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Yasmine Khizrane

Marrakech — Il est des visages qui ne s’oublient pas, des regards qui traversent le temps, des voix qui semblent porter l’âme entière d’un peuple. Fatima Hernadi, que le Maroc appelle avec tendresse Raouya, est de celles-là. Mardi soir, au Festival International du Film de Marrakech, elle n’est pas simplement montée sur scène : elle y a avancé comme on revient à un lieu intime, familier et indispensable.

La salle, debout, l’a accueillie comme on accueille une mère, une sœur, une artiste qui nous accompagne depuis toujours Et lorsque Raouya a posé la main sur la Golden Star qui lui était décernée, un frisson a parcouru la salle , un frisson de gratitude.

Une femme née pour jouer, née pour émouvoir

Fatima Hernadi est née à Azemmour, mais elle aurait tout aussi bien pu naître dans une légende. Elle a le port noble des femmes qui ont traversé les épreuves, la chaleur des gens simples, la force de celles qui ont choisi l’art comme on choisit un destin.Avant d’être l’actrice consacrée que l’on connaît, elle a été femme de théâtre, femme de scène, femme de vérité. Quand elle joue, rien n’est appris : tout est vécu, senti, offert. C’est cette vérité brute, presque troublante, qui a attiré les plus grands réalisateurs marocains, de Jillali Ferhati à Saâd Chraïbi, de Narjiss Nejjar à Nour Eddine Lakhmari. Avec eux, elle n’a pas joué des rôles. Elle a incarné des vies. Des vies de femmes blessées, résistantes, dignes, bouleversantes.

Des films qui ont marqué une génération

Qui pourrait oublier son rôle bouleversant dans Les Yeux secs ? Ou sa profondeur dans Thirst (Soif) ? Ou encore sa présence solaire dans Rock the Casbah ? Elle ne cherche jamais à plaire.Elle cherche à faire vrai.Et c’est exactement pour cela que le public l’aime, passionnément. Toutes générations confondues ! Même les réalisateurs internationaux l’ont vue : Claude Lelouch, Xavier Beauvois… tous ont reconnu en elle cette lumière rare, ce quelque chose qui dépasse le jeu, qui touche à l’essence même de l’humain.

Une actrice, oui, mais surtout une présence incontestable

À la télévision, elle éclaire l’écran comme un foyer éclaire une maison. Dans Mindil Sfia, Jabarout ou Saison sèche, elle apporte cette chaleur familière qui fait dire au public : “Tiens, Raouya est là. Alors ce sera bien.” Car elle n’est pas seulement une actrice. Elle est une voix. Une âme. Un morceau vivant du patrimoine marocain.

Le moment où Marrakech s’est arrêtée pour elle

Lorsque Nour Eddine Lakhmari lui a remis son prix, la salle a retenu son souffle. Raouya a alors pris la parole, avec cette modestie qui n’appartient qu’aux grands :

« Je suis reconnaissante… pour l’amour du public, et pour notre Roi qui soutient les artistes. »

Pas un mot de trop. Pas un mot trop fort.Juste ce qu’il faut pour toucher, comme toujours. Et tandis qu’elle parlait, beaucoup dans la salle avaient les yeux embués. Parce qu’on ne regardait pas simplement une actrice honorée. On regardait une femme qui a donné sa vie à l’art, avec une générosité rare.

Une grande dame. Une très grande dame.

À l’heure où les projecteurs de Marrakech s’allumaient sur elle, on avait la sensation d’assister non pas à un hommage, mais à une reconnaissance collective. Comme si tout un pays disait enfin :

« Merci, Raouya. Merci pour tout ce que tu nous as donné. Merci pour ta force, ta douceur, ton humanité. Merci d’être entrée dans nos vies et de ne jamais en partir. »

Fatima Hernadi n’est pas seulement une actrice honorée. Elle est une histoire, une émotion, un héritage. Une femme dont la carrière raconte un Maroc profondément humain. Une femme qui, de film en film, continue de nous rappeler que la grandeur ne se mesure pas au nombre de prix… mais à la trace que l’on laisse dans le cœur des gens. Et la sienne, cette trace, est indélébile.

Et puis, ce moment avec Lalla Oum Keltoum…

Parmi les instants les plus émouvants de la soirée, Raouya évoque volontiers, avec une pudeur attendrie : la rencontre avec Lalla Oum Keltoum.

Lorsqu’elle s’est avancée pour la saluer, Lalla Oum Keltoum l’a enlacée avec une chaleur spontanée, presque familiale. Et dans ce geste simple, dans ce sourire qui ne trichait pas, elle lui a soufflé ces mots qui ont illuminé le cœur de l’actrice :

« Je vous adore. »

Raouya en a été profondément touchée. Car il y a des compliments qui flattent… et d’autres qui réparent. Celui-là, avoue-t-elle, l’a enveloppée d’une douceur rare , comme si la grâce d’un instant venait couronner toute une vie d’art et de sincérité.

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Il y a des trajectoires qui s’écrivent à contre-courant, et celle de Nada El Hanini en fait partie. Marocaine installée à Lyon, elle aurait pu suivre le chemin tracé vers une carrière juridique. Mais c’est finalement dans les saveurs de son enfance et la créativité culinaire qu’elle a trouvé sa véritable voie. Sur Instagram, où elle est connue sous le nom de @Nadzsnacks, plus de 250 000 personnes suivent son univers gourmand et lumineux. Ses recettes, aussi originales que généreuses, marient avec finesse la richesse de la cuisine marocaine et les codes contemporains, souvent sans gluten et orientés vers le bien-être. Pourtant, ce qui séduit le plus n’est pas seulement son talent derrière les fourneaux, mais sa personnalité : chaleureuse, authentique, habitée par le désir de partager la culture marocaine autrement, à travers des plats qui réconfortent et inspirent.
Crédit Photo : Manon Gouhier
Nada nous ouvre les portes de son univers, où tradition et modernité se rencontrent dans une cuisine pleine de sens et d’émotion…
  • Nada, avant de parler de votre livre, on aimerait revenir en arrière. Dans vos plats, on retrouve un Maroc vibrant, généreux, coloré… Quels souvenirs d’enfance vous reviennent lorsque vous pensez à votre première rencontre avec la cuisine marocaine ?

Les souvenirs qui me viennent quand je repense à mon enfance sont toujours liés à ma mère, présente chaque jour, matin, midi et soir, pour nous préparer des repas faits maison. Peu importe son emploi du temps chargé, elle prenait toujours le temps de cuisiner.Elle nous a habitués très tôt à des plats faits maison, colorés, généreux et pleins de légumes : des salades marocaines vibrantes, des tagines avec des légumes de saison, du pain maison bien chaud… Je pense que c’est mon premier vrai contact avec la cuisine marocaine, et c’est ce qui a laissé une empreinte durable en moi. Le fait maison, ce n’est pas une corvée, c’est juste quelque chose qui fait partie de qui nous sommes.

Cake aux noix & café épicé marocain
Crédit Photo : Manon Gouhier
  • Vous étiez destinée au droit, et pourtant la cuisine s’est imposée comme une évidence. À quel moment précis avez-vous senti que vos racines et votre passion étaient plus fortes que la voie toute tracée ?

C’est arrivé pendant le confinement, juste après avoir terminé mon stage en droit. C’était le premier moment où je me suis vraiment posée face à moi-même et où je me suis demandé ce que j’avais réellement envie de faire. Le droit n’a jamais été une révélation pour moi, c’était juste un choix par défaut que j’avais suivi pendant l’année, sans jamais y trouver de plaisir.

Mhemssa au lait au safran & amandes caramélisées aux zest d’agrumes
Crédit Photo : Manon Gouhier

À ce moment-là, j’ai commencé à me tourner vers la cuisine, cette activité manuelle qui m’apportait beaucoup de bien. Très vite, elle est devenue l’activité principale de ma vie. Un voyage qui a renforcé ce sentiment : j’ai découvert plusieurs restaurants, et l’un d’eux en particulier m’a beaucoup parlé. Il m’a donné la permission d’explorer et de revisiter la cuisine marocaine à ma façon, en lien avec ma créativité.

C’est à partir de là que ma passion a réellement grandi, et que ma reconnexion avec moi-même a commencé à prendre forme. Je me suis rendu compte que je me voyais pleinement dans ce chemin, pas dans le droit, et je me suis donné les moyens de le poursuivre.

La passion transformée en métier

  • Beaucoup rêvent d’oser une reconversion, mais vous l’avez faite. Comment s’est vécu ce saut dans le vide, entre la rigueur du droit et la créativité des fourneaux ?

J’avoue que ce n’est pas une décision facile. On est souvent paralysé par la peur et confronté à notre réalité. Cette décision m’a demandé de surmonter beaucoup de choses : affronter mes peurs, travailler sur moi-même, et comprendre que la plupart de ces peurs étaient plus mentales que réelles. Ce saut dans le vide, je l’ai fait en me posant beaucoup de questions, en reculant parfois on ne va pas se mentir mais aussi en prévoyant un plan de secours sur le plan financier.

Tarte Filo au Zaalouk
Credit Photo : Manon Gouhier

Pour moi, c’était clair : je ne voulais pas subir ma vie, je voulais m’ouvrir des opportunités et créer. C’était un vrai travail sur moi-même : sauter dans le vide tout en naviguant dans un monde inconnu, avec la peur, mais aussi avec l’envie de construire quelque chose qui me ressemble.

  • La cuisine est pour vous un langage. Si vos recettes étaient un roman, quel serait le premier mot, la première phrase de ce livre imaginaire ?

« Qui aurait cru qu’un simple Tajine Abricot Romarin m’apprendrait le vrai sens de la vie, m’enseignerait la prise de risque, l’expression de soi et la possibilité de transformer ma réalité ? »

  “ Ma cuisine marocaine”

  • Dans votre premier ouvrage, vous revisitez 70 recettes marocaines. Quelle était votre intention en modernisant ce patrimoine culinaire : préserver, réinventer, transmettre… ou peut-être un peu des trois ?

Mon intention était surtout de proposer une cuisine où l’on pouvait s’exprimer tout en restant connecté à mon identité, à mes racines. Oser toucher à une cuisine traditionnelle très respectée, sans pour autant renier les touches de modernité qui existent aujourd’hui dans notre société.

On est le reflet d’une société à la fois très traditionnelle et très ouverte sur le monde, donc très moderne. Cette approche me permet de réinventer les classiques, tout en gardant les saveurs emblématiques de la cuisine marocaine, mais en donnant aussi la permission d’oser explorer de nouvelles saveurs et de s’exprimer à travers la cuisine.

  • Certaines recettes traditionnelles marocaines sont sacrées dans les familles. Comment avez-vous trouvé l’équilibre entre respect de la tradition et liberté créative ?

Je veille toujours à conserver une ligne de saveur qui, même les yeux fermés, rappelle notre palette de goûts. Ce goût là fait revivre toute l’émotion et la proximité qu’on a avec cette cuisine que l’on connaît si bien. C’est ma manière de respecter la tradition tout en laissant libre cours à ma créativité.

 Boules Mehrach olives, fromage & thym
Credit Photo Manon Gouhier

La rentrée, la table comme refuge

  • Septembre est une période de reprise, de courses contre la montre, de repas souvent bâclés. Quels conseils donneriez-vous pour amener, même en semaine, un peu de soleil marocain dans l’assiette ?

Pour mettre un peu de soleil marocain dans l’assiette même en semaine, il faut s’organiser un minimum et revenir à la simplicité. Les tajines marocains sont sains, parfumés, très bons et demandent peu de préparation , juste un peu de temps pour qu’ils soient parfaits au moment de manger.

Briwates aux amandes & orange confite
Credit Photo Manon Gouhier

L’important, c’est aussi de s’éclater sur les saveurs, jouer avec les légumes de saison, et pourquoi pas oser fusionner d’autres goûts dans un tajine, pour divertir le palais, éveiller la langue et s’ouvrir à de nouvelles expériences. Et pour se faire vraiment plaisir, on peut garder les plats plus élaborés pour le week-end, entre amis ou en famille : cuisiner ensemble, profiter du moment et kiffer la cuisine tout simplement.

  • Pourriez-vous partager avec nous deux ou trois recettes de votre livre qui, selon vous, se prêtent parfaitement à cette rentrée effervescente : simples, rapides, mais réconfortantes ?

Tajine Abricots Romain, Poulet aux olives, Pâtes boulettes de Kefta & olive !

 Olives à la chermoula & Feta rôties
Credit Photo Manon Gouhier
  • La cuisine, pour vous, est-elle une façon de ralentir dans un monde qui va toujours trop vite ?

Je sais que ça peut sembler contre-intuitif pour beaucoup, mais pour moi, oui, la cuisine est une façon de ralentir. C’est important pour moi de prendre des journées où je cuisine simplement, sans être pressée, en profitant du processus sans jugement ni attente, et juste en prenant plaisir à l’activité. Comme toutes les activités manuelles, la cuisine peut, si on le souhaite, devenir une vraie manière de ralentir dans ce monde qui va trop vite.

 La transmission

  • Dans vos vidéos comme dans votre livre, vous êtes généreuse, presque intime avec votre public. Que souhaitez-vous que vos lecteurs ressentent en ouvrant Ma cuisine marocaine ?

J’aimerais que mes lecteurs ressentent la chaleur, la proximité et le plaisir que j’ai à cuisiner. Que chaque recette leur donne envie de se reconnecter à leurs sens, de prendre du temps pour eux, et de retrouver cette émotion, cette générosité et cette convivialité qui font partie de la cuisine marocaine. Mon objectif, c’est qu’ils se sentent à la fois inspirés et autorisés à s’exprimer à travers leur cuisine, tout en restant proches de leurs racines.

Credit Photo : Instagram Nadsnacks
  • Si vous deviez transmettre un seul message à un étudiant, un parent ou un jeune actif en cette rentrée : pourquoi cuisiner reste essentiel, même quand le temps manque ?

Je ne dis pas qu’il faut se forcer à cuisiner : ce n’est pas pour tout le monde, et c’est ok de ne pas aimer. Si on peut déléguer, c’est très bien aussi, tant que c’est fait-maison et nourrissant. Mais pour ceux qui en ont envie et qui se mettent la pression, cuisiner devient essentiel : c’est un moment pour se nourrir à la fois physiquement et émotionnellement, pour créer, ralentir et se reconnecter à soi. J’encourage toujours à garder cette habitude, car rien ne vaut le fait maison !

  • Vous disiez espérer écrire “beaucoup d’autres livres ensemble”. Quels rêves vous portent aujourd’hui : un deuxième ouvrage, un restaurant, un retour au Maroc, ou encore autre chose ?

Pourquoi pas ! Ce que j’aime par-dessus tout, c’est vraiment le côté créatif de la cuisine. Me développer dans cet univers, explorer de nouvelles idées et continuer à créer, c’est ça qui m’attire le plus aujourd’hui.

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De passage à Rabat pour rejoindre la sélection marocaine au Complexe Mohammed VI, Achraf Hakimi a choisi de marquer son retour par un geste de proximité. Le latéral droit du Paris Saint-Germain, international marocain, s’est arrêté dans une rue animée pour partager un moment de jeu avec des enfants.

Émerveillés, les jeunes admirateurs n’en croyaient pas leurs yeux. Ballon au pied et sourire aux lèvres, Hakimi a rappelé que, derrière les projecteurs et les grandes compétitions, le football reste avant tout une passion qui unit les générations. Ce moment spontané a ému les passants et renforcé l’image d’un joueur profondément attaché à ses racines.

Capture d’écran (Vidéo Instagram Achraf Hakimi)

Fidèle au Maroc malgré les épreuves

L’année écoulée a été particulièrement mouvementée pour Hakimi. Confronté à une affaire judiciaire délicate, il a néanmoins reçu un soutien massif de la part des Marocains, fidèles à leur joueur. Le peuple a montré qu’au-delà des polémiques, l’admiration pour son talent et son parcours reste intacte. Cet attachement se manifeste dans chaque retour au pays, où Hakimi continue de montrer qu’il est un modèle pour les jeunes générations, mais aussi un symbole de fierté nationale.

Des liens familiaux et amicaux solides

Malgré le tumulte médiatique, Hakimi reste très proche de sa famille. On l’a récemment aperçu en balade avec sa sœur Ouidad, partageant des moments simples et chaleureux qui témoignent de son attachement aux siens. Ces instants rappellent que, pour le joueur, les valeurs familiales restent une priorité, même au sommet de sa carrière.

En dehors du Maroc, Hakimi prend également le temps de profiter de moments de détente avec ses proches et ses amis. Des images le montrent récemment sur un yacht dans le sud de la France, en compagnie de son ancien coéquipier Kylian Mbappé, dans une ambiance détendue et conviviale.

Alors que la cérémonie du Ballon d’Or approche à grands pas, Hakimi continue de faire rêver le Maroc. Soutenu par une nation entière, il reste concentré sur son jeu et sur ses ambitions, tout en partageant sa passion avec ceux qui l’admirent depuis toujours.

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Casablanca va retrouver l’un de ses enfants les plus célèbres. Les 25, 26 et 27 septembre, Gad Elmaleh remontera sur la scène du Complexe Mohammed V pour trois soirées uniques avec son spectacle Lui-même. Après avoir fait rire le monde entier pendant près de deux ans, il revient dans sa ville natale pour un rendez-vous profondément personnel.

Pour Gad, Casablanca n’est pas qu’une ville parmi d’autres sur sa tournée internationale. C’est là qu’il a grandi, qu’il a parcouru les rues du Maarif avec un sac sur le dos, qu’il a rêvé, souvent en silence, devant les vitrines des théâtres et des cinémas. C’est ici qu’il a fait ses premiers pas sur scène, dans des cafés et des salles modestes, apprenant à maîtriser ce mélange subtil d’humour et d’émotion qui le caractérise aujourd’hui. Chaque coin de rue, chaque place, chaque souvenir nourrit son inspiration et sa façon de raconter le monde.

Lui-même, spectacle coécrit avec le jeune humoriste Roman Frayssinet, est une plongée dans son univers intime. Gad y parle de ses moments de doute, de son séjour dans un monastère où il a cherché le silence et la paix intérieure, de sa rencontre inattendue avec le Pape, et de sa réflexion sur l’argent et la célébrité. Il aborde aussi avec humour des épisodes plus légers ou controversés, comme l’affaire CopyComic, tout en gardant cette authenticité qui fait sa force. Ce show n’est pas seulement une succession de sketches ; c’est un portrait vivant de l’artiste derrière la légende, un homme qui a grandi entre Casablanca et Montréal, entre le Maroc et la France, et qui continue de se chercher dans chaque rire partagé.

Retour aux sources pour Gad des retrouvailles qui promettent émotion et nostalgie

Le retour à Casa est aussi un retour aux racines familiales. Gad se souvient des repas en famille, des éclats de rire autour d’une table marocaine, des discussions avec ses proches, et de la douceur d’une ville qui, malgré le tumulte de sa carrière internationale, reste son port d’attache. Il retrouve un public qui l’a vu grandir, qui a suivi ses premières émissions, ses spectacles, et qui l’accueille aujourd’hui avec cette complicité unique que seuls les spectateurs qui connaissent l’artiste depuis ses débuts peuvent offrir.

Sur les réseaux sociaux, l’excitation est palpable. Les fans commentent, partagent souvenirs et anecdotes, et attendent ces trois soirées comme une véritable rencontre avec celui qu’ils considèrent comme un ambassadeur de Casablanca. « Enfin Gad chez nous ! Ça va être inoubliable ! » s’exclame un internaute. Trois dates, trois occasions de rire, d’applaudir et de ressentir la proximité d’un humoriste qui sait se montrer à la fois drôle, sincère et profondément humain.

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On dit que certaines histoires commencent dans l’ombre, discrètement, avant d’éclater sous les projecteurs. Celle de la princesse de Dubaï, Sheikha Mahra bint Mohammed bin Rashid Al Maktoum, et du rappeur maroco-américain French Montana, en est l’illustration parfaite.

Leur premier contact public remonte à octobre 2024. Elle, princesse aux allures modernes, entrepreneure et déjà suivie par des milliers de fans, l’accueille à Dubaï. Lui, Karim Kharbouch de son vrai nom, enfant du Maroc devenu star internationale, se laisse guider dans les dédales d’un univers qui n’est pas le sien mais qu’il découvre avec curiosité. Les réseaux sociaux laissent filtrer quelques clichés : regards complices, conversations prolongées. La rumeur naît doucement, comme un parfum qu’on reconnaît sans pouvoir en saisir tout de suite la note dominante.

De l’amitié à la romance

Amis pendant un certain temps, souvent aperçus dans les mêmes cercles, Sheikha Mahra et French Montana semblaient partager une complicité sincère. Mais c’est lors de la Fashion Week de Paris, en juin dernier, que leur histoire prend un tournant inattendu. Après avoir défilé pour la marque 3.PARADIS, le rappeur surprend la princesse avec une demande en mariage. La scène se serait dérouler dans l’intimité, loin des projecteurs, mais la bague choisie ne pouvait, elle, rester dans l’ombre.

Instagram French Montana

Une bague qui dit tout

Dessiné par Eric the Jeweler pour la maison Mavani & Co., le bijou est à l’image de leur histoire : éclatant et audacieux. Onze carats et demi de diamant taille émeraude, posé sur un anneau serti de pierres rondes. Estimée à 1,1 million de dollars, la bague est immédiatement devenue le symbole de leur union. Vendredi 29 août, Sheikha Mahra officialise elle-même la nouvelle sur Instagram. Une photo, un diamant qui capte la lumière et quelques émojis : il n’en fallait pas plus pour que le monde entier s’emballe.

Instagram French Montana

Une nouvelle page pour la princesse et le rappeur

Ces fiançailles interviennent un an à peine après le divorce médiatisé de la princesse, qui avait fait grand bruit à Dubaï et au-delà. Sheikha Mahra avait même transformé cet épisode personnel en un projet entrepreneurial, lançant un parfum nommé « Divorce ». De son côté, French Montana est père d’un adolescent de 16 ans, fruit d’une précédente union. Deux parcours déjà bien remplis, deux vies marquées par des chapitres parfois difficiles,  et une volonté commune d’écrire, ensemble, une nouvelle histoire.

Lui, rappeur du Bronx, enraciné dans la culture hip-hop mais toujours fier de ses origines marocaines. Elle, princesse dubaïote, femme du désert et des tours étincelantes, éduquée mais indépendante, à la fois attachée à ses racines et à l’avant-garde de son époque. Leur rencontre a tout d’un conte moderne : le croisement improbable de deux mondes qui semblaient destinés à ne jamais se rencontrer, et pourtant.

Aujourd’hui, leurs fiançailles marquent le début d’un chapitre scruté par la planète entière. Et si les dates précises du mariage ne sont pas encore arrêtées, une chose est sûre : la romance entre Sheikha Mahra et French Montana est déjà entrée dans la légende des histoires d’amour les plus inattendues de ce début de décennie.

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À la veille de l’ouverture de la 3ᵉ Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), un dîner officiel s’est tenu à l’emblématique hôtel Le Negresco, réunissant chefs d’État, membres de familles royales et figures internationales de la diplomatie environnementale. Parmi les personnalités les plus remarquées de la soirée, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a incarné avec grâce et conviction l’engagement du Maroc en faveur de la préservation des mers et océans.

Une apparition élégante et symbolique

Représentant le Royaume du Maroc avec une élégance rare, SAR Lalla Hasnaa a fait une entrée remarquée, vêtue d’un somptueux caftan en satin noir, souligné par un délicat travail de broderie ton sur ton. Elle arborait des bijoux bleu turquoise éclatants, en harmonie parfaite avec la thématique marine de la conférence. Le contraste subtil entre la profondeur du noir et l’éclat du turquoise évoquait avec finesse la beauté et la fragilité des océans, que la conférence entend défendre.

Une soirée d’exception marquée par la présence royale

Ce dîner diplomatique de haut niveau s’est déroulé en présence de nombreuses figures royales : le prince héritier Haakon de Norvège, la princesse héritière Victoria de Suède, ainsi que le prince Albert II de Monaco, venu en voisin et fervent défenseur des océans. Le président Emmanuel Macron, hôte de la conférence, a accueilli personnellement les invités de marque, quelques heures après avoir conclu une visite d’État à Monaco. Bien que le prince de Galles ait été absent à cette soirée, il prononcera un discours attendu dès l’ouverture de la conférence. Charles III et son fils William partagent une passion reconnue pour la cause océanique, à l’instar de nombreux leaders présents.

Un sommet crucial pour l’avenir des mers

Organisée du 9 au 13 juin à Nice, cette 3ᵉ conférence des Nations Unies sur les océans a pour objectif de renforcer la protection du milieu marin, en mobilisant des financements, en promouvant la recherche scientifique et en rehaussant l’ambition politique en matière de gouvernance maritime. L’ONU rappelle que l’objectif de développement durable relatif aux océans (ODD 14) reste aujourd’hui le moins financé de tous.

Dans ce contexte, la présence de Lalla Hasnaa incarne une voix précieuse du Sud global, portée par une diplomatie environnementale résolument tournée vers l’avenir et la coopération internationale.

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Il y a un peu plus d’un an, elle nous avait parlé de “Casa”, un titre coup de cœur devenu tube. Depuis, Ouidad n’a pas cessé de tracer son chemin. Authentique, solaire, entre deux mondes qu’elle ne veut jamais opposer, la France et le Maroc, la pharmacie et la musique, la chanteuse franco-marocaine revient aujourd’hui avec “La Fame”, un morceau pop et vintage, à son image : libre, coloré, assumé. À l’aube d’une tournée au Maroc, où elle retrouvera ce public qui la soutient depuis le début, Hola! MAROC est allé prendre de ses nouvelles… et un peu de son énergie contagieuse aussi !

Credit Photo : Mateo Galego
  • Ouidad tu seras en tournée au Maroc du 17 au 21 juin, ton pays d’origine. Une première tournée, chargée d’émotions et de symboles. Comment vis-tu cette perspective ? As-tu hâte de retrouver le public marocain sur scène  ?

Ce n’est pas mon tout premier concert au Maroc, mais c’est bien ma première tournée, oui. Et franchement, je suis ravie. Heureuse de rentrer à la maison, de retrouver mon public marocain qui me soutient énormément. C’est un vrai bonheur. En plus, c’est aussi l’occasion pour mes proches sur place de venir me voir sur scène, donc forcément, c’est très spécial.

Credit Photo : Mateo Galego
  • La version arabe de ton titre “Casa” a rencontré un grand succès. Comment est née cette idée ?

C’est venu tout naturellement. Dès le départ, on s’est dit que c’était une évidence. Le morceau parle à un public qui parle arabe, alors c’était important pour moi que le message soit compris de tous. C’était aussi une manière de rendre hommage aux gens qui m’ont vue grandir, à ceux qui m’ont façonnée.

  • Tu t’attendais à un tel accueil pour cette version ?

Honnêtement, parfois on le sent. Quand quelque chose part du cœur, il y a une énergie particulière qui l’accompagne. Chaque fois que j’ai vécu un vrai succès, je l’ai pressenti un peu avant, au fond de moi.

Credit Photo : Mateo Galego
  • Tu viens de dévoiler La Fame, un morceau intense, différent de Casa mais tout aussi prenant, où tu explores les coulisses de la célébrité. Quel message as-tu voulu faire passer à travers ce titre ? Que dit-il de ta propre expérience ?

Je crois qu’on est beaucoup à se perdre dans cette quête de “fame”. Sur les réseaux, on passe notre temps à se comparer, à regarder des vies idéalisées. Mais quand tu rencontres ces mêmes personnes dans la vraie vie, tu te rends compte que c’est souvent très différent. Les réseaux, ce n’est pas la réalité. Et parfois, on cherche la “fame” sans même s’en rendre compte. Moi aussi, je suis tombée dans ce piège-là. Aujourd’hui, j’essaie de faire les choses pour moi, avec plus de conscience. Je veux que les jeunes comprennent ça : ne croyez pas tout ce que vous voyez.

  • Le clip de La Fame se distingue par son esthétique forte, ses couleurs vibrantes et son univers visuel soigné. Est-ce une nouvelle direction artistique que tu explores avec ce projet ?

Oui, totalement ! Cette direction artistique, je l’avais en tête depuis un moment. J’adore le vintage, les couleurs franches, les looks un peu décalés… Et surtout, je voulais montrer une autre facette de moi. Jusqu’ici, on me voyait souvent sérieuse, concentrée. Mais dans la vie, je suis un vrai clown. Mon entourage me pousse à le montrer davantage, et je crois que j’y suis enfin arrivée avec ce clip.

  • Tu es très présente sur TikTok. Tu l’utilises comme un terrain de jeu ou c’est devenu un outil stratégique ?

Au départ, c’était juste pour le fun. Pendant le Covid, je bossais à la pharmacie, et le soir je scrollais comme tout le monde. J’ai commencé à poster des trucs pour rigoler, sans trop réfléchir. Aujourd’hui encore, j’essaie de garder cette spontanéité. Sur TikTok, tu peux tester, être toi-même. Il y a moins de codes, moins de pression qu’ailleurs. Et j’adore ça !

Credit Photo : Mateo Galego
  • Tu vis une forme de double vie : pharmacienne d’un côté, artiste de l’autre. Comment fais-tu pour gérer ça ?

J’ai trouvé un bon équilibre avec mon patron. On s’est mis d’accord sur des jours fixes, ce qui me permet de garder une forme de stabilité. Ça me rassure aussi, de rester ancrée dans une routine plus “normale”.

  • Côté style, tu nous avais parlé de ton amour pour les vêtements oversize. Tu restes fidèle à ce look ?

Oui, même si j’évolue un peu. Ce que je cherche, avant tout, c’est le confort. Même dans des pièces un peu plus ajustées, je veux pouvoir bouger, respirer. J’apprends à assumer ma silhouette, à explorer d’autres coupes, sans jamais aller trop loin. C’est une question d’équilibre.

  • Et côté mise en beauté ? Tu sembles toujours très à l’aise avec ton image.

Je crois que c’est une question de connaissance de soi. Avec le temps, j’ai compris ce qui me va, ce que j’aime. Travailler avec des maquilleurs m’a aussi permis d’apprendre plein de choses. Mais je reste fidèle à une beauté assez naturelle. Ma petite sœur par exemple adore les maquillages très marqués ; moi, je trouve que ça me va moins.

  • Parlons musique : tu prépares un projet en ce moment ?

Oui, il y a quelque chose qui se construit. J’espère sortir un album d’ici fin 2025 ou début 2026. D’ici là, deux ou trois morceaux devraient voir le jour. Ce ne sera pas exactement dans la même direction artistique que “La Fame”. Il y aura un peu de tout, en arabe, en français… Je veux que ça me ressemble.

  • Tu es plus exigeante aujourd’hui dans ta façon de créer ?

Oui, je suis très minutieuse. Mais en même temps, je veux préserver une forme de liberté. Pour moi, l’exigence, c’est ça : rester sincère, ne pas se brider.

Credit Photo : Mateo Galego
  • Si tu pouvais parler à la Ouidad d’il y a cinq ans, que lui dirais-tu ?

Je lui dirais : T’inquiète pas, ton téléphone va sonner. Tu vas avoir des opportunités, partir en tournée, bosser avec des marques, rencontrer ton public… Tu vas kiffer. Et tu vas faire kiffer. Continue.

  • Tes chansons s’inspirent de ton vécu ?

Oui, complètement. Parfois c’est ce que je vis, parfois ce sont des histoires de mes proches. Par exemple, “Je Reste”  est directement inspiré du vécu de ma meilleure amie.

  • Tu as l’impression de vivre entre deux mondes : France/Maroc, pharmacie/musique. Est-ce parfois un tiraillement ?

Pas du tout. Je n’ai pas à choisir. Je suis tout ça à la fois : franco-marocaine, pharmacienne, artiste. Et je n’ai pas à m’excuser pour ça. J’aimerais être un exemple pour celles et ceux qui pensent qu’on ne peut pas tout faire. Si, on peut. Il faut juste s’en donner les moyens. Et même si ça ne fonctionne pas toujours, au moins tu auras essayé.

Credit Photo : Mateo Galego
  • Quelle est ta devise dans la vie ?

Il y en a une que j’aime particulièrement, une citation d’Oscar Wilde : “Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.” Je m’y retrouve complètement. Si j’avais su à quel point les études de pharmacie étaient dures, je ne les aurais peut-être jamais commencées. Mais je ne savais pas. Alors je l’ai fait. Et c’est pareil pour la musique. Je me suis lancée sans vraiment mesurer la complexité du métier, mais c’est ce qui m’a permis d’oser. J’ai un tempérament de fonceuse. Si je réfléchissais trop, je ne ferais rien. Même dans ma vie de tous les jours, je fonctionne comme ça. Par exemple, quand j’ai voulu faire du snowboard, on m’a dit que c’était difficile. J’ai répondu : “Je vais essayer quand même.” J’ai besoin de vivre les choses par moi-même. J’aime aller au bout, quitte à me tromper. C’est comme ça que je construis mon parcours !

  • Un dernier mot pour ton public marocain que tu retrouves très bientôt ?

Merci. Pour votre amour, pour votre soutien. J’ai tellement hâte de vous retrouver. Soyez fiers de vous, et surtout : n’ayez jamais à vous excuser d’être qui vous êtes.

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Deux ans après avoir uni leurs destins au cœur d’Amman, le prince héritier Hussein et la princesse Rajwa de Jordanie ont célébré leur anniversaire de mariage dans l’intimité du palais royal. Le couple a partagé deux nouveaux portraits empreints de complicité et de douceur, pris dans les jardins qui avaient accueilli leur somptueuse cérémonie.

© Royal Hashemite Court

Le 1er juin 2023, le prince Hussein de Jordanie épousait Rajwa Al-Saif, jeune architecte saoudienne, lors d’un mariage majestueux célébré au palais de Zahran. Devant les regards du monde entier, la nouvelle princesse brillait ce jour-là dans une robe Elie Saab, marquant le début d’un chapitre prometteur dans l’histoire de la dynastie hachémite. Moins d’un an et demi plus tard, le couple accueillait une petite fille, prénommée Iman, première petite-fille du roi Abdallah II et de la reine Rania.

Une parenthèse à deux

Pour marquer leurs noces de cuir, le prince héritier et son épouse ont choisi de s’offrir une parenthèse à deux, loin du tumulte et même… de leur adorable fille, qui attire si souvent l’attention. Deux clichés inédits ont été publiés pour l’occasion. Sur le premier, Hussein et Rajwa échangent un regard complice ponctué d’un rire partagé. La princesse y apparaît rayonnante dans une robe fluide signée Petar Petrov, ceinturée par une élégante pièce de chez Schiaparelli. Sur le second, le couple s’enlace tendrement sous les arbres du jardin royal, dans une atmosphère à la fois simple et profondément touchante. Ces images ont été capturées lors du mariage de la cousine du prince, la princesse Aisha, célébré début mai.

©Royal Hashemite Court

Une princesse pleinement engagée

En deux années de vie conjugale, Rajwa de Jordanie s’est installée avec élégance dans son rôle de future reine. Son retour sur la scène publique après son congé maternité a été marqué par une présence affirmée aux côtés du prince héritier, que ce soit lors de l’ouverture du parlement ou d’événements plus symboliques comme la rupture du jeûne avec des enfants orphelins pendant le ramadan. Sa popularité ne cesse de croître, portée par sa discrétion, son style et son engagement.

© Royal Hashemite Court

Et maintenant ?

Alors que leur fille Iman grandit loin des projecteurs, une question commence à se poser dans les cercles royaux comme chez les observateurs : le couple envisage-t-il déjà d’agrandir la famille ? Dans une monarchie où la succession demeure masculine, l’arrivée d’un fils permettrait d’assurer une transition dynastique directe. Pour l’heure, le prince Hashem, frère cadet de Hussein, reste le deuxième dans l’ordre de succession.

© Royal Hashemite Court

Mais au-delà des enjeux institutionnels, ce deuxième anniversaire vient surtout rappeler que la modernité et la tradition peuvent cohabiter harmonieusement dans la monarchie jordanienne, et que l’amour, même royal, peut se vivre avec naturel et simplicité.

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Du palais impérial de Tokyo aux pavillons futuristes de l’Expo 2025 à Osaka, le Grand-Duc de Luxembourg a passé six jours au Japon, entre découvertes culturelles, moments symboliques et rencontres marquantes. À ses côtés, Xavier Bettel et Yuriko Backes ont accompagné cette visite aux accents officiels, mais aussi profondément humains, à l’occasion de la Journée du Luxembourg célébrée à l’Exposition universelle.

Un dîner impérial à Tokyo

Au cours de cette visite, Leurs Majestés l’Empereur et l’Impératrice du Japon ont convié le Grand-Duc à un dîner officiel au Palais impérial de Tokyo. La Princesse Aiko était également présente lors de cette réception empreinte de solennité et de respect mutuel.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Rencontres politiques de haut niveau

Le Grand-Duc et la ministre Yuriko Backes ont rencontré le Premier ministre japonais, Monsieur Shigeru Ishiba. Cette entrevue a permis de réaffirmer la volonté commune de renforcer les relations bilatérales, à l’approche du centenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Luxembourg et le Japon, prévu pour 2027.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Découverte de la culture et de l’innovation japonaises

À Tokyo, la délégation luxembourgeoise a visité teamLab, une exposition d’art numérique immersive reconnue mondialement pour sa créativité et son interactivité.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Elle s’est également rendue au gymnase olympique de Yoyogi, monument emblématique de l’architecture moderne japonaise, construit en 1961 pour les Jeux de Tokyo 1964.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

La Journée du Luxembourg célébrée à Osaka

Le point d’orgue de cette visite fut la célébration officielle de la Journée du Luxembourg à l’Expo 2025 à Osaka. Lors d’une réception réunissant des représentants économiques et institutionnels des deux pays, le Grand-Duc, accompagné de Xavier Bettel et de Yuriko Backes, a salué les liens étroits qui unissent le Luxembourg et le Japon.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Dans son discours, le Chef de l’État a mis en avant le dynamisme de la délégation économique luxembourgeoise, rassemblée par la Chambre de commerce, et a félicité l’équipe luxembourgeoise de l’Expo 2025 pour la réalisation remarquable du pavillon national.

Une cérémonie officielle et un concert prestigieux

La cérémonie de la Journée nationale du Luxembourg a débuté par la levée des drapeaux luxembourgeois et japonais, suivie des hymnes nationaux et d’un discours prononcé par le Grand-Duc.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Lors d’une réception au pavillon luxembourgeois, le Grand-Duc a pu échanger avec des membres de la communauté luxembourgeoise résidant à Osaka. La journée s’est clôturée par le concert Echoes of Tomorrow, réunissant trois artistes luxembourgeois de renom : le pianiste Francesco Tristano, le xylophoniste Pascal Schumacher et la danseuse Jill Crovisier, en collaboration avec la danseuse japonaise Maika Fujii.

Visite des pavillons internationaux et hommages aux relations économiques

Le Grand-Duc a également visité les pavillons nationaux de plusieurs pays, dont le Japon, l’Arabie saoudite (qui accueillera l’Expo 2030 à Riyad), Singapour, l’Ukraine, l’Inde, le Koweït, les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne et la France.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Au cours de son séjour, le Chef de l’État a rencontré plusieurs dirigeants d’entreprises japonaises et les consuls honoraires du Luxembourg à Tokyo et à Osaka, saluant leur engagement dans le renforcement des liens économiques et culturels avec le Grand-Duché.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Un passage culturel à Kyoto pour conclure la visite

La s’est achevée à Kyoto par la découverte de sites historiques et culturels emblématiques, témoins du riche patrimoine japonais.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Cette visite officielle a contribué à approfondir encore davantage les relations d’amitié et de coopération entre le Luxembourg et le Japon.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey
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Fille du prince Fayçal bin Hussein et nièce du roi Abdallah II de Jordanie, la princesse Aisha bint Fayçal a récemment célébré son mariage avec Karim Yazid Al Mufti, dans un cadre intime et empreint de tradition. Descendante directe de la dynastie hachémite, la princesse Aisha incarne une génération de femmes royales à la fois discrètes, éduquées et engagées dans la vie civile.

Une robe empreinte d’histoire et un diadème symbolique

Pour cette journée mémorable, la princesse Aisha a fait le choix d’une robe alliant modernité et héritage : une jupe longue en satin ivoire et un corsage de dentelle finement travaillé. Mais c’est le diadème qui a capté les regards : une pièce florale délicate, déjà portée par sa sœur aînée, la princesse Ayah, lors de son mariage en 2014.

© Royal Hashemite Court

Ce bijou pourrait être un héritage transmis par leur mère, la princesse Alia Tabbaa, première épouse du prince Fayçal bin Hussein. Ce geste, hautement symbolique, perpétue une tradition familiale et pourrait prochainement se répéter si la princesse Sara, sœur jumelle d’Aisha, venait à se marier.

Une union entre excellence académique et enracinement royal

La princesse Aisha est diplômée d’un master en droit, spécialisé en législation religieuse et société, et d’un baccalauréat en criminologie. Elle exerce dans le domaine de la communication et mène parallèlement des travaux de recherche, notamment sur la sécurité dans le sport.

© Royal Hashemite Court

Son époux, Karim Yazid Al Mufti, 31 ans, est diplômé de la King’s School de Londres, avant d’obtenir un master en gestion du sport à l’université Georgetown de Washington. Titulaire également d’un baccalauréat en administration des affaires, il œuvre aujourd’hui comme directeur du développement commercial pour plusieurs entreprises familiales opérant dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.

Une famille royale en mouvement

Le prince Fayçal, frère du roi Abdallah II, est une figure active de la monarchie hachémite. Marié à la princesse Alia Tabbaa de 1987 à 2008, il est le père de quatre enfants : Ayah, Omar et les jumelles Aisha et Sara. Après deux autres unions, il est aujourd’hui marié à Zeina Lubbadeh, avec qui il a deux fils.

© Royal Hashemite Court

Le mariage de la princesse Aisha illustre le positionnement discret mais influent de la jeune génération royale jordanienne : une jeunesse cultivée, engagée, et ancrée dans des valeurs de continuité familiale. Un événement chargé de grâce, à l’image de la mariée elle-même.

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