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À la veille de l’ouverture de la 3ᵉ Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), un dîner officiel s’est tenu à l’emblématique hôtel Le Negresco, réunissant chefs d’État, membres de familles royales et figures internationales de la diplomatie environnementale. Parmi les personnalités les plus remarquées de la soirée, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a incarné avec grâce et conviction l’engagement du Maroc en faveur de la préservation des mers et océans.

Une apparition élégante et symbolique

Représentant le Royaume du Maroc avec une élégance rare, SAR Lalla Hasnaa a fait une entrée remarquée, vêtue d’un somptueux caftan en satin noir, souligné par un délicat travail de broderie ton sur ton. Elle arborait des bijoux bleu turquoise éclatants, en harmonie parfaite avec la thématique marine de la conférence. Le contraste subtil entre la profondeur du noir et l’éclat du turquoise évoquait avec finesse la beauté et la fragilité des océans, que la conférence entend défendre.

Une soirée d’exception marquée par la présence royale

Ce dîner diplomatique de haut niveau s’est déroulé en présence de nombreuses figures royales : le prince héritier Haakon de Norvège, la princesse héritière Victoria de Suède, ainsi que le prince Albert II de Monaco, venu en voisin et fervent défenseur des océans. Le président Emmanuel Macron, hôte de la conférence, a accueilli personnellement les invités de marque, quelques heures après avoir conclu une visite d’État à Monaco. Bien que le prince de Galles ait été absent à cette soirée, il prononcera un discours attendu dès l’ouverture de la conférence. Charles III et son fils William partagent une passion reconnue pour la cause océanique, à l’instar de nombreux leaders présents.

Un sommet crucial pour l’avenir des mers

Organisée du 9 au 13 juin à Nice, cette 3ᵉ conférence des Nations Unies sur les océans a pour objectif de renforcer la protection du milieu marin, en mobilisant des financements, en promouvant la recherche scientifique et en rehaussant l’ambition politique en matière de gouvernance maritime. L’ONU rappelle que l’objectif de développement durable relatif aux océans (ODD 14) reste aujourd’hui le moins financé de tous.

Dans ce contexte, la présence de Lalla Hasnaa incarne une voix précieuse du Sud global, portée par une diplomatie environnementale résolument tournée vers l’avenir et la coopération internationale.

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Deux ans après avoir uni leurs destins au cœur d’Amman, le prince héritier Hussein et la princesse Rajwa de Jordanie ont célébré leur anniversaire de mariage dans l’intimité du palais royal. Le couple a partagé deux nouveaux portraits empreints de complicité et de douceur, pris dans les jardins qui avaient accueilli leur somptueuse cérémonie.

© Royal Hashemite Court

Le 1er juin 2023, le prince Hussein de Jordanie épousait Rajwa Al-Saif, jeune architecte saoudienne, lors d’un mariage majestueux célébré au palais de Zahran. Devant les regards du monde entier, la nouvelle princesse brillait ce jour-là dans une robe Elie Saab, marquant le début d’un chapitre prometteur dans l’histoire de la dynastie hachémite. Moins d’un an et demi plus tard, le couple accueillait une petite fille, prénommée Iman, première petite-fille du roi Abdallah II et de la reine Rania.

Une parenthèse à deux

Pour marquer leurs noces de cuir, le prince héritier et son épouse ont choisi de s’offrir une parenthèse à deux, loin du tumulte et même… de leur adorable fille, qui attire si souvent l’attention. Deux clichés inédits ont été publiés pour l’occasion. Sur le premier, Hussein et Rajwa échangent un regard complice ponctué d’un rire partagé. La princesse y apparaît rayonnante dans une robe fluide signée Petar Petrov, ceinturée par une élégante pièce de chez Schiaparelli. Sur le second, le couple s’enlace tendrement sous les arbres du jardin royal, dans une atmosphère à la fois simple et profondément touchante. Ces images ont été capturées lors du mariage de la cousine du prince, la princesse Aisha, célébré début mai.

©Royal Hashemite Court

Une princesse pleinement engagée

En deux années de vie conjugale, Rajwa de Jordanie s’est installée avec élégance dans son rôle de future reine. Son retour sur la scène publique après son congé maternité a été marqué par une présence affirmée aux côtés du prince héritier, que ce soit lors de l’ouverture du parlement ou d’événements plus symboliques comme la rupture du jeûne avec des enfants orphelins pendant le ramadan. Sa popularité ne cesse de croître, portée par sa discrétion, son style et son engagement.

© Royal Hashemite Court

Et maintenant ?

Alors que leur fille Iman grandit loin des projecteurs, une question commence à se poser dans les cercles royaux comme chez les observateurs : le couple envisage-t-il déjà d’agrandir la famille ? Dans une monarchie où la succession demeure masculine, l’arrivée d’un fils permettrait d’assurer une transition dynastique directe. Pour l’heure, le prince Hashem, frère cadet de Hussein, reste le deuxième dans l’ordre de succession.

© Royal Hashemite Court

Mais au-delà des enjeux institutionnels, ce deuxième anniversaire vient surtout rappeler que la modernité et la tradition peuvent cohabiter harmonieusement dans la monarchie jordanienne, et que l’amour, même royal, peut se vivre avec naturel et simplicité.

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Du palais impérial de Tokyo aux pavillons futuristes de l’Expo 2025 à Osaka, le Grand-Duc de Luxembourg a passé six jours au Japon, entre découvertes culturelles, moments symboliques et rencontres marquantes. À ses côtés, Xavier Bettel et Yuriko Backes ont accompagné cette visite aux accents officiels, mais aussi profondément humains, à l’occasion de la Journée du Luxembourg célébrée à l’Exposition universelle.

Un dîner impérial à Tokyo

Au cours de cette visite, Leurs Majestés l’Empereur et l’Impératrice du Japon ont convié le Grand-Duc à un dîner officiel au Palais impérial de Tokyo. La Princesse Aiko était également présente lors de cette réception empreinte de solennité et de respect mutuel.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Rencontres politiques de haut niveau

Le Grand-Duc et la ministre Yuriko Backes ont rencontré le Premier ministre japonais, Monsieur Shigeru Ishiba. Cette entrevue a permis de réaffirmer la volonté commune de renforcer les relations bilatérales, à l’approche du centenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Luxembourg et le Japon, prévu pour 2027.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Découverte de la culture et de l’innovation japonaises

À Tokyo, la délégation luxembourgeoise a visité teamLab, une exposition d’art numérique immersive reconnue mondialement pour sa créativité et son interactivité.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Elle s’est également rendue au gymnase olympique de Yoyogi, monument emblématique de l’architecture moderne japonaise, construit en 1961 pour les Jeux de Tokyo 1964.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

La Journée du Luxembourg célébrée à Osaka

Le point d’orgue de cette visite fut la célébration officielle de la Journée du Luxembourg à l’Expo 2025 à Osaka. Lors d’une réception réunissant des représentants économiques et institutionnels des deux pays, le Grand-Duc, accompagné de Xavier Bettel et de Yuriko Backes, a salué les liens étroits qui unissent le Luxembourg et le Japon.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Dans son discours, le Chef de l’État a mis en avant le dynamisme de la délégation économique luxembourgeoise, rassemblée par la Chambre de commerce, et a félicité l’équipe luxembourgeoise de l’Expo 2025 pour la réalisation remarquable du pavillon national.

Une cérémonie officielle et un concert prestigieux

La cérémonie de la Journée nationale du Luxembourg a débuté par la levée des drapeaux luxembourgeois et japonais, suivie des hymnes nationaux et d’un discours prononcé par le Grand-Duc.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Lors d’une réception au pavillon luxembourgeois, le Grand-Duc a pu échanger avec des membres de la communauté luxembourgeoise résidant à Osaka. La journée s’est clôturée par le concert Echoes of Tomorrow, réunissant trois artistes luxembourgeois de renom : le pianiste Francesco Tristano, le xylophoniste Pascal Schumacher et la danseuse Jill Crovisier, en collaboration avec la danseuse japonaise Maika Fujii.

Visite des pavillons internationaux et hommages aux relations économiques

Le Grand-Duc a également visité les pavillons nationaux de plusieurs pays, dont le Japon, l’Arabie saoudite (qui accueillera l’Expo 2030 à Riyad), Singapour, l’Ukraine, l’Inde, le Koweït, les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne et la France.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Au cours de son séjour, le Chef de l’État a rencontré plusieurs dirigeants d’entreprises japonaises et les consuls honoraires du Luxembourg à Tokyo et à Osaka, saluant leur engagement dans le renforcement des liens économiques et culturels avec le Grand-Duché.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Un passage culturel à Kyoto pour conclure la visite

La s’est achevée à Kyoto par la découverte de sites historiques et culturels emblématiques, témoins du riche patrimoine japonais.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey

Cette visite officielle a contribué à approfondir encore davantage les relations d’amitié et de coopération entre le Luxembourg et le Japon.

Photos :  © Grand Duke’s Household, Luxembourg / Kary Barthelmey
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À Prague, les Journées du patrimoine culturel marocain ont mis à l’honneur un Royaume pluriel. Parmi les instants forts de cet événement, le défilé de caftans signé Samira Haddouchi s’est imposé comme une ode à l’élégance marocaine. Une célébration portée par l’ambassadrice Hanane Saadi et soutenue par Chrifa Lalla Fatim-Zahra Alaoui Azizi en collaboration avec l’Association Joussour.

La styliste Samira Haddouchi, l’Ambassadrice du Maroc en République tchèque, Hanane Saadi et Chrifa Lalla Fatim-Zahra Alaoui Azizi, aux journées du patrimoine du Maroc à Prague

Sous les dorures baroques du palais de Troja à Prague, un joyau de l’architecture tchèque, les Journées du patrimoine culturel marocain ont pris vie avec éclat. Initiée par l’Ambassade du Maroc à Prague, en étroite collaboration avec l’Association Joussour pour les arts et la créativité, cette célébration a offert une plongée poétique dans la richesse du patrimoine marocain.

Défilé de caftans signés Samira Haddouchi au coeur de Prague et des journées du patrimoine dans la république Tchèque

Parmi les moments les plus applaudis : un défilé de caftans majestueux, imaginé par la styliste Samira Haddouchi, figure de proue de la création marocaine contemporaine. Dans un jeu subtil de broderies traditionnelles et de coupes audacieuses, ses silhouettes ont raconté un Maroc intemporel et résolument raffiné. « À travers mes créations, je veux que l’âme du Maroc touche les cœurs du monde », a-t-elle confié.

Défilé de caftans signés Samira Haddouchi au coeur de Prague et des journées du patrimoine dans la république Tchèque

L’événement, porté avec conviction par l’ambassadrice du Maroc en République tchèque, Hanane Saadi, a rassemblé un parterre de personnalités politiques, diplomatiques et culturelles, venues saluer l’esprit d’ouverture et la diversité du Royaume. La présence de Chrifa Lalla Fatim-Zahra Alaoui Azizi, engagée à travers l’Association Joussour, a souligné la volonté de mettre l’art et la culture au service du dialogue entre les peuples.

Défilé de caftans signés Samira Haddouchi au coeur de Prague et des journées du patrimoine dans la république Tchèque

Entre musique andalouse, danses folkloriques, artisanat vivant et gastronomie envoûtante, le programme a peint un tableau vibrant de la mémoire et de l’identité marocaine. Et au cœur de cette fresque, le caftan s’est imposé comme un symbole fort : celui d’un patrimoine qui se réinvente sans jamais perdre son âme.

Défilé de caftans signés Samira Haddouchi au coeur de Prague et des journées du patrimoine dans la république Tchèque

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L’actrice et visage de la télévision arabe Feryal Ziyari a illuminé le tapis rouge du Festival de Cannes, habillée d’un somptueux caftan traditionnel brodé en « Nataâ », œuvre exceptionnelle de la créatrice Fatim-Zahra Filali Idrissi. Une apparition marquante, à la hauteur de celle qu’elle incarne dans la série marocaine Mesk L’Lil, où elle prête ses traits au personnage de Lalla Jawhara.

La présentatrice télévision et actrice Feryal Ziyari sur les marches de Cannes en caftan

Une apparition magique pour la jeune actrice, d’autant que sur le tapis rouge ce 15 mai, nulle autre que la méga star Tom Cruise, présentait en avant-première le dernier opus de la saga Mission Impossible. Grande admiratrice de la franchise, Feryal n’a pas caché son émotion : « C’est un moment fort pour moi, je suis une fan de cette série palpitante, et voir Tom Cruise en personne était incroyable. »

La présentatrice télévision et actrice Feryal Ziyari sur les marches de Cannes en caftan

Pour sa deuxième participation consécutive à Cannes, Feryal affirme avec enthousiasme : « Cet événement fait désormais partie de moi. Le cinéma m’attire de plus en plus, et j’y rencontre de nombreux professionnels marocains, arabes et internationaux. C’est une vraie richesse. »

Interrogée sur son caftan, elle explique son choix avec fierté : « Même si je porte parfois des marques internationales, rien ne surpasse la noblesse du caftan marocain. J’ai choisi le nataâ pour son symbolisme et son lien fort avec notre patrimoine. »

La présentatrice télévision et actrice Feryal Ziyari sur les marches de Cannes en caftan

Le nataâ, technique de broderie en fils métalliques, incarne l’excellence de l’artisanat marocain. Le modèle conçu pour Feryal a nécessité plus de quatre semaines de travail, soulignant l’expertise de Fatima Zahra Filali Idrissi dans l’art du détail et la finesse de l’artisanat marocain.

La présentatrice télévision et actrice Feryal Ziyari sur les marches de Cannes en caftan
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Formé à l’École Duperré et passé par les ateliers de Castelbajac ou Stella Cadente, Christophe Guillarmé a tracé sa voie avec exigence et audace. Depuis ses débuts à 21 ans, il impose un style unique, entre Glam’Rock, couture et féminité affirmée. Présent sur les plus grands tapis rouges – Cannes, Venise, Marrakech – le créateur habille aussi bien Paris Hilton que Julie Gayet, Lindsay Lohan, Haïfa Wehbe, Blanca Blanco ou Nora Arnezede…

À la veille de son envol pour Cannes, il ous reçoit dans son show-room niché sur les Champs-Élysées et nous dévoile ses robes les plus audacieuses, ses coups de cœur glamour et son irrésistible envie de fouler à nouveau le tapis rouge du Festival de Marrakech.

Depuis son showroom parisien, Christophe Guillarmé nous reçoit à la veille de son départ pour le festival du cinéma de Cannes
  • Quelles folies couture avez-vous glissées dans vos valises pour Cannes cette année ? Un scoop sur les célébrités que vous habillerez ?

Chaque année, je glisse dans mes valises quelques pièces inédites de la collection suivante — cette fois, été 2026. Parmi elles, une robe sirène en tulle crème rebrodée, à encolure bateau, avec des manchons surdimensionnés… une création que j’imagine déjà sur Victoria Silvstedt.
Je prépare aussi une robe hommage pour Hayley, la fille de David Hasselhoff — une silhouette forte, en clin d’œil à la robe rouge emblématique portée aux Golden Globes par sa maman récemment disparue. Ce sera un moment chargé d’émotion.

  • Votre style glamour a conquis les tapis rouges du monde entier. Qu’est-ce qui vous fait encore vibrer à Cannes après toutes ces années ?

L’adrénaline est toujours là, intacte. Le stress de proposer la bonne tenue au bon talent, de soigner chaque accessoire, chaque détail… Rien ne change. Et au-delà de la robe, il faut accompagner, rassurer, orchestrer l’entrée sur le tapis rouge. C’est un moment éphémère mais si intense.

Lors de la projection de Marriage Story au Festival International du Film de Marrakech
Delphine Wespiser, animatrice et Miss France dans une longue robe étages Christophe Guillarmé en tulle beige rebrodée de cristaux parée par Helena Joy, pochette Carmen Steffens
  • Si le tapis rouge était une scène de film, vous seriez… le héros, le scénariste ou le metteur en scène ?

Sans hésiter : scénariste, pour construire chaque silhouette au millimètre, et metteur en scène pour capter la lumière, guider les poses, attirer les photographes… Créer un moment de grâce.

77e Festival de Cannes – Montée des marches pour la CÉRÉMONIE D’OUVERTURE et la projection du film LE DEUXIÈME ACTE de QUENTIN DUPIEUX. L’actrice et mannequin Agatha Maksimova dans une longue robe sirène ivoire Christophe Guillarmé parée par Uchéal Paris, pochette De Marquet, Coiffure Eros Giuliani, maquillage F.A.M Fashion MakeUp & School
  • Après Cannes, mettrez-vous le cap sur le Festival International du Film de Marrakech ? Quels souvenirs gardez-vous des éditions précédentes ? Le Maroc vous inspire-t-il ?

Oh, Marrakech me manque ! J’y suis allé pendant dix éditions consécutives, mais depuis 2019, je n’ai pas pu y retourner. J’ai eu la chance d’habiller Asmaa Khamlichi, puis Leila Hadioui à ses débuts sur les réseaux sociaux. L’accueil du public marocain, la ferveur sur le tapis rouge… c’est unique.
Côté inspiration, les caftans sont une mine d’or. La broderie main, les finitions, les jeux de transparence… tout est d’une richesse inouïe. Et le cinéma marocain, à travers des réalisateurs comme Nour-Eddine Lakhmari que j’admire beaucoup, m’apporte aussi beaucoup de matière créative.

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C’est à Tanger, ville lumineuse posée entre ciel et mer, que les soeurs Badiaa et Leila Temsamani,  issues  de l’une des familles les  plus emblématiques  de la ville du Détroit, ont grandi, portées par une enfance douce et bercée d’amour.  Dans une maison où la famille était la plus belle des richesses, les saisons passaient au rythme des traditions et des rires partagés.  Ce lien familial, profond et indéfectible, a forgé leur regard sur le monde, leur façon d’aimer la beauté, de respecter le temps et de créer avec le cœur. Tanger, ce grand joyau de la Méditerranée, leur a transmis ce goût du vrai, du subtil et du raffiné.

De cette terre de lumière, elles ont gardé la mémoire vivante des gestes, des textures, des parfums. Leurs chemins se sont d’abord dessinés de manière différente : Badia dans l’univers du marketing et de l’événementiel, Leila dans celui, plus intime, de la joaillerie. Mais toujours, un fil les reliait ;  celui d’une histoire partagée, de valeurs communes, d’un rêve à faire grandir ensemble.

Aujourd’hui, leur maison de joaillerie incarne cette complicité : une harmonie entre l’artisanat et l’audace, entre la mémoire et le présent. Chaque bijou est un fragment d’émotion, un hommage discret à l’élégance. Ensemble, elles insufflent dans le monde du luxe une vision sensible, sincère et lumineuse, à l’image de leurs racines tangéroises. L’une, tisseuse de liens, l’autre, créatrice de rêves. Ensemble, elles forment une équipe complémentaire qui œuvre pour faire rayonner un savoir-faire ancestral.Ce sont ces deux femmes, deux sœurs, qui se cachent derrière la maison de joaillerie qui a su capter l’essence même du luxe et de l’élégance à la marocaine : Bél.

Leur interview nous invite à découvrir un univers où la magie des pierres s’entrelace avec les émotions profondes. Chaque bijou né devient le témoin d’une histoire d’amour, de famille et de créativité, une célébration de l’intemporalité et de l’art du lien.

Une sororité d’exception,  une complémentarité à la fois précieuse et rayonnante

  • Pour commencer, pouvez-vous nous parler de vous, de votre vie personnelle, de vos racines et de ce qui a façonné les femmes que vous êtes aujourd’hui ?


Leila :
Je suis une femme marocaine, aujourd’hui installée en Turquie, mais mon histoire s’est construite entre plusieurs pays, plusieurs langues, plusieurs identités. J’ai fait mes études en Espagne, et ce mélange d’horizons m’a enrichie profondément. Mais malgré tous ces allers-retours, une chose est restée constante : mes racines marocaines. Elles me définissent. Et puis, aujourd’hui, il y a ma fille, Lilya. Elle est mon ancrage, ma source de lumière. C’est aussi pour elle que je reste fidèle à mes valeurs, que je transmets ce que j’ai reçu.

Badiaa : Je me suis mariée jeune, à 17 ans, avec l’homme de ma vie. Ensemble, nous avons fondé une belle famille, et j’ai eu la chance de donner naissance à deux enfants dont je suis immensément fière. Pendant de nombreuses années, j’ai choisi de me consacrer pleinement à mon rôle d’épouse et de mère, en mettant toute mon énergie et mon cœur dans leur éducation, leur bien-être et les petits bonheurs du quotidien. Aujourd’hui, ils ont grandi, ils tracent leur propre chemin, et je ressens en moi l’élan, la liberté et l’envie de me tourner vers de nouveaux projets. Des projets qui me ressemblent, qui me nourrissent, et qui passionnent.

  • Justement, qu’est-ce que vous considérez comme les plus grandes richesses dans la vie  ?

La famille, sans hésiter. Et la santé. Ce sont des piliers. Quand on les a, on a déjà tout. Ce sont les seuls luxes réels dans une vie. Le reste est secondaire.

  • Leila, vous vivez aujourd’hui en Turquie, mais vous restez profondément attachée au Maroc. Malgré la distance, avez-vous l’occasion d’y revenir souvent ?

Oui, très souvent. J’adore Tanger. J’y passe au moins quatre mois par an. Même quand je suis loin, chaque image du Maroc me bouleverse. Une simple vidéo, un son, et tout revient : les souvenirs, les sensations, les émotions… C’est un lien profond, viscéral. Je ne peux pas imaginer une année sans y revenir. C’est là que je respire vraiment.

  • Vous avez une relation très forte avec vos parents…

Oui, on est très proches. C’est aussi une des raisons pour lesquelles je reviens si souvent. On a  besoin d’eux. On a une relation fusionnelle, très complice. Mes parents nous ont tout donné : une éducation solide, des valeurs, une affection constante. On leur doit ce que nous sommes.  Ce sont eux qui nous ont montré la voie, toujours avec douceur, toujours en expliquant. C’est ce modèle qu’on essaye de reproduire aujourd’hui avec nos enfants.

  • Y a-t-il un souvenir précieux lié à votre père que vous portez en vous ?

Oui, un bijou. Une bague que mon père porte depuis ma naissance. Une pierre verte, qu’il n’a jamais quittée. Elle a traversé toute notre enfance à ses côtés. Elle symbolise beaucoup pour moi. Je l’aime toujours autant aujourd’hui. C’est le premier bijou qui m’a marquée. Il représente une présence, une constance rassurante, une force.

  • Parlez-nous un peu plus de lui. Il semble vous avoir beaucoup influencée.

Mon père est tangérois, tout comme mon grand-père – Allah irahmou – et toute la famille de ma mère. Ils habitaient l’ancienne médina de Tanger. À l’époque, mon père était un haut fonctionnaire à la poste de Tanger, un lieu central qui faisait office de banque, de téléphonie, de courrier… tout passait par là, surtout pendant la colonisation espagnole et française. Mon père a ensuite lancé sa propre usine de matériaux de construction. Aujourd’hui, il a 85 ans. Il est d’une culture impressionnante. Il adore parler de politique, il lit beaucoup, notamment sur Hassan II, sur la royauté… Il est passionnant. On passe des heures à discuter. Et puis il est toujours élégant. Tiré à quatre épingles, même à son âge. Très expressif dans son amour, très présent. C’est un père exceptionnel. On est très liés, comme des amis. On rit, on danse, on parle de tout ensemble.

  • Et votre mère ? Leur histoire est aussi belle que romanesque…

Ils vivaient dans la même ruelle, et leurs mères se connaissaient. Mais il y avait dix ans d’écart entre eux. Quand mon père travaillait, ma mère avait à peine dix ans. Leur vie a pris des chemins différents. Puis, après le décès de mon grand-père maternel, ma grand-mère a voulu que ma mère travaille. Elle n’avait que 17 ans. À l’époque, on ne présentait pas de CV, on montrait des photos. Elle s’est donc rendue chez mon père pour qu’il l’aide à trouver un emploi à la PTT. Mon père n’avait pas revu ma mère depuis longtemps. Ce week-end-là, il partait à Barcelone, lui, passionné du Barça. Il avait glissé les photos dans sa poche avant d’embarquer. Sur le bateau, elles se sont envolées et sont tombées. Ses amis, témoins de la scène, y ont vu un signe du destin : ils ont lancé des you-you joyeux, convaincus qu’elle serait sa future épouse. Touché, il a rappelé ma grand-mère. Ce fut un véritable coup de foudre. Près de 60 ans plus tard, ils sont toujours unis. Une vie tissée d’amour, de respect et de fidélité. Une famille solide, hamdoullah.

  • Vous dites souvent que le père est le premier amour d’une fille…

Je le crois profondément. Un père qui donne de son temps, de son amour, de son énergie… marque sa fille pour toujours. Il crée une image de ce qu’est l’amour vrai. Une fille cherchera inconsciemment à retrouver ces qualités chez un homme. Ce sont des relations qui façonnent notre vision du monde et de nous-mêmes.

  • On vous décrit comme des sœurs inséparables, presque comme deux facettes d’une même pierre. Cette complicité, est-elle le socle de votre aventure commune ?

Badiaa : Notre relation va bien au-delà du simple lien du sang. J’adore votre métaphore et c’est vrai que nous sommes comme deux facettes d’une même pierre de diamant, chacune apportant son propre éclat à notre collaboration. Cette connexion s’est construite au fil des années, à travers des expériences partagées et un soutien inconditionnel. Nous avons toujours su que nous bâtirions quelque chose de précieux ensemble, car notre complémentarité et notre compréhension mutuelle nous permettent de surmonter les défis et d’atteindre nos objectifs communs. Chaque étape que nous prenons ensemble renforce notre lien et notre engagement envers notre projet.

Leila : Ma sœur Badiaa est une partie essentielle de ma vie. Elle dit souvent qu’elle ne peut pas vivre sans moi, et je ressens la même chose. Nous partageons non seulement des souvenirs, mais aussi des rêves et des aspirations. Nous avons construit une complicité qui nous permet de nous soutenir mutuellement dans les moments difficiles et de célébrer ensemble nos réussites. Cette connexion unique fait de nous non seulement des sœurs, mais aussi des partenaires de vie, et je suis profondément reconnaissante de l’avoir à mes côtés.

L’art de la joaillerie : de la politique à la beauté des pierres

  • Leila, avec un parcours aussi éclectique, de la géopolitique à la mode, comment avez-vous trouvé votre chemin vers la joallerie ?

Leila :J’aime la politique pour son pouvoir de transformer les sociétés et d’influencer les vies, et la mode pour sa capacité à exprimer notre identité et notre créativité. Mais je dirais que ma passion pour les pierres vient d’une curiosité profonde pour la beauté naturelle et la façon dont chaque gemme raconte une histoire unique. Chaque pierre a son propre caractère, sa propre histoire, et j’aime l’idée de créer des bijoux qui capturent cette essence. Ce lien entre la Terre et l’éclat me rappelle que nous sommes tous connectés à quelque chose de plus grand, et c’est cette magie qui m’inspire chaque jour dans mon travail.

  • Badiaa, quant à vous, comment avez-vous trouvé votre place dans cette aventure et comment vos talents complètent-ils ceux de Leila ?

Badiaa : Je suis naturellement sociable et j’ai toujours eu une passion pour établir des connexions authentiques avec de nouvelles personnes. Ce projet m’a offert l’opportunité d’accueillir de nombreuses clientes, qui sont rapidement devenues des amies précieuses. J’ai ce don particulier de percevoir les désirs et les goûts de chacun, ce qui me permet de créer des expériences sur mesure qui résonnent profondément avec eux. Mon rôle est un écrin pour ce rêve, car il englobe non seulement le côté business, mais aussi l’essence même de notre projet. En collaborant avec Leila, qui, avec sa timidité et sa sensibilité artistique, crée des pièces uniques, nous formons un duo complémentaire. Alors qu’elle s’immerge dans son monde créatif, je m’assure que chaque cliente se sente valorisée et écoutée. Ensemble, nous bâtissons une communauté où l’art et les relations humaines se rejoignent, créant ainsi un espace où chacun peut s’épanouir.

  • Leila, vous avez rencontré votre mari en Turquie, un lieu qui semble avoir une importance capitale dans votre histoire. Quel rôle joue-t-il dans votre parcours ?

Leila : Mon mari a grandi dans un environnement imprégné de l’univers des bijoux, car son père était l’un des plus anciens bijoutiers d’Istanbul, vendant de l’or et des gemmes au Grand Bazar, le plus ancien et le plus grand marché couvert du monde. Cet héritage familial lui a permis de développer des contacts précieux dans le domaine des pierres et des bijoux. Son expérience et son réseau m’ont énormément aidée dans ma propre carrière, car il comprend profondément ce monde et partage avec moi cette passion.

  • Les femmes de Turquie et du Maroc ont une place importante dans votre parcours. Qu’avez-vous appris de ces cultures et comment voyez-vous leurs connexions ?

Leila : En vivant en Turquie et au Maroc, j’ai découvert deux cultures très riches et vibrantes, chacune avec ses propres traditions et histoires. Les deux pays partagent une passion pour l’artisanat, que ce soit à travers la bijouterie, la poterie ou le textile. En ce qui concerne les femmes turques et marocaines, je vois de nombreux ponts entre elles. Elles partagent une élégance naturelle et un sens du style qui reflètent leur héritage culturel. De plus, leurs rêves et aspirations sont souvent similaires, visant à allier tradition et modernité tout en cherchant à s’affirmer dans des sociétés en évolution.

  • Si vous deviez vous incarner dans une pierre, quelle serait-elle et pourquoi ?

Leila : La pierre, c’est en effet une belle métaphore pour l’amour et les émotions. Si je devais choisir une gemme, je serais sans doute un diamant bleu, symbole de sagesse et de vérité. Le bleu profond du diamant évoque la profondeur des sentiments et la sérénité, tout en étant une pierre qui inspire la loyauté et la protection.

Badiaa : Si j’étais une pierre, je serais une émeraude, car son vert éclatant représente parfaitement mon caractère de femme forte et dominante. L’émeraude symbolise la résilience et la détermination, des qualités qui m’habitent profondément. Comme cette pierre précieuse, je me sens unique et précieuse, et je possède une force intérieure qui me permet de surmonter les défis tout en restant connectée à mes racines et à ma culture.

  • Le marché des pierres précieuses évolue avec l’essor des diamants de synthèse et des pierres cultivées en laboratoire. Comment voyez-vous cette évolution ?

Leila : La transformation du marché avec l’émergence des diamants de synthèse et des pierres cultivées en laboratoire est fascinante. Ces innovations offrent des alternatives éthiques et souvent plus abordables, mais elles soulèvent aussi des questions profondes sur la valeur et l’authenticité. Limiter l’âme d’une pierre est un concept complexe. Les pierres naturelles portent avec elles une histoire unique, façonnée par des millions d’années de formation géologique. Ce sont des symboles d’authenticité et de rareté. En revanche, les pierres synthétiques, bien que chimiquement identiques, manquent de cette histoire et de cette connexion à la terre.

Badiaa : Il est vrai que de nombreuses marques se tournent désormais vers les diamants de laboratoire en raison de leur coût inférieur et de leur disponibilité. Cependant, je conseille toujours à mes clientes d’opter pour des diamants naturels, car ils représentent un véritable investissement. Les diamants lab-grown n’ont pas la même valeur sur le marché au moment de la revente, ce qui peut être un inconvénient pour ceux qui cherchent à faire un investissement solide. Dans notre collection, nous nous concentrons uniquement sur les pierres naturelles, car je crois fermement qu’elles offrent une valeur durable et une beauté authentique qui ne peuvent être égalées.

Héritage, royauté & rêve d’excellence

  • La haute joaillerie, ce n’est pas seulement du luxe, c’est aussi une transmission, une mémoire, un ancrage royal. Quel regard portez-vous sur l’héritage joaillier marocain, et comment le faire rayonner à l’international ?

La haute joaillerie ne se limite pas à l’aspect esthétique ou au luxe, elle incarne également une profonde histoire et une tradition qui se transmettent de génération en génération. Chaque pièce peut être un symbole de mémoire, représentant des moments importants ou des héritages familiaux. Cet ancrage royal ajoute une dimension supplémentaire, car il évoque le raffinement et l’élégance qui ont traversé les âges. On pense que l’héritage joaillier marocain est d’une richesse incroyable, alliant traditions ancestrales et savoir-faire artisanal unique. Chaque pièce raconte une histoire, qu’elle soit liée à la culture, ou aux symboles marocains. Pour faire rayonner cet héritage à l’international, il est essentiel pour nous de mettre en avant non seulement la beauté des créations, mais aussi leur signification profonde..

  • Parlez-nous de votre nouvelle collection Bel Beldi…

Je suis ravie de partager des détails sur ce projet audacieux (notre nouvelle collection Bél Beldi). La Mdama inspirée du zellige marocain est une fusion de tradition et de modernité. Le zellige, avec ses motifs géométriques et ses couleurs vibrantes, est un symbole de l’artisanat marocain, représentant la richesse culturelle et l’héritage architectural du pays. La symbolique derrière cette création réside dans l’idée de célébrer l’identité marocaine tout en offrant une pièce contemporaine et fonctionnelle. Chaque motif de la ceinture évoque des histoires et des émotions, rappelant la beauté des mosaïques qui ornent nos palais et nos places publiques. En intégrant ces éléments, je vise à créer un lien entre le passé et le présent, tout en rendant hommage à l’artisanat traditionnel. Cette ceinture ne sera pas seulement un accessoire en or et diamant, mais un véritable témoignage de notre patrimoine culturel.

  • En plus de vos créations de bijoux, vous proposez également des pièces en fourrure d’exception. Pouvez-vous nous en dire plus sur cet univers que vous explorez avec autant de raffinement ?

Toutes nos peaux proviennent des plus grandes fermes à travers le monde, certifiées Fur Mark (le plus grand certificat dans ce domaine qui garantit le respect du bien-être animal et des normes environnementales). Tout ce que nous faisons dans nos ateliers en Turquie, c’est la confection, et la Turquie est considérée comme le meilleur pays pour la manufacture de la fourrure C’est un art hérité de la période ottomane

  • Votre collection a habillé des personnalités à l’international…

Nous sommes honorés d’avoir habillé des stars internationales sur tous les continents, et particulièrement fiers de nos créations portées par les stars de « Dubai Bling ». C’est un réel plaisir de collaborer aussi avec des icônes de style Marocaines telles que Bassma Boussil et Maryam Hussin, et bien d’autres encore, pour sublimer leur élégance..

Mode & métissage :  le bijou, partout, tout le temps

  • Lady Diana, connue pour son élégance légendaire et son amour des bijoux iconiques, a marqué toute une époque. Dans un univers où chaque pierre raconte une histoire, chaque création peut incarner une émotion… Y a-t-il une femme, une icône, une silhouette qui vous inspire tout particulièrement dans votre manière de rêver, de créer ?

Absolument. Lady Diana incarne à mes yeux cette élégance intemporelle, ce mélange rare de force et de vulnérabilité. Elle avait une façon très personnelle de porter ses bijoux, avec une noblesse qui n’effaçait jamais sa sensibilité. Sa célèbre bague en saphir, entourée de diamants, en est l’exemple parfait : un bijou à la fois classique et audacieux, qui reflétait toute la complexité de sa personnalité. Si j’avais eu la chance de créer une pièce pour elle, j’aurais imaginé un collier orné d’un diamant rose en forme de cœur. Une pierre douce, romantique, mais puissante. Ce cœur symboliserait son immense capacité à aimer, à émouvoir, à engager. Un bijou comme un hommage à sa lumière intérieure, à sa manière de faire rayonner les autres, avec grâce et profondeur.

  • Peut-on porter une parure de diamants avec une paire de baskets ? Le vrai chic ne serait-il pas celui qui ose, qui mêle les mondes ?

Absolument, porter une parure de diamants avec une paire de baskets peut être une déclaration de style audacieuse et moderne. Le vrai chic réside souvent dans l’audace de mélanger les genres et de briser les conventions. L’association de bijoux luxueux avec des vêtements décontractés, comme des baskets, crée un contraste fascinant et montre une confiance en soi. Cela reflète une attitude contemporaine qui célèbre l’individualité et l’expression personnelle. Oser ce mélange, c’est affirmer que le style ne doit pas être limité par des règles strictes, mais qu’il peut évoluer et s’adapter à la personnalité de chacun.

  • Si vous deviez imaginer une collection capsule inspirée de votre jeunesse à Tanger, que verrait-on ? Une étoffe, une coupe, une pierre ?

Si je devais imaginer une collection capsule inspirée de ma jeunesse à Tanger, je verrais des étoffes en soie légère, ornées de motifs géométriques qui évoquent les mosaïques des vieux riads. La coupe serait ample et fluide, permettant une liberté de mouvement, symbolisant les longues promenades le long de la mer. Pour les pierres, j’imaginerais des bijoux en or sertis de lapis-lazuli, une pierre qui rappelle les profondeurs de l’océan et les couleurs vibrantes des paysages du Nord. Cette collection serait un hommage à la richesse culturelle de Tanger, mêlant tradition et modernité avec une touche d’élégance intemporelle.

La pierre, et la femme qui la comprend

  • Pendant longtemps, la gemmologie a été un monde d’hommes. Aujourd’hui, de plus en plus de femmes marocaines s’y intéressent. Pourquoi, selon vous ? La pierre aurait-elle une sensibilité qui parle davantage à la femme ?

Il est vrai que la gemmologie a longtemps été dominée par les hommes, mais aujourd’hui, l’intérêt croissant des femmes marocaines pour ce domaine peut s’expliquer par plusieurs facteurs. D’abord, il y a une volonté d’affirmer notre place dans des secteurs traditionnellement masculins, en apportant une nouvelle perspective. De plus, les pierres précieuses et semi-précieuses sont souvent perçues comme des symboles de beauté, de force et de connexion émotionnelle, ce qui peut résonner particulièrement avec nous les femmes.

  • D’où viennent vos pierres ? Et l’Afrique, qu’on dit riche de merveilles, est-elle vraiment le continent aux mille gemmes ? Le commerce éthique, c’est aussi une part de votre engagement ?

Les pierres que nous utilisons proviennent de sources soigneusement sélectionnées, et nous nous engageons à travailler avec des fournisseurs respectant des pratiques éthiques et durables. L’Afrique, riche de ses ressources naturelles, est en effet un continent qui regorge de gemmes exceptionnelles. Le commerce éthique fait partie intégrante de notre engagement, car nous croyons que chaque pierre doit être exploitée de manière responsable, dans le respect des communautés locales et de l’environnement.

  • Rêvez-vous qu’un jour, la princesse Lalla Khadija porte l’une de vos créations ? Et en écho à l’histoire : on dit que feu Sa Majesté Hassan II avait une relation très personnelle avec certaines pierres…

Le rêve de voir une princesse comme Lalla Khadija, ou toute autre figure royale, porter l’une de nos créations, serait un honneur immense. Ce serait un témoignage de la reconnaissance de notre savoir-faire et de l’unicité de nos pièces, un hommage à notre patrimoine et à l’artisanat marocain. C’est un rêve que nous portons, car cela symboliserait non seulement la beauté de nos créations, mais aussi la place qu’elles peuvent occuper dans l’histoire et la culture de notre pays. Quant à feu Sa Majesté Hassan II et sa relation avec les pierres, c’est une histoire fascinante. On raconte qu’il avait une affection particulière pour certaines pierres précieuses, voyant en elles non seulement leur beauté, mais aussi une sorte de force et de symbolisme. Ce lien profond qu’il entretenait avec les gemmes était, en quelque sorte, une alchimie entre l’histoire du Maroc et l’énergie intemporelle de la terre. Les pierres, pour lui, n’étaient pas simplement des objets de luxe, mais des talismans, des symboles d’un pouvoir ancien et mystérieux. Cela me fait penser à la manière dont certaines pierres possèdent une énergie unique et une connexion mystique avec ceux qui les portent, une idée que nous chérissons dans notre processus créatif, cherchant toujours à infuser une âme particulière à chaque pièce.

  • Enfin, si vous pouviez voir un bijou traverser les âges et devenir un symbole intemporel, quelle serait sa signification pour vous ?

Nous croyons que chaque bijou porte en lui une histoire, un fragment d’émotion qui le rend unique. Si l’un de nos bijoux venait à traverser le temps et devenir un symbole intemporel, ce serait celui qui incarne l’amour, la famille et l’héritage. Un bijou qui, en étant porté de génération en génération, transmettrait cette énergie positive, cette force de l’intention créative et de l’amour. Il ne s’agirait pas seulement d’un objet précieux, mais d’un lien entre les âmes, qui traverse les âges et les époques avec une beauté qui ne se fane jamais.

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C’est un voyage aux couleurs intenses et aux émotions profondes que Delphine Wespiser vient de vivre au Maroc. De l’énergie vibrante de Taghazout à la magie intemporelle de Marrakech, la sublime ex miss France s’est laissée porter par les éléments, la lumière, les rencontres… et une cause qui lui tient à cœur. Un séjour comme une parenthèse enchantée, entre émerveillement et engagement.

Credit Photo : Virginie Gazzola

Delphine Wespiser est une habituée du Maroc, un pays qu’elle connaît bien et qu’elle semble apprecier pour la diversité de ses paysages et de ses cultures. Lors de chacun de ses séjours, elle prend le temps de découvrir de nouvelles facettes du Maroc, qu’il s’agisse de ses plages, de ses montagnes ou de ses villes animées. À chaque visite, elle s’imprègne de l’atmosphère locale et de l’accueil chaleureux des habitants, contribuant ainsi à renforcer ses liens avec le Royaume.

Credit Photo : Virginie Gazzola

« Je suis venue au Maroc pour assister au festival Xperienza au Radisson Blu de Taghazout. C’était absolument magique ! La déco, les couleurs, les DJ… tout tournait autour des éléments naturels : feu, air, terre, eau. On devait même se déguiser en fonction de notre signe. Moi, je suis Terre, et ça ne m’étonne pas : je suis très connectée à la nature, aux animaux. »

Credit Photo : Virginie Gazzola

Un lien à la nature qu’elle a retrouvé dans les activités proposées : premiers pas en surf, quad dans le désert, cuisine locale en bord de mer… et une parenthèse bien-être inoubliable.

Credit Photo : Virginie Gazzola

« A Taghazout, j’ai eu le droit a l’un des trois meilleurs massages de ma vie. Les senteurs, les mains expertes… j’étais complètement ailleurs. Le Maroc, c’est un enchantement des sens à chaque instant. »

Credit Photo : Virginie Gazzola

Mais son voyage ne s’est pas arrêté là. Avant de reprendre l’avion, l’animatrice et chroniqueuse de la télévision française s’est rendue à Marrakech pour visiter et soutenir l’association Nos Amis pour la Vie, qui recueille et soigne des chiens maltraités au Maroc.

Credit Photo : Virginie Gazzola

« Ça m’a bouleversée. J’ai beaucoup pleuré en voyant l’état de certains animaux… J’ai lancé un appel aux dons sur mes réseaux. J’aimerais vraiment que les choses bougent, que la gestion de la cause animale évolue ici. Les animaux méritent notre protection. »

Profondément marquée par cette rencontre, Delphine repart avec des souvenirs vibrants, mais aussi un message à transmettre : « Le Maroc m’a offert du rêve. Je veux, à mon tour, offrir un peu d’espoir aux êtres vivants qu’on oublie trop souvent. »

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Dans le cadre de sa visite officielle en Azerbaïdjan, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, s’est rendue ce lundi à l’Allée d’Honneur de Bakou pour y déposer une gerbe de fleurs sur la tombe du leader national Heydar Aliyev, figure emblématique de l’histoire moderne du pays.

Credit Photo : Map

Accueillie à son arrivée par M. Mohamed Orkhan, Grand Conseiller auprès du cabinet du Président de la République d’Azerbaïdjan, Son Excellence M. Ilham Aliyev, Son Altesse Royale a salué la mémoire de l’ancien président, père de l’indépendance contemporaine de l’AzerbaïdjanPoursuivant sa visite commémorative, la Princesse Lalla Hasnaa s’est également rendue à l’Allée des Martyrs, lieu hautement symbolique dédié aux hommes et femmes ayant donné leur vie pour la souveraineté du pays. Elle y a déposé des œillets rouges sur quatre tombes de martyrs, avant de fleurir la flamme éternelle, en hommage au sacrifice et à la bravoure de ces héros nationaux.

Credit Photo : Map

Cette visite officielle s’est déroulée en présence de plusieurs hauts responsables marocains : le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, M. Mohammed Mehdi Bensaid, l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Bakou, M. Mohamed Adil Embarch, la Secrétaire générale de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, Lalla Nouzha Alaoui, ainsi que le Directeur général de la Maison de l’Artisan, M. Tarik Sadik.

Credit Photo : Map

Ce moment de recueillement illustre la profondeur des liens d’amitié et de respect mutuel entre le Royaume du Maroc et la République d’Azerbaïdjan, et témoigne de l’engagement de Son Altesse Royale en faveur de la mémoire, de l’histoire et du dialogue interculturel.

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Invitée d’honneur du Festival international du tapis d’Azerbaïdjan, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a honoré de sa présence un événement célébrant un artisanat séculaire et identitaire. Une visite qui s’inscrit dans la continuité de son engagement constant en faveur de la préservation du patrimoine, de la valorisation des arts et de la promotion de la culture marocaine dans toute sa splendeur.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa visite à Bakou le Festival international du tapis d’Azerbaïdjan (Photo Abdellah Lmidmani)

Une présence royale au cœur des traditions d’Orient

C’est dans le cadre historique de la vieille ville d’Icherisheher, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, que Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a visité, ce dimanche 4 mai à Bakou, le Festival international du tapis d’Azerbaïdjan. En sa qualité de Présidente de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, elle a été chaleureusement accueillie par les autorités azerbaïdjanaises. SAR a parcouru les pavillons mettant à l’honneur les savoir-faire de plusieurs pays d’Asie centrale et assisté aux démonstrations de tissage, découvrant la richesse des motifs, la subtilité des couleurs et la précision des gestes qui caractérisent cet art ancestral. Elle a également visité le Centre des Arts Traditionnels et exploré l’exposition immersive « Zaman », véritable ode numérique à la culture et à l’histoire de l’Azerbaïdjan. Cette immersion dans les héritages tissés d’Orient s’inscrit dans le sillage de sa mission : celle d’honorer et de transmettre les cultures du monde, dans un esprit de respect mutuel et de mise en valeur des patrimoines vivants.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa visite à Bakou le Festival international du tapis d’Azerbaïdjan (Photo Abdellah Lmidmani)

Un engagement culturel inscrit dans la durée

Figure de l’élégance et ambassadrice naturelle du raffinement marocain, la Princesse Lalla Hasnaa incarne une vision humaniste et engagée de la culture. Chaque année, elle préside la cérémonie d’ouverture du prestigieux Festival des musiques sacrées de Fès, symbole d’un dialogue spirituel et artistique entre les peuples. En 2023, elle avait déjà été l’invitée d’honneur du Fashion Trust Arabia à Marrakech, clôturant une année de mise en lumière du Maroc au Qatar. Elle y avait, avec sa grâce coutumière, célébré la créativité marocaine contemporaine dans le décor majestueux du Palais El Badii. Fine connaisseuse de la couture et porteuse fière du caftan marocain, SAR n’hésite pas à promouvoir les artisans et stylistes du Royaume à travers ses apparitions, alliant modernité, héritage et élégance. À chaque occasion, son engagement pour l’artisanat, la transmission des savoirs et la diplomatie culturelle témoigne d’une vision éclairée, où l’esthétique devient un langage universel et la culture un trait d’union entre les nations.

La Princesse Lalla Hasnaa et Cheikha Al Mayassa du Qatar, lors des festivités de clôture de l’année du Maroc au Qatar (Photo MAP)
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