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Succès fulgurant pour le réalisateur espagnol à la Mostra de Venise, où son dernier film lui aura valu neuf minutes de standing ovation. Retour sur un beau moment d’émotion.

Grand génie devant l’Éternel, Pedro Almodovor a encore fait l’unanimité auprès du public avec «Madres Paralelas». Comme à son habitude, le cinéaste aime nous prendre par les sentiments et ponctuer le tout d’un casting irréprochable. « Mères Parallèles » est l’histoire de deux femmes qui donnent la vie en même temps, dans le même hôpital et qui tissent une amitié autour de cette coïncidence. Plein de tendresse, le film est une ode à la maternité mais aussi au pardon dans l’Espagne de Franco.

Jouée avec brio par ses muses, Penélope Cruz et Rossy De Palma, l’œuvre fait subtilement allusion à l’Histoire douloureuse du pays. Interrogé à ce propos Pedro Almodovar a donné sa lecture des faits, invitant à « Une réparation à l’égard de toutes ces victimes disparues pendant les années de la dictature ». S’exprimant sans demi-mesure, il a exhorté son gouvernement à octroyer un vrai budget à la cause.

Le réalisateur espagnol entouré des actrices Penélope Cruz et de Milena Smit sur le tapis rouge de la Biennale de Venise

Délicatesse et sobriété

Féministe, engagé, le long-métrage distille la complexité des personnages à la perfection. Une justesse de ton appréciée des gens comme des acteurs. Se considérant très chanceuse d’avoir été choisie pour interpréter l’un des rôles clés, la ravissante Penélope Cruz n’a pas tari d’éloges au sujet de son réalisateur fétiche.

« En recevant le scénario, j’ai pensé que cet homme avait écrit une autre merveille. Pedro est un metteur en scène qui module ses personnages au gré des conversations qu’il a avec nous ». Dans ce vibrant hommage rendu globalement à l’auteur, on pourrait lire l’espoir et la volonté de retour d’une industrie malmenée par la Covid mais toujours fidèle à sa devise : The show must go on !

*Sortie en salle prévue pour début décembre.

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La Mostra de Venise a déroulé le tapis rouge de son 78è festival de cinéma en ce 1er septembre. Des stars de renom et de grands films au menu d’un des plus vieux festivals de cinéma après les Oscars.

Penélope cruz, éternelle muse de Pedro Almodovar

Ils forment le duo artiste/muse, emblème du cinéma espagnol, le cinéaste et la comédienne ouvrent la Mostra et incarnent le film « Madres Paralelas », la dernière oeuvre du réalisateur ibérique qui raconte l’histoire de deux femmes qui accouchent de leurs enfants. L’actrice oscarisée a électrisé la cité des Doges de sa fraicheur et de son charme.

Kate Bosworth au festival de Venise

Kirsten Dunst au festival de Venise

Penélope Cruz au festival de Venise

Une belle brochette de stars attendues pour leurs films

Kristen Stewart pour « Spencer », Kirsten Dunst pour « The Power of the dog » ou encore Timothy Chalamet et Zendaya pour « Dune », présenté lui hors compétition officielle. Dans la course au Lion D’Or, figure également « The Dark Daughter d’Elena Ferrante » avec Olivia Colman et Dakota Johnson.

 

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Carla Bruni, glamour authentique à l’italienne

L’épouse de l’ex-président français Nicola Sarkozy a honoré une soirée Yves Saint Laurent avant de rejoindre les podiums du festival de cinéma. L’ex-mannequin, a retrouvé lors de cet événement de la maison française, sa grande amie des catwalks, Farida Khelfa et l’actrice Béatrice Dalle. La sublime ex-Première-Dame était rayonnante dans une combinaison noire Saint Laurent de la collection 2021 de cette saison, au décolleté vertigineux atteignant généreusement son nombril, comme le montrent les clichés partagés par la chanteuse et musicienne.

 

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Carla Bruni est arrivée en bateau taxi à la soirée d’Yves Saint Laurent

Carla Bruni à la soirée d’Yves Saint Laurent à Venise

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Rayonnants et plus que jamais inspirants, Nabil Ayouch et Maryam Touzani font leur tournée des festivals pour le film « HAUT et Fort « . Le couple s’arrête cette semaine sur le tapis rouge du festival du Film Francophone d’Angoulême et nous livre de beaux portraits, forts en émotion.

Nabil Ayouch et Maryam Touzani au festival d’Angoulême (Crédit photo : Christophe Brachet)

Personne n’a oublié le sacre du dernier film de Nabil Ayouch, hissé en compétition officielle au festival de Cannes en juillet dernier, où le long-métrage « Haut et Fort » avait été projeté sous l’ovation du public. Le film qui raconte l’histoire d’une jeunesse défavorisée qui cherche à s’émanciper par le Hip Hop, poursuit son parcours sur les grands podiums internationaux des plus prestigieux festivals cinéma dans le monde. Personne n’a oublié la belle image du couple de cinéastes qui fait rêver au-delà de la Méditerranée. Les deux tourtereaux du septième art marocain, main dans la main, étaient hier, mercredi 25 août, à la 14ème édition du festival du Film Francophone d’Angoulême, où « Haut et Fort » a été projeté dans la catégorie « Ciné & Concerts ». Le couple a pris la pose dans des clichés noirs et blancs qui racontent parfaitement et fidèlement l’aura et le style de Monsieur et Madame Ayouch.

Le réalisateur marocain Nabil Ayouch au plus près de la jeunesse marocaine défavorisée avec son film « Haut et Fort » (Crédit photo : Christophe Brachet)

Le festival qui célèbre depuis plus de 10 ans le cinéma francophone, défend un cinéma populaire et subtil, qui enthousiasme les professionnels comme les amateurs, les néophytes comme les cinéphiles. Il met à l’honneur les films d’aujourd’hui, ceux du passé mais aussi les talents de demain.

(Crédit photo : Christophe Brachet)

 

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Nabil Ayouch a présenté, ce 15 juillet 2021 au festival de Cannes, son dernier long métrage « Haut et Fort » (sur la jeunesse casablancaise marginalisée et le Hip Hop), devenant le premier réalisateur marocain à être en Compétition Officielle pour la Palme d’Or.

Le cinéaste a ainsi réalisé un rêve d’enfant et par là même, donné une part de rêve à la jeunesse casablancaise entière et à celle qui fait partie de l’histoire du film. Le réalisateur de Ali Zaoua, voilà déjà bien plus de vingt ans, a permis aux acteurs de « Haut et Fort » de quitter leur quartier, de voyager et d’atterrir sous le ciel d’un des plus grands festivals de cinéma du monde.

Vives émotions sur le tapis rouge et en haut des Marches cannoises, face au mur de photographes avides de capter une belle histoire de l’autre côté de la Méditerranée, de toute la team du film. Standing ovation dans la salle de projection du film à Cannes, lors du mot de Nabil Ayouch qui a embarqué le Maroc entier dans une soirée mémorable qui allait marqué à jamais le cinéma marocain et ouvrir le bal à une nouvelle ère pour le septième art marocain et pour la culture en général. « J’ai appris à regarder le monde dans un centre culturel comme celui-là il y a une quarantaine d’année en banlieue parisienne et je pense que je ne serais pas devant vous vous aujourd’hui si je n’étais pas passé par là, si je n’avais pas compris que les arts et la culture pouvaient changer une vie, bouleverser un destin et nous prouver quarante ans plus tard de l’autre côté de la Méditerranée avec leur talent et avec leur énergie… j’ai envie de les remercier mille fois… il y a une boucle qui se boucle aujourd’hui… je suis évidemment très ému en pensant à tout cela… »

https://twitter.com/Festival_Cannes/status/1415765060186673155?s=20

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La quatrième journée du Festival de Cannes a marqué l’entrée en compétition de l’Afrique. Avec « Lingui, les liens sacrés », le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun aborde les tabous de l’avortement et de l’excision dans son pays. Un film résolument féministe, applaudi durant de longues minutes suite à sa projection ce vendredi 9 juillet.

Le réalisateur qui avait décroché le prix du Jury à Cannes en 2010 pour « Un homme qui crie », foulait le tapis rouge du Festival accompagné de ses deux actrices principales.

« Lingui, les liens sacrés » présente le destin d’Amina, une mère célibataire souhaitant aider sa fille de 15 ans à se défaire d’une grossesse non désirée. Solidaires et combatives, les deux femmes tentent tant bien que mal de s’en sortir, sans ne jamais perdre espoir en l’avenir. Découvrez un extrait de ce long métrage.

Le second film africain en compétition n’est autre que « Haut et fort », réalisé par le Marocain Nabil Ayouch. Il sera projeté à Cannes ce jeudi 15 juillet prochain.

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« On ne s’embrassera pas en haut des marches, mais le cœur y sera… », a déclaré le délégué général  du festival de Cannes, Thierry Fremaux. Pas de bisou donc ou presque, mais des robes et une Croisette qui a tous les honneurs d’Hollywood malgré la pandémie. Top 10 des plus belles robes de la cérémonie d’ouverture. 

JODIE FOSTER

Douceur et puissance, voilà ce que dégageait l’une des plus grandes actrices du cinéma américain. Audacieuse et singulière dans cette montée de marche triomphale avec une robe couture Givenchy, simplement taillée sur son corps menu.

DIANE KRUGER

L’actrice allemande est sublime dans une robe de princesse pour son film « Tout s’est bien passé » de François Ozon.

CARLA BRUNI

La chanteuse italienne et épouse de l’ex-président Nicolas Sarkozy est diablement fatale en robe Celine, bijoux Chopard et maquillage Dior.

 

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JANE BIRKIN & CHARLOTTE GAINSBOURG

La transmission mère à fille jusqu’au bout du style. Les deux stars arborent l’élégance française et la rigueur british dans des costumes sophistiqués accordés à des chemisiers ultra-fashion pour présenter le film « Jane par Charlotte ».

EVA HERZIGOVA

Le model et actrice tchèque a arpenté le tapis rouge du festival de Cannes dans une toilette si chic et si 80’s, pantalon de smoking à paillettes disco et chemisier à col jabot. Renversant!

 

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SOPHIE MARCEAU

La coqueluche du cinéma français toute de blanc et noir vêtue, d’une robe col bateau Céline, non sans sa signature sensuelle avec ses épaules nues. L’héroïne de « La Boom », 54 ans, a encore une fois enflammé la croisette avec son déhanché en haut des marches.

ELSA ZYLBERSTEIN

Solaire malgré le temps qui passe, l’actrice arborait une robe fluide au style oriental griffée Dior.

LEILA BEKHTI

L’actrice franco-algérienne reste fidèle à son style sobrement glamour. La femme de Tahar Rahim, membre du jury de cette année, est magnifique dans son costume monochrome immaculé, révélant encore plus son teint épicé et ses cheveux bruns.

JESSICA CHASTAIN

L’émotion intelligente du cinéma hollywoodien c’est bien elle. La tendre rouquine a fait sensation dans sa robe à tulles signée Dior.

ELISA SEDNAOUI

L’actrice italo-égyptienne monte les marches délicatement dans un fourreau vert romantique à grosses paillettes de Alberta Ferretti.

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« Alors les maisons de couturier, vous faites des robes magnifiques, mais il n’y a rien de mieux que de passer une soirée en jogging en train de regarder un film »

La sensation de cette soixante quatorzième édition de Cannes est sans nul doute la présence de Jodie Foster sur le tapis rouge, son discours et l’émotion de la voir recevoir son prix. 

Si la pandémie a bloqué en 2020, les marches de l’un des plus grands festivals de cinéma au monde, Cannes a ouvert son palais hier 6 juillet 2021 pour une édition sensationnelle qui a démarré avec une journée intense.

JODIE FOSTER TRIOMPHALE TOUT SIMPLEMENT

L’actrice américaine a foulé le tapis rouge en toute simplicité dans une jolie robe sobre et fraiche, avant de recevoir sa Palme d’Or d’honneur des mains du grand Pedro Almodovar et de livrer un discours émouvant dans un parfait français qui lui a valu une standing ovation d’une salle pleine malgré la pandémie. « Alors, cela vous fait du bien de sortir! (…) s’exclame l’héroïne du « Silence des Agneaux » qui évoque avec humour la mode confortable et les pyjamas, « Alors les maisons de couturier, vous faites des robes magnifiques, mais il n’y a rien de mieux que de passer une soirée en jogging en train de regarder un film« , s’est ainsi amusée l’actrice qui avait pris part aux Golden Globes 2021 et aux Oscars de cette année à partir de son canapé et vêtue d’un pyjama. « Il y a plus de 45 ans que mon film Taxi Driver a gagné la Palme d’Or et a lancé ma carrière (…) C’est avec un grand amour que j’accepte cet honneur (…) De retour dans cette salle pour se nourrir du cinéma, qu’est ce que je suis fière de faire partie de cette communauté et qu’est ce que j’ai hâte de savoir ce que le futur nous apporte ensemble toujours ensemble, je vous remercie du fond de mon coeur« . a ainsi achevé son discours l’actrice oscarisée, non sans remercier sa Femme Alexandra Hedison  » Merci à tous (…) aux spectateurs, à mes amis parmi vous, merci à ma femme Alexandra, ma partenaire en pyjama  » 

UN JURY MAJORITAIREMENT FÉMININ 

Cette année, c’est plus de soixante films qui sont en sélection officielle et vingt quatre en compétition face à un jury majoritairement féminin, dont Mélanie Laurent, Mylène Farmer, Maggie Gyllenhaal, une fois n’est pas coutume et présidé par le sulfureux Spike Lee. L’acteur américain brillait de mille feux et d’un fushia éclatant dans son costume singulier accordé à des sneakers tout aussi distinguées. 

DES FEMMES EN HAUT DE L’AFFICHE

La journée d’ouverture du festival qui met à l’honneur deux films par jour, a consacré le film « Annette » avec Marion Cotillard, en haut de l’affiche, au côté de Adam Driver pour cette comédie musicale qui raconte l’histoire d’un comédien de stand up et une cantatrice, tous les deux riches, célèbres et ont un enfant qui va changer leur destinée. L’actrice française oscarisée, a osé un cycliste sur la croisette pour une silhouette black & white signée Chanel de la tête aux pieds. Le soir, la ravissante comédienne française, épouse de l’acteur Guillaume Canet, avec lequel elle a deux enfants, a joué la carte de la haute couture, fidèle à la maison au double C, dont elle vante le plus mythique des parfums au monde, N°5. 

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On coupe son souffle pour ne pas perturber ce joli désert au coeur de la ville trépidante de Marrakech. Et on laisse Ahlam exprimer son art d’être elle-même : Une femme simplement marocaine et fière de l’être jusqu’au bout de sa beauté audacieuse et de son anticonformisme fatalement assumé. Actrice et passionnée de mode et de lifestyle dont elle partage les grands moments dans ses réseaux sociaux à plus d’un million quatre cent mille abonnés, la maman de Jad, 11 ans, nous livre en exclusivité, dans les confins du désert d’Agafay, des clichés de rêve. « Je porte ce que je veux ! », pour la comédienne à l’affiche de quatre programmes télé diffusés lors de ce Ramadan, montrer un bout de chair n’est pas la fin du monde mais bien le début de nos libertés individuelles et de nos émancipations féminines. On retrouvera les fous rires de la comédienne quelques jours après, pour notre interview, dans l’obscurité de la plus mythique des salles de cinéma d’Afrique. Ahlam Zaimi, de son petit 36 (tout autant en années de vie), foule la mosaïque art déco, dépoussière les sièges et tire le rideau du Rialto, prêt comme tous les autres cinémas ou presque, à rallumer ses projecteurs.

L’actrice Ahlam Zaimi et son fils Jad au désert d’Agafay
@mohamedsajid

  • Pourquoi ce choix du désert vous qui semblez être très urbaine?

Oui je suis très urbaine et j’adore spécialement Casablanca que je n’ai pas quittée depuis mes études. C’était un choix. J’aime cette ville, son âme, je m’y retrouve, j’y ai mes petits repères. Pour ce shooting, l’idée était vraiment une quête vers ce qui a de plus beau au Maroc et pour moi c’est le désert. Je me suis tout de suite imaginée en robe de soirée, mêlée à ces beaux paysages à couper le souffle du Agafay Desert Camp. L’idée est aussi d’assouvir cette soif que nous avons tous de voyager, en ce temps d’épidémie et le confinement nous rend bien service en nous faisant voir et découvrir ce qu’il y a autour de nous.   

  • Comment avez-vous vécu le confinement et la crise sanitaire en général?

Ce fut un choc au début, comme pour tout le monde. Et puis nous nous sommes adaptés, nous avons dépassé cette peur qui nous empêchait d’aller de l’avant. D’ailleurs juste après le confinement, j’ai repris mes tournages, mes activités, avec raison et attention bien sûr. Reprendre cette liberté même non totale est une grande joie d’abord mais elle nous fait prendre encore plus conscience des choses essentielles et qui nous tiennent à coeur. La vie sociale pour ma part m’a beaucoup manquée et j’ai hâte du retour à la vie normale et de la manière la plus simple.

  • Ou puisez-vous cette force qui est en vous?

C’est très simple. C’est ma détermination! Quand je veux quelque chose je finis par l’avoir. C’est une phrase que je me répète tous les jours car mes objectifs sont différents tous les jours. C’est une phrase qui m’a beaucoup aidée. 

  • Être maman ça renforce?

C’est ma plus grande force. J’ai une relation extraordinaire avec mon petit garçon, je partage tout avec lui, c’est mon confident, mon petit frère, je suis sa maman, sa soeur, sa copine, cela ne peut que renforcer et enrichir mon quotidien de la manière la plus belle et la plus innocente. Je suis constamment à la recherche de son amour, le tout dans une grande bienveillance. Pour moi c’est naturel en tant que maman mais ce qui est génial c’est que mon petit jadou me témoigne les mêmes sentiments et de la même manière. J’espère que cela dure le plus longtemps. 

  • Mais en solo ce n’est pas toujours rigolo?

Oui certes mais on peut être heureux différemment. Personne n’a dit que le bonheur passait forcément pas la vie en couple et puis je ne ne peux pas dire que je suis conventionnelle, je refuse de dessiner mon bonheur par des choses décidées par d’autres personnes. Non! Je suis heureuse en étant maman, je suis heureuse en exerçant un métier qui me passionne, je suis heureuse d’accomplir des choses avec sincérité et d’être encouragée par une communauté qui croit en ce que je fais : être proche de ma famille c’est aussi beaucoup de bonheur et une bénédiction de Dieu car je profite d’eux tous les jours. Alors finalement être seule, c’est aussi sympa!

  • Votre famille, vos parents semblent être très proches de vous? C’est votre volonté? Quelle éducation vous ont-ils donnée?

J’ai décidé de poursuivre mes études au Maroc afin de rester proche de mes parents. Je ne regrette pas ma décision. Encore une fois, mon bonheur n’allait pas se dessiner à travers un diplôme que je n’allais peut-être pas avoir ou ne pas utiliser. Une valeur sure pour moi reste la famille, c’est une valeur qui va exister toute ma vie et m’accompagner dans tous mes moments difficiles. C’est un choix qui m’a assuré un grand équilibre.

  • Comment a grandi la toute petite Ahlam ?

Je suis l’aînée d’une petite soeur cadette de deux ans et un petit cadet de six ans. Mes parents ont toujours été cool, de bons vivants, d’ailleurs l’un de nos grands rituels, c’est de voyager tous les mois au Maroc et tous les trois mois à l’Étranger. Cela a forgé cette valeur de tout partager sans tabous. Pour ma part j’ai toujours trouvé du réconfort auprès de ma famille. Pour moi la meilleure oreille, c’est celle de mes parents.

  • C’est ainsi que vous éduquez votre fils?

Jad reçoit la même éducation portée sur l’amour et le respect mais également la liberté et la joie. Vu mon agenda chargé, mon fils passe énormément de temps avec ses grands-parents qu’il adore. Ceci dit, son père est tout autant présent, tous les deux pratiquent beaucoup d’activités sportives, du surf, du skate et tout plein de disciplines divertissantes. Mon fils est aimé et il vit concrètement cet amour et cette attention, car il comprend mon métier et en saisit maintenant les avantages et les inconvénients. D’ailleurs il pose tout le temps des questions et témoigne un grand intérêt pour mon travail. Il rejoindra peut-être un jour mes tournages!

  • Tout semble vous réussir mais alors côté coeur ?

C’est le désert! (voilà la réponse de Ahlam : un grand souffle pour mimer un vide absolu).

  • Les réseaux sociaux, la télévision, le cinéma, le star system en général, expose à la célébrité et ses revers de la médaille, vous êtes d’accord?

Chacun a sa propre gestion de ses réseaux sociaux. En ce qui me concerne, ce sont des valeurs qui me parlent que j’expose, ceux de la famille, la mode, les voyages, ceux de femmes marocaines, fortes, émancipées, libres. Par exemple sur ma page instagram, je vais être habillée comme je veux, si je trouve que la robe que je porte me va bien. Alors je l’assume et j’assume mes petits décolletés. Je vais souvent accompagner mes posts de messages qui expriment ce langage de sincérité qui me permet de communiquer et d’influencer positivement ma communauté. Les gens aiment me voir en famille mais je me garde tout de même certaines limites. Sinon, j’aime tout partager, mon actualité cinéma, mon sport aussi pour motiver les gens. C’est un beau challenge que j’ai réussi. J’ai influencé beaucoup de gens qui ont commencé à bouger et par la même occasion, cela me motive aussi car nombre de fois je suis fatiguée, mais sachant les gens attendre ce rendez-vous, alors je bouge et je remercie ma communauté. Cette relation win win se construit sur des bases saines et surtout sur une sincérité absolue.

  • Que dites vous de ce public qui juge, et qui envoie de la haine et pas seulement dans les sphères marocaines mais la toile planétaire?

Sur la toile la critique a des conditions, les gens insultent et passent leur haine sous le sceau de la critique. Ce sont des gens haineux qui se cachent derrière leur téléphone pour essayer de faire du mal. Pour moi, il faut différencier entre la critique et la haine. 

  • Cette force-là de rester positif dans un monde hostile fait partie de la recette de l’influence au féminin?

La seule bonne recette serait d’être totalement convaincu de ce que l’on fait. Voilà pourquoi personnellement, je survole cette haine.

  • La femme marocaine est-elle libre à votre avis?

NON! On s’impose, on veut être libres, on veut croire que les femmes marocaines sont libres, mais à quel prix? On fait semblant d’être libres, on se bat pour être libres et c’est un combat de tous les jours, pour toutes les petites choses de tous les jours, propres aux femmes.

  • Vous êtes de tous les programmes télé et cinéma ou presque, que vous reste-t-il encore à investir?

On m’a beaucoup vu à la télé ces derniers mois. Du drame à la comédie, j’ai multiplié les rôles pour des personnages totalement différents. C’est un exercice extraordinaire pour un autodidacte comme moi. Oui cette année fut intense et superbe et le meilleur est encore à venir. Je reviendrai avec ma propre boite de production, voilà pour le petit scoop.

  • Ahlam veut dire rêves. Vous rêviez de devenir ce que vous êtes aujourd’hui? De quoi rêvez-vous pour 2030?

Je rêve d’être une femme heureuse et épanouie par ce qu’elle fait, de rester passionnée par ce qu’elle donne, de demeurer en paix avec elle-même et avec toutes les personnes qui l’entourent.

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La messe des Oscars de cette nuit du dimanche 25 avril aura tenu tant de promesses et surtout annoncé une nouvelle ère : La soirée s’est tenue en direct au coeur entre autre d’une gare art déco de Los Angeles, elle a enregistré une diversité inédite, a battu un nouveau record de prix féminins et a récompensé des films produits par des plateformes de streaming.

Si la pandémie continue de ravager les USA et la Californie, les Oscars ont rassemblé quelques heures durant de nombreuses stars d’Hollywood pour la première fois depuis février 2020. Avec beaucoup d’étonnement, la salle du Dolby Théâtre semblait bien pleine. Même si la distanciation imposée par l’état d’urgence sanitaire était respectée, une chaleur et euphorie régnaient comme par magie. Ce serait peut-être le génie du réalisateur Steven Soderbergh d’orchestrer une émission télé plutôt que le format événement classique. Pour cela, le cinéaste a pu compter sur des protagonistes de grand talent, d’abord l’actrice Regina King, élégamment moulée dans une robe gris métal Louis Vuitton, qui a ouvert la Cérémonie en attrapant une statuette et en marchant le long d’un couloir qui mène vers la scène avec l’écran qui affiche le générique typique d’un programme télé. « Bienvenue aux 93ème Oscars« . L’actrice en arrivant sur la tribune, ne manquera pas de parler du procès de Derek Chauvin, condamné pour le meurtre de George Floyd, « Si les choses s’étaient passées différemment à Minneapolis, j’aurais échangé mes talons pour des bottes de marche », expliquant que les personnes dans la salle ont été « testés et retestés« , et qu’ils remettront leurs masques pendant les coupures pub.

LA COVID PLUS INFLUENTE QUE #METTO…

En 93 ans, seules deux femmes ont décroché l’Oscar de la meilleure réalisation. La toute première est Kathryn Bigelow et la seconde c’est Chloé Zao. Amère réalité? Non, heureuse nouvelle ère qui annonce un monde plus humain et plus juste, peut-être! « J’ai toujours trouvé la bonté chez toutes les personnes que j’ai rencontrées. Ce prix est pour ceux qui ont eu la foi de conserver cette bonté en eux, même si c’est difficile » a lancé la réalisatrice de sa petite voix. Si Glenn Close n’a toujours pas réussi à tenir un Oscar dans ses mains, elle aura cette soirée swingué au rythme d’un quiz des chansons des Oscars. L’actrice de 74 ans a littéralement enflammé la salle et les internautes dans un twerk incroyable. L’autre grande démonstration de la puissance féminine est celle du double sacre de Frances Mc Dormand, co-productrice et Meilleur actrice dans son rôle dans Nomaland. La comédienne américaine de 63 ans, avait déjà raflé une statuette dorée en 2018 pour Tree Bilboard er en 1997 pour Fargo.

L’influence féminine en douceur est incontestablement attribuée à Yuh-Jung Youn, sacrée Meilleure actrice dans un second rôle. L‘actrice sud-coréenne a reçu son trophée pour son rôle dans Minari, des mains de Brad Pitt, lauréat en 2020 et co-producteur du film.

OUI DES ROBES

Il n’y avait pas les 4000 célébrités habituelles qui se donnent du coude ou presque pour déambuler des heures durant sous le soleil chaud de Los Angeles avant de prendre place dans la salle du Dolby Theatre. Mais les nommés et les remettants ont donné le souffle nécessaire pour assurer cette messe de tous les espoirs du 7ème art.

De sa robe sublime jaune canaris signée Valentino, Zendaya a introduit les nommés de la catégorie musique de film qui sacre le trio à l’origine de la BO de Soul, Atticus Ross, Trent Reznor et Jon Batiste. Glam max pour l’actrice oscarisée Halle Berry qui porte des cheveux courts et une robe revigorante tel une corbeille de fruits rouges. Les amies de Big Little Lies, Laura Dern en Oscar de la Renta, récompensée l’an dernier pour Marriage story, et Reese Witherspoon en Dior et bijoux Bvlgari. Viola Davis en robe blanche, Andra Day, la chanteuse, nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice pour son incarnation de Billie Holiday arborait de l’or  Vera Wang mais n’a pas reçu de statuettes. Vanessa Kirby, nommée pour Pieces of a woman, n’a pas non plus remporté d’Oscar de la meilleure actrice dans sa robe rose poudré Gucci et bijoux Cartier, sans omettre la belle Maria Bakalova, nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, ni la Britannique Carey Mulligan magnifique en Valentino aussi, qui n’a pas eu d’Oscar de la meilleure actrice malgré sa divine prestation dans Promising Young Woman. La robe la plus renversante reste celle de la délicate Amanda Seyfriend qui portait une robe rouge de princesse en tulle signée Giorgio Armani.

Zendata en Valentino aux Oscars 2021
Reese Witherspoon et Laura Dern en Dior, bijoux Bvlgari et Oscar de la Renta
Halle Berry en Dolce & Gabbana
Regina King en Louis Vuitton
Amanda Seyfried aux Oscars 2021
Carey Muligan en Valentino
Vanessa Kirby en Gucci

LE PALMARÈS

Meilleur scénario original : Promising Young Woman.

Meilleure adaptation : The Father.

Meilleur film étranger : Drunk.

Meilleur acteur dans un second rôle : Daniel Kaluuya pour Judas and the Black Messiah.

Meilleurs maquillages et coiffures : Le Blues de Ma Rainey.

Meilleurs costumes : Le Blues de Ma Rainey.

Meilleure réalisation : Chloé Zhao pour Nomadland.

Meilleur son : Sound of Metal.

Meilleur court métrage : Two Distant Strangers.

Meilleur court métrage d’animation : If anything happens I love you.

Meilleur film d’animation : Soul.

Meilleur court métrage documentaire : Colette.

Meilleur film documentaire : La sagesse de la pieuvre.

Meilleurs effets spéciaux : Tenet.

Meilleure actrice dans un second rôle : Yuh-Jung Young pour Minari.

Meilleurs décors : Mank.

Meilleure photographie : Mank.

Meilleur montage :  Sound of Metal.

Meilleure musique originale : Trent Reznor, Atticus Ross et Jon Batiste pour Soul.

Meilleure chanson originale : « Fight for you » de H.E.R. pour Judas and the Black Messiah.

Meilleur film : Nomadland.

Meilleure actrice : Frances McDormand pour Nomadland.

Meilleur acteur : Anthony Hopkins pour The Father.

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Deux mois après le flop médiatique des Golden Globes, les Oscars ont tout mis en oeuvre pour réussir une édition semi-virtuelle presque sans public avec la dose de rêve envers et contre la covid.

DE BONS INGRÉDIENTS POUR UNE NOUVELLE RECETTE

L’Académie des Oscars n’a donc pas lésiné sur les moyens à mettre sur le tapis pour assurer une dose de glamour nécessaire pour capter les téléspectateurs qui suivront dans moins de deux heures, à minuit précise en diffusion sur la chaine française Canal +, la cérémonie des Oscars qui se tiendra en partie au Dolby Théâtre et la gare Union Station. Si l’un des producteurs exécutifs de cette édition est le grand acteur Steven Soderbergh, la production a prévu deux antennes relais pour les nommés européens, à l’instar d’un site à Paris et d’un autre à Londres. Une édition qui s’annonce telle un scénario d’un film cinématographique. 

DES ROBES MALGRÉ TOUT

On peut imaginer les Oscars sans la folle effervescence de la célèbre allée rouge du Dolby Théâtre bondée de stars et de photographes sous le soleil chaud de Los Angeles, épidémie de la covid oblige, mais il est difficile de faire l’impasse sur le dressing des stars restées chez elle ou invitées dans les quatre sites qui accueillent l’événement. Que portera Charlize Theron, Anne Hathaway, Scarlett Johansson, Selma Hayek, ou encore Nicole Kidman, Angelina Jolie, Si beaucoup de stars foulent en ce moment le tapis rouge, sur leur 31, comme c’est le cas de Glenn Close, d’autres sont en poste de chez eux, confortablement installés dans leur living room. 

@arianadebose
@glennclose
@kingofbingo
@charleseantoinette

ET LES FAVORIS SONT…

Avec dix nominations, Mank, le biopic de David Fincher est de loin le plus favoris aux statuettes dorées. Nomadland de Chloé Zhao, avec Frances Mc Dormand ne déméritera pas logiquement, avec son Golden Globes et son prix aux Bafta, d’ailleurs l’oscarisée de 2018 pourrait bien remporter une autre statuette pour sa nomination de Best Actress et de productrice. Chadwick Boseman est nommé à titre posthume pour son rôle dans « Le Blues de Ma Rainey ». Sans oublier de citer Netflix, largement favori avec ses trente cinq nominations. 

 

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