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Cette année, le Red Sea International Film Festival, offre une plateforme d’excellence pour le cinéma mondial. Parmi les œuvres qui suscitent l’enthousiasme, deux films marocains se distinguent et témoignent de la richesse et de la diversité du septième art du royaume : Chikha de Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji et Land of God de Imad Benomar. Ces deux productions représentent non seulement la créativité des cinéastes marocains, mais aussi une ouverture vers des histoires universelles, ancrées dans les réalités sociales et culturelles du Maroc, tout en invitant à la réflexion.
« Chikha » : entre tradition et modernité
Chikha, réalisé par Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji, raconte l’histoire de Fatine, 17 ans, brillante élève qui rêve d’étudier à l’université. Mais son avenir se heurte à son rôle de chanteuse dans la troupe familiale, où sa mère est une chikha, figure emblématique de la musique aita. Face à son petit ami Youssef, qui veut la contrôler, Fatine doit choisir entre sa liberté et les attentes familiales.
« Land of God » : une comédie noire audacieuse
À l’opposé de Chikha, Land of God, réalisé par Imad Benomar, plonge les spectateurs dans une comédie noire aussi absurde que percutante.Malika, frustrée par son rôle de conductrice d’un camion en panne, doit livrer deux cercueils à des familles en deuil. Son compagnon, Hassan, censé gérer la paperasse, révèle qu’il a échangé les cercueils et les familles reçoivent les mauvais corps. Avec leur stagiaire inutile, ils doivent maintenant gérer ce fiasco, entre la satisfaction des vivants et la dignité des morts.
L’inclusion de ces deux films marocains dans la programmation du Red Sea International Film Festival 2024 démontre non seulement la diversité et la qualité du cinéma du Maroc, mais aussi l’importance croissante de la culture marocaine sur la scène cinématographique internationale. Ce festival, un véritable carrefour des cultures et des talents, met en lumière des récits qui abordent des thématiques universelles tout en restant profondément ancrés dans leurs contextes locaux. En célébrant des histoires venues du Maroc, le festival honore la richesse de la culture arabe et de la région MENA.
Le Maroc, avec son cinéma toujours plus audacieux et innovant, trouve au Red Sea Film Festival une occasion en or pour se faire entendre au niveau international, attirant l’attention sur la puissance de ses récits, de ses talents et de ses visions. Les films Chikha et Land of God sont deux exemples frappants de la manière dont le cinéma marocain peut jouer un rôle important dans le dialogue interculturel, tout en suscitant des réflexions profondes sur l’évolution des sociétés arabes.
La rédaction de HOLA MAROC souhaite tout le succès possible à ces talentueux réalisateurs marocains, Ayoub Layoussifi, Zahoua Raji et Imad Benomar. En espérant les voir briller sur la scène internationale et porter fièrement le cinéma marocain à de nouveaux sommets !
Le Festival International du Film de Marrakech est une véritable vitrine de l’élégance, où le cinéma rencontre la culture, et où les tenues les plus somptueuses prennent place sur le tapis rouge. Depuis le début de l’édition 2024, un vêtement en particulier a captivé l’attention : le caftan marocain.
Symbole incontestable de la beauté et du raffinement du patrimoine marocain, le caftan s’est imposé comme une pièce maîtresse des apparitions sur le tapis rouge. Avec ses broderies délicates, ses tissus somptueux et ses coupes majestueuses, il n’est pas seulement un vêtement, mais une véritable œuvre d’art.
Plus qu’une simple tradition, le caftan est devenu un phénomène de mode mondial, célébré par des célébrités nationales mais aussi internationales qui n’hésitent pas à arborer ces créations époustouflantes, rendant hommage à l’artisanat marocain.
Un tapis rouge éblouissant de tradition et de modernité
Au fil des jours, plusieurs figures du cinéma et de la mode ont fait sensation en portant des caftans d’une beauté saisissante. Chaque robe, qu’elle soit ornée de fils d’or, de pierres précieuses ou de motifs traditionnels, met en lumière le talent des artisans marocains, mais aussi l’influence de la culture marocaine sur la scène internationale.
De nombreuses célébrités ont brillé sur le tapis rouge du FIFM 2024 en optant pour le caftan comme Farah El Fassi, Melita Toscan du Plantier, Samia Akariou et Nadia Kounda,… etc, ont choisi cette tenue traditionnelle marocaine, ajoutant une touche d’élégance et de raffinement à l’événement. Leur présence a magnifiquement illustré la beauté intemporelle du caftan.
Les créateurs marocains ne cessent d’innover, tout en respectant l’essence même du caftan. Avec des broderies méticuleusement réalisées à la main et des tissus aux couleurs éclatantes, chaque caftan raconte une histoire, celle d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. C’est cette richesse et cette diversité des créations qui rendent chaque apparition sur le tapis rouge unique et inoubliable.
Un tapis rouge qui brille de mille feux
Chaque année, les stars du cinéma et de la mode redoublent d’imagination pour impressionner, mais le caftan reste incontestablement l’un des éléments les plus captivants du FIFM. Qu’il soit porté lors des soirées de gala ou des cérémonies officielles, il vole la vedette à chaque passage. Dans les créations modernes comme dans les plus classiques, il illumine les personnalités qui le portent, créant une véritable alchimie entre mode, cinéma et culture marocaine.
Ainsi, le FIFM 2024 n’a pas seulement célébré le cinéma, il a aussi été un véritable hommage à l’élégance intemporelle du caftan marocain, porté fièrement par les plus grandes célébrités du monde entier. Les tapis rouges ont ainsi été une véritable parade de beauté et de tradition, un défilé de haute couture où chaque caftan a été un véritable chef-d’œuvre à part entière.
RedOne & Omar Lotfi nous parlent d’amitié, de famille et de leurs vrais héros
Interview exclusive avec la star internationale et l’icône du cinéma marocain dans un tandem unique
Retour sur un événement cinématographique qui a marqué la rentrée culturelle, celui du premier film de Redone « Lbatal », marquant la naissance d’un duo très prometteur pour le cinéma marocain. Interview croisée et émouvantes de la star mondiale et de l’icône nationale du 7ème art, Omar Lotfi.
L’enfant prodige du Nord du Maroc rentre dans sa peau de pur Chamali, nous faisant presque oublier sa face de monstre sacré de la production musicale internationale, ayant contribué à l’éclosion de grands noms de scène musicale mondiale, à l’instar de Lady Gaga. RedOne nous parle de Nadir Khayat, de son pays, de sa femme, de ses enfants, de sa maman et de son Roi… Le producteur nous raconte sa rencontre avec Omar Lotfi, son nouvel ami, frère et associé pour le meilleur et pour le cinéma !
« Le Roi est incontestablement ‘Lbatal’, notre Batal à nous tous »
Pour nous, il est The One & the only et, justement, c’est ainsi que l’enfant chéri du Nord a décidé de nommer son aventure à ses débuts. Mais c’était sans compter sur l’humilité et la grandeur de l’âme de celui qui a collaboré avec Jennifer Lopez, Michael Jackson, Madonna … Il s’était dit que « The One c’était trop prétentieux ! » Il finit par s’inspirer du prénom d’un de ses proches amis : Redouane. « Alors, ce sera RedOne, le rouge du drapeau », qu’il vénère tant.
« HOLA ! Maroc me rend fier ! », c’est ainsi que démarre cet entretien tenu au Four Seasons Casablanca, à quelques heures de l’avant-première du film « Lbatal », qui veut dire « héros » et qui nous sert de thématique si forte pour mener cette interview. RedOne, ce géant de la musique mondiale, humble et discret, ne se reconnait pas être un héros, mais nous parle de ses trois héros : sa mère, sa femme et son Roi!
« Ma mère nous répétait toujours qu’il faut écouter le Roi, suivre le Roi et aimer le Roi », nous déclare avec cœur Nadir. Et le destin a fait que RedOne a pu se rapprocher du Roi et confirmer la véracité flagrante de ce que lui inculquait sa mère dans sa tendre jeunesse concernant le Roi. « Le Roi est incontestablement ‘Lbatal’, notre Batal à nous tous ». Dans la vie, être Lbatal, selon le producteur, c’est faire preuve de rigueur comme ligne de conduite : dans sa vie, dans son travail, c’est la valeur clé pour la réussite. Cette même valeur qu’il a trouvée chez Omar Lotfi et qui a permis cette association et cette aventure d’une nouvelle entreprise de production cinéma, qui compte aussi l’adhésion d’Adil Khayat, l’heureux frère de RedOne. « Nous avons plusieurs projets qui arrivent, ‘Lbatal’ est un premier film qui aura d’autres frères et sœurs ». Ce concept de sérieux à toute épreuve est une véritable valeur qui le lie à sa femme et à ses deux enfants. « Ma femme et moi nous nous complétons, j’ai besoin d’elle ! Ma femme est mon héros. » Avec une modestie manifeste, Nadir finit par reconnaître les spécificités de tout le Nord du Maroc, « Il est vrai que chez nous au Nord, tout le monde respecte l’environnement et les devoirs civiques élémentaires du quotidien« .
« Ma femme et moi nous nous complétons, j’ai besoin d’elle ! Ma femme est mon héros. »
Nous comprenons maintenant cette incroyable amitié et complicité, basées naturellement sur des idéaux communs de leur éducation forgée dans le fin fond des montagnes du Maroc, de part et d’autre de l’Atlas : oui, le Nord de RedOne et le Sud de Omar Lotfi. Cette trame bien marocaine caractérise le Made in Maroc, sur le plan humain aussi.
« Je suis persuadé qu’il y a toujours un calendrier divin qui orchestre les rencontres, elles opèrent ainsi par magie. Dans ce cas, c’est un cœur qui parle à un cœur avec cœur et l’être vivant devient profondément pénétrable ! »
- Votre collaboration avec RedOne semble marquée par une grande complicité. Comment décririez-vous cette relation ?
Dans la vie courante, les belles rencontres ne se font jamais par hasard. Je suis persuadé qu’il y a toujours un calendrier divin qui orchestre les rencontres, elles opèrent ainsi par magie. Dans ce cas, c’est un cœur qui parle à un cœur avec cœur et l’être vivant devient profondément pénétrable ! Cette rencontre avec RedOne est pour moi une osmose énergétique dont je reconnais la puissance, la force, la générosité de cet homme. Et quand cela se produit alors que nous sommes à bout de souffle dans notre vie, la rencontre se traduit comme un don du ciel. Je pense que Dieu m’a envoyé RedOne ! Il est bien plus qu’un collaborateur, c’est un partenaire au sens profond du terme. Il a cette capacité unique de comprendre une personne mieux qu’elle ne se comprend elle-même. Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous avons immédiatement ressenti cette connexion créative. Mais nous avons décidé de prendre notre temps pour bâtir cette relation, ce qui nous a permis de nous connaître réellement. C’est grâce à lui que j’ai pu réaliser mon premier long métrage quatre années après notre première rencontre. C’est le temps de Dieu !
- Vous avez mentionné que RedOne vous a vu comme un réalisateur avant même que vous vous en rendiez compte. Comment cette reconnaissance a-t-elle influencé votre parcours ?
L’ironie fait que, dans la vie d’artiste, nous sommes touchés par cette fragilité humaine à tel point qu’on devient comme une trame blanche, prête à être imprimée. Et cette rencontre avec RedOne a imprimé une nouvelle page dans mon histoire après celle du chapitre avec Noureddine Lakhmari pour Casanegra. Ce projet de film Lbatal a eu lieu sous forme d’un partenariat, alors que j’étais venu juste lui proposer un film et avoir son égide. Il a su voir un potentiel en moi que je n’avais jamais envisagé. Il possède une expérience, une vision et une générosité qui vous donnent des ailes. Il m’a encouragé à donner le meilleur de moi-même. Cette confiance qu’il a placée en moi a été un moteur essentiel pour me dépasser et concrétiser ce projet.
« Il a cette capacité unique de comprendre une personne mieux qu’elle ne se comprend elle-même »
- Avant cette collaboration, vous avez eu un parcours atypique, notamment dans le théâtre. Quelle place a-t-il eu dans votre développement personnel et professionnel ?
Je ne viens pas du monde du cinéma, et je n’ai encore moins l’envie de devenir un jour comédien ! L’expérience des planches fut pour moi une sorte de thérapie pour combler tous les manques que je ressentais dans ma vie de jeune de 18 ans, alors que j’évoluais dans une autre vie professionnelle. Je viens du monde de l’hôtellerie. Ce fut ça, ma chance : passer par le conservatoire de Casablanca durant six années et être impacté par de fortes personnalités de la comédie marocaine, avec lesquelles j’ai eu cette opportunité incroyable de me forger dans les tournées des villages. L’acteur devient tout à la fois guichetier, décorateur, acteur… Et sans transition, laissez-moi vous dire que ma carrière aujourd’hui dans le cinéma tenait à 20 dirhams près ! J’ai été appelé pour le film Casanegra pour un rôle de figurant, et je n’avais même pas d’argent pour faire des allers-retours au studio d’enregistrement. Et encore une fois, c’est l’œil du grand réalisateur Noureddine Lakhmari qui a marqué mon destin en me confiant le premier rôle dans Casanegra !
- Vous avez mentionné que vous n’aviez pas de modèles ou de références dans votre jeunesse. Est-ce que cela a influencé votre manière d’aborder le métier d’acteur ?
Absolument. En grandissant, je ne voyais pas d’exemples qui me ressemblaient ou qui venaient de mon environnement. Mais cela m’a aussi permis de tracer ma propre voie, sans chercher à imiter qui que ce soit. Aujourd’hui, je pense qu’il est essentiel d’avoir des figures inspirantes de tous âges, toutes couleurs et tous horizons, car cela nourrit l’imaginaire des nouvelles générations. L’arrivée de RedOne dans le cinéma marocain vient comme une réponse formidable aux lacunes malheureuses du 7ᵉ art marocain. Comme pour la musique, qui sait rapprocher les jeunes et moins jeunes, le cinéma, qui est le nouveau monde de RedOne, me semble déjà devenir une passion pour lui. Il saura donner la chance et prêter main forte à la jeunesse marocaine, quel que soit son genre et son rang social.
- La transition de RedOne vers le cinéma est pour vous presque naturelle ?
RedOne a toujours baigné dans le monde des jeunes, et son génie est d’en rester toujours connecté. Il a ce don impressionnant et remarquable de vous persuader que vous êtes à la bonne place, et cette fameuse énergie de “positive attitude” qu’il porte naturellement en lui.
- Y aurait-il eu des situations de désaccords ?
RedOne essaye toujours de faire régner sa positivité à toute épreuve. Je suis moi-même quelqu’un qui va faire de son mieux pour ne jamais exporter tous les problèmes. C’est une véritable nature qui vous fait avancer vite. Dans notre domaine artistique, les problèmes influent négativement sur le rendu artistique d’une œuvre, d’un film.
- Qu’a pensé Redone du film la première fois qu’il l’a vu ?
“Gorgeous”, m’a-t-il dit, les yeux brillants, en se levant de sa place au premier rang dans la salle de cinéma du Mégarama ! Il était ébahi par la qualité du film. Au fond de moi, j’étais agréablement surpris par sa réaction. « J’ai éclaté de rire durant tout le film ! ». Nous avons imaginé quatre projets de films, et RedOne est déjà partant pour la seconde aventure !
- Beaucoup de choses se disent sur votre couple avec Farah, comment s’est passé le tournage ?
Je respecte le travail de Farah en tant que directrice artistique du film. Je fais une confiance totale en son talent et en son regard artistique. Je lui ai confié une tâche importante, et elle a eu un rôle déterminant dans la réussite du projet.
- Et votre fille alors, a-t-elle vu le film ? Donne-t-elle des signaux d’une future comédienne ?
Elle connaît toutes les répliques ! Elle adore le monde du cinéma, mais pour l’instant, elle a seulement neuf ans et est encore très jeune pour savoir ce qu’elle sera demain ou si elle deviendra actrice. Je veux qu’elle suive sa propre voie !
- Vous avez mentionné vos origines modestes et vos liens familiaux, notamment avec vos oncles. Comment cela influence-t-il votre vision de la vie et de votre métier ?
Mes racines m’aident à rester connecté à l’essentiel. Mes oncles, qui vivent dans des conditions très simples, m’inspirent par leur sagesse et leur concentration sur l’essentiel. Cette proximité avec la nature et la simplicité de la vie me permet de garder les pieds sur terre, même dans un milieu comme celui du cinéma. Je pense être un pur produit du territoire qui m’a vu naître et qui m’a naturellement transmis tout mon patrimoine génétique et culturel. Il n’est de richesses que d’hommes, cette richesse qui prend sa naissance du degré de connexion avec les éléments de la nature. D’ailleurs, l’un de mes deux oncles, Moussa et Houssin, vient de décéder il y a trois mois, suite à une charge mortelle d’un sanglier de la montagne, source d’inspiration et de savoir. Mon oncle Moussa, berger des montagnes du fin fond du sud du Maroc, débordait de sagesse et de savoir philosophique impressionnant, sans même avoir connu les bancs d’école ni quitté son village natal. Il vivait déconnecté de tout, comme il y a un siècle !
- Le monde rural est une bonne base de scénarios de films ?
Un bon acteur est celui qui peut jongler entre plusieurs rôles à jouer, et cela demande de savoir porter plusieurs émotions différentes émanant de grands scénarios. Malheureusement, nous avons une carence de scénarios au Maroc. J’avais un projet de film autour d’une histoire d’amour dans mon village, alors même que ce registre cinématographique, que les Marocains adorent, à l’instar des films indiens qui faisaient rêver toute une génération, n’est pas encore démocratisé ! Il y a une grande soif du public marocain pour la comédie, ceci cache des malaises profonds. J’en ai la preuve. Les Marocains ne sont pas prêts pour des histoires d’amour, des histoires romantiques. C’est un rejet anormal. Comment se fait-il que nous avons été bercés par le cinéma indien, à tel point que nous allions jusqu’à extraire les bandes musicales des films pour continuer de rêver ? Il est peut-être temps de trouver une solution afin de révéler cette réalité cachée ou dissimulée : pourquoi ne pas s’émouvoir avec une histoire d’amour ? Il faudrait peut-être faire un sondage.
- Vous avez bien joué le jeu de la pose photo pour la rédaction de Hola ! Maroc, vous aimez la mode ?
Je ne perds jamais de temps dans le stylisme, je porte ce que j’ai sous la main. J’aime la simplicité, je n’aime pas les accessoires, les montres, les gourmettes. En revanche, j’ai énormément apprécié de porter un smoking chic pour cette séance photo au Four Seasons Casablanca. Cela dit, je ne jure que par la gandoura, que j’attends toujours d’enfiler avec impatience.
- Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite percer dans le milieu artistique ?
Ne forcez pas les choses. Les opportunités viendront à vous si vous êtes sincère dans ce que vous faites. Et surtout, restez ouvert aux rencontres et aux expériences, car ce sont souvent elles qui façonnent votre chemin.
Photo : Joudi Studio
Stylisme Banzola Collection
Chaussure : IO Shoes
Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca
La Reine Rania, grand-mère fashion, célèbre l’innovation jordanienne
Toujours aussi rayonnante et investie, la reine Rania a captivé l’attention ce 19 novembre lors de sa visite à l’Université Princesse Sumaya pour la Technologie à Amman. Vêtue d’un tailleur-combinaison parfaitement ajusté, la grand-mère de la petite Iman est au summum de son charisme et de son engagement pour porter haut l’entrepreneuriat et l’innovation dans son pays.
Reconnue pour son sens de la mode, la reine Rania a une fois de plus impressionné par son choix vestimentaire. La sublime reine a choisi un tailleur-combinaison parfaitement taillé pour sa silhouette fine et élancée. A 53 ans, maman de quatre enfants et heureuse grand-mère depuis août dernier, Rania de Jordanie a mené sa dernière mission à l’Université Princesse Sumaya pour la Technologie (PSUT) à l’occasion de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat avec grâce et engagement.
Ambassadrice pour l’innovation et l’entrepreneuriat
Accueillie par SAR la Princesse Sumaya, la reine a parcouru les installations de l’Université Princesse Sumaya, notamment l’École des sciences informatiques King Hussein. Ce lieu, symbole d’excellence académique, accueille des étudiants qui explorent des solutions innovantes pour relever les défis de demain. En interagissant avec les étudiants, la souveraine a salué leur créativité et leur engagement, tout en mettant en lumière l’importance de l’entrepreneuriat pour un développement durable. Un moment inspirant dans ce haut lieu d’excellence technologique et d’entrepreneuriat en Jordanie.
Lalla Khadija : toutes les clefs de sa majestueuse réapparition publique
La visite d’État du président français au Maroc a offert un rare moment de grâce et d’émotion, mais l’apparition surprise de la Princesse Lalla Khadija restera gravée dans les mémoires des marocains, un peu comme par ces beaux jours qui ont suivi la naissance de la fille de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, quand son père décide de partager des clichés d’elle avec son peuple.
17h00 ce 28 octobre 2024, l’aéroport de Rabat était prêt pour accueillir Emmanuel et Brigitte Macron pour une visite tant attendue depuis des mois. L’événement est suffisamment important pour que le Roi lui-même fasse le déplacement, que toute sa famille soit sur le tarmac, Lalla Khadija aussi ! Elle n’était plus apparue depuis le 13 décembre 2019 quand elle avait inauguré le vivarium du jardin zoologique de Rabat. La jeune fille n’avait alors que 12 ans et son allure était déjà celle d’une jeune princesse accomplie qui effectuait ce jour-là sa première activité publique officielle en solo. Elancée, élégante et affichant beaucoup de présence, son Altesse était impeccable en toute simplicité, vêtue d’une robe rouge et son manteau, sobrement accordés à des ballerines à petit noeud, cheveux soigneusement noués en queue de cheval, révélant de fines boucles d’oreilles assorties à un collier entourant délicatement son cou, montre au poignet. Près de cinq années après Lalla Khadija réapparait avec cette élégance naturelle et cette distinction innée d’une princesse née dans la noblesse, éduquée dans la sagesse et préparée en finesse à son rôle de représentation de son père et de la monarchie alaouite. Cinq ans après, les marocains et le monde entier la découvre pleinement épanouie et accomplie. Sur cette piste grise d’atterrissage de l’avion présidentiel français, garnie de tapis marocains, la princesse est sublime et sereine, rayonnante et charismatique dans un nouveau rôle d’une Première dame avant l’heure. Costume stricte et ultra mode d’une veste à petits carreaux signée Dior, un pantalon noir large, des escarpins à bouts pointus à lanière en perles griffés Jimmy Choo et cette coiffure en queue de cheval qui laisse révéler toute la grâce de la fille du Roi et des boucles d’oreille pendantes qui complètent les accessoires délicatement portés sur les frêles poignets de la princesse.
28 février 2007 : Une princesse est née !
C’est aussi un 28 que Lalla Khadija est venue au monde, par ce mois de février béni de l’année 2007. Le Roi allait devenir de nouveau papa et donner une petite sœur à son fils Moulay El Hassan. La Maison royale annonce la nouvelle par un communiqué et une salve de 21 coups de canons qui avaient retenti depuis la Place du Méchouar à Rabat où une foule de citoyens s’étaient amassées pour exprimer leur immense joie au Roi qui était allé à la rencontre de son peuple accompagné de son frère le prince Moulay Rachid. Lalla Khadija n’est pas l’héritière du trône mais dès sa naissance, elle porte en elle l’héritage de toute une dynastie et le statut de la fille du Roi qui fait tant pour les femmes. Et justement, le Souverain, moderne, généreux et avant-gardiste, décide d’immortaliser la naissance de sa fille par un reportage photo réalisé au palais royal de Rabat. Le Royal papa a convoqué les deux médias féminins influents de l’époque, afin de leur donner le privilège de réaliser cette séance photo, qui allait marquer l’histoire ! Notre Directeur de publication alors à la tête du premier magazine féminin du Maroc se souvient de cette journée mémorable passée dans l’intimité de la famille royale, il s’émeut encore de ce moment magique où Sa Majesté avait solennellement déclaré que ces photos étaient dédiées à toutes les femmes du Maroc.
29 octobre 2024 : Rayonnement précieux de Lalla Khadija
Tous les médias français n’ont pas tari d’éloges sur Lalla Khadija, louant sa grâce et sa classe à seulement 17 ans, admirant son caftan noir scintillant et raffiné, sa parure époustouflante d’émeraudes et de diamants, ses ravissantes sandales à talons, et son chignon sophistiqué digne d’une véritable Première dame. Notre bonheur d’immortaliser sur papier glacé ces images de Lalla Khadija et de les commenter est extrême. Il y a 17 ans et quelques mois, nous faisions crépiter les flashs autour de la princesse alors nourrisson, dans les bras de ses parents, vêtue d’un merveilleux caftan immaculé entièrement rehaussé de précieuses broderies marocaines. Aujourd’hui, Lalla Khadija se tient avec une élégance impressionnante aux côtés de Brigitte Macron, telle une grande dame, lors du dîner officiel donné par son père en l’honneur du couple présidentiel français. À cette occasion, elle a su faire la fierté de ses parents et de toute la famille royale, incarnant le charme et la prestance d’une jeunesse royale prête à embrasser son rôle sur la scène internationale.
Portrait d’une jeune princesse, joyau du trône alaouite
Née le 28 février 2007 à Rabat, la princesse est désormais une jeune femme, en passe de devenir une figure emblématique de la royauté marocaine. Pour cette première apparition officielle en tant que digne représentante de la famille royale, elle a attiré tous les regards, révélant un charisme et une assurance remarquables, témoins de son éducation soignée et de sa formation au Collège Royal de Rabat, un cadre qui forme les futurs leaders du royaume et inculque des valeurs d’excellence, de respect et de responsabilité. Lalla Khadija est la fille cadette de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Dès son plus jeune âge, elle était en première ligne aux côtés de son père le Roi Mohammed VI et son grand frère, le Prince héritier Moulay El Hassan. En 2019, elle a effectué une sortie officielle au vivaririum du jardin zoologique de Rabat, un événement qui a enchanté le public marocain et témoigné de son attachement à la nature et à la faune marocaine, dans le sens de sa présence discrète deux années auparavant à la COP 22, aux côtés de son père. Lalla Khadija avait ébloui par sa présence remarquée lors de visites officielles de haut rang, notamment celle des souverains de Jordanie ainsi que des rois d’Espagne, soulignant ainsi son rôle de future figure de la royauté marocaine. A l’instar de bien des princesses de ce monde moderne, la fille du Roi parle quatre langues et se passionne très tôt pour la musique dont elle joue deux instruments, le piano et la guitare, rendant très fiers ses parents.
Toutous et stars ont toujours formé des duos inséparables que ce soit lors d’événements dédiés pour les chiens, salons, festivals et même des awards en bonne et due forme, ou sur les tapis rouges, les plateaux de télévision et de tournage cinéma. Mini joujous ou gros bergers, certains sont hissés au rang de people et leurs maitres en sont gaga…
CHIENS COURONNÉS
Dans l’univers des têtes couronnées, les chiens sont rois. Si Kate Middleton adore son petit cocker noir, Lupo, adopté juste après ses noces avec le prince Williams en 2011, pour lui tenir compagnie en l’absence de son mari parti pour son service militaire, les chiens de la reine Elizabeth étaient au coeur du début de l’histoire de Meghan Markle avec la cour royale britannique. En effet l’épouse du prince Harry voue comme sa belle-mère un amour inconditionnel pour les petites boules de poils, un tendre point commun qui a contribué à faciliter leurs relations. La duchesse de Sussex a pu embarquer Guy, son beagle en Angleterre. Mais c’est de loin la souveraine qui est maitresse en la matière. Elle a élevé plusieurs générations de Corgis dont elle a reçu le premier, Susan, en cadeau d’anniversaire pour ses 18 ans en 1944. Le dernier de cette tribu de Corgis, Whisper, adoptés par la reine d’Angleterre, est d’ailleurs mort en octobre dernier, Willow lui, est décédé en avril de la même année. Les Dorgis, Candy et Vulcan sont les derniers chiens que la monarque possède encore.
The Queen saddened by death of her last corgi Whisper… https://t.co/2BCK0uSEHL pic.twitter.com/kBad0ef8WG
— HELLO! (@hellomag) October 26, 2018
De leur côté, les Obama ont marqué leur deux mandats par une image chaleureuse et sympathique d’une famille unie et soudée avec leurs deux filles Sacha et Malia. Ce tendre tableau de la Maison Blanche était complété par leurs deux beaux chiens d’eau portugais, Bo et Sunny qui ont coulé des jours heureux notamment dans le Bureau Oval.
Taking it in on one last walk through the People's House. pic.twitter.com/uaAn6j8Ygy
— First Lady- Archived (@FLOTUS44) January 18, 2017
Côté stars, la liste est longue de ceux qui ont un animal de compagnie, si Taylor Swift préfère les chats, ils sont plus nombreux à ne jurer que par les chiens. Certains en font un accessoire de mode comme Paris Hilton qui n’hésite pas à parer de bijoux et autres déguisements fashion, ses chiens adorés jusqu’à leur dédier un petit palace miniature. Un manoir canin à deux étages avec air conditionné et meubles design d’une valeur de 325.000 dollars!
My dogs live in this two-story doggy mansion that has air conditioning, heating, designer furniture, and a chandelier. Loves it pic.twitter.com/4dXAf5XPXV
— Paris Hilton (@ParisHilton) August 25, 2017
D’autres plus raisonnables, vivent au quotidien avec leurs toutous malgré leur agenda bien chargé. Amanda Seyfried, Miley Cyrus, Chrissy Teigen, Miranda Kerr, Natalie Portman, Reese Witherspoon ou encore Matthew McConaughey pour ne citer qu’eux, ne se séparent presque jamais de leurs quadrupèdes qu’ils embarquent partout.
Jessica Biel, Reese Witherspoon ou encore Gisele Bündchen sont elles dingues des gros chiens. La star de La Revanche d’Une Blonde a d’ailleurs bien pleuré à la mort de Moonie, le petit chihuahua qui partageait l’affiche avec l’actrice.
UGGIE, LE PARTENAIRE DE JEAU DUJARDIN DANS THE ARTIST
Il était devenu l’un des plus célèbres chiens d’Hollywood en jouant aux côtés de Jean Dujardin dans le célèbre film The Artist, réalisé par Michel Hazanavicius, dont l’épouse Bérénice Bejo incarnait le premier rôle. Impossible d’oublier la douceur, la tendresse et le talent de ce Jak russel terrier qui a tant donné à ce film et qu’il lui a valu non pas l’Oscar, comme son maitre dans le film, mais ses pattes sur le Walk Of Fame à Hollywood. Uggie est mort à 13 ans des suites d’un cancer de la prostate en août 2015, quatre années après la sortie du film. The Artist s’est vu consacré de 5 Oscars, 6 césar et 7 Baftas, devenant le film le plus récompensé de l’histoire du cinéma français et faisant de Dujardin le premier français oscarisé Meilleur Acteur. Quant à Uggie, il repose tranquillement avec un palmarès à faire rugir un chat (pas celui de Karl Lagerfeld), une douzaine de films, nombre de publicités, une Palme Dog à Cannes en 2011 et des Colliers d’Or à Beverly Hills en février 2012.
TOUTOUS ET STARS DU PETIT ÉCRAN
Fous de leurs chiens certains animateurs télé n’ont pas hésité à partager le micro avec leur amis chiens adorés. Le plus fou d’entre eux est incontestablement Christophe Dechavanne, avec son Jack Russell, nommé Adeck, blanc, à l’oeil maquillé en noir. Il était trainé partout sur les plateaux de son maitre, entre rigolades et ronfleries, jusqu’à devenir bien célèbre sur les émissions de la chaine Tf1 et avoir une peluche à son effigie. Un autre grand visage de la télévision française est connu pour embarquer son chien sur le plateau de son émission, ou plutôt sur le canapé. Et c’est Michel Drucker qui animait Vivement Dimanche aux côtés d’Olga, devenue elle aussi bien célèbre en prenant place chaque semaine sur le fameux canapé rouge. Morte d’un cancer des os en 2008, c’est Isia qui a pris place à l’antenne de la célèbre émission. L’adorable Border Collie a été sauvé de Roumanie et ne quitte jamais son maitre.
Ha quand même ! Revenu de vacances ..!! #retrouvailles pic.twitter.com/M2kY6RhN5G
— ChristopheDechavanne perso (@CDechavanne) September 1, 2018
La crème des crèmes people se bouscule à chaque Fashion Week parisienne et malgré la soirée des Oscars qui se tenait la nuit du 24 février, la veille du coup d’envoi de la trépidante semaine des défilés de la capitale française, les stars étaient là, en nombre et en beauté. À chacune son univers, à chacune sa griffe, à chacune son front row. Un petit coup d’œil après le clap de fin de ce marathon bien fashion sur qui était là.