaque course, je me trouve face à mes propres limites, et c’est là que je trouve les réponses que je cherche. Cette aventure me permet d’apprendre sur moi-même, de me surpasser, et cette expérience me nourrit bien au-delà du sport. Les valeurs que je trouve dans le rallye – persévérance, esprit d’équipe, résilience – résonnent dans ma vie quotidienne et professionnelle. Ce sont des valeurs que je transmets également à mes enfants, comme ma mère l’a si bien fait avec moi durant mon enfance. J’y tiens vraiment ! Le rallye n’est pas seulement une compétition, c’est une véritable école de vie. Les amitiés qui se tissent au fil des épreuves, les leçons apprises sur le terrain, tout cela enrichit mon existence. C’est une expérience inoubliable et unique qui me pousse à continuer et à repousser sans cesse mes limites.

Credit Photo : @Jawhara Bennani
  • Après toutes ces années d’aventure et de défis, quel est votre avenir dans ce domaine ? Avez-vous d’autres projets qui vous tiennent à cœur pour l’avenir ?

Après toutes ces années, le rallye Aïcha des Gazelles continue de m’apporter de nouveaux défis, mais je ne m’arrête pas là. J’ai récemment participé à la finale du Championnat du Monde de Rallye Raid, un rallye mixte alliant vitesse et endurance. C’était une expérience incroyable, et elle a renforcé ma conviction qu’il y a encore beaucoup à accomplir dans ce domaine. Je n’ai pas l’intention de m’arrêter en si bon chemin. Je veux continuer à participer au Rallye Aïcha des Gazelles, mais je rêve également de participer à d’autres courses internationales, notamment le championnat du monde de rallye raid W2RC. C’est un environnement encore très masculin, mais je suis convaincue que, avec détermination et persévérance, nous, les femmes, trouverons notre place petit à petit. Mon objectif ultime ? Le Dakar 2026, Inch’Allah. C’est un rêve que je nourris depuis longtemps, et je suis prête à tout donner pour y parvenir.

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Ghita Kettani

En ce premier jour de printemps, alors que la nature s’épanouit dans un éclat de couleurs et de parfums, certains cœurs embrassent aussi leur propre renaissance. C’est le cas de Ghita Kettani, une jeune femme à la douceur instinctive et à la passion vibrante, dont la sensibilité s’exprime à travers chaque composition florale. Guidée par un amour inconditionnel pour l’art floral, elle a osé troquer les écrans et les bureaux de la tech pour la poésie des fleurs. Ainsi est né Renaissance Fleurs, un écrin où chaque bouquet raconte une histoire, où chaque pétale murmure une émotion. En ce 21 mars, jour où la nature reprend vie, son parcours résonne comme une ode au renouveau et à l’audace de ceux qui osent faire éclore leurs rêves.

  • Ghita, pourriez-vous nous partager votre parcours et  nous dévoiler la genèse de Renaissance Fleurs ? Qu’est-ce qui rend ce concept si unique et envoûtant, capable de capturer l’essence même de la beauté florale ?

J’ai d’abord suivi un parcours en tech et business management, un choix assez général qui m’a permis d’explorer plusieurs opportunités professionnelles. Après mon diplôme, j’ai travaillé trois ans à Toronto comme consultante SAP, puis à New York dans une start-up tech, où j’étais davantage impliquée dans les opérations. Malgré l’intérêt de ces expériences, je me suis rendu compte que ce n’était pas ma passion. Le stress et l’investissement personnel que cela demandait m’ont poussée à me poser la question : pourquoi ne pas consacrer cette énergie à quelque chose qui me passionne réellement ?

Ghita Kettani

Les fleurs ont toujours été une passion. J’adorais composer des bouquets, que ce soit chez moi au Maroc ou à l’étranger. Des amis me disaient souvent que j’avais un don et que je devrais en faire quelque chose. L’idée a mûri et j’ai fini par prendre la décision de quitter mon job pour me reconvertir. Pour acquérir de la crédibilité, j’ai suivi une formation intensive en art floral à Londres, où j’ai appris toutes les bases du métier : l’association des couleurs, la composition florale, la décoration de mariages et d’hôtels.

Renaissance Fleurs
Credit Photo : Renaissance Fleurs

En décembre 2022, j’ai lancé mon concept sous le nom de Renaissance Studio, exclusivement en ligne. À travers Instagram, je proposais des bouquets sur commande et j’animais des ateliers floraux pour entreprises et particuliers. Avec le temps, le bouche-à-oreille a fonctionné, et j’ai réalisé que c’était vraiment ce que j’aimais faire. Deux ans plus tard, j’ai ouvert une boutique physique, Renaissance Fleurs, en décembre 2024. Je voulais créer un lieu qui ne soit pas seulement transactionnel, mais un espace où les gens se sentent chez eux, où l’échange et la convivialité priment. C’est ainsi que j’ai eu l’idée d’associer un coffee shop à la boutique.

Ghita
En parallèle de sa formation en art floral, Ghita a également suivi une formation de barista café. Son objectif ? Maîtriser les bases du café de spécialité et découvrir les secrets de sa préparation. Cette démarche lui a permis de compléter son univers en alliant l’art floral à l’art du café, créant ainsi une expérience unique où chaque geste, qu’il soit floral ou caféiné, devient un véritable moment de plaisir.
  • Comment avez-vous su marier l’art floral et l’expérience café au sein de votre espace, créant ainsi une atmosphère où chaque détail enchante les sens et raconte une histoire unique ?

L’alliance entre fleurs et café se fait naturellement. Nos clients prennent leur café tout en étant immergés dans un univers floral. L’odeur des fleurs, les couleurs, l’ambiance générale créent une expérience unique. Il arrive souvent que des clientes assises au café assistent à la confection de bouquets en direct, ce qui ajoute une touche interactive et sensorielle à leur visite. Avec le temps, nous comptons proposer des offres combinées fleurs et café.

Renaissance Fleurs
Credit Photo : Allesio Mei Photographie
  • Avez-vous une fleur ou une composition signature qui représente l’âme de Renaissance Fleurs ?

Oui, sans hésitation, l’anthurium. C’est une fleur que nous utilisons énormément chez Renaissance Fleurs, et pour cause : elle allie élégance, modernité et une incroyable durabilité. Nous aimons particulièrement sa diversité de formes et de couleurs, qui nous permet de créer des compositions toujours uniques et surprenantes.

Renaissance Fleurs
L’anthurium, fleur signature de Renaissance Fleurs, est une véritable passion pour Ghita. Elle adore cette fleur non seulement pour sa beauté unique, mais aussi pour sa robustesse et ses multiples couleurs qui symbolisent parfaitement l’esprit de son atelier. L’anthurium, avec sa forme élégante et son éclat, incarne à la fois la délicatesse et la force, tout comme l’univers qu’elle a créé.
Credit Photo : Renaissance Fleurs

D’ailleurs, c’est une fleur qui intrigue souvent. Certaines clientes sont hésitantes au premier abord, mais une fois intégrée dans un bouquet, l’anthurium révèle toute sa beauté et finit par conquérir les cœurs. C’est exactement l’esprit de Renaissance Fleurs : surprendre, sublimer et révéler une nouvelle vision de l’art floral.

  • Y a-t-il des associations de couleurs ou de fleurs à privilégier pour une déco fraîche et élégante ?

En composition florale, il y a quelques principes clés à suivre pour assurer un équilibre harmonieux. L’un des plus importants est la distinction entre fleurs focales et fleurs secondaires. Les fleurs focales, comme les pivoines ou les tournesols, ont une présence forte et attirent le regard. Elles doivent être équilibrées avec des fleurs secondaires, plus petites, qui viennent les compléter en termes de forme et de couleur. Le feuillage joue également un rôle essentiel, il unifie la composition et apporte une touche naturelle. Pour un bouquet harmonieux, il est recommandé de ne pas dépasser trois à quatre variétés de fleurs. Trop de variétés peuvent donner un effet désordonné, sauf si la composition est minutieusement travaillée.

Renaissance Fleurs
Credit Photo : Renaissance Fleurs

Ne pas hésiter aussi à jouer sur les dégradés d’une même couleur – par exemple, différentes nuances de rose – offre un rendu doux et élégant. Les combinaisons contrastées peuvent aussi être magnifiques !

Renaissance Fleurs
Credit Photo : Renaissance Fleurs
  • Quels sont les pièges à éviter lorsqu’on compose un arrangement floral, pour s’assurer que chaque bouquet révèle toute sa beauté ?

L’une des erreurs les plus fréquentes est d’utiliser trop de variétés de fleurs dans un même bouquet. Au-delà de quatre variétés, on risque de perdre l’harmonie et de surcharger visuellement la composition, ce qui empêche chaque fleur de s’exprimer pleinement. Une autre erreur est de négliger le feuillage. Il ne faut pas le voir comme un simple complément, mais plutôt comme un élément essentiel qui met en valeur les fleurs et apporte un équilibre visuel. Trop de fleurs sans feuillage peuvent donner une impression de masse compacte, tandis qu’un bon dosage crée une belle fluidité dans le bouquet.

Renaissance Fleurs
Credit Photo : Renaissance Fleurs

Lorsqu’on compose un arrangement en vase, il est aussi important de varier les hauteurs des fleurs. Un bouquet trop uniforme peut manquer de dynamisme. L’idéal est de créer un effet naturel, où les fleurs semblent pousser librement, avec des tiges placées en diagonale plutôt qu’en ligne droite. Enfin, un déséquilibre entre fleurs focales et fleurs secondaires peut nuire à l’harmonie d’un bouquet. Trop de grosses fleurs peuvent donner un rendu trop chargé, tandis qu’un excès de petites fleurs peut sembler fade. Trouver l’équilibre entre ces deux types de fleurs est la clé d’une composition florale réussie.

  • Quel a été, jusqu’à présent, votre projet floral le plus émouvant, celui qui a su transcender vos attentes et laisser une empreinte indélébile dans votre parcours ?

D’un point de vue émotionnel, mon plus beau projet reste mon tout premier mariage. C’était un moment inoubliable, non seulement parce que c’était mon premier grand événement, mais aussi parce que la mariée m’a fait confiance alors que je débutais à peine dans le métier. Je lui en serai toujours reconnaissante, car je sais à quel point il peut être difficile de confier une si grande responsabilité à quelqu’un qui se lance.Le jour J, tout était magique. Voir l’émotion de la mariée, de son mari et de leur famille en découvrant la décoration florale a été un moment très fort pour moi. Le résultat était magnifique, et leur bonheur m’a profondément touchée.

Renaissance Fleurs
Pour Ghita, chaque mariage est l’occasion de créer une ambiance magique, où les fleurs deviennent les complices de l’émotion, l’écrin parfait de l’union de deux âmes.
Un hommage à l’amour, à la beauté et à la vie !
Credit Photo : Renaissance Fleurs

Je me souviens d’un instant précis, une fois l’installation terminée : j’ai pris du recul, j’ai observé chaque table, chaque bouquet, chaque détail, et j’ai ressenti une immense fierté. J’avais les larmes aux yeux en réalisant que c’était moi qui avais donné vie à cette ambiance florale, et que j’avais contribué à l’un des plus beaux jours de leur vie. Ce projet a marqué un tournant pour moi, car il m’a confirmé que j’avais fait le bon choix en suivant ma passion.

  • Quelle fleur vous représente le mieux et pourquoi ?

Sans hésitation, la pivoine. C’est l’une de mes fleurs préférées, et j’attends toujours avec impatience sa saison. Au-delà de mon attachement personnel, elle incarne trois valeurs essentielles pour moi : l’élégance, la douceur et la passion. La pivoine, avec sa présence majestueuse et délicate, reflète l’élégance que j’essaie d’insuffler à Renaissance Fleurs, que ce soit à travers nos compositions, l’ambiance de la boutique ou l’expérience client. Elle symbolise aussi la douceur, qui fait écho à ma personnalité calme, mais déterminée, prête à tout pour atteindre ses objectifs. Enfin, la pivoine représente l’amour et la passion, des valeurs que je mets dans chaque projet et relation. Elle incarne parfaitement mon univers : délicatesse, force et passion.

  • Après avoir quitté le monde de l’entreprise pour embrasser l’entrepreneuriat floral, quel message voudriez-vous adresser à ceux et celles qui hésitent encore à suivre l’appel de leur passion, malgré les doutes et les incertitudes ?

Je dirais qu’il ne faut jamais abandonner quand on a une idée en tête ou quand on veut suivre sa passion. Se lancer dans un projet personnel demande du courage, et il est essentiel de croire en soi malgré les doutes et les obstacles. Quand j’ai annoncé à mon entourage que je quittais mon poste en entreprise pour me lancer à mon compte et, en plus, dans le domaine floral, j’ai reçu énormément de soutien, et j’en suis très reconnaissante. Mais j’ai aussi entendu des remarques décourageantes, certaines personnes doutaient de la viabilité du projet, me conseillaient de rester dans un chemin plus « classique ». J’ai remarqué que dans notre société, l’entrepreneuriat n’est pas toujours perçu comme une option évidente, et beaucoup hésitent à sauter le pas par peur de l’échec.

Ghita Kettani
Ghita incarne à la fois la passion et la détermination qui ont façonné son concept unique à Casablanca. Cette photo capture non seulement son énergie et son amour pour ce qu’elle crée, mais aussi la force tranquille d’une entrepreneure qui a su réinventer son destin, avec audace et authenticité !

Mon conseil, c’est que si l’on a un projet qui nous passionne et qu’on l’a bien étudié, il faut aller jusqu’au bout. Personne ne peut mieux savoir que nous-mêmes si un projet a du potentiel. La passion et l’engagement font toute la différence. Quand on met tout son cœur dans ce que l’on fait, on augmente considérablement ses chances de réussite. D’ailleurs, je tiens à remercier mes parents, ma famille et mes amis qui ont cru en moi et m’ont soutenue dès le début. Leur confiance m’a donné la force de persévérer et de transformer ce rêve en réalité. Aujourd’hui, je suis fière du chemin parcouru et heureuse d’avoir osé suivre ma passion.

Hola.ma

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La mode peut être un puissant vecteur de soutien, et Letizia d’Espagne le prouve une fois de plus. Lors d’une récente apparition, la souveraine a choisi une tenue chargée de sens pour témoigner de son appui aux commerces de Valence, touchés par les inondations d’octobre 2024.

Une robe, un symbole : le pouvoir du style engagé

Au Palais de la Zarzuela, la reine Letizia a enchaîné les rencontres avec des associations et fondations engagées. De la défense des droits des femmes au soutien des victimes du terrorisme, son emploi du temps était marqué par des causes majeures. Pourtant, c’est aussi par un détail vestimentaire soigneusement pensé qu’elle a fait passer un message fort.

MADRID, ESPAGNE – 18 MARS : La reine Letizia d’Espagne a reçu en audience une délégation de l’Association des Victimes du Terrorisme au Palais de la Zarzuela, le 18 mars 2025, à Madrid, Espagne. (Getty Images)

C’est dans une robe en maille côtelée signée Indi & Cold que Letizia est apparue, un choix qui va bien au-delà de la mode. Cette pièce a été achetée chez Míamoda, un magasin multimarque d’Algemesí, en Valence, sévèrement touché par les intempéries. Un geste discret mais significatif, que les propriétaires de la boutique ont confié à ¡HOLA! : « Elle a vu la robe sur notre site, nous a appelés et l’a commandée. »

Getty Images

Parfaitement complétée par une paire de bottes Unisa, la robe en maille côtelée de couleur marsala permet à la Reine de réaffirmer son style raffiné tout en mettant en valeur un incontournable de sa garde-robe : l’ajout d’une ceinture à boucle épaisse. Un détail subtil qui structure sa silhouette tout en magnifiant ses tenues

En « mode » solidaire, une Reine engagée à chaque apparition

Ce n’est pas la première fois que Letizia affiche son soutien aux commerçants sinistrés de Valence. Début mars, elle avait déjà mis à l’honneur la boutique Aloha Benetússer, dont les locaux ont été dévastés par les inondations, en portant l’une de leurs créations. On l’a également déjà vue porter des boucles d’oreilles plaqué or en forme d’étoile de la griffe Singularu.La souveraine espagnole réaffirme ainsi son engagement face aux tragédies qui frappent son pays, soulignant, de manière subtile, que la mode peut être un puissant symbole de mémoire et de reconstruction. Un engagement qui va au-delà de l’apparence et témoigne d’une démarche authentique de proximité avec les citoyens.

Recycler avec élégance : la touche royale de Letizia qui séduit tout le monde !

En plus de soutenir les commerces locaux, la reine Letizia reste fidèle à sa philosophie de mode responsable. Cette robe, déjà portée en novembre dernier à Séville, illustre son attachement au recyclage vestimentaire. Une façon de prouver qu’élégance et conscience écologique peuvent aller de pair. C’est clair, Letizia d’Espagne transforme chacune de ses apparitions en un message de résilience et de solidarité. Une souveraine qui, décidément, ne laisse aucun détail au hasard.

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Auréolé de son Oscar du meilleur acteur pour « The Brutalist », Adrien Brody poursuit son voyage cinématographique dans un tout autre registre. Cette fois, c’est au Maroc, et plus précisément à Tanger, qu’il incarne un globe-trotter contemplatif dans « Kismet », un court-métrage publicitaire réalisé par le talentueux metteur en scène mexicain Alexis Gomez.

Instagram @Adrienbrody

D’une durée de trois minutes, « Kismet » s’ouvre sur une scène mélancolique : Brody, songeur, observe le paysage marocain défiler depuis la fenêtre d’un train. Une référence cinéphile que The Hollywood Reporter rapproche du personnage ferroviaire qu’il incarnait dans « The Darjeeling Limited » de Wes Anderson. Le voyage se poursuit dans les ruelles vibrantes de Tanger, entre rencontres impromptues et instants suspendus, avant que l’acteur ne s’engouffre dans un « grand taxi » en direction du nord du pays.

Instagram @Adrienbrody

De Tanger à Chefchaouen, la perle bleue du Rif, Adrien Brody suit les indices laissés par une vieille carte postale, tissant un récit intime où chaque détail semble chargé de sens. Cette quête le conduit jusqu’à une chambre de riad en bord de mer, dernier arrêt d’un périple aussi introspectif que sensoriel.

« Grandir à New York, une ville où la diversité et les rencontres imprévues sont omniprésentes, a nourri en moi cette soif d’aventure », confie Adrien Brody. « Les tournages m’amènent souvent aux quatre coins du monde, et j’adore cette sensation de me perdre pour mieux me retrouver. Voyager, c’est transcender les frontières, dépasser les différences culturelles, comprendre que chaque individu porte en lui une histoire unique.

Instagram @Adrienbrody

Produit en collaboration avec Monos, « Kismet » explore avec poésie les thèmes de la solitude et de la connexion humaine. Il illustre comment l’inconnu se révèle à nous lorsque nous nous abandonnons pleinement à l’expérience du voyage. Une invitation à l’errance, où l’authenticité des paysages marocains sublime la beauté du cheminement personnel.

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George clooney

Casablanca, métropole bouillonnante du Maroc, est depuis des décennies une destination incontournable pour les cinéastes du monde entier. Avec son architecture mêlant tradition et modernité, ses ruelles pittoresques et son atmosphère vibrante, la ville a accueilli des tournages de superproductions hollywoodiennes, de thrillers d’espionnage et de films d’action à grand spectacle. En ce moment, John Cena, star du catch et acteur d’action, tourne son dernier film, « Matchbox », à Casablanca, contribuant une fois de plus à la renommée internationale de la ville en tant que décor cinématographique. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, puisque la ville a déjà été choisie pour des films emblématiques. Tour d’horizon.


Casablanca et Hollywood : une relation historique

Ironie du destin, le film culte « Casablanca » (1942), avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, n’a jamais été tourné au Maroc. Entièrement réalisé en studio à Hollywood, ce chef-d’œuvre du cinéma a pourtant contribué à façonner l’image mythique de la ville blanche dans l’imaginaire collectif. Mais au fil des années, Casablanca est bel et bien devenue une destination de tournage privilégiée, attirant des productions internationales majeures.

Casablanca, décor privilégié du cinéma d’action et d’espionnage

« Mission: Impossible – Rogue Nation » (2015) – avec Tom Cruise en terrain familier

Le cinquième opus de la saga « Mission: Impossible », « Rogue Nation », compte parmi les grandes productions tournées à Casablanca. Dans ce volet, Ethan Hunt (incarné par Tom Cruise) affronte l’un de ses défis les plus périlleux : neutraliser Le Syndicat, une organisation secrète dont l’objectif est de démanteler l’Impossible Mission Force (IMF). Le tournage de ce film d’action s’est déroulé à travers plusieurs villes marocaines, notamment Marrakech, Agadir, Rabat, et bien sûr Casablanca. Dans la métropole, les équipes de production ont investi des lieux emblématiques tels que l’Ancienne Médina, le quartier de Derb Sultan, ainsi que la majestueuse Mosquée Hassan II. Aux côtés de Tom Cruise, des acteurs de renom comme Jeremy Renner, Rebecca Ferguson, Simon Pegg et Ving Rhames.

Capture tirée de la bande-annonce de « Mission: Impossible – Rogue Nation » (2015), mettant en lumière la Mosquée Hassan II, l’un des décors emblématiques du film.

« Syriana » (2005) – George Clooney au cœur des intrigues pétrolières

Dans ce thriller géopolitique signé Stephen Gaghan, George Clooney incarne un agent de la CIA plongé dans les jeux de pouvoir du marché pétrolier international. Casablanca, avec son dynamisme et ses contrastes, a été choisie pour incarner certaines scènes se déroulant au Moyen-Orient, renforçant le réalisme du film.

Extrait du film « Syriana » réalisé par Stephen Gaghan, avec George Clooney en personnage principal.
Credit photo : Cineimage

« Body of Lies » (2008) avec Leonardo DiCaprio et Russell Crowe

Parmi les nombreux films d’espionnage ayant choisi Casablanca comme décor, « Body of Lies », réalisé par Ridley Scott, occupe une place de choix. Ce thriller met en vedette Leonardo DiCaprio, Russell Crowe et Mark Strong dans une course haletante contre le terrorisme. L’intrigue suit Roger Ferris (DiCaprio), un agent de la CIA chargé de traquer le chef d’une organisation terroriste en Jordanie. Pris au piège dans un jeu de manipulation et de trahison, il se retrouve coincé entre les ordres de ses supérieurs et les manœuvres des services de renseignement jordaniens.

Bien que l’histoire se déroule principalement en Jordanie, le film a été tourné au Maroc, notamment à Rabat et Casablanca. Initialement, les producteurs avaient prévu de filmer à Dubaï, mais les autorités des Émirats arabes unis ont refusé l’autorisation en raison des thématiques politiques sensibles du scénario. Un détail intéressant sur ce tournage : l’aéroport de Casablanca a été transformé pour incarner le quartier général des services secrets jordaniens, un exemple parfait du talent des décorateurs et de la capacité du Maroc à se métamorphoser en différents lieux pour les besoins du cinéma.

« Alliés » (2016) Brad Pitt et Marion Cotillard, Casablanca des années 40

Bien que certaines scènes aient été tournées au Maroc, notamment dans le désert, une grande partie du film a été reconstituée en studio en raison de contraintes logistiques. Malgré cela, l’ambiance, l’architecture et les costumes rappellent fidèlement la ville blanche des années 40, renforçant le réalisme du film. Réalisé par Robert Zemeckis, « Alliés » raconte l’histoire de Max Vatan (Brad Pitt), un espion canadien envoyé en mission à Casablanca en 1942. Il y rencontre Marianne Beauséjour (Marion Cotillard), une résistante française infiltrée parmi les officiers nazis. Ensemble, ils montent une opération dangereuse contre les forces allemandes avant de tomber amoureux. Mais leur idylle est rapidement menacée par le doute et la suspicion lorsqu’une enquête met en cause l’identité de Marianne. L’histoire de « Alliés » se déroule en grande partie à Casablanca, une ville stratégique durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, elle servait de point de transit crucial pour les forces alliées et de carrefour pour les services secrets opérant en Afrique du Nord.

Extrait du film « Alliés » réalisé par Robert Zemeckis où l’histoire de déroule à Casablanca (Studio).

« War Dogs » : Casablanca au cœur d’un thriller sur le trafic d’armes

Parmi les films récents également tournés à Casablanca, « War Dogs » (2016) s’inspire d’une histoire vraie pour raconter le parcours improbable de David Packouz (interprété par Miles Teller) et Efraim Diveroli (Jonah Hill), deux amis d’enfance devenus marchands d’armes. Contre toute attente, ils décrochent un contrat de plusieurs millions de dollars avec le Pentagone pour fournir des armes à l’armée américaine. Bien que largement romancée, l’intrigue s’inspire de faits réels survenus en 2007, offrant un aperçu des coulisses du commerce d’armes à l’échelle internationale. Le tournage s’est déroulé dans plusieurs régions du Maroc, dont Casablanca, qui a été utilisée pour représenter la Jordanie et l’Irak.

Extrait du film « War Dogs » réalisé par Jonah Hill qui aime particulièrement tourner au Maroc.

Selon Jonah Hill, Casablanca et le Maroc figurent parmi les lieux de tournage où il a pris le plus de plaisir à travailler, soulignant ainsi l’attractivité croissante du pays pour les productions hollywoodiennes.

Le Maroc, un studio à ciel ouvert pour les productions hollywoodiennes

Casablanca n’est pas le seul atout du Maroc en matière de cinéma. Avec ses paysages diversifiés allant des dunes du Sahara aux médinas historiques, le pays attire chaque année des productions prestigieuses. Les studios de Ouarzazate, surnommés le « Hollywood marocain », ont accueilli des films comme « Gladiator », « Lawrence d’Arabie » ou encore « Game of Thrones ». Mais Casablanca reste une référence incontournable lorsqu’il s’agit de capter l’effervescence d’une grande ville arabe au cinéma.

Avec la montée en puissance des tournages internationaux au Maroc, Casablanca continue d’attirer des superproductions hollywoodiennes, des thrillers d’espionnage, et même des films de science-fiction. La ville bénéficie d’une infrastructure de plus en plus développée, de techniciens qualifiés et d’une politique d’accueil favorable aux productions étrangères. Les prochains films tournés à Casablanca promettent d’ajouter encore plus de prestige à cette ville qui, bien loin du mythe hollywoodien de 1942, est aujourd’hui une véritable plaque tournante du cinéma mondial !

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